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Titres en action: AstraZeneca, BASF, Stellantis

AFP|Publié le 06 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca (AZN, 60,79$US) a annoncé mardi avoir obtenu le feu vert de la Commission européenne pour son projet de rachat à 39 milliards de dollars de la biotech américaine Alexion. L’aval donné par Bruxelles à cette opération fait suite à celui déjà décroché aux Etats-Unis et au Japon, ainsi que dans d’autres pays, selon un communiqué. Il reste à AstraZeneca à obtenir l’accord du Royaume-Uni, où l’autorité de la concurrence (CMA) a lancé en mai une enquête sur le sujet. La CMA doit dire d’ici le 21 juillet si elle décide de lancer une enquête approfondie et pourrait dans ce cas exiger que le projet soit modifié, par le biais de cessions par exemple. Avec ce feu vert de l’UE, «nous nous rapprochons un peu plus de la conclusion de cette acquisition qui doit créer un leader dans l’immunologie et la médecine de précision», souligne Marc Dunoyer, directeur financier d’AstraZeneca. Le dirigeant estime que l’opération devrait être bouclée comme prévu au cours du trimestre. Annoncé en décembre, ce rachat de la biotech américaine spécialisée dans les maladies rares a déjà été approuvé par les actionnaires à une quasi unanimité. AstraZeneca rappelle que la recherche dans le domaine des maladies rares est en plein développement. Il en existe plus de 7 000, dont seulement 5% ont un traitement approuvé par l’Agence américaine des médicaments (FDA).

 

Le fonds américain Platinium Equity va acquérir pour 5,25 milliards de dollars le chimiste Solenis, détenu à 49% par le géant allemand BASF (BASF.TI, 67,26 euros) et à 51% par le fonds Clayton, Dubilier & Rice, selon un communiqué publié mardi. «La transaction implique une valeur d’entreprise pour Solenis de 5,25 milliards de dollars, un montant qui prend en compte une dette nette de 2,5 milliards de dollards», a précisé BASF. Le groupe chimiste allemand avait conclu en 2018 un accord d’achat de 49% des parts de Solenis au fonds Clayton, Dubilier & Rice qui le détenait. Le but de la transaction était, pour BASF, de fusionner ses activités dans le papier et le traitement de l’eau avec l’entreprise américaine, une des spécialistes mondiales dans ce domaine. La nouvelle entité fonctionnait comme une coentreprise, partagée entre BASF et le fonds Clayton, Dubilier & Rice, mais évoluait sous le nom de Solenis. Selon la transaction annoncée mardi, les deux anciens partenaires se «retirent entièrement de Solenis», dont la propriété passera à 100% à Platinium Equity. «La vente devrait être effectuée avant fin 2021», a affirmé BASF. «La transaction n’affecte aucun des accords d’approvisionnement et des relations commerciales existant entre BASF et Solenis», a précisé le groupe allemand. Platinium Equity est un fonds d’investissement californien créé en 1995, possédant des bureaux à New York, Londres et Singapour notamment. Solenis, de son côté, dispose d’un siège social dans l’État américain du Delaware et emploie environ 5 200 personnes.

 

Le constructeur automobile Stellantis (STLA, 19,76$US) va investir 100 millions de livres sterling pour pérenniser son usine historique Vauxhall, dans le nord-ouest de l’Angleterre, en l’orientant vers une production «100% électrique» de camionnettes, a annoncé le groupe mardi. À partir de la fin de l’année 2022, le site situé à Ellesmere Port va produire huit modèles de camionnettes électriques: quatre «véhicules utilitaires légers» (Vauxhall Combo-e, Opel Combo-e, Peugeot e-Partner, Citroën e-Berlingo) et quatre de leurs versions en véhicules de tourisme (Vauxhall Combo-e Life, Opel Combo-e Life, Peugeot e-Rifter, Citroën e-Berlingo), a détaillé Stellantis dans un communiqué. «Avec le soutien du gouvernement britannique, Stellantis investit 100 millions de livres sterling pour garantir un avenir 100% électrique à l’usine» construite en 1962, a également précisé le groupe, sans donner plus de précisions sur le contenu du «soutien» gouvernemental. Stellantis avait fait savoir depuis des mois que l’avenir de d’Ellesmere Port était en jeu et que l’une des options était d’y fabriquer un véhicule électrique, à condition de bénéficier d’un soutien substantiel du gouvernement britannique, qui veut bannir la vente de véhicules à essence au Royaume-Uni à partir de 2030. Quelque 1 000 emplois directs sont en jeu et d’après le syndicat Unite 7 000 emplois indirects dans la chaîne d’approvisionnement au Royaume-Uni. L’avenir de l’usine avait été mis en question après que Stellantis eut annoncé que son nouveau modèle Astra n’y serait pas fabriqué.