Titres en action: Fairfax Financial Holdings, Dynacor Gold…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 19 août 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Putman Investments a annoncé l’achat de Toys « R » Us et Babies « R » Us Canada auprès de sociétés affiliées à Fairfax Financial Holdings (FFH, 566,03 $). La société d’investissement basée à Ancaster, en Ontario, n’a pas révélé la valeur ou les conditions de la transaction. Toys « R » Us et Babies « R » Us Canada emploient près de 5000 personnes entre son siège social de Vaughan, en Ontario, et ses 81 magasins répartis dans dix provinces. La société familiale Putman Investments est dirigée par Doug Putman, qui possède Sunrise Records and Entertainment et qui a acquis HMV en 2019. L’année dernière, il a acheté des magasins DavidsTea récemment fermés et a commencé à planifier l’ouverture de sa propre chaîne de thé nommée T. Kettle. Fairfax a acquis Toys « R » Us Canada en 2018 pour 300 millions $ alors que l’entreprise allait déclarer faillite aux États−Unis.
La société industrielle internationale de traitement de minerai d’or Dynacor Gold Mines (DNG, 2,60$) a annoncé aujourd’hui des ventes (non auditées) de 16,0 millions $US, soit 20,0 millions $CA en juillet 2021. La production d’or de la Société a augmenté en juillet pour atteindre 10 383 onces d’or équivalent, un nouveau record mensuel. Ces chiffres résultent de l’achat par la société de plus de 14 000 tonnes de minerai d’or et du traitement de plus de 12 000 tonnes, auxquels s’ajoutent un marché de l’or positif et le récent agrandissement de l’usine à 430 tpj (tonnes par jour). Le prix de vente moyen de l’or en juillet était de 1 796 $US l’once. En début d’année, Dynacor a publié des prévisions financières prévoyant des ventes de 150 millions $US et un résultat net de 6,9 millions $US (0,18 $US par action). La compagnie est en avance sur ses prévisions financières pour 2021. En conséquence, la direction révise ses prévisions de ventes et de résultats pour 2021 et prévoit d’informer le marché avec une mise à jour de ses prévisions lors d’un nouveau communiqué de presse début septembre.
Les ventes du groupe américain Estée Lauder (EL, 319,08 $US) ont dépassé les attentes entre avril et juin, profitant d’un rebond des produits de cosmétiques à la faveur de la levée progressive des restrictions de déplacements, mais l’entreprise reste prudente devant la progression du variant Delta. Son chiffre d’affaires a atteint 3,93 milliards de dollars américains au quatrième trimestre de son exercice décalé, un chiffre supérieur aux 3,75 milliards $US attendus par les analystes et en hausse de 62% par rapport au même trimestre l’an dernier. La reprise est surtout intervenue dans les régions Amérique, EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), à la faveur d’une accalmie progressive des infections au Covid-19 et de la perspective de reprise des activités sociales, brutalement interrompues l’an dernier. Les revenus d’Estée Lauder issus de son segment soins de la peau ont ainsi augmenté de 47% sur le trimestre par rapport à la même période l’an dernier, et son activité maquillage de 76%. Sur l’ensemble de l’année de son exercice décalé, Estée Lauder a réalisé un chiffre d’affaires de 16,2 milliards $US, contre 14,3 milliards $US lors de l’exercice précédent. Au cours du trimestre, le groupe a dû faire face à des fermetures temporaires de magasins au Royaume-Uni, en Europe continentale et dans la région Asie Pacifique. Pour la nouvelle année de son exercice débutant en juillet, le groupe table sur un bénéfice par action dans une fourchette comprise entre 7,04 et 7,26 $US, en ligne avec les attentes des analystes qui sont de 7,14 $US.
Le géant de l’automobile Toyota (7203.T, 9 295 $JPY) s’apprête à réduire sa production mondiale en septembre de 40% par rapport à ce qu’il avait prévu en raison d’une pénurie de pièces, a déclaré le constructeur à l’AFP, confirmant des informations parues dans la presse nipponne jeudi. Le mois dernier, Toyota, premier constructeur mondial en volume en 2020, avait annoncé tabler sur la production mondiale de quelque 900 000 véhicules en septembre, mais se retrouve contraint de réduire son objectif de 40%, a précisé une porte-parole de l’entreprise. Sur les 360 000 véhicules produits en moins par rapport à l’objectif initial, 140 000 devaient l’être au Japon, 80 000 aux États-Unis, 80 000 en Chine et 40 000 en Europe, a-t-elle ajouté. Toyota a récupéré plus rapidement de l’impact du Covid-19 que nombre de ses concurrents dans le monde. Il a aussi su plutôt bien gérer jusqu’ici la pénurie mondiale de semi-conducteurs, qui perturbe l’industrie automobile depuis des mois, grâce notamment à sa profonde connaissance de ses chaînes d’approvisionnement. Le géant japonais a publié début août des résultats en très forte augmentation sur un an pour son premier trimestre 2021/2022 démarré le 1er avril, mais n’a pas relevé ses prévisions annuelles pour autant. «La situation est toujours imprévisible en raison de l’expansion du Covid-19 dans les pays émergents, la pénurie de semi-conducteurs et la flambée des prix des matières premières», avait alors prévenu le groupe.
Le géant américain du tabac Philip Morris (PM, 100,95 $US) a annoncé jeudi être encore monté au capital du fabricant britannique d’inhalateurs médicaux Vectura, dont il détient désormais 29,16% et sur lequel il a lancé une offre de rachat controversée. Philip Morris, qui avait annoncé la veille avoir acquis 22,6% de la société, explique dans un communiqué avoir acheté ce supplément d’actions encore sur le marché au prix de 165 pence. Il précise qu’il compte s’arrêter là et ne pas vouloir accroître pour l’heure sa participation par ce biais. Philip Morris a acheté les actions sur le marché au prix proposé dans le cadre de son offre de rachat acceptée par Vectura et qui valorise cette dernière 1,1 milliard de livres. Elle court pour l’instant jusqu’au 15 septembre. Philip Morris avait remporté la mise face au fonds d’investissement américain Carlyle, dont l’offre était moins élevée, à 155 pence. Vectura a choisi l’américain en raison du prix supérieur proposé et estime pouvoir bénéficier des ressources financières importantes de Philip Morris. Ce rachat suscite toutefois l’agacement et l’inquiétude d’associations et professionnels de santé au Royaume-Uni, alors même que les inhalateurs de Vectura sont notamment destinés à soigner les maladies liées au tabagisme. Philip Morris entend acquérir le britannique afin de poursuivre son développement hors du tabac, en nette perte de vitesse, en mettant l’accent sur la santé et le bien-être. Vectura développe en outre, avec la biotech britannique Inspira, un traitement par inhalation contre le Covid-19.