Titres en action: CAE, Banque Laurentienne, BRP…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 30 août 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le spécialiste des simulateurs de vols CAE(CAE, 33,40$) a annoncé jeudi avoir conclu un partenariat stratégique avec Directional Aviation Capital (DAC), qui verra l’entreprise montréalaise former une coentreprise avec une filiale de DAC et faire l’acquisition d’une participation de 50 pour cent dans la société de formation Simcom Holdings pour environ 85 millions $ US. Les exploitants d’avions d’affaires affiliés à DAC, une société d’investissement privé du secteur de l’aviation d’affaires, signeront de leur côté une entente exclusive de formation avec Simcom et CAE pour les 15 prochaines années. Ces exploitants comprennent notamment Flexjet, Flight Options, Flairjet, Sirio, Nextant Aerospace et Corporate Wings. Ensemble, ils détiennent une flotte d’environ 175 avions d’affaires. L’entente prévoit en outre que Simcom achètera de l’équipement de CAE issu de sa plus récente offre de produits, dont cinq simulateurs de vol. La transaction est assujettie aux conditions habituelles de clôture. Le président et chef de la direction de CAE, Marc Parent, a fait valoir que l’investissement dans Simcom permettait à l’entreprise de prendre de l’expansion dans le secteur de la formation des pilotes d’avions d’affaires et lui offrait un accès exclusif pour la formation d’une clientèle «en pleine croissance» pour les 15 prochaines années.
Au coeur de son virage amorcé en 2016, la Banque Laurentienne(LB, 44,13$) s’estime sur la voie de la croissance en dépit de résultats inférieurs aux attentes au troisième trimestre, où les profits et le chiffre d’affaires ont fléchi. La septième banque en importante au pays a dévoilé jeudi un bénéfice net de 47,8 millions $, ou 1,05 $ par action, alors que ses profits nets avaient été de 54,9 millions $, ou 1,23 $ par action, à la même période il y a un an. Pour le trimestre terminé le 31 juillet, la Laurentienne a comptabilisé des ajustements totalisant 5,6 millions $, dont une charge de restructuration de 1,8 million $ liée à la réduction de son effectif, alors que les provisions pour pertes sur créances ont plus que doublé, à 12,1 millions $. Les revenus ont également fléchi de six pour cent, à 244,7 millions $, notamment en raison d’une baisse du volume de prêts et des revenus tirés de l’activité sur les marchés financiers. Néanmoins, le président et chef de la direction de la Laurentienne, François Desjardins, s’est plutôt montré optimiste, au cours d’une conférence téléphonique avec les analystes, évoquant l’offre de services-conseils dans les succursales. «Même si la banque n’est plus présente à l’extérieur du Québec dans les activités de détail depuis 2003, la notoriété de notre marque à travers le pays est élevée et nous nous attendons à attirer de nouveaux clients, jeunes et moins jeunes», a-t-il dit. M. Desjardins a également expliqué que la Laurentienne allait aussi déployer de nouveaux produits en ligne, sans toutefois entrer dans les détails.
Malgré une économie qui montre des signes d’essoufflement, le dirigeant de BRP(DOO, 46,40$) se dit encouragé par l’humeur des consommateurs, alors que le constructeur de véhicules récréatifs a relevé ses perspectives pour l’exercice financier en cours. L’entreprise derrière les Ski-Doo, Sea-Doo, Spyder ou Can-Am a également dépassé les attentes au deuxième trimestre en dévoilant jeudi des revenus trimestriels records et des profits nets qui ont plus que doublé, ce qui a fait bondir le cours de son action à la Bourse de Toronto. En conférence téléphonique avec les analystes, le président et chef de la direction de BRP, José Boisjoli, a notamment évoqué les données «robustes» aux États-Unis sur le comportement des consommateurs, le faible taux de chômage et la hausse annuelle des mises en chantier. «Nous ne sommes pas des économistes, mais c’est ce qui, à notre avis, affecte nos activités, a-t-il expliqué. Et jusqu’à présent, nous sommes très satisfaits de l’état de l’économie.» Les États-Unis représentent le plus important marché de BRP, où l’entreprise a généré 53,7 pour cent de ses revenus totaux de 5,2 milliards $ l’an dernier. Le grand patron de la société établie à Valcourt a également estimé que malgré les craintes à l’égard de l’économie mondiale, l’industrie des véhicules récréatifs est en bonne posture et que l’achalandage chez les concessionnaires est au rendez-vous. Mais en dépit de la résilience des consommateurs américains, la croissance économique montre des signes d’essoufflement aux États-Unis. La hausse du produit intérieur brut a été de deux pour cent d’avril à juin, alors que le gain avait été de 3,1 pour cent au premier trimestre. BRP, qui se tourne vers le marché de la pêche et de la navigation de plaisance _ un marché évalué à plusieurs milliards de dollars _, a également minimisé l’impact des tarifs découlant de la guerre commerciale sino-américaine. «Ce différend n’a qu’un impact minimal sur nos résultats», a dit le chef de la direction financière, Sébastien Martel, estimant l’incidence financière à tout au plus 20 millions $ sur une base annualisée.