Titres en action: Cenovus Energy, Danonce, Unilever…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 25 juillet 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Cenovus Energy (CVE, 2,03$) a affiché jeudi un bénéfice net des activités poursuivies de 1,78 milliard $ pour son deuxième trimestre, après avoir enregistré à la même période l’an dernier une perte de 410 millions $, mais ses revenus et son bénéfice d’exploitation se sont avérés inférieurs aux attentes. L’entreprise établie à Calgary a indiqué que son bénéfice net par action a atteint 1,45 $ pour le trimestre clos le 30 juin, comparativement à une perte de 33 cents par action pour la même période en 2018. Cependant, une grande partie de cette amélioration était attribuable à des bénéfices fiscaux non récurrents et à l’incidence positive des fluctuations des taux de change. Le bénéfice d’exploitation des activités poursuivies, qui s’est chiffré à 22 cents par action, s’est avéré inférieur aux attentes des analystes. Ces derniers visaient en moyenne un bénéfice de 34 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Le chiffre d’affaires de Cenovus a atteint 5,6 milliards $, en hausse par rapport à celui de 5,0 milliards $ du deuxième trimestre de l’an dernier. Il était cependant inférieur à celui de 5,75 milliards $ attendu par les analystes. Le producteur de sables bitumineux a profité d’un meilleur prix réalisé, mais sa production quotidienne a diminué de 11 % à 345 000 barils, par rapport à 389 000 barils par jour un an plus tôt.
Le groupe agroalimentaire Danone a vu ses ventes progresser au premier semestre 2019 dans l’ensemble de ses secteurs et des régions du monde. La hausse a atteint 1,2%, pour un chiffre d’affaires de 12,6 milliards d’euros (18,4G$CA) sur le semestre, avec une accélération à 2,5% sur le seul deuxième trimestre en données comparables, contre +0,8% au trimestre précédent. Ce montant est très légèrement supérieur au consensus d’analystes de Bloomberg, qui était de 12,57 milliards. La croissance des ventes en données comparables est également légèrement supérieure aux prévisions de Jefferies. Le groupe a vu ses ventes progresser en valeur, mais reculer en volumes, un recul moindre au deuxième trimestre (-1,1% contre -2,2% au 1T), a dit la directrice financière, Cécile Cabanis. À la bourse de Paris, le titre progressait de 1,59% à 76,52 euros, nettement au-dessus de la dynamique du Cac 40.
Le géant néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a fait état jeudi d’une très légère baisse de son bénéfice net au premier semestre, ce qui n’empêche toutefois pas le groupe de maintenir ses objectifs. Le chiffre d’affaires s’est établi à 26,1 milliards d’euros (38,2G$CA), en baisse de 0,9% en glissement annuel, affecté par la cession des margarines, division historique du groupe dont la vente a été finalisée en 2018. Unilever a cependant pu profiter d’effets de change favorables, a indiqué le groupe dans un communiqué. Pour le deuxième trimestre de l’année, Unilever a noté un chiffre d’affaires en baisse de 0,1%, à 13,7 milliards d’euros. «Nous avons enregistré une croissance constante dans notre gamme pour 2019, tirée par nos marchés émergents», s’est félicité Alan Jope, nouveau directeur général du groupe après avoir remplacé Paul Polman en janvier.
Le géant allemand de l’automobile Volkswagen compte résister en 2019 au ralentissement du marché mondial, confirmant jeudi ses objectifs après un résultat en légère progression sur les six premiers mois de l’année. Le bénéfice opérationnel ajusté a augmenté de 1,9% sur un an au premier semestre, à 10,0 milliards d’euros (14,6G$CA), et le chiffre d’affaires de 4,9% à 125,2 milliards. Au deuxième trimestre, le bénéfice opérationnel ajusté, ratio de référence car excluant les éléments exceptionnels, a toutefois reculé de 8,1%. À la Bourse de Francfort, dans un marché atone, le titre était en baisse de -0,30%, à 158,14 euros. «Volkswagen s’est bien porté dans un marché en général en baisse», s’est félicité le directeur financier Frank Witter. Si la demande baisse, notamment sur le stratégique marché chinois, Volkswagen indique avoir profité de ventes plus rentables sur fond d’appétit des clients pour les gros SUV, qui rapportent plus que les compactes.