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Titres en action: CN, West Fraser Timber, Goodfood…

LesAffaires.com et AFP|Publié le 07 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CNR, 132,31$) a présenté son exposé final aux autorités américaines de réglementation pour l’approbation de la fiducie de vote qu’elle souhaite utiliser dans son projet de rachat, pour 33,6 milliards $US, du chemin de fer américain Kansas City Southern (KCS). Selon le Canadien National (CN), il n’y aurait aucun problème à approuver la fiducie jusqu’à ce qu’une décision finale soit rendue sur le bien−fondé de la transaction, dans plusieurs mois. Dans sa soumission de 374 pages au Surface Transportation Board, le chemin de fer montréalais affirme qu’il démontrera les mérites d’un regroupement entre le CN et KCS au cours d’un «processus d’examen rigoureux et minutieux qui permettra aux parties prenantes de participer pleinement». Pour l’instant, cependant, le CN affirme que la seule question devant le STB est de savoir si l’accord sur la fiducie de vote satisfait au test de tels accords dans le cadre de ses procédures de consolidation ferroviaire. Le CN affirme avoir réussi ce test parce que l’accord isole KCS du contrôle du CN pendant la période de la fiducie, parce qu’il ne cause aucun préjudice à KCS et parce qu’il sert l’intérêt public en plaçant le CN sur un pied d’égalité avec les autres soumissionnaires. Même si le CN était obligé de vendre KCS parce que la fusion est rejetée, le chemin de fer américain resterait une entité intacte. Dans son document, le CN réfute les allégations de son rival de Calgary, le Chemin de fer Canadien Pacifique, en faisant valoir qu’il n’y a aucun risque de préjudice financier pour le CN parce qu’il a la solidité financière pour rembourser rapidement l’importante dette associée à «cette transaction unique». Une fiducie avec droit de vote permettrait aux actionnaires de Kansas City Southern de recevoir 325$US par action en espèces et en action sans devoir attendre l’approbation de la transaction elle−même.

 

West Fraser Timber (WFG, 91,16 $) a annoncé mercredi son intention de racheter jusqu’à 1 milliard $ de ses actions. La société forestière dit qu’elle mène une « offre publique de rachat par adjudication à la hollandaise modifiée » avec une fourchette de prix d’appel d’offres de 85 $ à 98 $ par action. Le prix d’achat sera le prix le plus bas de cette fourchette qui lui permettra de racheter le nombre maximum d’actions apportées par les actionnaires. Les actions de West Fraser ont clôturé mardi à 86,83 $ à la Bourse de Toronto. La société a haussé son dividende plus tôt cette année, après avoir annoncé que ses bénéfices du premier trimestre avaient augmenté, stimulés par la hausse des prix du bois. En rachetant ses actions, une entreprise répartit ses bénéfices sur un moins grand nombre de titres. Cela augmente son bénéfice par action, un ratio clé utilisé pour déterminer la vigueur financière d’une entreprise.

 

L’épicier en ligne Goodfood (FOOD, 7,80 $) a dévoilé des ventes nettes records de 107,8 millions de dollars au cours de son trimestre qui a pris fin le 31 mai 2021. Son bénéfice brut a atteint 38 millions de dollars au troisième trimestre, soit 51 % de plus qu’à pareille date l’an dernier. Goodfood attribue cette hausse à l’augmentation de la valeur moyenne des paniers, « ce qui a permis d’optimiser l’effet de levier sur les coûts fixes », laisse entendre l’entreprise. Sa marge brute a été de 35 %, ce qui représente un bond de 6,2 points de pourcentage, mais la marge de son bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement a perdu 5,3 points de pourcentage par rapport au dernier trimestre, pour atteindre 1,6 %. L’entreprise a perdu 2 millions de dollars, soit 4,7 millions de dollars de plus qu’au même moment l’an dernier. « La diminution de la marge du BAIIA ajusté est principalement attribuable à la hausse des frais de vente et charges générales et administratives attribuable à l’augmentation des dépenses de marketing et de la masse salariale », écrit Goodfood. L’entreprise tiendra sa réunion des actionnaires mercredi matin.

 

Le constructeur chinois de véhicules électriques XPeng (9868, 165 HKD), concurrent affiché de Tesla dans son pays, a levé mercredi quelque 2,20 milliards de dollars canadiens lors de son entrée à la Bourse de Hong Kong. XPeng avait déjà récolté 1,91 milliard de dollars canadiens en août dernier au moment de son introduction à Wall Street. Mais dans un contexte de rivalité économique et politique acérée entre la Chine et les États-Unis, Pékin incite ses entreprises technologiques à se coter sur les places boursières nationales comme Shanghai, Shenzhen ou Hong Kong. XPeng a mis sur le marché plus de 85 millions de titres. Le prix d’introduction a été fixé à 165 dollars de Hong Kong. Le cours de l’action a grimpé de 1,8 % dans les premiers échanges, avant de revenir à son prix d’origine à la clôture.

 

La fintech britannique Wise (WISE, 880£), spécialisée dans les transferts d’argent, a fait son entrée mercredi à la Bourse de Londres avec une valorisation de 8 milliards de livres, un record pour une société technologique. Il s’agit d’une opération de grande ampleur pour Londres qui souhaite attirer de jeunes sociétés technologiques après le Brexit. Le premiers pas en Bourse de Wise, connue auparavant sous le nom Transferwise, ont eu lieu via une cotation directe après quelques heures d’enchères, qui ont permis de fixer le prix à 8 livres par action. La société réalise la cotation la plus importante jamais vue sur la place britannique pour une entreprise « tech » en matière de valorisation et la plus importante depuis le début de l’année toutes entreprises confondues à Londres. La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo s’est introduite en Bourse en valant 7,6 milliards de livres fin mars, mais l’opération avait tourné au fiasco avec un effondrement de l’action lors des premières séances. Le titre de Wise a clôturé sur une envolée de 10 % à 880,00 pence, signe de l’engouement des investisseurs.