Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La compagnie aérienne American Airlines (AAL, 2101 $US) a continué à perdre plusieurs millions de dollars par jour au premier trimestre, mais voit «des signes d’une reprise continue de la demande» dans le trafic aérien. Toujours affectée par la chute des ventes de billets d’avion, la compagnie a vu son chiffre d’affaires reculer de 53% sur les trois premiers mois de l’année, à 4 milliards de dollars. Les revenus tirés des vols transatlantiques et transpacifiques s’affichent encore en très forte baisse; le repli est moins prononcé pour les vols aux États-Unis et les vols vers l’Amérique latine. American Airlines prévoit que son chiffre d’affaires ne s’affichera en baisse que de 40% au deuxième trimestre par rapport à la même période en 2019, avant que la pandémie ne bouscule le transport aérien. En attendant, la société a perdu 1,25 milliard de dollars au premier trimestre, soit moins que les 2,24 milliards perdus l’an dernier sur la même période. Rapportée par action et hors éléments exceptionnels, la référence pour les investisseurs de Wall Street, la perte s’affiche à 4,32 dollars, soit un peu plus que les 4,30 dollars attendus par les analystes.
L’action du géant suisse de l’alimentation Nestlé (NESN, 110,48 francs suisses) décollait jeudi à la Bourse suisse après la publication de ses ventes trimestrielles, dopées notamment par ses activités dans le café et produits pour la pâtisserie maison. Au premier trimestre, le chiffre d’affaires du groupe suisse s’est accru de 1,3% par rapport à période comparable l’an passé, à 21,1 milliards de francs suisses (19,1 milliards d’euros), a-t-il indiqué dans un communiqué. Avec la force du franc suisse, les effets négatifs de changes ont réduit les ventes brutes de 5,3% tandis que les cessions ont, elles, pesé à hauteur de 1%, a ajouté le groupe qui a multiplié les transactions pour transformer son portefeuille de marques. Mais sa croissance organique, un indicateur très suivi dans la mesure où il permet de jauger l’évolution de ses ventes hors effets de changes et acquisitions ou cessions, a bondi de 7,7%, pulvérisant les prévisions. Les analystes interrogés par l’agence suisse AWP l’attendaient en moyenne à 3,5%. Vers 7h30, l’action bondissait de 3,54% à 110,48 francs suisses, dépassant nettement la progression du SMI, l’indice de référence de la Bourse suisse, en hausse de 0,26%.
Le groupe Renault (RNO, 33,85 €) a enregistré au premier trimestre un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros, proche (-1,1%) de son niveau du début d’année 2020, qui marquait le début de la crise de la COVID-19. Le constructeur français avait connu des ventes de 12,5 milliards d’euros au premier trimestre 2019 et de 13,2 milliards en 2018. Alors que les ventes d’automobiles ont commencé à rebondir sur certains marchés, notamment en Chine, et que plusieurs constructeurs ont annoncé un chiffre d’affaires supérieur à leurs prévisions, Renault a notamment été pénalisée par des effets de changes: à changes comparables, il aurait affiché une croissance de 4,4%, selon un communiqué publié jeudi. Le groupe a vendu 665 038 véhicules, un chiffre en hausse de 1,1% par rapport au premier trimestre 2020, marqué sur sa fin par les premiers signes de paralysie du marché, liés aux mesures sanitaires. Le groupe avait enregistré au premier semestre 2020 une perte de 7,3 milliards d’euros, et ses ventes avaient plongé de 21,3% sur l’année. Elle n’a pas publié de prévisions de résultats à court terme.
La banque Credit Suisse (CS, 10,38 $US), secouée par la faillite de la société financière britannique Greensill et l’implosion du fonds américain Archegos, a essuyé une perte nette de 252 millions de francs suisses au premier trimestre, a-t-elle annoncé jeudi. La banque a dû inscrire une charge de 4,4 milliards de francs suisses dans ses comptes pour couvrir les dégâts liés à Archegos. La banque a désormais liquidé quelque 97% de ses positions liées à ce fonds et s’attend à des pertes supplémentaires de 600 millions de francs au deuxième trimestre, a-t-elle précisé dans un communiqué. Secouée début mars par la faillite de la société financière Greensill, la banque a essuyé un second choc fin mars lorsque le fonds américain Archegos a fait défaut sur des appels de marges, se trouvant dans l’incapacité de réinjecter de l’argent pour couvrir ses positions sur des produits dérivés, ce qui avait déclenché une vente massive d’actions à Wall Street. Vers 7h30, l’action perdait plus de 6% aux échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street.