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Titres en action: Imperial Brands, Walmart, Uber, McDonald’s

AFP|Publié le 19 mai 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
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Le géant britannique du tabac Imperial Brands (IMB, 1531$US) a vu son bénéfice chuter de 20% au premier semestre, clos fin mars, notamment à cause des difficultés dans le vapotage et à cause de coûts en forte hausse. Le bénéfice net part du groupe est tombé à 525 millions de livres pour un chiffre d’affaires en hausse de 1 %, une performance que le groupe qualifie de « décevante ». Le bénéfice opérationnel a pâti d’une envolée des coûts tous azimuts, des droits de douane aux coûts administratifs.  Imperial dit notamment avoir réduit ses activités dans le vapotage, sa division « produits de nouvelle génération », après « de mauvais retours sur investissements cette année ».

 

Bond des ventes des denrées alimentaires et de produits de première nécessité: la pandémie de coronavirus a donné un coup de fouet à l’enseigne américaine Walmart (WMT, 127,66$US), dont les ventes en ligne ont explosé grâce au confinement en place dans de nombreux États. Le numéro 1 mondial de la distribution, dont les magasins sont restés ouverts parce qu’ils sont considérés comme une activité « essentielle », a observé à la fois une hausse de la fréquentation dans ses magasins, où des consommateurs ont dévalisé les rayons, et une flambée de 74 %, un record, des ventes réalisées sur ses plateformes en ligne. Le chiffre d’affaires lors des trois mois achevés le 30 avril, et correspondant au premier trimestre de l’exercice 2020/2021, a par conséquent augmenté de 8,6 % à 134,6 milliards de dollars. La hausse a été de 10,7 milliards de dollars de plus comparé au premier trimestre 2019/2020. Les ventes à magasins comparables, un des baromètres les plus fiables pour prendre le pouls de l’activité, ont augmenté de 10 % aux États-Unis alors que les marchés et les experts n’anticipaient qu’une hausse de 7,2 %. Le bénéfice net a pour sa part progressé de 3,85 % sur un an à 3,99 milliards, a détaillé, dans un communiqué, Walmart. 

 

Uber (UBER,33,40$US), fragilisée par la pandémie, licencie un quart de ses salariés. Face à la chute des trajets un peu partout dans le monde à cause de la pandémie, Uber, le leader du secteur, a décidé de licencier environ un quart de ses salariés et de réduire drastiquement toutes les dépenses ne relevant pas de son coeur de métier. Le groupe américain avait déjà fait part de la suppression de 3 700 emplois début mai. Il a annoncé lundi qu’il allait licencier 3 000 salariés supplémentaires. Uber est touchée de plein fouet par les mesures de restrictions des déplacements et de confinement prises par divers gouvernements pour endiguer la pandémie de COVID-19. Le groupe a vu le nombre de transports de passagers fondre de 80% en avril. Pour faire des économies, Uber ne se cantonne pas aux suppressions de poste et va fermer complètement une quarantaine de bureaux dans le monde, sur plusieurs centaines au total. La plateforme prévoit également de se concentrer sur son coeur de métier, le transport de passagers et la livraison de nourriture avec Uber Eats, en abandonnant plusieurs projets considérés comme «non-essentiels».

 

Une coalition internationale de syndicats a annoncé avoir porté plainte lundi devant l’OCDE contre le groupe McDonald’s (MCD, 179,57$US) , accusé d’avoir échoué à lutter contre un «harcèlement sexuel systématique» dans ses restaurants dans plusieurs pays du monde. La plainte a été transmise à un centre néerlandais de l’Organisation de coopération et de développement économiques, chargé de sa supervision, selon un communiqué. Sont également visées deux banques d’investissements, la néerlandaise APG Asset Management et la norvégienne Norges Bank, qui possèdent des parts dans le capital du géant mondial de la restauration à hauteur d’1,7 milliard de dollars, selon les syndicats. Il s’agit selon la coalition de la première plainte pour «harcèlement sexuel généralisé dans une société multinationale» dans le cadre des principes directeurs de l’Organisation. Ces principes prévoient notamment que les multinationales et leurs actionnaires respectent les droits du travail tels que la protection des salariés contre les violences sexuelles.