Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le brasseur Molson Coors (TPX.B., 54,85$) a retiré vendredi ses perspectives financières pour l’exercice 2020 en raison de l’incertitude entourant l’impact de l’épidémie de COVID−19. La société avait publié ses prévisions le 12 février, et ses perspectives pour 2020 comprenaient une croissance d’entre zéro et 3,0 % de son chiffre d’affaires net, en devises constantes. Le chef de la direction Gavin Hattersley a affirmé vendredi dans un communiqué qu’il s’agissait d’une période difficile pour l’entreprise et le monde, et que sa priorité était d’assurer la sécurité des employés et la stabilité de l’entreprise. Molson Coors a annoncé plusieurs initiatives dans ce sens, notamment en demandant aux employés capables de le faire de travailler à domicile, et en mettant en oeuvre un programme de congés payés pour les personnes à haut risque, qui leur permet de toucher 60 pour cent de leur salaire régulier. L’entreprise affirme également qu’elle versera une prime aux employés salariés et horaires, de ses activités de brasserie et de distribution, qui ne peuvent pas travailler à domicile. Les employés horaires de la brasserie recevront un supplément de 5 $ par heure, incluant pour les heures supplémentaires, tandis que les employés salariés de la brasserie recevront une prime de 200 $ par semaine.
SNC-Lavalin (SNC., 20,52$) retire ses perspectives financières pour 2020 compte tenu de l’«incertitude mondiale sans précédent». L’entreprise évoque diverses mesures, notamment la réduction des heures et des mises à pied temporaires. «Étant donné les conséquences de la situation sans précédent et en rapide évolution de la COVID-19 sur les opérations mondiales de la société, les perspectives financières pour 2020 que la société a fournies le 28 février ne sont plus valides dans ces circonstances», a indiqué l’entreprise, vendredi, par communiqué. SNC-Lavalin a affirmé qu’elle continuera de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger son personnel, «maintenir ses activités commerciales pour ses clients lorsque cela est permis et possible, et préserver ses liquidités». Ian L. Edwards, président et chef de la direction, a déclaré que l’entreprise prenait des mesures immédiates en matière de coûts et de flux de trésorerie pour maximiser leur incidence au cours du deuxième trimestre.
«Et nous sommes prêts à prendre d’autres mesures si la situation l’exige», a ajouté le chef de la direction dans le communiqué. SNC-Lavalin fait état d’une réduction des coûts et de la gestion des flux de trésorerie dans l’ensemble de la société afin de gérer un éventail de revenus et d’activités des clients. «Lorsque les employés sont dans l’impossibilité d’effectuer un travail productif pour les clients, que ce soit en raison de fermetures temporaires ou de la nature du service, des mesures correctives sont prises, notamment la réduction des heures et la mise à pied temporaire du personnel», affirme l’entreprise. Tous les dirigeants de SNC-Lavalin réduiront leur salaire de 20% et les membres du conseil d’administration réduiront de 20% leur rémunération en espèces au deuxième trimestre.
Le détaillant de vêtements pour femmes Reitmans (RET., 0,45$) a annoncé jeudi soir qu’il mettra temporairement à pied une grande partie de ses employés, dans la foulée de la crise de la COVID-19. L’entreprise, qui avait fermé volontairement ses 587 magasins la semaine dernière, a déterminé que cette décision «drastique» est néanmoins «nécessaire». À compter de dimanche, 90% des employés des magasins de détail canadiens des marques Reitmans, Penningtons, Addition Elle, RW&CO. et Thyme Maternité seront ainsi mis à pied. Les employés du siège social de Montréal seront eux aussi mis à pied dans une proportion de 30% dès lundi, a précisé Reitmans dans un communiqué. Leurs collègues qui resteront en poste «doivent collectivement contribuer aux initiatives de réduction de coûts en cours», a noté l’entreprise. Le détaillant précise avoir l’intention de rappeler au travail les employés touchés «dès que possible». Durant la crise, Reitmans continue d’exploiter son centre de distribution de Montréal en se limitant au commerce en ligne, une activité toujours permise au Québec.
Lululemon Athletica (LULU., 200,80$US) a retiré jeudi ses perspectives financières pour l’exercice 2020 en raison de l’impact de la pandémie de COVID-19. Le détaillant de vêtements d’exercice a temporairement fermé tous ses magasins en Amérique du Nord et en Europe, ainsi qu’en Malaisie et en Nouvelle-Zélande, ainsi que son centre de distribution de l’État de Washington. Cependant, ses quelque 40 magasins en Chine continentale, sauf un, ont rouverts leurs portes depuis les fermetures temporaires imposées en février. La société de Vancouver a vu son bénéfice net grimper de 27 % à 298,0 millions $ au plus récent trimestre, comparativement à celui de 218,5 millions $ du quatrième trimestre de 2018. Les revenus nets ont avancé de 16 % d’une année à l’autre, pour atteindre 1,4 milliard $ au cours du trimestre clos le 2 février. Le bénéfice par action a grimpé à 2,28 $ pour le plus récent trimestre, comparativement à 1,65 $ un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à un bénéfice par action de 2,24 $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Magna International (MG., 44,14$) a retiré ses perspectives pour l’exercice 2020 en raison du «niveau élevé d’incertitude commerciale» provoqué par la pandémie de COVID−19. Le fabricant de pièces automobiles établi à Aurora, en Ontario, a indiqué que bon nombre de ses usines, en particulier en Amérique du Nord et en Europe, avaient réduit ou suspendu leurs activités, car les constructeurs automobiles ont elles−mêmes réduit leurs effectifs en raison de l’épidémie. La société a précisé que ses activités chinoises reprenaient mais restaient en deçà des niveaux attendus plus tôt cette année, après une période d’arrêt prolongée en février. Magna avait réaffirmé ses perspectives dans ses résultats trimestriels dévoilés le 21 février. Elle tablait alors sur des ventes totales d’entre 38 milliards $ US et 40 milliards $ US, mais avait précisé à l’époque qu’il était trop tôt pour évaluer le véritable impact de l’épidémie. Avec la baisse de la production automobile, Magna affirme avoir réaffecté des usines en Europe pour aider à produire des masques. Cette production atteignait jeudi environ 51 000 masques par jour. Des installations semblables au Mexique en produisent environ 2 000 par jour, mais leur capacité continue d’augmenter.
Indigo Books & Music a annoncé vendredi la mise à pied temporaire et immédiate de 5200 employés de ses magasins, après avoir décidé de garder ses librairies fermées pour une période indéterminée en raison de l’épidémie de COVID-19. La société torontoise a temporairement fermé ses magasins du 17 au 27 mars, période pendant laquelle elle a tout de même payé ses employés. Cependant, sa porte-parole Kate Gregory a indiqué que les magasins resteraient maintenant fermés jusqu’à nouvel ordre, et que la société avait «pris la décision difficile» de mettre à pied les employés. Elle a précisé qu’Indigo s’attendait à «retrouver le plus grand nombre possible (de ces employés) lorsque la période de fermeture prendrait fin». Le libraire emploit environ 7000 personnes au Canada, selon son site internet. Il comptait 88 grands magasins et 111 magasins de plus petit format, sous un certain nombre d’enseignes, en date du 28 décembre.