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Titres en action: Cenovus, Canopy Growth, TFI International…

LesAffaires.com et AFP|Publié le 09 février 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
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Cenovus Energy (CVE, 7,02 $) a affiché une perte pour le dernier trimestre de son exercice 2020, comparativement à un profit pour la même période un an plus tôt. La société dit avoir perdu 153 millions $, soit 12 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se compare à un profit de 113 millions $, ou 9 cents par action, pour le quatrième trimestre de 2019. La perte d’exploitation du plus récent trimestre a totalisé 551 millions $, ou 45 cents par action, par rapport à une perte d’exploitation de 164 millions $, ou 13 cents par action, réalisée un an plus tôt. La production totale a atteint en moyenne l’équivalent de 467 202 barils de pétrole par jour au dernier trimestre, alors qu’elle avait été de 467 338 barils par jour lors de la même période en 2019. Cenovus a complété le 1er janvier sa prise de contrôle de Husky Energy. Le mois dernier, la société avait dévoilé un budget de dépenses en immobilisations d’entre 2, 3 milliards $ et 2,7 milliards $ pour 2021, incluant 2,1 milliards $ en investissement de maintien. 

 

 

L’entreprise canadienne de cannabis Canopy Growth (WEED, 58,49 $) s’est enfoncée dans le rouge au troisième trimestre de son exercice décalé, plombée par une lourde charge de restructuration, a-t-elle annoncé mardi. Pour les trois mois de son exercice décalé terminés le 31 décembre, Canopy Growth a subi une perte de 829 millions de dollars, contre une perte de près de 110 millions un an auparavant, a indiqué l’entreprise dans un communiqué. Les pertes ont été aggravées par une charge de 416 millions de dollars passée dans les résultats, dont environ 15% en numéraire, après une restructuration annoncée en décembre. Celle-ci a entraîné la fermeture de cinq sites de production au Canada et le licenciement d’environ 220 salariés. Hors éléments exceptionnels et ramenée à une action, la perte est ressortie à 2,43 dollars, nettement supérieure à celle de 32 cents attendue par la moyenne des analystes. Ces perspectives semblaient bien accueillies par les investisseurs, l’action prenant environ 5,5% à la Bourse de Toronto vers 10h30.

 

TFI international (TFII, 75,26 $US) a dévoilé des résultats en hausse par rapport à la même période l’an dernier. Les investisseurs de la Bourse de New York accueillaient chaleureusement ses résultats, le titre grimpant de près de 5% à l’ouverture. Le bénéfice net lié aux activités poursuivies par action diluée a atteint 0,91 $ US, alors qu’il était à 0,70 $ US à la même période de l’exercice précédent. Son bénéfice opérationnel, qui a pris 26 % par rapport au même trimestre en 2019, a augmenté grâce à des acquisitions, à une meilleure efficacité des opérations, à une réduction des coûts et aux 6,3 millions de dollars accordés par la Subvention salariale d’urgence du Canada. Les revenus du transporteur ont crû de 13 %, s’établissant à 1,12 milliard de dollars américains (G$US) pour le trimestre se terminant le 31 décembre 2020. C’est la hausse de revenu dans le secteur de la logistique qui a principalement soutenu cette croissance, ayant augmenté de 59 % par rapport à ceux enregistrés à la même période en 2019.

 

Total (TOT, 35,32€) a annoncé mardi vouloir changer de nom et accélérer dans les renouvelables, après une perte historique l’an dernier causée par la chute des marchés pétroliers. Le géant pétrolier et gazier, qui se diversifie de plus en plus dans l’électricité, a enregistré une perte nette de 7,2 milliards de dollars en 2020, contre un bénéfice de 11,2 milliards en 2019. C’est une perte inédite dans son histoire moderne, qui s’explique notamment par de lourdes dépréciations d’actifs de plus de 8,5 milliards de dollars, essentiellement sur les sables bitumineux au Canada. Les éléments comptables non récurrents atteignent au total les 10 milliards. Hors ces éléments, le groupe est toutefois parvenu à limiter la casse du côté du bénéfice ajusté: il reste au-dessus des 4 milliards de dollars, même s’il a chuté de 66%. L’action de Total perdait 1,08% au cours des échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse, mardi matin.

 

Le constructeur automobile japonais Nissan (7201, 630 JPY), allié du français Renault (RNO, 39,22€), a une nouvelle fois allégé mardi ses prévisions de pertes annuelles, après un troisième trimestre 2020-2021 en amélioration, ayant notamment renoué avec un bénéfice opérationnel pour la première fois en un an. Nissan s’attend désormais à une perte nette annuelle de 530 milliards de yens (6,45 milliards de dollars), contre une prévision précédente à -615 milliards de yens. Il a aussi significativement réduit sa prévision de perte annuelle opérationnelle, attendue dorénavant à -205 milliards de yens contre -340 milliards de yens précédemment. Sur le trimestre écoulé, sa perte nette s’est limitée à 37,8 milliards de yens (près de 300 millions d’euros), moins que lors de ses deux premiers trimestres. Il avait accusé une perte de 26,1 milliards de yens à la même période un an plus tôt. Surtout, le groupe a renoué avec un bénéfice d’exploitation.