Titres en action: Boeing, Bombardier, Teck Resources…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 29 mars 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le producteur de cannabis 48North Cannabis (NRTH.V, 0,17$) a indiqué lundi qu’il mettrait à pied environ 20 % de son personnel et abandonnerait la production en plein air à l’une de ses installations en Ontario. Le chef de la direction de la société, Charles Vennat, a précisé que les mises à pied toucheraient environ 26 employés. En outre, 48North cessera immédiatement les activités de son installation de culture en plein air de Good Farm, dans le comté de Brant, à l’ouest de Hamilton. La société a décrit la fermeture comme une étape importante vers la rentabilité. L’opération, jumelée à une diminution de la consommation de trésorerie, devrait se traduire par des économies annualisées d’au moins 5 millions $. La fin des activités de Good Farm rend 48North dépendante de partenariats stratégiques avec des producteurs autorisés et de sa production à DelShen, une installation intérieure qu’elle conserve à Kirkland Lake, en Ontario. M. Vennat avait précédemment indiqué que l’entreprise était en mesure de cultiver 12 000 kilos à un coût de 25 cents le gramme avec les installations extérieures de Good Farm, tandis que les producteurs dépensent souvent 2$ le gramme pour la culture intérieure. Parallèlement aux coupes annoncées, 48North a indiqué que le directeur de la croissance Kristen Gauthier et le directeur financier Sean Byrne quitteraient l’entreprise, et que M. Byrne serait remplacé provisoirement par Donnacha Rahill.
La compagnie américaine SouthWest Airlines a passé une généreuse commande de 737 MAX, de quoi renflouer le carnet de commandes de Boeing (BA, 244,87 $US), mis à mal par les déboires de son avion-vedette, cloué au sol pendant deux ans. SouthWest Airlines a commandé 100 737 MAX, et pris une option sur 155 appareils supplémentaires, a annoncé lundi l’avionneur américain. Au prix catalogue, qui n’est en pratique jamais appliqué, la commande ferme s’élève à plus de 12,5 milliards de dollars. Elle porte le carnet de commandes de SouthWest Airlines à 380 appareils de ce type, dont 30 ont déjà été livrés, ajoute Boeing dans un communiqué. Avec un total de 270 appareils désormais en option, «Boeing et ses sous-traitants pourraient construire plus de 600 avions 737 MAX pour la compagnie d’ici 2031», se félicite-t-il. La compagnie aérienne compte exploiter des appareils supplémentaires en recourant aux services de loueurs, selon l’avionneur.
Les nombreux changements survenus au sein de la haute direction de Bombardier (BBD-B, 0,85 $) au cours de la dernière année s’accompagnent d’une facture salée en indemnités de départ qui totalisent au bas mot 16 millions $ US. En plus des 12,5 millions $ US consentis à l’ex−président et chef de la direction Alain Bellemare — un arrangement dont les modalités étaient déjà connues — l’entreprise a également dû verser au moins 3,5 millions $ US à son ancien chef de la direction financière John Di Bert, qui a perdu son poste à la fin novembre. L’information figure dans la circulaire de sollicitation envoyée aux actionnaires de Bombardier en vue de son assemblée annuelle prévue le 6 mai en format virtuel. «Un arrangement de départ a été convenu avec lui, qui tenait compte de son contrat d’emploi actuel et de son entente d’indemnité liée à une transaction (la vente de Bombardier Transport à Alstom)», peut−on lire dans le document. En plus des départs de MM. Bellemare et Di Bert, l’actuel grand patron Éric Martel avait décidé de ne pas retenir les services de celui qui dirigeait la division des jets d’affaires — le secteur sur lequel s’est recentré Bombardier — David Coleal. Si le document envoyé aux porteurs de titres ne fait aucune mention de l’indemnité de départ octroyée à ce dernier, les plus récentes informations publiques entourant son contrat de travail prévoyaient une somme d’au moins 3,1 millions $ US. Cela ferait passer la facture des indemnités versées l’an dernier à environ 20 millions $ US. Bombardier n’a toutefois pas voulu préciser, vendredi, si M. Coleal avait touché ce montant.
Une société minière canadienne de charbon fait face à la plus lourde amende imposée en vertu de la Loi sur les pêches après avoir plaidé coupable de contamination des voies navigables dans le sud-est de la Colombie-Britannique. Teck Coal, une filiale de Teck Resources (TECK, 19,05 $US), doit payer 60 millions $ après qu’un juge a accepté vendredi une soumission conjointe d’Environnement Canada et de l’entreprise. Le charbon est extrait à Elk Valley en Colombie−Britannique depuis des décennies. Teck Coal a acheté les mines en 2008. Le tribunal a appris qu’il y avait déjà à ce moment 2,2 milliards de mètres cubes de déchets de roche stérile pouvant atteindre 100 mètres. Les roches laissent s’échapper du sélénium et de la calcite. Indispensable à la vie à petites doses, l’élément sélénium en grande quantité peut provoquer des déformations des poissons et des échecs de reproduction. La calcite est un minéral qui détruit l’habitat dont la truite a besoin pour se reproduire en recouvrant le fond des cours d’eau.
La finance mondiale était confrontée lundi à de fortes turbulences après la vente massive d’actions par Archegos Capital Management, société d’investissement basée à New York, deux grandes banques ayant d’ores et déjà prévenu que leurs résultats allaient en pâtir. Principalement touchés, le numéro deux helvétique du secteur, Credit Suisse (CS, 12,87 $US), qui s’effondrait de 13,5% à 10,79 francs suisses à la Bourse de Zurich vers 8H50 GMT, ainsi que la japonaise Nomura (NMR, 6,61 $US), qui a clôturé en très forte baisse de 16,33% à 603 yens, à la bourse de Tokyo. Également à la peine, l’allemande Deutsche Bank (DB, 12,35 $US) qui plongeait de 5,50% à 9,91 euros et la française BNP Paribas (BNP, 50,81 euros) qui accusait la plus forte chute de l’indice CAC 40 avec une baisse de 2,34% à 50,46 euros.
Le constructeur ferroviaire Alstom (ALO, 41,50 euros) a annoncé lundi avoir reçu une commande de plus de 1,4 milliard d’euros pour la fourniture de trains de banlieue en Espagne, qui seront construits dans l’usine que possède le groupe français dans la région de Barcelone. Le contrat prévoit la fourniture de 152 trains à un et deux étages de 100 m de long, la maintenance de 56 d’entre eux et la fourniture de pièces supplémentaires. Des sites français d’Alstom ont été associés à l’ingénierie et à la conception des trains, a relevé le groupe. Ce contrat fait partie d’une double commande de 2,445 milliards d’euros passée par la compagnie nationale Renfe.