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Titres en action: Banque Nationale, ArcelorMittal, Scotia…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 28 août 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La Banque Nationale (NA, 60,45$) déclare un résultat net de 608 millions $ au troisième trimestre de 2019, en hausse de 7 % par rapport au bénéfice net de 569 millions $ réalisé lors du trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le résultat dilué par action de 1,66 $ au troisième trimestre de 2019 se compare à 1,52 $ au trimestre correspondant de 2018, une hausse de 9 %. La Banque Nationale, qui est basée à Montréal, attribue ces croissances à la progression du résultat net de tous les secteurs d’exploitation. Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale, affirme que dans un contexte d’incertitudes économiques et géopolitiques, l’institution maintiendra son approche disciplinée en matière de gestion des coûts, du crédit et du capital.

Le géant sidérurgique et minier ArcelorMittal(MT, 12,24€) a annoncé mardi l’acquisition de l’entreprise québécoise de recyclage de métaux Legault Métal dans le cadre d’une transaction dont le montant n’a pas été dévoilé. Avec quelque 100 employés, Legault Métal, qui a vu le jour en 1968, exploite des sites à Trécesson, Val-d’Or, Rouyn-Noranda et La Sarre, en Abitibi-Témiscamingue. La compagnie deviendra une division d’ArcelorMittal. Par voie de communiqué, le président-directeur général d’ArcelorMittal Produits longs Canada, François Perras, a indiqué que l’acquisition de Legault Métal permettra à la multinationale de «raffermir encore davantage» sa présence dans le marché québécois du recyclage de ferraille. ArcelorMittal Produits longs Canada exploite déjà un centre de recyclage et de traitement de ferrailes à Contrecoeur. Le recyclage constitue une activité stratégique pour la compagnie, qui utilise le minerai de fer en provenance de la Côte Nord ainsi que la ferraille dans le but de produire de l’acier. De son côté, le propriétaire sortant de Legault Métal, Gerry Legault, a souligné qu’ArcelorMittal était le partenaire idéal pour «maintenir les activités de la plus importante entreprise de recyclage de métaux en Abitibi et assurer des débouchés pour la ferraille de nos clients».

L’action de Transat A.T.(TRZ, 15,22$) a perdu de l’altitude, mardi à la Bourse de Toronto, alors que son mariage prévu l’an prochain avec Air Canada fera l’objet d’un examen plus long qu’à l’habitude de la part des autorités fédérales. Sur le parquet de Bay Street, le titre de la société mère d’Air Transat a clôturé en baisse d’environ 4,7 pour cent ou 75 cents _ un cours s’éloignant du prix de 18 $ par action offert par la plus importante compagnie aérienne au pays. Cela pourrait suggérer que des investisseurs ont certaines réserves sur les conclusions de l’examen qui se penchera sur la transaction évaluée à 720 millions $. Après la fermeture des marchés, lundi, le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, avait indiqué que l’acquisition du voyagiste québécois par Air Canada ferait l’objet d’une évaluation «au regard de l’intérêt public». Le processus, qui devrait se mettre en branle le 4 novembre, devrait s’échelonner sur 250 jours, soit 100 jours de plus qu’à l’habitude. «Nous ne sommes pas surpris (…) en raison des inquiétudes provoquées par la concentration dans certains marchés ainsi que par la volonté d’éviter toute implication liée à l’élection fédérale automnale», a écrit Chris Murray, d’Altacorp Capital, dans une note envoyée mardi. Selon l’analyste, la clôture de la transaction devrait se faire en 2020, mais elle pourrait survenir plus tard que l’échéancier prévu par Transat A.T. et Air Canada.

La Banque Scotia(BNS, 68,57$) a annoncé mardi une hausse de son dividende, après avoir dévoilé des résultats du troisième trimestre supérieur aux attentes. La croissance des activités bancaires internationales de la banque a été en partie contrebalancée par les coûts de ses acquisitions et de ses cessions, ainsi que les plus faibles profits de sa division des services bancaires et marchés mondiaux. Le prêteur torontois a indiqué que son dividende trimestriel aux actionnaires ordinaires grimperait de 3 cents pour atteindre 90 cents par action. La Scotia a affiché un bénéfice net de 1,98 milliard $ pour son trimestre clos le 31 juillet, soit 1,50 $ par action, comparativement à un profit de 1,94 milliard $, ou 1,55 $ par action, pour le même trimestre un an plus tôt. Sur une base ajustée, la banque a indiqué avoir engrangé 2,455 milliards $, ou 1,88 $ par action, en regard du profit ajusté de 2,26 milliards $, ou 1,76 $ par action, pour la même période en 2018. Les analystes misaient en moyenne sur un bénéfice ajusté de 1,85 $ par action pour le plus récent trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Le chef de la direction de la Scotia, Brian Porter, a souligné dans un communiqué de presse les «progrès remarquables» réalisés au cours du trimestre pour repositionner la banque et simplifier ses activités, notamment avec la cession de ses activités à Porto Rico et aux Îles Vierges américaines. «Nous sommes donc mieux positionnés sur nos principaux marchés pour poursuivre notre croissance.»