Titres en action: Corus, Schlumberger, Continental, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 22 octobre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Corus Entertainment (CJR-B.TO, 5,62 $) a affiché vendredi un profit de 19,9 millions $ pour son quatrième trimestre, en baisse par rapport à celui de 30,0 millions $ de la même période l’an dernier, alors que ses revenus ont progressé de plus de 10%. Le bénéfice par action du groupe médiatique de Toronto a atteint 10 cents pour le trimestre clos le 31 août, en baisse par rapport à celui de 15 cents du quatrième trimestre précédent. Les revenus trimestriels ont atteint 361,3 millions $, en hausse par rapport à ceux de 318,4 millions $ obtenus un an plus tôt par la société derrière Global Television, W Network, HGTV Canada, Food Network et d’autres chaînes spécialisées, stations de radio et stations de télévision conventionnelle. Les revenus de télévision ont grimpé à 335,8 millions $, par rapport à ceux de 299,1 millions $ de l’an dernier, tandis que ceux de la radio ont progressé à 25,4 millions $, par rapport à 19,3 millions $ un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, Corus a engrangé un bénéfice ajusté par action pour son plus récent trimestre, ce qui se compare à un profit de 16 cents un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 9 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Le géant des services pétroliers Schlumberger (SLB, 34,26 $US), durement touché en 2020 par la crise sanitaire, est revenu dans le vert au troisième trimestre et s’attend à un «cycle de croissance exceptionnel» dans le contexte actuel de reprise de la demande conjuguée à la hausse des prix. La multinationale basée à Houston, au Texas, a dégagé 550 millions de dollars américains de bénéfice net, selon un communiqué publié vendredi. À la même période en 2020, Schlumberger avait accusé le coup de la baisse de la demande d’or noir et annoncé une perte nette de 82 millions $US. Au deuxième trimestre 2020, le groupe avait même subi une perte de 3,43 milliards $US et annoncé 21 000 suppressions de postes, soit un quart de ses effectifs. Son chiffre d’affaires au troisième trimestre 2021 s’élève à 5,85 milliards $US, en hausse de 11% sur un an. Le bénéfice net par action, mesure de référence à la Bourse de New York où le groupe est coté, est à 39 cents par actions, soit 30% de plus qu’au trimestre précédent.
L’équipementier automobile allemand Continental (CON.DE, 101,58 €) a abaissé vendredi ses prévisions de ventes et de rentabilité pour 2021 en raison de «pénuries persistantes de semi-conducteurs et d’incertitudes sur les chaînes d’approvisionnement», a-t-il annoncé dans un communiqué. Le groupe table désormais sur un chiffre d’affaires entre 32,5 et 33,5 milliards d’euros contre 33,5 à 34,5 milliards précédemment, avec une marge opérationnelle comprise entre 5,2% et 5,6% (contre 6,5% à 7%) et s’attend à ce que le marché automobile mondial stagne par rapport à l’année 2020. Continental avait précédemment prévu une hausse des ventes de voitures entre 8% et 10% après une année plombée par la pandémie. Mais les problèmes d’approvisionnement dans le monde ont freiné la reprise. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires a baissé de 8,5% en comparaison annuelle, à 8,04 milliards d’euros. La marge d’exploitation s’est située à 5,2%, selon des résultats préliminaires publiés vendredi. Dans le détail, la branche automobile a dégagé une perte opérationnelle de 2,3% sur ses ventes, elles-mêmes en recul annuel de 17%. Pour cette activité phare, le groupe table désormais sur une perte annuelle en 2021 alors qu’il tablait auparavant sur une contribution légèrement positive.
Le conglomérat américain Honeywell (HON, 224,52 $US) a légèrement abaissé vendredi ses prévisions de chiffre d’affaires pour 2021 dans un contexte de forte inflation aux États-Unis et de perturbation de la chaîne logistique mondiale. Le groupe, dont les activités s’étendent dans quatre grands secteurs industriels (aéronautique, technologies du bâtiment, matériaux et technologies de performance, équipements de protection), table sur des revenus annuels compris entre 34,2 et 34,6 milliards de dollars américains, contre une fourchette de 34,6 à 35,2 milliards dans sa précédente estimation. Honeywell a toutefois affiché une bonne santé financière entre juillet et septembre, réalisant un profit net de 1,27 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice net est de 2,02 $US, soit 3 cents de plus que la moyenne des prévisions des analystes. S’établissant à 8,47 G$ US, le chiffre d’affaires trimestriel du groupe est en revanche ressorti un peu en dessous des attentes (8,65 milliards). Dans le détail, les ventes de la division aéronautique ont progressé de 3% en un an, celles du bâtiment de 5%, celles de la division de matériaux et technologies de performance de 11% et celles des équipements de protection de 18%.
Le numéro un mondial des coussins gonflables et ceintures de sécurité, Autoliv (ALV, 95,27 $US), prévoit de nouvelles réductions de capacités de production en Europe et en Amérique du Nord pour faire face aux problèmes croissants d’approvisionnement de l’économie mondiale. Au troisième trimestre, les ventes du groupe ont rechuté de près de 10%, à 1,85 milliard de dollars américains, selon son rapport financier, un total inférieur aux attentes des analystes. Le bénéfice net a lui chuté de 40%, à 60 M$ US, pénalisé par «la baisse des ventes et des coûts plus élevés des matières premières», malgré des mesures de réduction de coûts incluant des réductions d’effectifs.
La troisième banque espagnole CaixaBank (BABk.MC, 2 5510 €) a annoncé qu’elle envisageait de céder ses 9,9% de participation dans le groupe autrichien Erste Group Bank (EBS.VI, 37,87 €), pour un montant potentiel proche de 1,5 milliard d’euros. Cette opération, annoncée dans un communiqué transmis jeudi soir par la banque à l’autorité boursière espagnole (CNMV), pourrait se faire en deux temps, Caixabank ayant deux types de participation dans le groupe autrichien. Une partie (4,5%), couverte par des contrats d’échange, peut être «réglée en numéraire ou via la remise d’actions sous-jacentes», selon la CNMV. La seconde (5,42%), non couverte, serait vendue à «des acheteurs pré-identifiés». L’opération pourrait rapporter près de 1,5 milliard à Caixabank, au vu de la capitalisation boursière d’Erste Group Bank. Caixbank, qui a fusionné au printemps avec sa compatriote Bankia, est la première banque d’Espagne en termes d’actifs sur le territoire national mais reste devancée par Banco Santander et BBVA en termes de présence internationale.
Le Groupe ADP (ADP, 214,710 $US) a vu son chiffre d’affaires progresser de 11,9% sur un an lors des neuf premiers mois de 2021, mais l’activité reste inférieure de moitié au niveau d’avant-crise. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 1,87 milliard d’euros entre janvier et septembre, «porté par la reprise du trafic» aérien après le choc de la COVID-19. Une amélioration par rapport aux 1,67 milliard de la même période de 2020, mais encore loin des 3,5 milliards de 2019. «Le trafic du Groupe ADP est ainsi en hausse de 14,5% par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2020, avec un total de 104,9 millions de passagers», a noté le PDG du groupe, Augustin de Romanet, cité dans un communiqué. Mais ce niveau ne représente que «39,1% du trafic des neuf premiers mois de l’année 2019», avant l’irruption de la crise sanitaire et de son cortège de restrictions de déplacements. L’entreprise vise toujours un trafic annuel 2021 représentant «entre 40% et 50%» du niveau de 2019 (entre 30% et 40% pour Roissy et Orly) et un ratio excédent brut d’exploitation sur chiffre d’affaires «estimé entre 15% et 20%». ADP, qui a subi des pertes nettes de 1,17 milliard d’euros en 2020 et de 172 millions d’euros au premier semestre 2021, «poursuit ses efforts visant à stabiliser sa situation financière et conserve une trésorerie satisfaisante», a assuré M. de Romanet dans le communiqué.
Le groupe suisse de chimie Sika (SIKA.SW, 315,40 $CHF), spécialisé dans les matériaux de construction, a confirmé ses objectifs pour 2021 vendredi après un bond de ses ventes sur neuf mois malgré les tensions sur les approvisionnements. Le fabricant de colles pour le bâtiment, mortiers et produits d’étanchéité a dégagé un bénéfice net de 765,1 millions de francs suisses (716,9 millions d’euros), en hausse de 36% par rapport à la même période l’an passé. Son chiffre d’affaires, en léger repli l’an passé malgré le choc de la crise sanitaire a quant à lui grimpé de 18,2% par rapport à plus de 6,8 milliards de francs suisses porté par une croissance à deux chiffres dans toutes ses activités à l’exception de celles liées à l’automobile. Les acquisitions ont contribué à sa croissance à hauteur de 1,3%. Dans le détail, ses ventes ont augmenté de 17,6% hors effets de changes dans la zone Europe Moyen-Orient et Afrique, portées par la rénovation et l’immobilier résidentiel et de 19,3% dans la zone Amériques grâce à la maintenance de grandes installations et chantiers dans la distribution et construction de centres de données. En Asie-Pacifique, elles se sont accrues de 20,7% notamment grâce aux projets d’infrastructures en Chine. Sa division axée sur les produits d’étanchéité pour l’automobile a enregistré une croissance moindre, ses ventes rebondissant de 9,9%. Sika a confirmé ses objectifs de moyen terme, visant toujours une croissance de 6 à 8% par an jusqu’en 2023, mais aussi pour l’ensemble de l’exercice 2021.