Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
Boeing (BA, 176,50$US) a indiqué mardi avoir enregistré en juin l’annulation de 60 commandes supplémentaires de 737 MAX, son avion phare cloué au sol depuis mars 2019 après deux accidents mortels, portant ainsi à 355 le nombre d’annulations nettes depuis le début de l’année. L’avionneur américain a effectué récemment une série de vols de certification, étape clé dans le processus devant amener les autorités à donner leur feu vert au retour de l’appareil dans le ciel. Mais aucun calendrier sur une éventuelle certification n’a été avancé et les compagnies aériennes, touchées de plein fouet par la chute du transport aérien, multiplient les annulations. Le géant de Seattle n’a en outre reçu qu’une seule commande pour un avion civil en juin, selon un bilan mensuel.
La compagnie aérienne américaine Delta Air Lines (DAL, 26,82$US) a enregistré une perte nette de 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre, mais a indiqué mardi qu’elle disposait de 15,7 milliards de liquidités à fin juin pour affronter les conséquences de la pandémie. L’entreprise a vu son chiffre d’affaires chuter de 11 milliards de dollars, soit -88 % par rapport au deuxième trimestre de 2019 à 1,47 milliard de dollars et la perte par action s’est affichée à 4,43 dollars. Les analystes tablaient respectivement sur 1,4 milliard et une perte de 4,12 dollars. L’action perdait un peu moins de 2 % lors des transactions précédant l’ouverture de la séance officielle. À la même période, l’an passé, Delta avait réalisé un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars. La crise de la Covid-19 a touché de plein fouet le transport aérien en raison du confinement de la population et la restriction des voyages à l’international.
La banque américaine Wells Fargo (WFC, 25,41$US) a enregistré une perte nette de 2,2 milliards de dollars au deuxième trimestre après avoir mis de côté 8,4 milliards de dollars pour se protéger face à une situation bien pire que prévu à cause de la pandémie. Pour économiser les liquidités, la banque a aussi annoncé qu’elle réduisait à 10 cents par action son dividende au troisième trimestre contre 51 cents au second. La perte par action est ressortie à 66 cents au deuxième trimestre et le titre abandonnait presque 4 % lors des transactions précédant l’ouverture officielle de Wall Street. La perte par action est plus de trois fois supérieure aux attentes des marchés (-20 cents) et le chiffre d’affaires de 17,8 milliards de dollars a aussi déçu. Wall Street espérait 18,4 milliards de dollars. Le directeur général Charlie Scharf a souligné que les conditions et les perspectives économiques s’étaient largement dégradées depuis le dernier trimestre.
La banque américaine Citigroup (C, 52,20$US) a annoncé mardi avoir vu son bénéfice net fondre au deuxième trimestre, lesté principalement par les 7,9 milliards de dollars mis de côté par l’établissement pour faire face aux impayés de ses clients. Le groupe a dégagé un profit de 1,3 milliard de dollars entre avril et juin, en baisse de 73 %. Mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il ressort à 50 cents, ce qui est meilleur que prévu par les analystes (28 cents). Citigroup a dans le même temps vu son chiffre d’affaires augmenter de 5 % à 19,8 milliards de dollars, l’envol de ses activités de banque d’investissement et de courtage compensant le repli du chiffre d’affaires de sa banque de détail. Les revenus générés par l’activité de la banque sur les marchés obligataires se sont notamment envolés de 68 %. La hausse du chiffre d’affaires global associée à un taux d’imposition moins élevé a en tout cas permis d’atténuer les importantes réserves mises de côté pour couvrir les futurs impayés des particuliers et entreprises susceptibles de ne pas honorer leurs mensualités.