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Titres en action: American Airlines, Intel, Airbus, ABB

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 07 Décembre 2021

Titres en action: American Airlines, Intel, Airbus, ABB

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La compagnie aérienne American Airlines (AAL. 18,32 $US) a annoncé mardi que son directeur général Doug Parker quitterait ses fonctions au 31 mars et serait remplacé par le président du groupe, Robert Isom. En poste depuis 2013, M. Parker va conserver la présidence du conseil d’administration de l’entreprise. M. Parker est un vétéran de l’industrie aéronautique. Quelques jours avant les attentats du 11 septembre 2001, il avait été nommé PDG de la compagnie America West Airlines. Il a ensuite pris la direction de US Airways après sa fusion en 2005 avec America West. En 2013, America West a elle-même fusionné avec American Airlines, qui s’était placée sous le régime américain des faillites deux ans plus tôt. L’opération avait été coordonnée par M. Parker. Au troisième trimestre, American a encaissé une perte de 641 millions de dollars américains, hors éléments exceptionnels, soit sa plus faible perte d’exploitation depuis le début de la pandémie. Malgré des prédictions plutôt optimistes pour les mois à venir, le groupe reste, comme ses grands rivaux, sous la menace d’une recrudescence des contaminations et de nouvelles mesures de restrictions, notamment à cause du variant Omicron de la COVID-19.

Le géant américain des semi-conducteurs Intel (INTC, 53,75 $US) a annoncé qu’il comptait faire entrer à Wall Street, à la mi-2022, sa filiale israélienne Mobileye spécialisée dans les technologies de conduite autonome. Dans un communiqué publié lundi soir, Intel a précisé qu’il resterait actionnaire majoritaire de Mobileye et que les deux entreprises continueraient de collaborer étroitement. L’équipe dirigeante de Mobileye doit également rester en poste. Selon le Wall Street Journal, l’entrée en Bourse pourrait valoriser la start-up israélienne à un peu plus de 50 milliards de dollars américains. Acquis en 2017 par Intel pour un peu plus de 15 G$US, Mobileye produit des systèmes avancés d’aide à la conduite et des systèmes de conduite autonome, dont des caméras, des logiciels et des puces informatiques. L’entreprise a collaboré avec Tesla pour son système Autopilot, mais Mobileye a mis un terme au partenariat en 2016, citant des préoccupations liées à la sécurité. La société fournit ses technologies à de nombreux constructeurs automobiles de premier plan, notamment BMW, Audi, Volkswagen, Nissan, Honda et General Motors. Elle travaille également sur le développement de systèmes de radars et de télédétection par laser. Entre juillet et septembre, ses revenus se sont établis à 326 M$US, une hausse de 39% par rapport à 2020.

Airbus (AIR.PA, 106,10 €) a été chargé par l’Agence spatiale européenne (ESA) de fabriquer une sonde destinée à analyser l’atmosphère d’exoplanètes et d’identifier ainsi d’éventuels indices de vie extraterrestre, a annoncé mardi l’entreprise. Destinée à être lancée en 2029 par une fusée Ariane 6 et baptisée Ariel, cette sonde «étudiera la composition des exoplanètes, leur formation et leur évolution, en surveillant un échantillon diversifié d’environ 1.000 planètes extrasolaires dans les longueurs d’onde visibles et infrarouges», a détaillé Airbus dans un communiqué. Le contrat, évalué à quelque 200 millions d’euros, verra Airbus diriger «le consortium industriel européen, comprenant plus de 60 partenaires, pour la construction du satellite. Airbus apportera également son expertise et son soutien à l’ESA pour le développement du module de charge utile», selon la même source. La mission d’Ariel, au sein du programme «Cosmic Vision» de l’ESA, est censée durer quatre ans, deux années supplémentaires étant possibles.

Le géant industriel helvético-suédois ABB (ABBN, 33,16 $CHF) a relevé mardi ses objectifs à moyen terme, misant sur les petites acquisitions ciblées, mais aussi sur les grandes tendances telles que la décarbonation de l’économie. Le groupe, qui fabrique aussi bien des robots pour l’industrie que des systèmes de traction ferroviaire ou des bornes de recharge pour véhicules électriques, vise désormais une croissance annuelle de 4 à 7% de ses revenus «à travers le cycle économique» et une marge brute d’exploitation «d’au moins 15%» à partir de 2023, indique-t-il dans un communiqué. Quelque 3 à 5% de la progression de ses revenus doit provenir de sa croissance organique et 1 à 2% par des acquisitions ciblées. Il prévoit de réaliser au moins 5 petites ou moyennes acquisitions par an, détaille-t-il en amont d’une journée pour les investisseurs. ABB, qui a engagé une grande réorganisation de ses activités, avait auparavant placé la barre entre 3 et 5% pour la croissance de ses ventes et entre 13 et 16% pour sa marge. À court terme, le groupe s’attend cependant à des retards de livraisons en raison des tensions dans les chaînes d’approvisionnement.