Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Standard & Poor’s (S&P) a abaissé mercredi d’un cran la note de solidité financière d’American Airlines (AAL, 11,85$), invoquant une dégradation des finances de la compagnie aérienne due à la pandémie de coronavirus. L’agence de notation américaine a en outre averti qu’elle pourrait de nouveau abaisser la nouvelle note à moyen terme parce qu’elle anticipe un déficit de la trésorerie cette année. «Avec le net déclin continu des réservations de billets d’avion du fait de la pandémie de coronavirus, American Airlines devrait présenter une trésorerie dans le rouge, accusant un déficit en 2020, mais avec un rebond en 2021», explique S&P, dans un communiqué. La perte d’exploitation brute devrait s’élever à 2 milliards de dollars en 2020, comparé à un excédent de 7,3 milliards en 2019. La note est désormais à «B-», contre «B» auparavant, ce qui signifie qu’American Airlines est vulnérable financièrement. La compagnie a dû annuler quasiment tout son programme de vols face aux restrictions de voyage et au confinement pour limiter la propagation du Covid-19. American Airlines va supprimer, à l’automne, 30% des emplois de cadres, soit 5.100 postes, et envisage également une réduction dans les rangs des pilotes et des personnels navigants, selon un document interne consulté la semaine dernière par l’AFP.
Le plan de sauvetage à 9 milliards d’euros, qui a reçu lundi l’aval du conseil de surveillance et attend celui des actionnaires fin juin, a permis d’éviter la faillite du groupe Lufthansa (LHA 9,89€), a estimé mercredi le patron Carsten Spohr. « Nous avons travaillé dur pour assurer la solvabilité de l’entreprise et, depuis quelques jours, je peux dire que cela a été un succès », a déclaré M. Spohr lors d’une conférence téléphonique, se disant « confiant » dans les chances que les actionnaires valident le plan lors de l’assemblée générale extraordinaire prévue le 25 juin. L’instance de surveillance, qui avait initialement refusé de valider le plan de sauvetage en raison de concessions jugées trop importantes demandées par la Commission européenne, l’a finalement approuvé lundi. Le sauvetage prévoit que l’Etat allemand devienne le premier actionnaire du groupe avec 20 % du capital, en plus de garantir un prêt de 3 milliards d’euros et injecter 5,7 milliards d’euros de fonds sans droits de vote.
La major du disque Warner Music (WMG) va faire mercredi son retour à la Bourse de New York au prix de 25 dollars l’action, neuf ans après en avoir été retirée, et lever plus de 1,9 milliard de dollars, a annoncé mercredi l’entreprise dans un communiqué. Le fonds Access Industries du milliardaire russo-américain Len Blavatnik, qui avait racheté l’entreprise emblématique en 2011 pour 3,3 milliards de dollars, conservera sa participation majoritaire même après avoir augmenté l’offre de 70 à 77 millions de titres. Warner Music sera coté sur le Nasdaq sous le symbole WMG. Le prix initialement visé était compris entre 23 et 26 dollars par action.
Alors que les difficiles négociations post-Brexit entre Londres et Bruxelles ont repris mardi, le constructeur automobile Nissan (7201, 441¥) a une nouvelle fois averti de la grave menace qu’un « no deal » représenterait pour son usine géante de Sunderland dans le nord-est de l’Angleterre. Cette usine de 7 000 salariés a été épargnée par le nouveau plan de restructuration du groupe, qui a en revanche décidé de fermer son site de Barcelone. Mais Sunderland ne serait « pas viable » en cas de non-accord commercial entre Londres et Bruxelles, a rappelé à la BBC le directeur opérationnel du constructeur automobile japonais, Ashwani Gupta.