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Titres en action: Hexo, Couche-Tard, Vodafone, BP

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 18 mars 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Hexo (HEXO, 9,92$) a affiché jeudi une perte de 20,8 millions $ au cours de son plus récent trimestre, mais ses revenus ont presque doublé par rapport à la même période un an plus tôt. Le producteur de cannabis d’Ottawa a précisé que sa perte par action se chiffrait à 17 cents pour le trimestre clos le 31 janvier. En comparaison, il avait réalisé une perte de 298,2 millions $, ou 4,52 $ par action, au deuxième trimestre précédent, pour lequel il avait inscrit d’importantes dépenses liées à son amortissement et à des actifs intangibles. Les revenus nets ont totalisé près de 32,9 millions $, soit largement plus que ceux de 17 millions $ de la même période un an plus tôt. Le mois dernier, Hexo a annoncé avoir conclu une entente pour racheter son concurrent Zenabis Global, une transaction évaluée à 235 millions $ qui lui permettra de s’implanter en Europe et de raffermir ses activités sur le marché canadien. Le chef de la direction et cofondateur de Hexo, Sébastien St−Louis, a affirmé que l’entente avec Zenabis lui permettrait d’accélérer sa croissance au Canada et à l’international.

 

Alimentation Couche-Tard (ATD-A.TO, 41,56 $) a fait état mercredi d’une baisse d’environ 20% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre, un résultat principalement attribuable à l’impact de la pandémie de COVID-19 sur ses activités. La multinationale québécoise a aussi affiché un recul important de son bénéfice net pour les trois mois clos le 31 janvier 2021. Le bénéfice net a atteint 607,5 millions $, ou 55 cents par action, comparativement à 659,9 millions $, ou 59 cents par action, pour le trimestre correspondant de l’année précédente. Dans ses résultats dévoilés après la fermeture des marchés, Couche-Tard a fait état d’un chiffre d’affaires de 13,2 milliards $ pour le trimestre, en baisse de 3,4 milliards $. Le bénéfice net ajusté s’est élevé à approximativement 622,0 millions $. Sur une base par action, il s’est chiffré à 56 cents, en hausse de 7,7 % par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent.

 

Le groupe de téléphonie Vodafone (VOD, 19,44 $US) a officiellement introduit jeudi à la bourse de Francfort sa filiale d’antennes relais Vantage Towers (VTWR.F), valorisée en tout 12,1 milliards d’euros. C’est la plus grande entrée sur le marché en Europe depuis le début de l’année. Quelques minutes après l’ouverture de la Bourse, le premier cours de la nouvelle entité cotée a affiché 24,80 euros. C’est un peu au-dessus du prix de placement mercredi auprès des investisseurs au cours de 24 euros, soit le bas de la fourchette, entre 22,50 et 29,00 euros, annoncée début mars. Grâce à cette introduction en Bourse d’environ 20% du capital de l’entreprise, soit 96 millions d’actions, le groupe récolte près de 2,3 milliards d’euros. Fondée en 2020 avec son siège à Düsseldorf, Vantage Towers, dont les antennes sont un élément crucial dans l’infrastructure des réseaux mobiles en vue de la 5G, revendique 82 000 sites en Europe et se dit «en première ou deuxième position sur neuf des dix pays» où il opère.

 

Le géant pétrolier BP (BP, 26,47 $US), qui veut verdir ses activités, a annoncé jeudi travailler sur un projet de site de production d’hydrogène à partir de gaz naturel dans le nord-est de l’Angleterre, qui sera le plus important du Royaume-Uni. L’objectif sera de fabriquer à Teesside d’ici 2030 1 GW d’hydrogène, soit 20% de l’objectif que s’est fixé le pays, selon un communiqué. BP précise qu’il étudie actuellement la faisabilité de ce projet, avant de prendre une décision d’investissement en 2024, qui permettrait, si un feu vert est donné, de commencer les opérations en 2027. Le site produirait de l’hydrogène «bleu», c’est-à-dire tiré du gaz naturel. Il est moins cher que l’hydrogène «vert» obtenu avec de l’électricité renouvelable par électrolyse. Mais produire de l’hydrogène à partir de gaz naturel nécessite de capter le CO2 émis. BP estime à deux millions de tonnes de CO2 par an qui devront être captées et stockées.