Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Nike (NKE, 143,17$US) a publié jeudi des résultats trimestriels mitigés, avec des ventes en berne aux Etats-Unis en raison de la congestion des ports américains, qui a entraîné le blocage de stocks, tandis que des magasins ont été confrontés à des fermetures temporaires en Europe. Le chiffre d’affaires de l’équipementier sportif a augmenté de 3% au troisième trimestre s’achevant fin février, à 10,35 milliards de dollars. Mais c’est moins que les 11,02 milliards attendus par les analystes. «La performance du chiffre d’affaires du troisième trimestre a été affectée par les perturbations liées à la pandémie de COVID-19, en particulier en Amérique du Nord et dans la région Europe, Moyen-Orient, Afrique», a commenté le groupe dans un communiqué. Les revenus en Amérique du Nord ont ainsi diminué de 10%, «en grande partie en raison des pénuries mondiales de conteneurs et de la congestion des ports américains, qui ont retardé le flux des stocks (…) de plus de trois semaines», a-t-il ajouté. Dans la zone, Europe, Moyen-Orient et Afrique, les recettes ont baissé de 4% alors que la pandémie en Europe, qui n’est toujours pas sous contrôle, a obligé à refermer des magasins. En revanche, les revenus ont grimpé de 51% en Chine. Si les ventes sont décevantes dans l’ensemble, le groupe a dégagé un bénéfice net en forte hausse, à près de 1,45 milliard de dollars contre 847 millions un an plus tôt, soit une progression de 71%. Le bénéfice par action, valeur de référence aux États-Unis, s’est lui hissé à 90 cents contre 53 cents au troisième trimestre 2020. C’est très supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 59 cents.
Les résultats du groupe américain de transport de lettres et colis FedEx (FDX, 263,51$US) ont de nouveau bénéficié de l’envolée du commerce en ligne qui a accompagné la pandémie, aussi bien aux États-Unis qu’à l’étranger. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a bondi de 23% pour atteindre 21,5 milliards de dollars de décembre à février, période correspondant au troisième trimestre de son année comptable 2020-2021, détaille-t-il jeudi dans un communiqué. Son bénéfice net a plus que doublé à 892 millions de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, il s’est élevé à 3,87 dollars, soit plus que les 3,24 dollars attendus par les analystes de Wall Street. Le groupe dit avoir surtout vu augmenter son activité de livraison aux particuliers aux États-Unis, portée par des consommateurs préférant effectuer leurs achats sur internet pour limiter le risque de contamination par la COVID-19, et de livraison prioritaire à l’international. Il a aussi augmenté certains tarifs. «L’amélioration significative de nos résultats trimestriels met en lumière le dynamisme de notre activité, qui s’est poursuivi après une haute saison (pendant les fêtes de fin d’année, NDLR) sans précédent», a souligné le directeur financier du groupe, Michael Lenz, dans le communiqué. Fort de son succès, FedEx a parallèlement dû faire face à des dépenses plus importantes pour répondre à la demande et étendre ses services, et à des salaires plus élevés. La vague de froid qui a paralysé toute une partie des États-Unis en février, dont plusieurs entrepôts de FedEx, a par ailleurs réduit le bénéfice opérationnel d’environ 350 millions de dollars sur le trimestre, estime le groupe.
Özlem Türeci et Ugur Sahin, fondateurs du laboratoire BioNTech (BNTX, 103,65$US) concepteur avec Pfizer d’un des vaccins contre la COVID-19, ont reçu vendredi à Berlin la Grand-Croix du Mérite avec étoile, une des principales distinctions allemandes. «Dès janvier (2020), vous et vos collègues y travailliez jour et nuit, à une époque où de nombreuses personnes en Allemagne se serraient encore la main, s’embrassaient et vivaient dans l’insouciance», a salué le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, en présence de la chancelière Angela Merkel. Le vaccin, qui utilise la technique de l’ARN messager, est une «découverte révolutionnaire qui sauve des vies, des moyens de subsistance et assurent notre survie sociale, économique et culturelle», a souligné le président de la République fédérale, une autorité morale en Allemagne. M. Steinmeier a comparé «la petite start-up innovante basée à Mayence» avec «ce que représentait le légendaire garage parental pour les bricoleurs informatiques dans les années 1970» comme le fondateur d’Apple, Steve Jobs, pionniers de la révolution numérique. La start-up du couple de chercheurs d’origine turque emploie toutefois plus de 2 000 personnes, a rappelé M. Steinmeier. Elle pèse désormais plus de 1 milliard d’euros. Malgré les difficultés d’approvisionnement en vaccins en Europe, M. Steinmeier a plaidé pour un «accès équitable» dans le monde.