Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le constructeur nippon Nissan (NSAN, 10,30 $US), allié de Renault et de Mitsubishi Motors, a annoncé vendredi le report du lancement de son crossover électrique Ariya à l’hiver prochain, en raison notamment de la pénurie de semi-conducteurs qui touche toute l’industrie automobile. Dévoilé en juillet 2020, ce nouveau modèle 100% électrique devait initialement être commercialisé à partir de mi-2021 au Japon, avant l’Europe, l’Amérique du Nord et la Chine à la fin de l’année. Vendredi, Nissan a cependant fixé le lancement d’une série limitée pour le marché japonais à «l’hiver prochain». Il s’agit de son premier modèle 100% électrique visant le marché automobile grand public depuis la Nissan Leaf, dont la première version est sortie il y a dix ans.
L’opérateur téléphonique Orange (ORAN, 12,87 $US) a annoncé vendredi avoir lancé une enquête interne «approfondie», confiée à l’inspection générale du groupe, pour identifier les dysfonctionnements qui ont empêché mercredi l’accès aux numéros de secours dans toute la France. Les conclusions de cette enquête interne sont attendues d’ici 7 jours. Pendant environ sept heures mercredi soir, à partir de 16 h 45 environ selon un ministre, les numéros 15 (Samu), 17 (police), 18 (pompiers) et 112 (numéro européen unique) ont été inaccessibles ou très difficilement accessibles dans l’ensemble de la France, forçant les gens à rappeler de nombreuses fois, ou à utiliser des lignes directes à 10 chiffres mis en place dans l’urgence par les autorités. Le PDG d’Orange Stéphane Richard a présenté «ses plus vives excuses» aux personnes touchées.
Surfant sur l’envol irrationnel de son cours, la chaîne américaine de cinémas AMC (AMC, 51,34 $US) a réussi jeudi la vente massive de nouvelles actions, mais a prévenu noir sur blanc que les investisseurs pouvaient aussi tout perdre. Le groupe a indiqué avoir récupéré 587,4 millions de dollars en vendant 11,5 millions de nouveaux titres jeudi, réussissant une augmentation de capital au prix fort de 50,85 dollars l’action. Le titre, qui ne valait pas 2 dollars en janvier, a conclu mercredi à 51,31 dollars, en baisse de 17,97% par rapport à son record de la veille. Devant la haute volatilité de son titre — suspendu quatre fois de cotation la veille —, la chaîne AMC avait pris jeudi la précaution de se protéger dans un document soumis au gendarme américain de la Bourse, la SEC, en prévenant les investisseurs: «nous pensons que la volatilité récente et nos prix de marché actuels reflètent des dynamiques de marché et de négoce sans rapport avec nos activités sous-jacentes ou les fondamentaux macroéconomiques et sectoriels». Cet appel de fonds fait suite à la vente en début de semaine de 8,5 millions de titres AMC au fonds spéculatif Mudrik pour quelque 230 millions de dollars, des titres que, vu l’embellie de l’action, le fonds s’est empressé de revendre le même jour, enregistrant au passage un juteux profit.