Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine
lesaffaires.com|Publié le 26 février 2021(Photo: 123RF)
Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
22 février
Dans les Titres en action:
- Le titre de l’entreprise britannique de services de sécurité G4S (GFS.L, 242 pence) perdait près de 10% de sa valeur lundi à l’ouverture de la bourse de Londres pour se stabiliser à 242 pence alors que son concurrent québécois GardaWorld venait d’annoncer que son offre d’achat à 235 pence est «définitive et ne sera pas révisée». «Nous refusons de surpayer pour une entreprise dont les enjeux systémiques face aux critères ESG ne cessent de remonter à la surface», écrit Stéphan Crétier, le fondateur de GardaWorld, dans un communiqué transmis à 8 h, heure locale. En décembre dernier, le conseil d’administration de G4S avait retenu la proposition d’une entreprise américaine détenue en partie par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Allied Universal acceptait de payer 245 pence – soit environ 4% de plus que la plus récente offre de GardaWorld – pour chacune des actions de la société établie à Londres dans le cadre d’une offre évaluée à environ 6,7 milliards $CAN.
- Tous les avions commerciaux 777 de Boeing (BA, 212,52 $US), équipés du modèle de moteur mis en cause dans le spectaculaire incendie de réacteur sur un appareil au-dessus du Colorado, soit 128 au total, ont été immobilisés au sol, a affirmé lundi à l’AFP une porte-parole du constructeur aéronautique américain. Dimanche soir, Boeing avait «recommandé» la suspension des vols pour ce type d’appareils. L’américaine United Airlines, victime de l’incident, les deux grandes compagnies japonaises, JAL et ANA, ainsi que le transporteur aérien sud-coréen Asiana Airlines avaient annoncé, dimanche et lundi, l’immobilisation de leurs appareils. L’autorité fédérale américaine de régulation de l’aviation (FAA) a ordonné des inspections supplémentaires sur certains Boeing 777. L’Office national des transports et de la sécurité des États-Unis enquête aussi sur l’incident, au cours duquel personne n’a été blessé. Le titre de Boeing perdait près de 3% aux cours des échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street, lundi.
23 février
Dans les Titres en action:
- La banque américaine Well Fargo (WFC, 36,38 $US) a indiqué mardi qu’elle cédait son activité de gestion d’actifs WFAM aux fonds d’investissement GTCR et Reverence Capital Partners pour 2,1 milliards de dollars, selon un communiqué. Ce pôle d’activité Wells Fargo Asset Management (WFAM) gère quelque 603 milliards de dollars d’actifs et emploie 450 personnes réparties dans 24 bureaux. La banque américaine va conserver 9,9 % du capital de cette branche de gestion d’actifs et deviendra « un important client » de cette activité. « Exercer en tant que société de gestion de portefeuille indépendante au sein de GTCR et de Reverence Capital va offrir de nombreux avantages aux clients, employés et partenaires stratégiques de WFAM, y compris Wells Fargo », a affirmé Barry Sommers, qui dirige la division gestion des investissements chez Wells Fargo.
- Le géant américain de l’aménagement de la maison Home Depot (HD, 257,85 $US) a affiché au 4e trimestre et en 2020 parmi les meilleurs résultats de son histoire alors que beaucoup d’Américains, forcés de rester chez eux, se sont adonnés au bricolage. L’enseigne a vu son bénéfice net trimestriel grimper de 16% à 2,9 milliards de dollars grâce à des ventes en hausse de 25,1% à 32,2 milliards de dollars, selon un communiqué publié mardi. Le bénéfice ajusté par action, référence en Amérique du nord, s’est établi à 2,65 dollars, très légèrement au-dessus des prévisions des analystes qui étaient de 2,62 dollars. Sur l’année, les ventes de la chaîne de magasins de bricolage ont fait un bond de 19,9% ou 21,9 milliards de dollars par rapport à 2019, à 132,1 milliards de dollars. Le bénéfice net ressort à 12,3 milliards en progrès de 15,2%.
- Thomson Reuters (TRI, 111,20 $US) a affiché mardi un bénéfice du quatrième trimestre de 562 millions $US, ce qui était supérieur aux attentes, et a annoncé une hausse de son dividende trimestriel. La société versera désormais un dividende trimestriel de 40,5 cents US par action, en hausse de 2,5 cents US par rapport à celui de 38 cents US versé précédemment. Thomson Reuters a réalisé un bénéfice par action de 1,13$ US pour son trimestre clos le 31 décembre, ce qui se compare à un profit de 1,32 milliard $ US, ou 2,64$ US par action, pour la même période un an plus tôt — au cours duquel elle avait profité d’un important gain non récurrent. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,62 milliard $ US, en hausse par rapport à ceux de 1,58 milliard $ US du quatrième trimestre de 2019. Sur une base ajustée, Thomson Reuters a réalisé un profit par action de 54 cents US au plus récent trimestre, comparativement à celui de 37 cents US de la même période un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 46 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv.
- BMO Groupe financier (BMO.TO, 104,91 $) a inscrit au premier trimestre clos le 31 janvier dernier un bénéfice net comptable de 2,02 milliards $, ou 3,03$ par action, comparativement à un bénéfice net de 1,6 milliard $ au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Pendant la même période, le bénéfice net ajusté est passé de 1,6 milliard $ à 2 milliards $ ou 3,06$ par action. La division BMO Marchés des capitaux a affiché un bénéfice net comptable de 483 millions $ au premier trimestre de 2021, en hausse de 127 millions $ ou de 36% par rapport à l’an dernier, et, après ajustement, il s’est fixé à 489 millions $, en hausse de 127 millions $, ou 35%. La croissance des revenus s’est quant à elle établie à 6%.
- La Banque Scotia (BNS.TO, 75,14 $) a légèrement haussé ses bénéfices au premier trimestre de 2021 par rapport à la période correspondante de l’exercice financier précédent. En un an, le bénéfice net est passé de 2,3 milliards $ à 2,4 milliards $. Quant au bénéfice dilué par action, il a progressé de 1% durant la même période, ayant progressé de 1,84$ à 1,86$. Le bénéfice net ajusté s’est élevé à 2,4 milliards $ et le bénéfice dilué ajusté par action s’est fixé à 1,88$, en hausse de 3% par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia, signale que les quatre secteurs d’activité ont contribué à l’atteinte de ces résultats.
- Le géant bancaire britannique HSBC (HSBC, 427,75 £) s’est engagé mardi à accélérer son recentrage asiatique en dépit des tensions entre la Chine et les pays occidentaux, en faisant état d’un plongeon de 35% de son bénéfice annuel à cause de la pandémie. Le bénéfice net annuel est ressorti en 2020 à 3,9 milliards de dollars, contre 5,9 milliards un an plus tôt, un recul expliqué par des pertes sur crédit et des charges de dépréciation plus élevées que prévu. «La pandémie a affecté de façon inévitable notre performance», a expliqué Noel Quinn, qui avait été confirmé en mars au poste de directeur général après l’éviction de John Flint en août 2019. Et d’ajouter: «l’arrêt de l’essentiel de l’économie mondiale au premier semestre a entraîné une forte hausse des pertes sur crédit, et les baisses de taux d’intérêt ont réduit le chiffre d’affaires des secteurs sensibles à l’évolution des taux.»
- La compagnie aérienne britannique Easyjet (EZJ.L, 985,60 £) a annoncé une envolée de 337% des réservations depuis le Royaume-Uni dans les heures ayant suivi les annonces gouvernementales sur la réouverture de l’économie grâce au reflux du virus. Easyjet note aussi dans son communiqué publié tard lundi soir que les réservations pour des séjours ont flambé de 630% comparativement aux dernières semaines grâce à des clients qui veulent «rattraper le temps perdu». Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a dit lundi ambitionner d’un retour à la quasi normale pour l’été, en présentant une stratégie de déconfinement qu’il veut «prudente», mais «irréversible» et qui commencera par la réouverture des écoles début mars. Les actions du secteur des voyages étaient en forte hausse mardi à la Bourse de Londres dans la foulée de ces annonces.
À surveiller
Banque BMO (BMO, 104,91$): le bénéfice surpasse les attentes par 42% grâce à sa division américaine. La Banque BMO ouvre le bal des résultats bancaires en force. Comme l’avaient prévu certains analystes, ses activités américaines volent la vedette avec un bond de 67% des profits à 459 millions de dollars (M$) au premier trimestre. De meilleurs revenus que prévu (en hausse de 7%), mais moins de dépenses d’exploitation (en baisse de 7%) et le renversement de 25 M$ de provisions pour pertes sur prêts ont produit cette forte hausse au sud de la frontière.
MTY (MTY, 51,56$): les doutes n’ont pas leur place. John Zamparo, de CIBC Marchés mondiaux, prend le contrepoids de ses collègues et continue de croire que le franchiseur de 7001 restaurants de 80 enseignes n’est pas apprécié à sa juste valeur. Après les résultats annuels dévoilé le 18 février, l’analyste réitère sa recommandation d’achat, mais diminue son cours cible de 65 à 63$ parce que les dépenses d’exploitation seront plus élevées que prévu en 2021.
Uni-Sélect (UNS, 10,31$): un trimestre moins pire que prévu, avant la reprise. Les résultats du grossiste de pièces automobiles et de peinture pour carrossiers signalent que son redressement progresse, malgré la pandémie. Le distributeur de Boucherville, qui a failli être vendu en tout ou en pièces détachées en 2018, a dévoilé des revenus, un bénéfice d’exploitation et une perte par action moins pires que prévu, malgré les restrictions sanitaires, note Jonathan Lamers, de BMO Marchés des capitaux.
24 février
Dans les Titres en action:
- Aliments High Liner (HLF, 13,36$) a renoué avec les profits lors de son quatrième trimestre, malgré un déclin de ses ventes. Le producteur néo-écossais de fruits de mer surgelés a affiché un profit de 7,4 millions $ US, ou 21 cents US par action, pour le trimestre clos le 2 janvier. En comparaison, il avait réalisé une perte de 3 millions $ US, ou 9 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. Les ventes trimestrielles ont diminué à 198,4 millions $ US, alors qu’elles avaient été de 221,6 millions $ US au quatrième trimestre de 2019. Exprimées en volume, les ventes ont atteint 59,6 millions de livres, comparativement à 59,7 millions de livres un an plus tôt. Sur une base ajustée, High Liner a réalisé un profit par action de 29 cents US pour son plus récent trimestre, en hausse par rapport à celui de 17 cents US de la même période un an plus tôt.
- Hydro One (H, 26,97 $) a affiché un bénéfice du quatrième trimestre en baisse par rapport à la même période un an plus tôt, le distributeur d’électricité ontarien ayant vu ses coûts grimper en raison des mesures prises pour s’ajuster à la pandémie. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s’est établi à 161 millions $, soit 27 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, ce profit avait été de 211 millions $, ou 35 cents par action, pour le même trimestre en 2019. Outre les dépenses liées à la COVID-19, la société a vu une réduction de ses produits d’assurance, une hausse des coûts de dépréciation et de retrait d’actifs et une croissance de ses impôts. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,87 milliard $, ce qui représentait une hausse par rapport à ceux de 1,72 milliard $ du quatrième trimestre précédent. Sur une base ajustée, Hydro One a réalisé un bénéfice de 27 cents par action, en baisse par rapport à celui de 35 cents par action du dernier trimestre de 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice par action de 29 cents, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv.
- Bausch Health (BHC.TO, 40,30 $) a affiché mercredi une perte de 153 millions $ US pour son plus récent trimestre, pour lequel ses revenus ont diminué par rapport à la même période un an plus tôt. La société pharmaceutique de Laval a précisé que sa perte par action s’était chiffrée à 43 cents US pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à celle de 1,52 milliard $ US, ou 4,30$ US par action, réalisée un an plus tôt, alors qu’elle avait enregistré une importante charge exceptionnelle. Les revenus trimestriels ont totalisé 2,21 milliards $ US, alors qu’ils avaient été de 2,22 milliards $ US lors du quatrième trimestre précédent. Le bénéfice net ajusté a atteint 478 millions $ US, en hausse par rapport à celui de 404 millions $ US du même trimestre en 2019. Dans ses perspectives, Bausch Health a dit s’attendre à des revenus d’entre 8,6 milliards $ US et 8,8 milliards $ US pour 2021. Pour l’ensemble de son nouvel exercice 2021, Bausch vise un bénéfice avant impôts, intérêts, dépréciation et amortissement d’entre 3,40 milliards $ US et 3,55 milliards $ US.
- La Banque Nationale du Canada (NA.TO, 75,81 $) déclare un résultat net de 761 millions $ au premier trimestre de 2021, en hausse de 25% comparativement au bénéfice net de 610 millions $ affiché au trimestre correspondant de l’exercice 2020. L’institution financière basée à Montréal précise que le résultat dilué par action s’est établi à 2,15$ au premier trimestre de 2021 par rapport à 1,67$ un an plus tôt, une croissance de 29%. Les croissances au premier trimestre de 2021 sont attribuables à la hausse du résultat net de tous les secteurs d’exploitation de la Banque Nationale. Le revenu total de la Banque Nationale a augmenté de 3% en un an pour s’établir à 902 millions $ au premier trimestre de l’exercice en cours. Le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Louis Vachon, a constaté que l’entreprise a généré un rendement des capitaux propres élevé pour le trimestre, tout en maintenant des niveaux de capital réglementaire solides et d’importantes provisions pour pertes de crédit. Le conseil d’administration a déclaré un dividende de 0,71$ par action ordinaire, payable le 1er mai prochain aux actionnaires inscrits le 29 mars 2021.
- La Banque Royale du Canada (RY.TO, 109,33 $) rapporte mercredi un bénéfice net de 3,8 milliards $ pour le trimestre clos le 31 janvier dernier, soit une hausse de 338 millions $, ou de 10%, par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. La plus grande banque au pays ajoute que pendant la même période, le bénéfice dilué par action a enregistré une croissance de 11%. La direction de la Banque Royale explique que les résultats de l’ensemble de ses secteurs ont profité de la forte croissance des volumes, de l’intensification des activités des clients et de l’optimisme des marchés. Le secteur Marchés des Capitaux a affiché un bénéfice record. Il s’est établi à 1,1 milliard $, soit une hausse de 185 millions $ ou de 21%, sur un an. La banque signale aussi la croissance positive du bénéfice des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et Gestion de patrimoine et Assurances.
À surveiller
Banque Nationale (NA, 75,81$): bond de 29% du bénéfice par action. La banque québécoise commence son année en force avec une hausse de 29% du bénéfice par action surtout grâce à la performance des activités non bancaires, comme ses semblables. Le bénéfice de 2,15$ a facilement dépassé le consensus de 1,71$ des analystes. L’action a d’ailleurs gagné 5% le 24 février.
Savaria (SIS, 17,30$): un autre analyste s’enthousiasme de l’achat transformationnel de Handicare. Maintenant que Savaria a complété deux placements d’actions totalisant 191 millions de dollars, Derek Lessard de TD Valeurs mobilières peut donner son avis sur l’achat «transformationnel» du fabricant suédois de sièges d’escalier Handicare AB, annoncé le 27 janvier. «Nous avions précédemment cité Handicare (le principal rival en Bourse) en tant que cible potentielle pour Savaria et nous continuons de croire que cette transaction est stratégiquement logique», évoque l’analyste.
Loblaw (L, 61,72$): des résultats qui feront peu de vagues. L’épicier et pharmacien dévoilera ses résultats annuels le 25 févier. Patricia Baker, de Banque Scotia, espère que Loblaw aura mieux performé que lors des deux trimestres précédents. «Les résultats devraient toutefois faire peu de vagues puisque les épiciers sont retombés en défaveur en Bourse» maintenant que les investisseurs préfèrent les bénéficiaires du déconfinement et de la reprise économique mondiale.
25 février
Dans les Titres en action:
- TC Transcontinental (TCL.A, 21,92$) a dévoilé jeudi un bénéfice net du premier trimestre plus de quatre fois supérieur à celui de la même période il y a un an, ce qu’elle a essentiellement attribué à l’inscription, l’an dernier, d’une charge d’impôt liée à la vente de ses activités d’emballage papier. Le bénéfice net de l’imprimeur et emballeur montréalais s’est chiffré à 27,7 millions $, soit 32 cents par action, pour le trimestre clos le 24 janvier, comparativement à un résultat de 6,4 millions $, ou 7 cents par action, pour la même période de l’exercice précédent. En excluant certains éléments non récurrents, le bénéfice de Transcontinental a atteint 43,8 millions $, soit 50 cents par action, au plus récent trimestre, un résultat en hausse de 2,3 % par rapport au profit ajusté de 42,8 millions $, ou 40 cents par action, de la même période un an plus tôt. La société a notamment expliqué l’amélioration de son résultat ajusté par une baisse des frais financiers nets dans la foulée d’une réduction de son endettement net et par une baisse des impôts sur son résultat ajusté. Les revenus ont totalisé 622,7 millions $ au plus récent trimestre, un chiffre d’affaires en baisse de 11,8 % par rapport à celui de 705,8 millions $ du premier trimestre de l’exercice précédent. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice ajusté de 47 cents par action et des revenus de 595,4 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- Cascades (CAS.TO, 16,94 $) a affiché jeudi un bénéfice supérieur aux attentes pour son quatrième trimestre, renouant avec les profits après avoir réalisé une perte pour la même période un an plus tôt. Le spécialiste de la récupération et des papiers de fibres recyclées a engrangé un profit net attribuable aux actionnaires de 73 millions $, soit 72 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, la société établie à Kingsey Falls avait affiché une perte nette de 26 millions $, soit 27 cents par action, pour la même période en 2019. En excluant certains éléments non récurrents, Cascades a réalisé un bénéfice de 42 millions $, soit 42 cents par action, par rapport à un profit ajusté de 29 millions $, ou 30 cents par action, pour le même trimestre un an plus tôt. Les revenus de Cascades ont totalisé 1,28 milliard $ au plus récent trimestre, ce qui représentait une hausse de 5% par rapport à ceux de 1,23 milliard $ du quatrième trimestre précédent. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice par action ajusté de 28 cents et des revenus de 1,23 milliard $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- Les Aliments Maple Leaf (MFI.TO, 26,61 $) ont surpassé les attentes jeudi en dévoilant un bénéfice de 25,4 millions $ pour leur plus récent trimestre, en hausse par rapport à celui de 17,5 millions $ de la même période un an plus tôt, tandis que leurs ventes ont progressé de plus de 10%. Le fabricant de produits alimentaires a précisé que son profit par action s’était chiffré à 20 cents pour le trimestre clos le 31 décembre, en hausse par rapport à celui de 14 cents par action de la même période un an plus tôt. Les ventes trimestrielles ont totalisé 1,13 milliard $, comparativement à 1,02 milliard $ au quatrième trimestre de 2019, grâce aux gains observés tant dans les produits de protéines animales que dans ceux des protéines végétales. Les revenus du groupe des protéines animales ont avancé de 11,3%, tandis que ceux des protéines végétales ont grimpé de 5,5%. En excluant les éléments non récurrents, Maple Leaf a réalisé un profit de 30 cents par action, en hausse par rapport à son profit ajusté de 12 cents par action de la même période un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 21 cents par action, à partir de revenus de 1,07 milliard $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- Québecor (QBR.TO, 33,27 $) rapporte une augmentation en un an de son bénéfice net attribuable aux actionnaires du quatrième trimestre, qui est passé à 159,8 millions $ en 2020, en hausse de 14,7 millions $ par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Pendant la même période, les revenus du géant québécois des télécommunications ont augmenté de 0,9% pour s’établir à 1,15 milliard $. Pour l’ensemble de l’exercice 2020, Québecor constate que le bénéfice net attribuable aux actionnaires s’est élevé à 607,2 millions $, ou 2,41$ par action de base, en baisse de 45,6 millions $ comparativement à l’exercice 2019. Les revenus de la division des télécommunications ont augmenté, contrairement à ceux des secteurs des médias et du divertissement qui, eux, ont reculé. Le dividende trimestriel à être versé par Québecor passe de 0,20$ par action à 0,27$.
- La Banque TD (TD.TO, 77,35 $) a inscrit au premier trimestre de l’exercice en cours un résultat net de 3,277 milliards $, ou de 1,77$ par action diluée, comparativement à 2,989 milliards $, ou 1,61$ par action diluée au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Le résultat net a ainsi progressé de 10%. Les revenus ont totalisé une somme de 10,81 milliards $, comparativement à 10,61 milliards $ un an plus tôt. L’institution financière précise que le résultat du secteur Services de détail au Canada s’est établi à 2,037 milliards $, en hausse de 14% par rapport à celui du premier trimestre de l’exercice précédent.
- La Banque CIBC (CM-PQ.TO, 23,34 $) rapporte une forte hausse de 34% de son bénéfice net du premier trimestre, qui est passé de 1,212 milliard $ lors de la première période de trois mois de l’exercice 2020 à 1,625 milliard $ lors du premier trimestre de cette année. Au cours de la même période, le résultat dilué par action a bondi de 2,63$ à 3,55$, une augmentation de 35%. Quant au résultat net ajusté, il est passé de 1,483 milliard $ à 1,640 milliard $. La Banque CIBC signale que sa division Marché des capitaux a déclaré un résultat net de 493 millions $ au premier trimestre, en hausse de 115 millions $, ou 30%, par rapport à celui du premier trimestre de 2020. Quant à la dotation à la provision pour pertes sur créances, elle s’est chiffrée à 147 millions $, en baisse de 114 millions $, ou 44%, par rapport à celle du premier trimestre il y a un an.
- La firme de services d’ingénierie WSP Global (WSP.TO, 111,77 $) a affiché mercredi un profit net en hausse de 70% pour son quatrième trimestre, qui s’est cependant révélé inférieur aux attentes des analystes. La société montréalaise a réalisé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 68,9 millions $, soit 61 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, elle avait enregistré un profit de 40,5 millions $, ou 38 cents par action, pour la même période de l’exercice précédent. Cette croissance du résultat net a essentiellement été attribuée à l’augmentation du résultat avant charges de financement nettes et impôt, ainsi qu’à la réduction des charges de financement nettes. Après ajustements pour exclure certains éléments, le bénéfice de WSP a atteint 81,1 millions $, ou 71 cents par action, ce qui se comparait à un résultat de 55,3 millions $, ou 52 cents par action, pour le quatrième trimestre de 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 83 cents, ainsi qu’à un chiffre d’affaires de 1,74 milliard $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv. Par ailleurs, le conseil d’administration de l’entreprise a autorisé un dividende trimestriel de 37,5 cents par action, lequel sera versé autour du 15 avril aux actionnaires inscrits en date du 31 mars.
À surveiller
WSP Global (WSP, 111,77$): de meilleures perspectives après une année exigeante. L’ingénieur-conseil a terminé une année exigeante sur une note satisfaisante et Frédéric Bastien de Raymond James espère mieux dans la reprise de 2021. «Avec de récents gros contrats, trois nouvelles petites acquisitions en plus de l’achat transformationnel de l’ingénieur en environnement Golder pour 1,5 milliard bientôt conclus, la société devrait continuer à mieux performer que son industrie en 2021», écrit l’analyste, dans une note préliminaire.
5N Plus (VNP, 4,70$): le producteur de métaux technologiques prêt à acquérir. Le plan de relance de 5N Plus est assez avancé et son bilan est assez renforcé pour passer à l’étape suivante de sa transformation stratégique: accélérer sa croissance et élargir son marché potentiel. Le fabricant de matériaux spécialisés cherche activement des occasions d’acquisitions dans le domaine des matériaux avancés à forte valeur ajoutée.
Dye & Durham (DND, 48,61$): le 7e achat du consolidateur de logiciels de droits laisse perplexe. Le septième achat d’affilée du spécialiste des logiciels pour les professionnels du droit laisse un analyste perplexe parce qu’il dévie de son champ de prédilection. Dye & Durham offre d’acheter le fournisseur britannique de logiciels de gouvernance et de gestion des services publics Idox Plc pour 610 millions de dollars. Elle a jusqu’au 19 mars pour soumettre une offre formelle pour l’entreprise cotée en Bourse.
26 février
Dans les Titres en action:
- Le conglomérat Onex (ONEX.TO, 71,57 $)a affiché vendredi un profit du quatrième trimestre en hausse par rapport à la même période un an plus tôt, soutenu par les gains dans ses investissements en capital et en crédit. La société de portefeuille torontoise a réalisé un profit net de 597 millions $ US, soit 6,61 $ US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, elle avait engrangé un bénéfice net de 187 millions $ US, ou 1,86 $ US par action, pour le quatrième trimestre de 2019. En excluant certains éléments, Onex a réalisé un profit de 708 millions $ US, ou 7,72 $ US par action, pour son quatrième trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 221 millions $ US, ou 2,04 $ US par action, un an plus tôt. Onex gère et investit de l’argent pour le compte de ses actionnaires, d’investisseurs institutionnels et de clients fortunés. Elle est aussi la propriétaire du transporteur aérien WestJet et de la firme de gestion de patrimoine Gluskin Sheff, entre autres.
- Le groupe minier brésilien Vale (VALE, 17,11 $US) a annoncé vendredi un bénéfice net de 4,8 milliards de dollars en 2020, toujours affecté par les dépenses générées par l’effondrement d’un barrage en janvier 2019 qui avait fait 270 morts. En 2019, Vale avait accusé une perte nette d’1,68 milliard de dollars à la suite de cette catastrophe qui, outre le bilan humain, avait causé des dégâts environnementaux considérables. Au quatrième trimestre 2020, le groupe a dégagé un bénéfice net de 739 millions de dollars, une nette baisse par rapport aux 2,9 milliards enregistrés au troisième trimestre. Selon Vale, qui est l’un des plus grands producteurs mondiaux de minerai de fer, ces résultats s’expliquent en partie par « la forte performance » du secteur, dopé par la hausse des prix et des volumes de ventes au dernier trimestre sur fond de forte demande chinoise.
- Jadis symbole de ringardise, les célèbres sandales allemandes Birkenstock vont passer sous contrôle de fonds liés au géant du luxe LVMH (MC.PA, 525 €), séduit par cette marque devenue culte, populaire tant chez les campeurs, les hipsters que les grands créateurs. Aucun détail financier n’a été révélé vendredi par les différentes parties, mais selon plusieurs médias, la transaction valorise à environ 4 milliards d’euros l’ensemble du groupe, dont le chiffre d’affaires s’élevait à 720 millions d’euros en 2019. Le rachat d’une part majoritaire du fabricant par L Catterton, associé à LVHM, et le fonds Financière Agache de la famille Arnault, est « la prochaine étape logique pour atteindre une forte croissance également sur des marchés d’avenir comme la Chine et l’Inde », a annoncé le groupe familial allemand dans un communiqué. Il n’est pas précisé à combien s’élève cette part majoritaire.
- Le géant de l’automobile Volkswagen (VW, 23,05 $US), relégué en 2020 à la deuxième place du marché mondial, s’attend pour 2021 à une «hausse significative» de son chiffre d’affaires malgré la persistance de la pandémie de COVID-19. Le bénéfice net du constructeur a reculé de 37% à 8,8 milliards d’euros l’année passée, en ligne avec la baisse de 43% du bénéfice d’exploitation communiquée fin janvier, selon un communiqué publié vendredi. Le groupe allemand avait enregistré une perte avant impôts de 1,4 milliard d’euros au premier semestre 2020 sous l’effet de l’effondrement, au printemps, des ventes de voitures en raison des mesures restrictives mises en place pour freiner la propagation de la pandémie. Les commandes ont connu un fort rebond depuis cet été, aidées notamment par la Chine, dont la «rapide reprise» a été un des facteurs «déterminants», selon VW.
À surveiller
Québecor (QBR.B, 32,45$): vers un dividende de 4 à 5%. Aravinda Galappatthige, de Canaccord Genuity, croit que la hausse de 38% du dividende suggère que le propriétaire de Vidéotron se dirige vers un rendement dividende de 4 à 5% égal à celui des autres fournisseurs établis de télécommunications en Bourse. Puisque la société s’est engagée à verser de 30 à 50% de ses flux de trésorerie en dividendes, les flux excédentaires de 2,97$ par action prévus en 2021 et de 3,14$ par action prévus en 2022 laissent entrevoir d’autres hausses notables, indique l’analyste.
Boralex (BLX, 41,69$): mieux vaut rester prudent à court terme. L’action du producteur d’énergie renouvelable a perdu ses gains de décembre et de janvier parce que la hausse rapide des taux à long terme, une variable clé de l’évaluation des producteurs, a déprécié toute l’industrie. Les taux américains de 10 ans ont triplé depuis le mois d’août 2000. Ce taux repère mondial a touché 1,6%, le 25 février, avant de se replier à 1,46%, en hausse de 43 points de poucentage en un mois.
Meubles Leon (LNF, 20,73$): le détaillant pourra difficilement faire mieux. Le quatrième trimestre complète une année «extraordinaire» pour le détaillant de meubles, mais cette performance pourra difficilement se répéter. C’est ainsi que Matt Bank, de CIBC Marchés des capitaux, décrit le dilemme des investisseurs au sujet du marchand pour qui il prévoit un recul inévitable des bénéfices en 2021.