Titres en action: Nutrien, Teck, Canadian Tire…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 18 février 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le grand patron de Nutrien (NTR, 70,45 $) affirme que le producteur d’engrais continuera de connaître une croissance interne et en plus de celle attribuable à ses acquisitions, et a annoncé jeudi qu’il hausserait son dividende et lancerait un nouveau programme de rachat d’actions. Selon Chuck Magro, Nutrien est destinée à profiter de la reprise cyclique soutenue de l’agriculture en 2021, qui sera marquée par une hausse des prix et des volumes, ainsi que par la mise en place de nouveaux produits et de nouvelles technologies pour ses clients agricoles partout dans le monde. La société de Saskatoon a réalisé un bénéfice net de 316 millions $ US, soit 55 cents US par action, pour son quatrième trimestre, à partir de revenus de 4,05 milliards $ US. En comparaison, elle avait affiché une perte de 48 millions $ US, soit 8 cents US par action, à partir de ventes de 3,46 milliards $ US pour la même période un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que Nutrien fasse état d’un profit net de 81,3 millions $ US, ou 15 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Le dividende trimestriel de Nutrien grimpera pour la troisième fois en autant d’années, pour atteindre 46 cents US par action. La société a en outre l’intention de racheter jusqu’à cinq pour cent de ses actions au cours de la prochaine année.
Teck Resources (TECK.B, 26,82 $) a affiché jeudi une perte pour son quatrième trimestre, pendant lequel elle a inscrit une charge liée à son investissement dans la mine de sables bitumineux de Fort Hills. La société minière de Vancouver a réalisé une perte attribuable aux actionnaires de 464 millions $, soit 87 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. Cela se comparait à une perte de 1,84 milliard $, soit 3,33 $ par action, pour la même période un an plus tôt. Teck a précisé que la perte du plus récent trimestre comprenait une charge hors trésorerie de 597 millions $ avant impôts liée à Fort Hills. Les revenus du plus récent trimestre ont totalisé 2,56 milliards $, en baisse par rapport à ceux de 2,66 milliards $ du quatrième trimestre de 2019. Sur une base ajustée, Teck dit avoir réalisé un profit de 46 cents par action pour le plus récent trimestre, un résultat en hausse par rapport au bénéfice de 40 cents par action de la même période un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 35 cents par action, à partir de revenus de 2,52 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Canadian Tire (CTC.A, 175,75$) a affiché jeudi un profit et des revenus supérieurs aux attentes pour son quatrième trimestre, par rapport à l’an dernier. Le détaillant a précisé que son bénéfice attribuable aux actionnaires avait totalisé 488,8 millions $, soit 7,97$ par action, pour le trimestre clos le 2 janvier. En comparaison, Canadian Tire avait réalisé un profit de 334,1 millions $, soit 5,42 $ par action, pour le quatrième trimestre de l’exercice précédent. Les revenus ont grimpé à 4,87 milliards $, par rapport à 4,32 milliards $ un an plus tôt. Sur une base ajustée, Canadian Tire a réalisé un profit par action de 8,40$, en hausse par rapport à celui de 5,53$ du même trimestre un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 6,69$ par action, à partir de revenus de 4,83 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Canadian Tire a en outre annoncé la fermeture des 18 magasins de son enseigne National Sports, dans le sud de l’Ontario, pour réduire la redondance dans l’offre d’articles de sports de l’entreprise et réaliser des gains en efficience. La société a indiqué qu’elle tenterait de replacer les employés affectés dans d’autres magasins de sa famille d’enseignes, qui comprend Canadian Tire, L’Équipeur, Sports Experts et Sport Chek.
L’opérateur canadien d’oléoducs et de gazoducs TC Energy (TRP, 57,36 $) a annoncé jeudi des résultats meilleurs que prévu au quatrième trimestre, en raison d’une plus grande rentabilité de son réseau nord-américain. Pour cette période de trois mois achevés le 31 décembre, le groupe basé à Calgary, dans l’Ouest canadien, a dégagé un bénéfice net de 1,12 milliard de dollars canadiens, contre 1,10 milliard sur la même période il y a un an, selon un communiqué. Hors éléments exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice est ressorti à 1,15 dollar, soit 15 cents de plus qu’attendu en moyenne par les analystes. Le chiffre d’affaires a légèrement progressé, à près de 3,2 milliards de dollars canadiens. Les résultats des gazoducs du groupe au Canada sont en hausse. Ils sont également en nette augmentation aux États-Unis. Pour l’ensemble de 2020, TC Energy a dégagé un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars, contre 3,9 milliards en 2019.
Groupe d’alimentation MTY (MTY.TO, 48,32 $) a affiché jeudi un bénéfice en baisse pour son quatrième trimestre, par rapport à la même période un an plus tôt, alors que les restrictions pour contrer la COVID−19 ont nui à ses revenus. Le franchiseur de restauration rapide a engrangé un profit net attribuable aux actionnaires de 20,1 millions $, soit 81 cents par action, pour le trimestre clos le 30 novembre. En comparaison, il avait dégagé un bénéfice de 20,7 millions $, ou 83 cents par action, pour la même période en 2019. Les revenus ont reculé à 127,2 millions $, comparativement à 156,8 millions $ lors du quatrième trimestre précédent. Les ventes du réseau canadien de MTY ont diminué de 30 % au cours du trimestre, essentiellement en raison des mesures restrictives mises en place au Québec et en Ontario pour limiter la propagation de la COVID-19.
Le producteur d’or canadien Barrick Gold (GOLD, 20,42 $US) a annoncé jeudi avoir plus que doublé son bénéfice pour le quatrième trimestre, grâce à une hausse de la demande du métal jaune en pleine pandémie de coronavirus. Le deuxième producteur mondial a dégagé un bénéfice net de 616 millions de dollars américains (509 millions d’euros) pour ce trimestre terminé le 31 décembre, selon un communiqué du groupe. Ce bénéfice s’établissait à 300 millions de dollars il y a un an. Hors éléments exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice net ajusté est ressorti à 35 cents, au-dessus du consensus des analystes qui tablaient sur 31 cents. Le géant canadien a obtenu un prix moyen de 1 871 dollars l’once, soit un bond d’environ 26% par rapport à la même période l’an dernier. La production était néanmoins une nouvelle fois en baisse et s’est établie à 1,206 million d’onces, contre 1,439 million l’an dernier.
Le géant américain de la distribution Walmart (WMT, 147,20 $US) a affiché des ventes «record» malgré la pandémie au quatrième trimestre, mais a été moins rentable que n’espéraient les marchés, selon un communiqué publié jeudi. Dopé par une croissance de 69% de ses ventes en ligne aux États-Unis, Walmart a enregistré une progression de 7,3% de son chiffre d’affaires trimestriel à 152,1 milliards de dollars, «un record». En raison de charges et d’investissements exceptionnels, l’entreprise a essuyé une perte nette trimestrielle de 2,1 milliards de dollars. Hormis ces différents éléments exceptionnels, Walmart a été rentable, mais bien moins qu’espéré puisque le bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, est ressorti à 1,39 dollar, bien en dessous des 1,51 dollar attendus. Dans les échanges à terme avant l’ouverture de Wall Street, le cours de l’action perdait 5% après l’annonce de ces résultats.
Airbus (AIR, 91,75 euros) a plongé dans le rouge en 2020, mais est parvenu à limiter les dégâts provoqués par la déconfiture du secteur aérien sous l’effet de la pandémie de COVID-19 qui le conduit à rester prudent pour 2021. Le constructeur aéronautique européen a publié jeudi une perte nette de 1,1 milliard d’euros en 2020, quand son concurrent, le géant américain Boeing, plombé par les déboires du 737 MAX et le retard des premières livraisons du 777X à fin 2023, a essuyé une perte de 11,9 milliards de dollars. La perte nette d’Airbus est légèrement inférieure à celle de 2019 (-1,4 milliard), une année qui avait été marquée par une amende de 3,6 milliards d’euros dans une affaire de corruption. Le plongeon du trafic aérien mondial sous l’effet des restrictions de déplacement a saigné les compagnies aériennes clientes. Conséquence, l’avionneur a vu son chiffre d’affaires reculer de 29%, à 49,9 milliards d’euros. Le titre d’Airbus perdait 2,3% à la Bourse de Paris à la mi-séance.
Carrefour (CA, 14,75 euros) a affiché une belle croissance de ses ventes en 2020 et va recommencer à verser un dividende en numéraire à ses actionnaires. La transformation du modèle de Carrefour, qui mise beaucoup sur «les nouvelles tendances de consommation» comme le biologique ou les ventes alimentaires en ligne, «assure de façon pérenne le dynamisme de nos ventes et la profitabilité de notre groupe», a assuré jeudi le PDG Alexandre Bompard lors de la présentation des résultats annuels. Le groupe «est en train de donner de la visibilité aux investisseurs, aux marchés, et de démontrer notre confiance» avec de «nouveaux indicateurs», a-t-il avancé. Carrefour s’est ainsi dit jeudi «en position de normaliser sa politique de dividende», après «presque 10 ans d’option de dividende en titres». Il proposera un dividende au titre de l’exercice 2020 de 0,48 euro par action, «intégralement versé en numéraire», lors de son assemblée générale le 21 mai.
Le géant suisse de l’alimentation Nestlé (NESN, 100,30 francs suisses) a publié jeudi des chiffres en baisse pour 2020 après de grands mouvements de scission et acquisitions, ses ventes grimpant avec la pandémie, dopées notamment par les produits pour animaux de compagnie. Sa croissance organique, un indicateur clé pour évaluer ses ventes hors effets de changes et fusions et acquisitions, a retrouvé «son niveau le plus élevé au cours des cinq dernières années», grimpant à 3,6%, a souligné le groupe suisse dans un communiqué. La confiserie a toutefois connu une évolution légèrement négative, avec la baisse de la demande en période de fêtes et la diminution des achats d’impulsion, les ventes d’eaux en bouteille reculant elles aussi avec la diminution de la consommation hors foyer. Avec la réorganisation de ses activités, son chiffre d’affaires s’est replié de 8,9% par rapport à l’année précédente, à 84,3 milliards de francs tandis que son bénéfice net s’est contracté de 3%, à 12,2 milliards de francs suisses.
Tilray (TLRY, 31,51 $US) a enregistré une perte de 2,9 millions $ US pour son plus récent trimestre, alors même que le producteur de cannabis signait une entente pour fusionner avec son concurrent Aphria. L’entreprise établie à Nanaimo, en Colombie-Britannique, a précisé que sa perte nette avait diminué «de façon significative» par rapport à celle de 219,1 millions $ US affichée pour la même période un an plus tôt. Pour le trimestre clos le 31 décembre, la perte par action a atteint 2 cents US, en regard de celle de 2,14$ US du même trimestre de 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à une perte de 14 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Le chiffre d’affaires de Tilray a grimpé à 56,5 millions $ US, après avoir été de 46,9 millions $ US au quatrième trimestre précédent. Tliray et Aphria ont annoncé en décembre qu’ils fusionneraient plus tard cette année. Le chef de la direction d’Aphria, Irwin Simon, dirigera la nouvelle entreprise qui mènera ses activités sous l’enseigne de Tilray. L’action de Tilray reprenait 5,3% au cours des échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse après avoir plongé de 9% la veille.