Titres en action: Husky Energy, Nutrien, TC Énergie…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 28 mai 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
Husky Energy (HSE, 12,80$) réduit ses dépenses en immobilisations annuelles moyennes de 10 pour cent à 3,15 milliards $ dans le cadre d’un nouveau plan quinquennal dévoilé à l’approche de sa journée des investisseurs à Toronto. La société de Calgary contrôlée par le milliardaire de Hong Kong Li Ka-Shing avait précédemment prévu des dépenses en immobilisations d’environ 3,5 milliards $ par an dans le cadre de son plan 2018-2022, publié l’année dernière. Husky a précisé qu’elle prévoyait dépenser environ 1,7 milliard $ de moins que cela au cours des cinq prochaines années, soit jusqu’en 2023. Elle a toutefois l’intention d’augmenter sa production de l’équivalent d’environ 100 000 barils de pétrole par jour, pour qu’elle atteigne l’équivalent d’entre 400 000 et 415 000 barils de pétrole par jour.
Nutrien (NTR, 64,48$) haussera son dividende trimestriel de 4,7 % à compter de son paiement aux actionnaires inscrits à la fin du troisième trimestre. La société a annoncé qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 45 cents US par action. Son dividende s’élevait jusqu’ici à 43 cents US par action. Après l’augmentation, l’action offrira un rendement annuel d’environ 3,7 %, sur la base du cours de l’action de la société à la fermeture des marchés boursiers, lundi. L’augmentation ne s’appliquera pas au dividende payable par la société le 18 juillet aux actionnaires inscrits en date du 28 juin. Les actions de Nutrien ont clôturé la séance de lundi en hausse de 27 cents à 64,97 $ à la Bourse de Toronto. Elles cédaient mardi après-midi 84 cents, soit 1,3 %, à 64,13 $.
TC Énergie (TRP, 66,57$) a annoncé mardi avoir signé un accord portant sur la vente d’une participation de 85 % dans le pipeline Northern Courier à la société Alberta Investment Management Corporation (AIMCO) pour environ 1,15 milliard $. La société, connue jusqu’à récemment sous le nom de TransCanada, a précisé que l’oléoduc transportait du bitume et du diluant entre le site minier de Fort Hills, dans le nord de l’Alberta, et le terminal de Suncor Énergie situé au nord de Fort McMurray, en Alberta. TC Énergie conservera une participation de 15 % dans le pipeline et restera son exploitant. La transaction devrait être conclue au troisième trimestre.
Le profit net de la Banque Scotia (BNS-Y, 24,37$) a progressé pour s’établir à 2,26 milliards $ au deuxième trimestre, comparativement à 2,18 milliards $ sur la même période l’an dernier. La banque établie à Toronto a annoncé mardi un bénéfice de 1,73 $ par action pour le trimestre clos de 30 avril dernier, contre 1,70 $ en 2018. Sur une base ajustée, son bénéfice est passé de 2,19 milliards $ à 2,26 milliards $. Les analystes interrogés par Thomson Reuters Eikon attendaient plutôt un profit de 1,74 $ par action.
Après New York, le géant chinois du commerce en ligne Alibaba(BABA, 155,00$US) étudie la possibilité d’une deuxième cotation, cette fois à la Bourse de Hong Kong, qui pourrait lui permettre de lever 20 milliards de dollars, a indiqué mardi l’agence financière Bloomberg. L’opération aurait pour but d’ouvrir de nouveaux canaux de financement pour le groupe, dont la cotation à Wall Street en 2014 avait permis de lever 25 milliards de dollars, dans la plus importante introduction boursière de l’histoire. Alibaba pourrait effectuer une demande officielle à la Bourse de Hong Kong dès le deuxième semestre 2019, selon Bloomberg, qui cite des personnes proches du dossier ayant souhaité garder l’anonymat. Interrogé par l’AFP, un porte-parole du groupe chinois a indiqué que l’entreprise ne répondait pas aux «rumeurs». La Chine encourage ses géants du secteur technologique à être cotés sur des Bourses nationales, notamment sur une future plateforme boursière basée à Shanghai et qui s’apparentera à l’indice Nasdaq.
Le projet de mariage entre Renault et Fiat Chrysler s’inscrit dans une course à la taille dictée par la révolution électrique et les investissements colossaux qu’elle impose aux constructeurs automobiles. Ford(F, 9,83$US), dont les ventes se situent à environ 6 millions de véhicules par an, est en grande difficulté en Europe où il ne pèse qu’environ 1 million d’unités… Avec le mariage Fiat Chrysler, «la pression va encore augmenter» sur le constructeur américain, estiment les analystes. «Les constructeurs avaient investi 25 milliards d’euros dans l’électrification sur ces huit dernières années, ça va être dix fois plus, 250 milliards, dans les huit prochaines», estime Laurent Petizon, expert automobile pour Alix Partners. «Compte tenu des investissements et des sauts technologiques qu’il faudra faire, il n’y a pas le choix, il faut atteindre une taille critique», estime M. Neuvy. Plus les volumes sont élevés, mieux les coûts sont amortis, moindre est l’impact des dépenses d’innovation sur la rentabilité.
Le géant américain General Electric(GE, 9,45$US) a annoncé mardi envisager la suppression de plus de 1.000 postes en France, dans la branche turbines à gaz et au sein des services supports, principalement sur le site de Belfort et en région parisienne, a confirmé le groupe. GE a présenté aux instances représentatives du personnel «des projets d’évolution de l’organisation de ses activités gaz et de ses fonctions support», qui «pourraient entraîner un maximum de 1044 réductions de postes, essentiellement sur les sites de Belfort, Bourogne et Boulogne-Billancourt», a indiqué le groupe. «C’est plus de la moitié des salariés de l’activité gaz (…) qui vont perdre leur emploi avec cette annonce», avaient souligné plus tôt dans un communiqué des élus locaux parmi lesquels figurent le maire (LR) de Belfort Damien Meslot et Marie-Guite Dufay, présidente (PS) de la Région Bourgogne-Franche-Comté.