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Titres en action: Air Canada, Apple, Nissan, WeWork…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 09 septembre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Même si le transporteur rencontrait les critères, Air Canada (AC, 44$) n’entrera pas dans l’indices des 60 plus grandes pointures le S&P/TSX 60, le 20 septembre, contrairement aux attentes. L’action perd 1,2% au début de l’après-midi. Le comité qui administre cet indice a plutôt préféré d’ajouter le producteur d’or Kirkland Gold Lake (KL, 62,51$) dans l’indice des titres à plus forte valeur boursière de la Bourse de Toronto. Kirkland Lake remplacera Husky Energy (HSE, 9,12$) qui est éjecté. Les administrateurs visent à ce que le S&P/TSX 60 se colle le plus à l’indice composé S&P/TSX en terme de représentation sectorielle. L’ajout de Kirkland Lake ajoute au secteur des matériaux qui était sous-représenté, explique la Financière Banque Nationale. Air Canada est dans le secteur industriel. On connaîtra les ajouts et les retraits à l’indice S&P/TSX, le 13 septembre. La FBN prédit qu’Equitable Group, Wesdome Gold Mines, Ballard Power Systems, Seabrige Gold et Silvercorp Corp. se hisseront dans l’indice. Par contre, le producteur de cannabis CannTrust (TRST, 2,23$) sera vraisemblablement éjecté, aux côtés de huit sociétés du secteur de l’énergie, de Sierra Wireless et de Western Forest Products, prévoit aussi le courtier. 

Le géant technologique taïwanais Foxconn, un important sous-traitant d’Apple(AAPL, 213,26$US), a recours en Chine à un grand nombre d’intérimaires confrontés à des violations de leurs droits, a dénoncé lundi une organisation de défense des droits des travailleurs. Dans le passé, Foxconn a plusieurs fois été épinglé pour des manquements à la législation ou avoir fait travailler dans l’illégalité des employés, notamment des mineurs. L’ONG China Labor Watch (CLW) basée aux Etats-Unis affirme que l’usine Foxconn de Zhengzhou (centre) emploie des intérimaires qui ne touchent aucune compensation une fois que leur contrat prend fin. Le site, un important centre de fabrication pour Foxconn, assemble la moitié des iPhone dans le monde. En août 2019, jusqu’à la moitié de la main-d’oeuvre de cette usine était composée d’intérimaires, selon CLW, ce qui dépasse le maximum légal en Chine de 10%. «Apple et Foxconn savent qu’ils enfreignent la législation, mais comme embaucher des intérimaires est rentable, ils ne s’en préoccupent pas», a indiqué le responsable de China Labor Watch, Li Qiang.

Le patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, éclaboussé par une affaire de rétribution indue, a l’intention de quitter prochainement ses fonctions, selon plusieurs médias japonais, alors qu’un conseil d’administration du groupe doit se tenir lundi après-midi. M. Saikawa aurait fait part de sa décision à plusieurs hauts responsables du groupe. La date de son départ et le nom de son successeur ne sont pas décidés à ce stade, ont notamment indiqué le quotidien économique Nikkei et l’agence de presse Kyodo. Sollicitée lundi par l’AFP, une porte-parole de Nissan n’était pas en mesure de confirmer ces informations dans l’immédiat. M. Saikawa avait publiquement reconnu la semaine dernière avoir bénéficié par le passé d’une prime excédant ce à quoi il avait droit via un dispositif incitatif appelé «share appreciation rights» (SAR). Il avait pu empocher une somme plus rondelette que celle initialement prévue en différant la date d’exercice de ce bonus en numéraire réservé aux dirigeants, correspondant à une plus-value liée à la hausse de l’action de l’entreprise sur une période donnée.

WeWork, qui a lancé une véritable révolution des bureaux partagés et dont les pratiques comptables sont controversées, est sous la pression de certains de ses investisseurs pour reporter à 2020 son introduction très attendue à Wall Street, ont indiqué à l’AFP dimanche des sources proches du dossier. Ces actionnaires sont inquiets du scepticisme entourant le modèle économique de l’entreprise et son mode de gouvernance ainsi que de l’accueil froid que pourrait lui réserver les marchés financiers, ont dit ces sources sous couvert d’anonymat. La traditionnelle tournée de présentation de l’entreprise aux investisseurs potentiels précédant une introduction en Bourse (roadshow) qui devait démarrer lundi ne devrait pas avoir lieu, ont encore dit ces sources. Une d’elles ajoutant qu’il est plus que probable qu’il n’y ait rien de tel durant la semaine.