Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine
lesaffaires.com|Publié le 12 février 2021(Photo: Getty Images)
Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
8 février
Dans les Titres en action:
- Le fabricant américain de jouets Hasbro (HAS) a publié lundi des résultats dépassant les attentes grâce à l’intérêt pendant la pandémie pour ses marques réputées comme les cartes Magic et le jeu Monopoly et à l’essor des ventes en ligne. Le chiffre d’affaires du groupe, qui vend aussi les figurines Transformers ou la pâte à modeler Play-Doh, a augmenté de 4% au quatrième trimestre pour atteindre 1,72 milliard de dollars, détaille un communiqué. Son bénéfice a grimpé de 10% à 105,2 millions de dollars. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, il a atteint 1,27$, soit plus que les 1,14$ escomptés par les analystes. Le groupe est aussi parvenu à compenser les fermetures de nombreux magasins par ses ventes en ligne, qui ont bondi de 43% sur l’année et ont dépassé le milliard de dollars pour la première fois.
- Well Health Technologies (WELL, 9,46 $) a signé une entente pour faire l’acquisition de CRH Medical Corporation (CRH, 5$) pour une somme de 292,7 millions $ US. En vertu de l’accord annoncé lundi, Well Health versera 4 $ US pour chacune des actions de l’entreprise établie à Vancouver. CRH propose principalement des produits et services pour le traitement de conditions gastro-intestinales. Son action cotait à 2,18 $ US à la clôture de la Bourse de New York vendredi, et à 2,78 $ à la Bourse de Toronto. La transaction doit être approuvée par les deux tiers des actionnaires de CRH. La clôture est attendue au deuxième trimestre de 2021.
- Le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP, 455,11$) dit avoir transporté une quantité record de céréales en janvier, fracassant son record mensuel établi l’an dernier. L’entreprise affirme avoir transporté 2,22 millions de tonnes métriques de céréales et de produits céréaliers canadiens en janvier, en hausse de 6% par rapport au même mois l’année précédente. Le CP a livré 16 millions de tonnes métriques de céréales et de produits céréaliers canadiens jusqu’à présent dans la campagne agricole 2020-2021. Ses livraisons dépassent de plus de 13 pour cent les quantités transportées à la même époque l’an dernier. Le transporteur ferroviaire rapporte ces records alors qu’il met en service de nouveaux wagons-trémies, qui transportent un volume supérieur de 15 % et un poids supérieur de 10 % par rapport aux wagons plus anciens qu’ils remplacent.
- Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai (005380.KS) et sa filiale Kia (000270.KS) ont démenti lundi être en négociations avec Apple (AAPL) pour un projet commun de production de véhicules autonomes. Cette déclaration intervient un mois après une information de la chaîne sud-coréenne Korea Economic TV selon laquelle le géant informatique américain Apple avait contacté Hyundai en vue d’un projet de fabrication de voitures électriques et de batteries pour ces dernières. La semaine dernière, des médias avaient affirmé que ces voitures pourraient être produites dans l’État américain de Géorgie (sud-est). Hyundai et Kia ont déclaré lundi dans des documents règlementant leurs activités «ne pas discuter du développement d’une voiture électrique autonome avec Apple». Les deux constructeurs ont précisé avoir discuté de projets de ce type avec plusieurs entreprises, mais qu’aucune décision n’avait été prise. Hyundai a de son côté souligné n’être qu’«au début» de ces négociations. Ce démenti a entraîné lundi une chute de 14,98% de l’action Kia à la clôture de la Bourse de Séoul et de 6,21% de celle de Hyundai.
- «Nous sommes une poule aux œufs d’or», s’est vanté lundi le PDG du géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies SoftBank Group (9984.T), qui a de nouveau dévoilé de très bons résultats trimestriels grâce à la forme des marchés financiers. Le bénéfice net du groupe a atteint 1 172 milliards de yens (9,2 milliards d’euros) sur son troisième trimestre 2020-2021, un chiffre multiplié par 21 sur un an. Ses fonds Vision Fund 1 et 2 ont enregistré entre octobre et décembre de nouveaux gains sur investissements record, effaçant leurs précédents sommets du trimestre précédent. Le Vision Fund 1 a notamment profité en décembre du succès tonitruant de l’introduction à Wall Street de DoorDash, géant des livraisons à domicile de repas et de courses, et de l’envolée du titre du géant américain des VTC Uber. Le contraste est total avec la situation de SoftBank Group il y a près d’un an, avec sa perte record de 961,6 milliards de yens (8,3 milliards d’euros) accusée en 2019-2020, victime de la débâcle des marchés financiers au début de la pandémie et d’investissements ayant viré au désastre, comme WeWork. Le titre de SoftBank Group a pris 4,45% à la Bourse de Tokyo lundi.
À surveiller
Héroux-Devtek (HRX, 15,40$): tout ce que souhaitait Desjardins. Les résultats du fabricant de pièces aéronautiques ont dépassé les attentes de Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, qui dit avoir obtenu tout ce qu’il souhaitait.
Shopify (SHOP, 1287,75 $US): les derniers mois de la manne. La tendance est prometteuse jusqu’à la fin du premier trimestre, mais la comparaison avec l’année précédente risque de devenir plus difficile pour le spécialiste du commerce en ligne, croit Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux.
Eldorado Gold (ELD, 15,90$): une entente en Grèce. L’entente avec le gouvernement grec, qui permettra l’avancement de plusieurs projets, est une bonne nouvelle, mais il reste encore des risques à écarter, résume Ingrid Rico, de Stifel GMP, qui se dit «prudemment» optimiste.
9 février
Dans les Titres en action:
- Cenovus Energy (CVE, 7,02 $) a affiché une perte pour le dernier trimestre de son exercice 2020, comparativement à un profit pour la même période un an plus tôt. La société dit avoir perdu 153 millions $, soit 12 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se compare à un profit de 113 millions $, ou 9 cents par action, pour le quatrième trimestre de 2019. La perte d’exploitation du plus récent trimestre a totalisé 551 millions $, ou 45 cents par action, par rapport à une perte d’exploitation de 164 millions $, ou 13 cents par action, réalisée un an plus tôt. La production totale a atteint en moyenne l’équivalent de 467 202 barils de pétrole par jour au dernier trimestre, alors qu’elle avait été de 467 338 barils par jour lors de la même période en 2019. Cenovus a complété le 1er janvier sa prise de contrôle de Husky Energy. Le mois dernier, la société avait dévoilé un budget de dépenses en immobilisations d’entre 2, 3 milliards $ et 2,7 milliards $ pour 2021, incluant 2,1 milliards $ en investissement de maintien.
- L’entreprise canadienne de cannabis Canopy Growth (WEED, 58,49 $) s’est enfoncée dans le rouge au troisième trimestre de son exercice décalé, plombée par une lourde charge de restructuration, a-t-elle annoncé mardi. Pour les trois mois de son exercice décalé terminés le 31 décembre, Canopy Growth a subi une perte de 829 millions de dollars, contre une perte de près de 110 millions un an auparavant, a indiqué l’entreprise dans un communiqué. Les pertes ont été aggravées par une charge de 416 millions de dollars passée dans les résultats, dont environ 15% en numéraire, après une restructuration annoncée en décembre. Celle-ci a entraîné la fermeture de cinq sites de production au Canada et le licenciement d’environ 220 salariés. Hors éléments exceptionnels et ramenée à une action, la perte est ressortie à 2,43 dollars, nettement supérieure à celle de 32 cents attendue par la moyenne des analystes. Ces perspectives semblaient bien accueillies par les investisseurs, l’action prenant environ 5,5% à la Bourse de Toronto vers 10h30.
- TFI international (TFII, 75,26 $US) a dévoilé des résultats en hausse par rapport à la même période l’an dernier. Les investisseurs de la Bourse de New York accueillaient chaleureusement ses résultats, le titre grimpant de près de 5% à l’ouverture. Le bénéfice net lié aux activités poursuivies par action diluée a atteint 0,91 $ US, alors qu’il était à 0,70 $ US à la même période de l’exercice précédent. Son bénéfice opérationnel, qui a pris 26 % par rapport au même trimestre en 2019, a augmenté grâce à des acquisitions, à une meilleure efficacité des opérations, à une réduction des coûts et aux 6,3 millions de dollars accordés par la Subvention salariale d’urgence du Canada. Les revenus du transporteur ont crû de 13 %, s’établissant à 1,12 milliard de dollars américains (G$US) pour le trimestre se terminant le 31 décembre 2020. C’est la hausse de revenu dans le secteur de la logistique qui a principalement soutenu cette croissance, ayant augmenté de 59 % par rapport à ceux enregistrés à la même période en 2019.
- Total (TOT, 35,32€) a annoncé mardi vouloir changer de nom et accélérer dans les renouvelables, après une perte historique l’an dernier causée par la chute des marchés pétroliers. Le géant pétrolier et gazier, qui se diversifie de plus en plus dans l’électricité, a enregistré une perte nette de 7,2 milliards de dollars en 2020, contre un bénéfice de 11,2 milliards en 2019. C’est une perte inédite dans son histoire moderne, qui s’explique notamment par de lourdes dépréciations d’actifs de plus de 8,5 milliards de dollars, essentiellement sur les sables bitumineux au Canada. Les éléments comptables non récurrents atteignent au total les 10 milliards. Hors ces éléments, le groupe est toutefois parvenu à limiter la casse du côté du bénéfice ajusté: il reste au-dessus des 4 milliards de dollars, même s’il a chuté de 66%. L’action de Total perdait 1,08% au cours des échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse, mardi matin.
- Le constructeur automobile japonais Nissan (7201, 630 JPY), allié du français Renault (RNO, 39,22€), a une nouvelle fois allégé mardi ses prévisions de pertes annuelles, après un troisième trimestre 2020-2021 en amélioration, ayant notamment renoué avec un bénéfice opérationnel pour la première fois en un an. Nissan s’attend désormais à une perte nette annuelle de 530 milliards de yens (6,45 milliards de dollars), contre une prévision précédente à -615 milliards de yens. Il a aussi significativement réduit sa prévision de perte annuelle opérationnelle, attendue dorénavant à -205 milliards de yens contre -340 milliards de yens précédemment. Sur le trimestre écoulé, sa perte nette s’est limitée à 37,8 milliards de yens (près de 300 millions d’euros), moins que lors de ses deux premiers trimestres. Il avait accusé une perte de 26,1 milliards de yens à la même période un an plus tôt. Surtout, le groupe a renoué avec un bénéfice d’exploitation.
À surveiller
Well Health (Well, 8,98$): une grosse bouchée. C’est une grosse bouchée pour le spécialiste de la télémédecine, habitué aux acquisitions de taille plus modeste. Après avoir analysé l’acquisition de CRH Medical, David Newman, de Desjardins Marché des capitaux, abaisse sa recommandation d’achat à «conserver».
TFI International (TFII, 73,22$US): un bon quatrième trimestre. L’acquisition d’UPS Freight avait déjà contribué à l’humeur optimiste des marchés. Les résultats du quatrième trimestre viennent renforcer cet enthousiasme, croit Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux.
Groupe TMX (X, 124,90$): optimiste pour 2021, mais… Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux, croit les perspectives sont bonnes en 2021 pour le propriétaire de la Bourse de Toronto et de la Bourse de Montréal. Il croit cependant que de meilleures occasions se trouvent ailleurs.
10 février
Dans les Titres en action:
- Uber (UBER, 63,18 $US) a perdu 968 millions de dollars au quatrième trimestre 2020, contre 1,1 milliard à la même période l’année dernière, malgré des revenus qui ont chuté de 16% à cause des restrictions de déplacement liées la pandémie. Son titre perdait néanmoins plus de 2% à Wall Street après la clôture de la Bourse mardi, ses résultats étant inférieurs à ceux attendus par le marché, qui guette des signes de rentabilité à venir pour le leader mondial de la réservation de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).
- General Motors (GM, 56,06 $US) est repassé dans le vert au quatrième trimestre grâce à un rebond des ventes de ses véhicules en fin d’année et prévoit de continuer à faire grimper ses bénéfices en 2021 malgré une pénurie de semi-conducteurs. La carence de puces électroniques qui touche tous les grands constructeurs automobiles dans le monde a en effet forcé GM à suspendre la production dans trois usines pendant au moins un mois. Ce contretemps devrait lui coûter entre 1,5 et 2 milliards de dollars. Mais le numéro un de l’automobile aux États-Unis s’attend malgré tout à un bénéfice opérationnel compris entre 10 et 11 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année, contre 9,7 milliards en 2020. Au quatrième trimestre, le groupe a vu son chiffre d’affaires progresser de 22% à 37,52 milliards de dollars, plus que les 36,12 milliards escomptés. Son bénéfice net a atteint 2,8 milliards de dollars, là où le groupe avait perdu 194 millions l’an dernier à la même époque. Son bénéfice ajusté par action et hors éléments exceptionnels s’est établi à 1,93 dollar, là où les analystes anticipaient 1,64 dollar.
- Le géant américain des boissons non-alcoolisées Coca-Cola (KO, 49,70 $US), qui a encore vu ses ventes et son bénéfice décliner au 4e trimestre 2020 à cause de la pandémie, a néanmoins dépassé les attentes des marchés et s’est montré optimiste pour 2021. Coca-Cola, qui affirme avoir perdu des parts de marché notamment à cause des fermetures de fontaines à soda, a accusé un recul de son chiffre d’affaires de 5% à 8,61 milliards de dollars au dernier trimestre 2020 pour un bénéfice net de 1,45 milliard de dollars, en repli de 29%. Le producteur de sodas a toutefois été plus rentable que ce à quoi s’attendaient les marchés: le bénéfice ajusté par action, référence en Amérique du nord, est ressorti à 0,47 dollar contre 0,42 dollar attendu. Sur l’ensemble de l’année 2020, Coca-Cola a enregistré un bénéfice net de 7,74 milliards de dollars, en baisse de 13% sur un an, pour un chiffre d’affaires de 33,01 milliards (-11%).
- Une perte nette de 204 millions d’euros pour 2020 et 8 000 emplois en voie de suppression: le brasseur néerlandais Heineken (HEIA, 85,78 euros) n’a pas échappé aux dégâts de la crise sanitaire qui risquent de se faire sentir encore au premier semestre 2021. L’an passé le numéro deux mondial de la bière, derrière le belgo-brésilien AB InBev, avait publié un bénéfice net de 2,1 milliards d’euros. Les ventes pour 2020 sont également en recul de 17% à 23 milliards d’euros. Pour rebondir, le mastodonte prévoit de réduire d’environ 10% ses effectifs, alors que sous le coup des restrictions gouvernementales, un peu partout dans le monde, la majorité des bars et des restaurants restent fermés. Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, le groupe produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, dont Heineken, Strongbow et Amstel, et emploie plus de 85 000 personnes à l’échelle mondiale. 2020 a été «une année de rupture et de transition sans précédent» pour le groupe, a souligné le PDG du brasseur, Dolf van den Brink. Ces suppressions de postes s’intègrent dans des efforts plus globaux pour remodeler Heineken, avec l’objectif de réaliser 2 milliards d’euros d’économies d’ici 2023, a complété le patron qui a pris les rênes en avril dernier. Cotée à la Bourse d’Amsterdam, Heineken perdait 2,25% à 87,48 euros vers 11h15 (5h15 au Québec), dans un marché en hausse de 0,51%.
- Le livreur de repas à domicile Delivery Hero (DHER, 132,85 euros) a fait état mercredi d’un quasi-doublement de ses ventes en 2020, qui profitent des confinements liés à la pandémie de COVID-19, mais cette jeune pousse va rester fortement déficitaire. L’entreprise basée à Berlin a enregistré un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros en 2020, en hausse de 95% sur un an, selon des données préliminaires. Cette performance se situe dans le haut de ses propres estimations reposant sur une fourchette entre 2,7 et 2,8 milliards d’euros. En 2020, Delivery Hero a effectué 1,3 milliard de livraisons, soit une hausse annuelle de 96%, comme observé encore lors du dernier trimestre de l’année. Cette croissance continue à s’effectuer à perte, puisque le groupe s’attend à enregistrer en 2020 une marge d’EBITDA (excédent brut d’exploitation) de -16%, rapportée aux ventes, conforme à ses objectifs.
- Le géant japonais de l’automobile Toyota (TM, 154 $US), redevenu numéro un mondial du secteur en volume l’an dernier, a fortement relevé mercredi ses prévisions de résultats 2020-2021, rehaussant même celles de ses ventes, résistant ainsi à la pénurie actuelle de semi-conducteurs. Il anticipe désormais un bénéfice net annuel de 1 900 milliards de yens (23 milliards de dollars, un repli limité à 6,7% sur un an), contre une prévision précédente de 1 420 milliards de yens. Sur son troisième trimestre (octobre-décembre), son bénéfice net a bondi de 50% sur un an à 838,7 milliards de yens (6,6 milliards d’euros). Le groupe a également nettement relevé sa prévision de bénéfice opérationnel annuel, passée de 1 300 à 2 000 milliards de yens, ce qui reviendrait à un repli de 16,7% sur un an. Et il a aussi augmenté sa prévision de chiffre d’affaires annuel, à 26 500 milliards de yens (209 milliards d’euros), soit 500 milliards de yens (4 milliards d’euros) de plus que son précédent objectif, ce qui représenterait un recul de 11,3% sur un an. Le titre de Toyota a pris 1,7% à la clôture de la Bourse de Tokyo mercredi et l’action gagnait environ 1,5% dans les échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street.
- Malgré la pandémie, le géant danois du transport maritime AP Moeller-Maersk (MAERSK, 12 340 couronnes danoises) a presque sextuplé son bénéfice net en 2020, à la faveur d’une reprise du trafic mondial et d’une hausse des tarifs du fret. Conséquence de la crise sanitaire, les prix au départ d’Asie ont décollé, faute de conteneurs disponibles. Sur l’ensemble de l’année, dans ses opérations continues, Maersk a enregistré un bénéfice net de 2,9 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros). Le chiffre d’affaires a lui gagné 2,2%, à 39,74 milliards de dollars, légèrement plus que les prévisions des analystes qui tablaient sur un montant variant entre 39,56 et 39,58 milliards. Le résultat brut d’exploitation, EBITDA, a progressé de 44%, à 8,22 milliards, grâce à des coûts réduits et une optimisation de la chaîne logistique. Le titre perdait près de 8% à mi-séance à la Bourse de Copenhague.
À surveiller
Dollarama (DOL, 50,10$): une occasion avant quatre catalyseurs potentiels. Brian Morrison de TD Valeurs mobilières diminue à son tour ses prévisions pour quatrième trimestre afin de s’ajuster aux restrictions imposées à la vente de marchandises non essentielles pendant cinq semaines au Québec, en décembre.
CCL Industries (CCL.B, 64,13$): un fort potentiel si le géant des emballages ravivait ses acquisitions. Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, est catégorique. Le fabricant mondial de contenants et d’étiquettes sophistiqués pour les produits de grande consommation offrirait un fort potentiel d’appréciation s’il utilisait toute sa capacité financière pour mener une nouvelle phase plus musclée d’acquisitions.
Intact (IFC, 146,79$): 35% mieux que prévu, au quatrième trimestre. L’assureur automobile a fracassé les attentes pour la quatrième fois d’affilée, au quatrième trimestre. Cette fois le bénéfice de 3,18$ par action a surpassé le consensus de 2,36$ par 35%, signale Jaeme Gloyn, de la Financière Banque Nationale.
11 février
Dans les Titres en action:
- Domtar (UFS, 44,74$) a réalisé une perte de 59 millions $ US au cours de son quatrième trimestre, ce qui se comparait à une perte de 34 millions $ US pour la même période un an plus tôt. La société de pâte et papier a précisé que sa perte par action s’était chiffrée à 1,07 $ US pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à une perte de 59 cents US par action pour le quatrième trimestre de 2019. Les ventes des trois derniers mois de l’année ont totalisé 920 millions $ US, alors qu’elles avaient atteint 1,03 milliard $ un an plus tôt. En excluant les activités abandonnées et d’autres éléments, la société a réalisé un profit de 19 millions $ US, ou 34 cents US par action, pour le dernier trimestre de 2020, comparativement à une perte de 9 millions $ US, ou 16 cents US par action, un an plus tôt. Dans ses perspectives, Domtar a noté que la demande pour le papier restait incertaine et dépendrait de la reprise après la pandémie. La société s’attend à ce que les marchés de la pâte s’améliorent graduellement à court terme, grâce à une meilleure demande, aux interruptions d’entretien et à un réapprovisionnement en Chine. Les prix des matières premières devraient augmenter de façon modérée tandis que les coûts des frais de transport devraient être plus élevés.
- Disney (DIS, 190,91 $US) continue de réduire le fossé entre le leader du streaming, Netflix, et ses propres plateformes lancées fin 2019, dont Disney +, qui comptaient 146 millions d’abonnés à la fin de l’année, d’après un communiqué de résultats publié jeudi. Cet accomplissement compense en partie l’année difficile que le géant du divertissement vient de traverser à cause de la pandémie qui a entraîné la fermeture des parcs d’attraction et les cinémas: d’octobre à décembre son chiffre d’affaires global a baissé de 22% à 16,25 milliards de dollars, un résultat néanmoins supérieur aux attentes du marché. Netflix a récemment dépassé les 200 millions d’utilisateurs dans le monde.
- Le brasseur Molson Coors (TAP, 44,50 $US) a fait état jeudi d’une perte nette de 1,37 milliard $ US pour son plus récent trimestre, alors que les amphithéâtres sportifs et les salles de spectacle où il vend ses boissons étaient fermés en raison de la pandémie. La société a précisé que sa perte du quatrième trimestre se comparait à un bénéfice net de 163,7 millions $ US pour le même trimestre un an plus tôt. La perte par action atteignait 6,32 $ US pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à un profit par action de 75 cents US un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 83 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les ventes du trimestre ont reculé à 2,2 milliards $ US, alors qu’elles avaient été de 2,4 milliards $ US lors de la même période un an plus tôt. Pour l’ensemble de l’exercice, Molson Coors a réalisé une perte de 949 millions $ US, par rapport à un bénéfice de 241 millions $ US lors de l’exercice précédent.
- L’Oréal (OR, 309 €) a publié jeudi un bénéfice net en recul de 5 % en 2020, à 3,56 milliards d’euros, la pandémie ayant pesé sur le chiffre d’affaires du géant français des cosmétiques. Après avoir connu une forte croissance en 2019, la société a enregistré des ventes de 27,99 milliards d’euros l’an passé. A taux de change et périmètre constants, ce chiffre d’affaires est en recul de 4,1 %. Ces chiffres restent toutefois supérieurs aux attentes du consensus d’analystes compilé par Factset. La marge d’exploitation s’est quant à elle maintenue à 18,6 %. « La pandémie de Covid-19 qui s’est propagée à travers le monde a provoqué, par la fermeture généralisée des points de vente, une crise de l’offre qui a entraîné un recul inédit, même si momentané, du marché de la beauté », a souligné Jean-Paul Agon, le PDG de L’Oréal, cité dans le communiqué.
- Brookfield Asset Management (BAM.A 53,67 $) a augmenté jeudi son dividende, en dévoilant un profit de 1,8 milliard $ US pour son plus récent trimestre, en hausse par rapport à celui de 1,6 milliard $ US réalisé un an plus tôt. Le gestionnaire d’actifs versera désormais un dividende trimestriel de 13 cents US par action, par rapport à 12 cents US précédemment. Brookfield a engrangé pour le dernier trimestre de son exercice 2020 un profit de 40 cents US par action, ce qui se comparait à un profit de 50 cents US par action pour le même trimestre l’an dernier — période qui précédait un fractionnement d’actions à raison de trois pour deux en avril 2020, ce qui a fait grimper son nombre d’actions en circulation. Les revenus ont totalisé 17,1 milliards $ US pour le trimestre, en baisse par rapport à ceux de 17,8 milliards $ US de la même période en 2019. Les fonds tirés des activités ont atteint 2,1 milliards $ US, soit 1,34 $ US par action, en hausse par rapport à ceux de 1,2 milliard $ US, ou 75 cents US par action, du quatrième trimestre précédent. « Nous avons terminé l’année avec le meilleur trimestre de notre histoire, ce qui témoigne de la croissance soutenue de notre franchise de gestion d’actifs et la résilience de nos activités sous-jacentes », a affirmé le chef de la direction, Bruce Flatt, dans une déclaration.
- Cineplex (CGX, 11,15$) a affiché jeudi une perte de 230,4 millions $ pour son quatrième trimestre, période pendant laquelle les restrictions pour ralentir la pandémie ont été resserrées et des salles de cinéma ont été fermées. La plus grande chaîne de cinémas du pays a réalisé une perte de 3,64 $ par action pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à un profit de 3,5 millions $, ou 6 cents par action, à la même période en 2019. Ses revenus ont totalisé 52,5 millions $, alors qu’ils avaient été de 443,2 millions $ un an plus tôt. Cineplex a annoncé, plus tôt cette semaine, avoir conclu une entente avec ses prêteurs pour amender de nouveau son entente de crédit, alors que l’entreprise éprouve des difficultés avec l’impact financier de la COVID-19 sur ses activités. Les amendements lui permettent de suspendre tout examen des engagements financiers jusqu’au quatrième trimestre de 2021, sous certaines conditions. Ces dernières comprennent la conclusion d’un financement d’au moins 200 millions $ en billets garantis de second rang d’ici le 31 mars. Les produits nets devront être utilisés pour rembourser une partie de la dette, dont 100 millions $ en remboursement permanent.
- Telus (T, 26,90 $)a affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre en baisse par rapport à la même période un an plus tôt, même si ses revenus ont progressé. Le géant des télécommunications a réalisé un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 260 millions $, soit 20 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, il avait engrangé un profit de 368 millions $, ou 30 cents par action, un an plus tôt. Les revenus d’exploitation et autres revenus ont totalisé 4,06 milliards $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 3,86 milliards $ de la même période en 2019. Au plus récent trimestre, Telus a accueilli 253 000 nouveaux clients, dont 87 000 pour la téléphonie mobile et 88 000 pour les appareils mobiles connectés, en plus de 44 000 clients pour ses services internet, 20 000 pour ses services de télévision et 23 000 pour ses services de sécurité. Ces gains ont été partiellement contrebalancés par la perte de 9000 clients des services vocaux résidentiels. Sur une base ajustée, Telus a réalisé un profit de 22 cents par action au quatrième trimestre, en baisse par rapport à celui de 32 cents par action du même trimestre en 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 25 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- Restaurant Brands International (QSR, 57,56 $US) a affiché jeudi un profit et des revenus en baisse pour son quatrième trimestre, par rapport à la même période un an plus tôt. La société, qui exploite les enseignes de restauration rapide Tim Hortons, Burger King et Popeyes, a aussi haussé son dividende trimestriel de 1 cent US pour le porter à 53 cents US par action. Restaurant Brands a fait état d’un profit net attribuable aux actionnaires ordinaires de 138 millions $ US, soit 30 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, la société avait engrangé un bénéfice de 255 millions $ US, ou 54 cents US par action, pour la même période en 2019. Les revenus ont totalisé 1,36 milliard $ US, en baisse par rapport à ceux de 1,48 milliard $ US de la même période un an plus tôt.
- En dévoilant ses résultats du quatrième trimestre, jeudi, Bombardier (BBD, 0,94$) a annoncé une série de mesures, dont la poursuite de l’étude de ses options pour «remédier à la sous-utilisation» de ses hangars et usines au Québec et la fin de la production du Learjet, sans parler de la suppression de 1600 postes. Au quatrième trimestre terminé le 31 décembre, l’entreprise québécoise a affiché une perte nette de 337 millions $ US, ou 18 cents US par action, un résultat qui tient compte de ses activités de matériel roulant, qui appartiennent maintenant à Alstom. À la même période l’an dernier, la perte nette de la société s’était chiffrée à 1,7 milliard $ US, ou 74 cents US par action. Ses revenus ont décliné de 3 %, à environ 2,4 milliards $ US. En 2020, Bombardier a livré 114 avions d’affaires, en baisse de 19,7 % par rapport à 2019, alors que la pandémie de COVID−19 a perturbé ses activités. La compagnie a remis 44 appareils à des clients au quatrième trimestre, dont un «nombre record» de 16 Global 7500, le jet d’affaires sur lequel elle mise grandement.
- WildBrain (WILD, 2,98 $) a affiché mercredi un bénéfice de 11,3 millions $ pour son deuxième trimestre, comparativement à une perte pour la même période un an plus tôt, et ses revenus se sont améliorés. La société de divertissement audiovisuel pour enfants, anciennement connue sous le nom de DHX, a précisé que son bénéfice par action s’était chiffré à 7 cents pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, elle avait réalisé une perte de 2,3 millions $, ou 2 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 142,3 millions $, comparativement à 122,1 millions $ un an plus tôt. Wildbrain a expliqué que l’augmentation des revenus était attribuable à la croissance des produits de la production et distribution de contenu, qui ont plus que doublé en atteignant 68,5 millions $ par rapport à 34,1 millions $ un an plus tôt. Ces revenus ont été stimulés par une expansion du contenu de Peanuts ainsi qu’à la concession de licences de la bibliothèque d’émissions spéciales classiques de Peanuts à Apple.
- Un nouvel actionnaire critique jeudi la position d’Emmanuel Faber à la tête du groupe agroalimentaire français Danone (BN, 54,60 euros), une semaine avant la présentation des résultats du groupe, au terme d’une année qui a vu plonger les ventes d’eau en bouteille, le cours de Bourse et la cote du PDG. «Un changement urgent est nécessaire pour éviter un dommage permanent aux marques emblématiques du groupe et à sa position de marché», écrit la société de gestion d’actifs basée aux États-Unis Artisan Partners, dans une lettre au conseil d’administration. Elle précise avoir investi «à hauteur d’environ 1,6 milliard d’euros» dans Danone en 2020, «faisant de nous l’un des trois plus gros actionnaires de la société». L’actionnaire revendique la prise de position de long terme dans les entreprises. L’action de Danone prenait 2,4% à la Bourse de Paris à la mi-séance.
- Le groupe de matériel électrique Rexel a plongé dans le rouge en 2020, accusant une perte nette de 261,3 millions d’euros, reflétant la baisse du volume de ses ventes sous l’effet de la crise sanitaire. Les ventes du groupe, affectées également par la dépréciation des dollars américain et canadien, ont ainsi reculé de 8,4%, à 12,6 milliards d’euros en 2020, détaille Rexel dans un communiqué jeudi. Le groupe a par ailleurs enregistré une dépréciation comptable de 486 millions d’euros au premier semestre, afin de prendre en compte les effets de la crise sanitaire sur ses ventes. Après avoir enregistré une forte perte nette au premier semestre (-439,8 M d’euros), Rexel met en avant sa «capacité à capter les premiers signes de reprise», avec un rebond de son activité en fin d’année. La valeur de l’action de Rexel grimpait de plus de 6% à Paris en milieu de journée (heure de l’Europe).
À surveiller
SNC-Lavalin (SNC, 25,61$): un autre grand ménage ne convainc pas encore cet analyste. Frédéric Bastien de Raymond James est satisfait que SNC-Lavalin concrétise son recentrage sur les services d’ingénierie en vendant ses activités pétrolières, mais il hésite à recommander de nouveau l’achat du titre qu’il juge pourtant très sous-évalué.
mdf commerce (MDF, 15,05$): les dépenses élevées affaiblissent les résultats. mdf commerce accélère son virage dans les solutions de commerce en ligne et d’approvisionnement stratégique, mais ce pivot requiert des investissements préalables. Le troisième trimestre s’avère donc déficitaire malgré une hausse de 18,4% des revenus (à 21,4 M$), indique Nick Corcoran, d’Acumen Capital, dans une notre préliminaire.
Brookfield Infrastructure (BIP.UN, 66,79$): offre hostile de 5,7 G$ pour Inter Pipeline qui grimpe de 30%. Brookfield Infrastructure veut mettre la main sur Inter Pipeline (IPL, 17,50$) dans lequel elle a déjà un intérêt économique de 20%. Incapable de négocier avec le conseil d’administration du pipeline avec qui elle discute depuis septembre, Brookfield choisit de présenter une première offre de 16,50$ directement aux actionnaires tout en promettant davantage (jusqu’à 17-18,25$) si elle peut conduire une vérification diligente.
12 février
Dans les Titres en action:
- Le groupe canadien Enbridge (ENB, 43,95$), premier opérateur d’oléoducs et de gazoducs d’Amérique du Nord, a vu son bénéfice net plus que doubler au quatrième trimestre, sur fond de reprise des échanges de pétrole, a-t-il annoncé vendredi. Pour la période des trois mois terminée le 31 décembre, le groupe basé à Calgary, dans l’Ouest canadien, a dégagé un bénéfice net de 1,77 milliard de dollars canadiens, contre 746 millions de dollars il y a un an. Hors éléments exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice du trimestre est toutefois ressorti à 56 cents, soit 4 cents de moins que le consensus des analystes. Le groupe indique avoir tiré profit de l’augmentation des prix de l’énergie et de la hausse des volumes transportés. Plombés en 2020 à cause de la pandémie, les volumes du principal réseau d’oléoducs du groupe sont repartis à la hausse au quatrième trimestre, avec une moyenne de 2,65 millions de barils par jour contre 2,5 millions au trimestre précédent. Le chiffre d’affaires trimestriel était pour sa part en forte baisse, à 10 milliards de dollars contre 12,3 il y a un an. Sur l’année 2020, le chiffre d’affaires s’est établi à 39 milliards de dollars contre plus de 50 milliards l’année précédente.
- Air Canada (AC, 21,20 $) rapporte vendredi une perte nette de 4,647 milliards en 2020, soit une perte par action diluée de 16,47 $, alors qu’en 2019, Air Canada avait dégagé un bénéfice net de 1,476 milliard $, soit un bénéfice dilué par action de 5,44 $. Le total des revenus s’est établi à 5,833 milliards $ en 2020, en dégringolade de 13,298 milliards $, ou de 70 %, en regard de l’exercice 2019. De plus, au 31 décembre dernier, la dette nette d’Air Canada s’est établie à 4,976 milliards $, en hausse de 2,135 milliards $ par rapport au 31 décembre 2019. Au quatrième trimestre de l’exercice 2020, la compagnie a subi une perte nette de 1,161 milliard $, soit une perte par action diluée de 3,91 $, alors qu’un an plus tôt, elle rapportait un bénéfice net de 152 millions $, ou 0,56 $ par action diluée. Au cours de la dernière année, Air Canada a notamment dû procéder à des réductions d’effectif visant plus de 20 000 employés, soit plus de la moitié de son personnel, en raison de la crise provoquée par la pandémie mondiale.
- Le conglomérat industriel japonais Toshiba (6502.T, 3 640 yens) a relevé vendredi sa prévision de bénéfice net annuel, après une nouvelle amélioration de ses résultats sur son troisième trimestre 2020-2021, l’impact de la COVID-19 sur ses activités continuant de s’estomper. Le groupe vise dorénavant un bénéfice net annuel de 70 milliards de yens (850 millions de dollars), soit 20 milliards de plus que lors de sa précédente prévision. Il avait accusé une perte nette de 114,6 milliards de yens sur son dernier exercice 2019-2020 qui s’était terminé le 31 mars dernier. Toshiba n’a en revanche pas modifié sa perspective d’un bénéfice opérationnel annuel de 110 milliards de yens (-16% sur un an). Et il a légèrement abaissé son objectif de chiffre d’affaires 2020/21, désormais attendu à 3.070 milliards de yens (24,1 milliards d’euros, soit 20 milliards de moins que lors de sa dernière révision en novembre dernier. Cela reviendrait à un repli de 9% sur un an.
À surveiller
Canadian Tire (CTC.A, 175,57$): une semaine de plus qui fera la différence. Canadian Tire dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre le 18 février et l’analyste Patricia A. Baker, de la Banque Scotia, prévoit que le détaillant déclarera un bénéfice par action de 6,64$, ce qui constituerait une augmentation de 20,1% sur un an. Le consensus des analystes est à 6,63$, alors que le bénéfice par action du quatrième trimestre de 2019 était ressorti à 5,53$.
Restaurant Brands (QSR, 59,14$US): les ventes de Tim Hortons reculent. Restaurant Brands International, qui possède les chaînes de restauration rapide Burger King, Tim Hortons et Popeyes, a fait état de revenus et de bénéfices en baisse au quatrième trimestre. Restaurant Brands dévoilé un bénéfice net de 138 millions de dollars américains durant le trimestre, comparativement à 255 millions de dollars américains il y a un an.
Bombardier (BBD.B, 0,61$): le potentiel est là, mais reste à voir comment la société mettra son plan à exécution. Bombardier a annoncé jeudi matin la suppression de 1600 emplois et la fin de la fabrication des avions d’affaires Learjet au quatrième trimestre du présent exercice pour réduire ses coûts et améliorer sa situation financière. Les plus récents résultats trimestriels incluaient encore ceux de Bombardier Transport, dont la vente à Alstom a été finalisée à la fin du mois de janvier.