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Titres en action: George Weston, Arcelor Mittal, Mitsubishi…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 11 mai 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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George Weston (WN, 114,21 $) a affiché mardi une perte pour son premier trimestre, par rapport à un profit l’an dernier, une situation qu’elle a expliquée par l’inscription d’une charge non récurrente. La société a précisé que sa perte nette attribuable aux actionnaires s’était élevée à 62 millions $, soit 41 cents par action, pour son trimestre clos le 27 mars. Pour le même trimestre l’an dernier, elle avait réalisé un profit de 582 millions $, ou 3,78 $ par action. George Weston a attribué sa perte à un ajustement de la juste valeur du passif lié aux parts de fiducie, lié à la hausse du cours des parts de la fiducie de placement immobilier Propriétés de Choix au cours du trimestre. En excluant les éléments non récurrents, la société a fait état d’un profit ajusté de 243 millions $, ou 1,59 $ par action, pour son plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 239 millions $, ou 1,55 $ par action, pour le même trimestre un an plus tôt. Les revenus trimestriels ont totalisé 12,35 milliards $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 12,33 milliards $ du premier trimestre de 2020.

 

Les syndiqués d’ArcelorMittal (MT, 32,71 $US) sur la Côte-Nord ont déclenché une grève générale illimitée après avoir rejeté la dernière offre patronale. Le syndicat des Métallos, affilié à la FTQ et qui représente 2500 travailleurs à Port-Cartier, Fermont et Fire Lake, en a fait l’annonce lundi soir. «L’employeur n’a pas su saisir l’opportunité et éviter un conflit. La conjoncture est excellente, le prix du fer atteint des sommets. Une portion doit revenir dans la région, revenir au Québec, faire tourner l’économie régionale plutôt que de partir dans les poches des actionnaires à Londres», a indiqué le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, dans un communiqué. La grève concerne cinq de ses sections locales réparties dans trois localités. Les travailleurs œuvrent dans deux mines, une usine de bouletage, le chemin de fer, les bureaux et la sécurité. La partie patronale n’a pas mis de temps à émettre un communiqué pour déplorer la décision des membres du syndicat des Métallos. Elle a fait valoir que les conditions de travail de leurs employés sur la Côte-Nord comptent parmi les plus concurrentielles de l’industrie.

 

Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors (7211.T, 303 yens), a annoncé mardi des résultats dans le rouge pour son exercice 2020-2021, mais compte revenir rentable en 2021-2022 grâce à des réductions de coûts et une hausse de ses ventes. Le groupe prévoit pour son exercice annuel entamé le 1er avril un petit bénéfice net de 10 milliards de yens (110 millions de dollars) et un bénéfice opérationnel de 30 milliards de yens (330 millions de dollars) via une réduction de ses coûts fixes et des réformes structurelles. Mitsubishi Motors table aussi sur des ventes annuelles de 2 060 milliards de yens (22,95 milliards de dollars), ce qui représenterait une hausse de 42% sur un an. Il vise notamment une forte augmentation de ses ventes en Asie du Sud-Est, sa zone de prédilection, ainsi qu’en Amérique du Nord. Tous ces objectifs sont supérieurs aux attentes des analystes du consensus Bloomberg, et interviennent alors qu’une pénurie de semi-conducteurs affecte grandement l’industrie automobile mondiale.

 

Le constructeur automobile japonais Nissan (7201.T, 578,60 €) a dit mardi s’attendre à un résultat net de nouveau négatif sur son nouvel exercice 2021-2022 démarré le 1er avril, en citant notamment la pénurie de semi-conducteurs et le renchérissement des matières premières. Nissan anticipe une perte nette proche de 60 milliards de yens (670 millions de dollars) en 2021-2022, pour un bénéfice opérationnel nul, a-t-il annoncé dans un communiqué. Cela signifierait toutefois une nouvelle amélioration de ses résultats, alors que Nissan a accusé une perte nette de 448,7 milliards de yens (près de 5 milliards de dollars) sur son exercice annuel écoulé, marqué par la pandémie. Cette perte est moins élevée que la dernière prévision du groupe (-530 milliards de yens) et moins importante aussi que sa colossale perte nette de 2019-2020 (671,2 milliards de yens, soit 7,48 milliards de dollars).

 

Le constructeur ferroviaire français Alstom (ALO, 45,12 €) a plutôt bien encaissé la pandémie de COVID-19 et le rachat de Bombardier Transport, et se montre confiant pour l’avenir grâce à un marché dynamique, porté notamment par les différents plans de relance. Le bénéfice net de l’exercice décalé 2020/21, qui comprend deux mois de sa nouvelle acquisition, est en baisse de 47% à 247 millions d’euros. Il a été affecté «essentiellement par les effets exceptionnels des coûts de l’achat de Bombardier (…) et puis quelques ajustements comptables liés à cette intégration», à hauteur de 117 millions d’euros, a remarqué lors d’une conférence de presse le PDG Henri Poupart-Lafarge. Alstom a aussi comptabilisé une charge exceptionnelle de 68 millions liée aux surcoûts entraînés par la COVID-19. Le groupe élargi pèse désormais 14 milliards de chiffre d’affaires, pro forma. Bombardier lui a apporté 1,125 milliard en février et mars, lui permettant de publier un chiffre d’affaires en hausse de 7% à 8,785 milliards d’euros sur l’exercice 2020-2021. Sur le périmètre «historique» d’Alstom, le bénéfice net ressort à 307 millions d’euros (-34%), avec un chiffre d’affaires à 7,660 milliards (-7%).