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Titres en action: Domtar, Disney, Molson Coors, L’Oréal…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 11 février 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Domtar (UFS, 44,74$) a réalisé une perte de 59 millions $ US au cours de son quatrième trimestre, ce qui se comparait à une perte de 34 millions $ US pour la même période un an plus tôt. La société de pâte et papier a précisé que sa perte par action s’était chiffrée à 1,07 $ US pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à une perte de 59 cents US par action pour le quatrième trimestre de 2019. Les ventes des trois derniers mois de l’année ont totalisé 920 millions $ US, alors qu’elles avaient atteint 1,03 milliard $ un an plus tôt. En excluant les activités abandonnées et d’autres éléments, la société a réalisé un profit de 19 millions $ US, ou 34 cents US par action, pour le dernier trimestre de 2020, comparativement à une perte de 9 millions $ US, ou 16 cents US par action, un an plus tôt. Dans ses perspectives, Domtar a noté que la demande pour le papier restait incertaine et dépendrait de la reprise après la pandémie. La société s’attend à ce que les marchés de la pâte s’améliorent graduellement à court terme, grâce à une meilleure demande, aux interruptions d’entretien et à un réapprovisionnement en Chine. Les prix des matières premières devraient augmenter de façon modérée tandis que les coûts des frais de transport devraient être plus élevés. 

 

Disney (DIS, 190,91 $US) continue de réduire le fossé entre le leader du streaming, Netflix, et ses propres plateformes lancées fin 2019, dont Disney +, qui comptaient 146 millions d’abonnés à la fin de l’année, d’après un communiqué de résultats publié jeudi. Cet accomplissement compense en partie l’année difficile que le géant du divertissement vient de traverser à cause de la pandémie qui a entraîné la fermeture des parcs d’attraction et les cinémas: d’octobre à décembre son chiffre d’affaires global a baissé de 22% à 16,25 milliards de dollars, un résultat néanmoins supérieur aux attentes du marché. Netflix a récemment dépassé les 200 millions d’utilisateurs dans le monde.

 

Le brasseur Molson Coors (TAP, 44,50 $US) a fait état jeudi d’une perte nette de 1,37 milliard $ US pour son plus récent trimestre, alors que les amphithéâtres sportifs et les salles de spectacle où il vend ses boissons étaient fermés en raison de la pandémie. La société a précisé que sa perte du quatrième trimestre se comparait à un bénéfice net de 163,7 millions $ US pour le même trimestre un an plus tôt. La perte par action atteignait 6,32 $ US pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à un profit par action de 75 cents US un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 83 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les ventes du trimestre ont reculé à 2,2 milliards $ US, alors qu’elles avaient été de 2,4 milliards $ US lors de la même période un an plus tôt. Pour l’ensemble de l’exercice, Molson Coors a réalisé une perte de 949 millions $ US, par rapport à un bénéfice de 241 millions $ US lors de l’exercice précédent. 

 

L’Oréal (OR, 309 €) a publié jeudi un bénéfice net en recul de 5 % en 2020, à 3,56 milliards d’euros, la pandémie ayant pesé sur le chiffre d’affaires du géant français des cosmétiques. Après avoir connu une forte croissance en 2019, la société a enregistré des ventes de 27,99 milliards d’euros l’an passé. A taux de change et périmètre constants, ce chiffre d’affaires est en recul de 4,1 %. Ces chiffres restent toutefois supérieurs aux attentes du consensus d’analystes compilé par Factset. La marge d’exploitation s’est quant à elle maintenue à 18,6 %. « La pandémie de Covid-19 qui s’est propagée à travers le monde a provoqué, par la fermeture généralisée des points de vente, une crise de l’offre qui a entraîné un recul inédit, même si momentané, du marché de la beauté », a souligné Jean-Paul Agon, le PDG de L’Oréal, cité dans le communiqué. 

 

Brookfield Asset Management (BAM.A 53,67 $) a augmenté jeudi son dividende, en dévoilant un profit de 1,8 milliard $ US pour son plus récent trimestre, en hausse par rapport à celui de 1,6 milliard $ US réalisé un an plus tôt. Le gestionnaire d’actifs versera désormais un dividende trimestriel de 13 cents US par action, par rapport à 12 cents US précédemment. Brookfield a engrangé pour le dernier trimestre de son exercice 2020 un profit de 40 cents US par action, ce qui se comparait à un profit de 50 cents US par action pour le même trimestre l’an dernier — période qui précédait un fractionnement d’actions à raison de trois pour deux en avril 2020, ce qui a fait grimper son nombre d’actions en circulation. Les revenus ont totalisé 17,1 milliards $ US pour le trimestre, en baisse par rapport à ceux de 17,8 milliards $ US de la même période en 2019. Les fonds tirés des activités ont atteint 2,1 milliards $ US, soit 1,34 $ US par action, en hausse par rapport à ceux de 1,2 milliard $ US, ou 75 cents US par action, du quatrième trimestre précédent. « Nous avons terminé l’année avec le meilleur trimestre de notre histoire, ce qui témoigne de la croissance soutenue de notre franchise de gestion d’actifs et la résilience de nos activités sous-jacentes », a affirmé le chef de la direction, Bruce Flatt, dans une déclaration. 

 

Cineplex (CGX, 11,15$) a affiché jeudi une perte de 230,4 millions $ pour son quatrième trimestre, période pendant laquelle les restrictions pour ralentir la pandémie ont été resserrées et des salles de cinéma ont été fermées. La plus grande chaîne de cinémas du pays a réalisé une perte de 3,64 $ par action pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à un profit de 3,5 millions $, ou 6 cents par action, à la même période en 2019. Ses revenus ont totalisé 52,5 millions $, alors qu’ils avaient été de 443,2 millions $ un an plus tôt. Cineplex a annoncé, plus tôt cette semaine, avoir conclu une entente avec ses prêteurs pour amender de nouveau son entente de crédit, alors que l’entreprise éprouve des difficultés avec l’impact financier de la COVID-19 sur ses activités. Les amendements lui permettent de suspendre tout examen des engagements financiers jusqu’au quatrième trimestre de 2021, sous certaines conditions. Ces dernières comprennent la conclusion d’un financement d’au moins 200 millions $ en billets garantis de second rang d’ici le 31 mars. Les produits nets devront être utilisés pour rembourser une partie de la dette, dont 100 millions $ en remboursement permanent.

 

Telus (T, 26,90 $)a affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre en baisse par rapport à la même période un an plus tôt, même si ses revenus ont progressé. Le géant des télécommunications a réalisé un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 260 millions $, soit 20 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, il avait engrangé un profit de 368 millions $, ou 30 cents par action, un an plus tôt. Les revenus d’exploitation et autres revenus ont totalisé 4,06 milliards $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 3,86 milliards $ de la même période en 2019. Au plus récent trimestre, Telus a accueilli 253 000 nouveaux clients, dont 87 000 pour la téléphonie mobile et 88 000 pour les appareils mobiles connectés, en plus de 44 000 clients pour ses services internet, 20 000 pour ses services de télévision et 23 000 pour ses services de sécurité. Ces gains ont été partiellement contrebalancés par la perte de 9000 clients des services vocaux résidentiels. Sur une base ajustée, Telus a réalisé un profit de 22 cents par action au quatrième trimestre, en baisse par rapport à celui de 32 cents par action du même trimestre en 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 25 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

Restaurant Brands International (QSR, 57,56 $US) a affiché jeudi un profit et des revenus en baisse pour son quatrième trimestre, par rapport à la même période un an plus tôt.  La société, qui exploite les enseignes de restauration rapide Tim Hortons, Burger King et Popeyes, a aussi haussé son dividende trimestriel de 1 cent US pour le porter à 53 cents US par action.  Restaurant Brands a fait état d’un profit net attribuable aux actionnaires ordinaires de 138 millions $ US, soit 30 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, la société avait engrangé un bénéfice de 255 millions $ US, ou 54 cents US par action, pour la même période en 2019. Les revenus ont totalisé 1,36 milliard $ US, en baisse par rapport à ceux de 1,48 milliard $ US de la même période un an plus tôt. 

 

En dévoilant ses résultats du quatrième trimestre, jeudi, Bombardier (BBD, 0,94$) a annoncé une série de mesures, dont la poursuite de l’étude de ses options pour «remédier à la sous-utilisation» de ses hangars et usines au Québec et la fin de la production du Learjet, sans parler de la suppression de 1600 postes. Au quatrième trimestre terminé le 31 décembre, l’entreprise québécoise a affiché une perte nette de 337 millions $ US, ou 18 cents US par action, un résultat qui tient compte de ses activités de matériel roulant, qui appartiennent maintenant à Alstom. À la même période l’an dernier, la perte nette de la société s’était chiffrée à 1,7 milliard $ US, ou 74 cents US par action. Ses revenus ont décliné de 3 %, à environ 2,4 milliards $ US. En 2020, Bombardier a livré 114 avions d’affaires, en baisse de 19,7 % par rapport à 2019, alors que la pandémie de COVID−19 a perturbé ses activités. La compagnie a remis 44 appareils à des clients au quatrième trimestre, dont un «nombre record» de 16 Global 7500, le jet d’affaires sur lequel elle mise grandement.

 

WildBrain (WILD, 2,98 $) a affiché mercredi un bénéfice de 11,3 millions $ pour son deuxième trimestre, comparativement à une perte pour la même période un an plus tôt, et ses revenus se sont améliorés. La société de divertissement audiovisuel pour enfants, anciennement connue sous le nom de DHX, a précisé que son bénéfice par action s’était chiffré à 7 cents pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, elle avait réalisé une perte de 2,3 millions $, ou 2 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 142,3 millions $, comparativement à 122,1 millions $ un an plus tôt. Wildbrain a expliqué que l’augmentation des revenus était attribuable à la croissance des produits de la production et distribution de contenu, qui ont plus que doublé en atteignant 68,5 millions $ par rapport à 34,1 millions $ un an plus tôt. Ces revenus ont été stimulés par une expansion du contenu de Peanuts ainsi qu’à la concession de licences de la bibliothèque d’émissions spéciales classiques de Peanuts à Apple.

 

Un nouvel actionnaire critique jeudi la position d’Emmanuel Faber à la tête du groupe agroalimentaire français Danone (BN, 54,60 euros), une semaine avant la présentation des résultats du groupe, au terme d’une année qui a vu plonger les ventes d’eau en bouteille, le cours de Bourse et la cote du PDG. «Un changement urgent est nécessaire pour éviter un dommage permanent aux marques emblématiques du groupe et à sa position de marché», écrit la société de gestion d’actifs basée aux États-Unis Artisan Partners, dans une lettre au conseil d’administration. Elle précise avoir investi «à hauteur d’environ 1,6 milliard d’euros» dans Danone en 2020, «faisant de nous l’un des trois plus gros actionnaires de la société». L’actionnaire revendique la prise de position de long terme dans les entreprises. L’action de Danone prenait 2,4% à la Bourse de Paris à la mi-séance.

 

Le groupe de matériel électrique Rexel a plongé dans le rouge en 2020, accusant une perte nette de 261,3 millions d’euros, reflétant la baisse du volume de ses ventes sous l’effet de la crise sanitaire. Les ventes du groupe, affectées également par la dépréciation des dollars américain et canadien, ont ainsi reculé de 8,4%, à 12,6 milliards d’euros en 2020, détaille Rexel dans un communiqué jeudi. Le groupe a par ailleurs enregistré une dépréciation comptable de 486 millions d’euros au premier semestre, afin de prendre en compte les effets de la crise sanitaire sur ses ventes. Après avoir enregistré une forte perte nette au premier semestre (-439,8 M d’euros), Rexel met en avant sa «capacité à capter les premiers signes de reprise», avec un rebond de son activité en fin d’année. La valeur de l’action de Rexel grimpait de plus de 6% à Paris en milieu de journée (heure de l’Europe).