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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 20 novembre 2020

Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

16 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • L’enseigne américaine de bricolage et d’aménagement de la maison Home Depot (HD, 277,17 $US) a annoncé lundi qu’elle allait acquérir pour environ 8 milliards de dollars le distributeur HD Supply (HDS, 55,69 $US), une opération lui permettant de devenir leader dans les services après-vente. « Selon les termes de l’accord de fusion, une filiale de Home Depot lancera une offre publique d’achat pour acheter toutes les actions ordinaires en circulation de HD Supply pour 56 dollars par action, pour une valeur d’entreprise totale (y compris la trésorerie nette) d’environ 8 milliards de dollars », a expliqué Home Depot dans un communiqué.
  • Le géant pétrolier saoudien Saudi Aramco (2222, 35,40 SAR) a annoncé lundi qu’il avait engagé des banques pour vendre des obligations libellées en dollars, dans le but de stimuler ses finances affectées par la pandémie de Covid-19 et la faible demande mondiale en or noir. Cette décision intervient deux semaines après l’annonce de ce fleuron saoudien qu’il avait enregistré une baisse de 44,6 % de ses bénéfices au troisième trimestre par rapport à la même période l’année dernière.
  • Nissan (7201, 469 JPY)a démenti lundi des informations de l’agence Bloomberg selon lesquelles le constructeur automobile japonais envisagerait de réduire sa participation au capital de son compatriote Mitsubishi Motors (7201, 202 JPY), dont il détient 34 % depuis 2016. « Il n’y a pas de plans pour changer la structure de capital avec Mitsubishi », a réagi Nissan dans une brève déclaration transmise à l’AFP. Une source proche de Nissan a encore enfoncé le clou: une telle décision n’aurait « ni queue ni tête », a-t-elle estimé auprès de l’AFP.

 

 

 

À surveiller

 

Metro (MRU, 61,80$): les consommateurs continuent d’aller à l’épicerie. Metro dévoilera ses résultats du quatrième trimestre mercredi et ce coup-ci, les analystes semblent partagés sur la performance de l’épicier montréalais. Les revenus devraient se situer quelque part autour des 394 millions $, pour un bénéfice par action de 0,78$, ce qui représente une hausse de près de 15% par rapport à l’année précédente. La pandémie qui a forcé la fermeture des restaurants profite aux épiciers, et la tendance s’est prolongée durant les trois derniers mois, assure la Banque Scotia.

 

Thérapeutique Knight (GUD, 5,39$): de mal en pis pour Knight. Les résultats de la société pharmaceutique au troisième trimestre sont sous les prévisions. Knight a généré des revenus de 45,2 millions $ et un profit brut de 19,5 millions $, alors que le marché anticipait des revenus supérieurs à 50 millions $ et un profit de 25,4 millions $. Les activités en Amérique latine sont en chute depuis quelques mois, ce qui pèse sur les résultats et affecte négativement le titre de Knight. «L’entreprise a des actifs qui valent plus que ses actions, ce qui explique pourquoi elle prévoit racheter des actions, tout en conservant le capital nécessaire pour faire des acquisitions si les occasions se présentent», écrit Tania Gonsalves, de Canaccord Genuity. 

 

Uni-Sélect (UNS, 7,14$): un troisième trimestre au-delà des attentes. Uni-Sélect a connu un troisième trimestre meilleur que prévu à tous les niveaux: ses revenus de 395 millions $US et son BAIIA ajusté de 33,3 millions $US ont tous deux surpassé les prévisions des analystes, à 372M $US et 23,5M $US. Ça se traduit par un bénéfice par action de 0,18$US que n’attendaient probablement pas les investisseurs. La clé du succès du fabricant de pièces d’automobiles: une sévère réduction des dépenses.

 

 

17 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • George Weston (WN, 98,84 $) a annoncé mardi une hausse de son dividende, alors qu’il dévoilait ses plus récents résultats financiers trimestriels. La société de commerce de détail, de boulangerie et d’immobilier a indiqué que son dividende serait désormais de 55 cents par action, par rapport à 52,5 cents par action précédemment. Les activités de George Weston comprennent Weston Foods et de grandes participations dans les Compagnies Loblaw et la fiducie de placement immobilier Propriétés de choix.
  • Le géant mondial de la distribution Walmart (WMT, 152,44 $US) a dégagé des résultats trimestriels meilleurs que prévu, soutenus en temps de pandémie par les ventes de produits comme l’électronique et l’alimentation et dopés par ses ventes en ligne aux États-Unis. Son chiffre d’affaires a progressé de 5,2 % pour s’élever à 134,7 milliards de dollars entre juillet et octobre, détaille un communiqué publié mardi. Les revenus tirés des ventes sur internet ont bondi de 79 % aux États-Unis, avec des clients profitant pleinement des services de livraison et de retrait en magasins de courses déjà préparées proposés par Walmart.
  • La compagnie aérienne britannique Easyjet (EZJ, 758,40 £) est tombée dans le rouge pour la première fois, à cause de la pandémie de COVID-19, avec une perte de plus d’un milliard de livres sur l’ensemble de son exercice décalé. Sur l’année fiscale 2019, elle avait enregistré un bénéfice après impôts de 349 millions de livres. Ses recettes ont été divisées par plus de la moitié à 3 milliards de livres sur l’exercice achevé le 30 septembre, largement à cause du confinement instauré au printemps pour freiner la propagation du coronavirus, d’après un communiqué mardi. 
  • Le groupe bancaire espagnol Santander (SAN, 2,30€) va racheter les activités européennes du fournisseur de services de paiement Wirecard (WDI, 0,63€), une étape majeure dans le démantèlement de la fintech plongée dans une faillite scandaleuse sans précédent. «Banco Santander reprendra la plate-forme technologique» de Wirecard en Europe «ainsi que tous les actifs nécessaires» qui ont formé auparavant son cœur de métier, indique un communiqué de Michael Jaffé, liquidateur de la firme bavaroise, publié mardi en fin de soirée.

 

 

 

À surveiller

 

Tesla (TSLA, 408,09$US): le titre sera finalement inclus dans le S&P 500. Le titre de Tesla fait un bond de près de 14% dans les échanges avant l’ouverture ce matin, suite à la nouvelle annoncée hier soir que le S&P500 ferait un peu de place pour l’accueillir au sein de son indice. Évidemment, ça ne fera pas taire les questions relatives à la valeur réelle du constructeur californien, qui turlupine les analystes et les spéculateurs depuis longtemps, mais ça confirme à tout le moins que le modèle de la société californienne semble ne plus faire de doutes.

 

Cineplex (CGX, 7,61$): de bonnes nouvelles, enfin. Le titre du gestionnaire de salles de cinéma a bondi ces derniers jours dans la foulée de l’enthousiasme généré par la découverte d’un nouveau vaccin qui annonce la fin éventuelle de la pandémie en cours, mais ce n’est pas tout. Cineplex s’est entendu avec certains propriétaires d’immeubles pour revoir à la baisse son loyer en fonction de la performance de ses salles, et a repoussé l’échéance de certains prêts à l’été 2021. Cela lui dégage la marge financière nécessaire pour passer les prochains mois avec un peu moins d’inquiétude, observe Marchés mondiaux CIBC.

 

CAE (CAE, 31,40$): une petite acquisition qui plait aux investisseurs. Le fournisseur de solutions de formation pour l’aviation et la médecine a annoncé hier en fin de journée l’acquisition de la Flight Simulation Company, une société des Pays-Bas, pour la somme de 155M$. L’entreprise développe des outils de formation à l’industrie aérienne européenne et recourt principalement à des appareils développés par CAE. L’acquisition lui permettra d’avoir une présence accrue à Amsterdam, en particulier, et en Europe en général.

 

 

18 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (GS, 224,30$US), qui avait décidé au début de la pandémie de suspendre les licenciements, procède cette semaine à une deuxième série de renvois en trois mois, a indiqué à l’AFP mercredi une source proche du dossier. L’établissement avait déjà congédié un peu moins de 400 personnes en septembre. Les licenciements effectués cette semaine concernent toutes les divisions et zones géographiques de la banque, a précisé la source. 
  • La Financière Manuvie (MFC, 21,95$) a annoncé mercredi avoir mis la main sur une propriété multirésidentielle de luxe dans le centre-ville de Gatineau pour 63 millions $.  Le complexe, qui s’appelle Le Vibe, est constitué de deux tours qui comptent un total de 180 logements et il offre une vue «imprenable» sur le parlement d’Ottawa, a précisé Gestion de placements Manuvie dans un communiqué. Manuvie a fait valoir que son acquisition l’aiderait à élargir son portefeuille multirésidentiel, qu’elle veut continuer à faire croître en achetant plus de propriétés résidentielles. 
  • Bell Média (BCE, 56,42$) a annoncé mercredi s’être emparé d’une participation minoritaire dans la montréalaise Grandé Studios, dans le cadre d’un partenariat qui augmentera sa création et production de contenu québécois en français. Les détails financiers de l’entente n’ont pas été dévoilés. Grandé Studios fournit des installations de production, des services de location de caméras et d’éclairage à Montréal et Toronto. L’entreprise offre aussi des services techniques à l’industrie de la production télévisuelle et cinématographique, et travaille actuellement sur le tournage du film de science-fiction « Moonfall » à Montréal.
  • La compagnie aérienne à bas coûts Norwegian Air Shuttle (NWARF, 0,05$)a mis en faillite mercredi en Irlande deux filiales importantes afin de se mettre à l’abri de ses créanciers, le temps de trouver une solution pour se restructurer financièrement. «Recourir à la protection de la loi irlandaise pour se réorganiser est une décision que nous avons prise pour assurer l’avenir de Norwegian», a déclaré le patron de la troisième entreprise à bas prix européenne, Jacob Schram. «Notre objectif est de trouver avec toutes les parties prenantes des solutions qui nous permettront d’émerger comme une compagnie aérienne financièrement plus forte et solide», a-t-il ajouté dans un communiqué.

 

 

 

À surveiller

 

Dorel (DII.B, 14,43$): une offre à ne pas laisser passer. La proposition de privatiser Dorel faite vendredi dernier, au coût de 14,50$ l’action, dirigée par le groupe new-yorkais Cerberus Capital Management, est alléchante. En fait, les experts semblent être d’accord pour dire que le fabricant de vélos et de sièges d’auto pour enfants ne trouvera pas mieux ailleurs.

 

Drone Delivery Canada Corp. (FLT, 0,70$): les revenus finiront-ils par décoller? Les résultats au troisième trimestre de Drone Delivery déçoivent les observateurs. À 36 000 $, ils sont loin sous les attentes de 516 000 $, surtout si on les compare aux frais d’exploitation de 2,7 millions $ (que les analystes voyaient plutôt vers les 2,1M$). L’entreprise affiche donc une perte d’environ 2,7M$, mais a haussé son encaisse à 13,3M$ grâce à une ronde de financement de 8,4M$ survenue en août. Mais pour que le projet de livraison par drones décolle, l’entreprise aura besoin de générer davantage de revenus, rappelle Canaccord Genuity.

 

George Weston (WN, 98,97$): le boulanger devra mettre la main à la pâte. Les résultats du troisième trimestre de Weston sont encourageants pour la suite, et laissent poindre la possibilité d’acquisitions dans un avenir proche. La société alimentaire a réduit sa dette de 66% au cours des trois derniers mois, notamment grâce à l’offre publique de rachat d’actions de Loblaw, dans laquelle Weston détient une participation. Les analystes s’attendent donc à un quatrième trimestre positif où Weston devrait être plus actif pour accroître ses parts de marché.

 

 

19 novembre

 

Dans les Titres en action

 

 

  • Un juge américain a donné en partie raison aux services fiscaux des États-Unis face à la multinationale des boissons Coca-Cola (KO, 52,38$US), accusée de n’avoir pas correctement comptabilisé ses profits à l’étranger entre 2007 et 2009. Le groupe a bien laissé une part trop importante de ses revenus auprès de certains franchisés à l’étranger, au Brésil et en Irlande notamment, évitant ainsi de payer un taux d’imposition plus élevé aux États-Unis, a affirmé le magistrat spécialisé dans les affaires fiscales dans une décision publiée mercredi et consultée jeudi par l’AFP.
  • West Fraser Timber (WFT, 69,60$) a signé un accord qui prévoit son acquisition de Norbord (OSB, 46,98$), dans le cadre d’une transaction toute en action évaluée à 4,0 milliards $. L’entente annoncée jeudi fera de West Fraser un des principaux producteurs mondiaux de bois d’œuvre et de panneaux à copeaux orientés. « La production de panneaux à copeaux orientés de Norbord est le complément parfait au portefeuille de West Fraser, et elle nous permettra de livrer une large gamme de produits de bois, ce qui fera de nous un partenaire plus complet, plus efficace et de grande valeur pour nos consommateurs », a affirmé le chef de la direction de West Fraser, Raymond Ferris, dans une déclaration.
  • Google (GOOGL, 1747,72$US) a annoncé jeudi la signature d’accords avec « un certain nombre d’éditeurs de la presse quotidienne et des magazines dont Le Monde, Courrier International, L’Obs, Le Figaro, Libération, et L’Express » dans le cadre des négociations sur les droits voisins. « Nous sommes actuellement en discussion avec de nombreux autres acteurs de la presse quotidienne nationale et régionale, ainsi que de la presse magazine », ajoute le géant américain dans un billet de blogue.
  • La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi en tout point l’ordonnance de référé qui avait suspendu l’opération d’acquisition par Veolia (VIE, 18,56 €)des actions (29,9 %) détenues par Engie dans Suez (SEV, 16,22 €), selon l’arrêt consulté par l’AFP. Cette décision de la cour d’appel suspend temporairement l’opération, mais ne remet pas en cause à ce stade l’acquisition du bloc (d’actions détenues par Engie dans Suez) ou l’intention de déposer une OPA de Veolia.

 

 

 

À surveiller

 

Yelp (YELP, 30,89$US): un titre prêt à bondir. L’action de Yelp s’est appréciée de plus de 40% ces derniers jours sur fond de bonnes nouvelles du côté de la recherche d’un vaccin contre la COVID-19. Ce qui semble de plus en plus apparent est que Yelp, qui offre une plateforme de recherche et de commentaires à propos de restaurants, est considérée comme un «titre COVID» qui pourrait bondir une fois la pandémie terminée. «Nous avons constaté le regain d’intérêt des investisseurs depuis l’annonce d’un vaccin de Pfizer», écrit Shweta Khajuria, de RBC Marché des capitaux.

 

Metro (MRU, 60,00$): des signaux pointent vers plus de valeur à aller chercher. Mine de rien, les ventes en ligne de Metro ont été multipliées par quatre depuis un an, ce qui explique pourquoi Metro a connu de bons résultats au dernier trimestre et pourquoi l’épicier investira un peu plus dans les options de collecte de ces clients qui achètent en ligne. Metro a réussi à générer des synergies à hauteur de 75 millions $ avec Jean Coutu, ce qui sera bon à long terme, car dans l’ensemble, les épiciers comme Metro et Loblaw ont tous gagné des parts de marché ces derniers mois.

 

BRP (DOO, 62,38$): tout ce qui monte… BRP a perdu un peu plus de 15% en valeur boursière ces derniers jours, maintenant que l’effet positif qu’a eu la COVID-19 sur ses ventes semble s’estomper. Ça ne signifie pas la fin des beaux jours pour le fabricant de Valcourt, nuance toutefois la Banque Nationale. «Nous anticipons que de bons résultats trimestriels seront publiés le 25 novembre prochain. Plusieurs facteurs appuient notre position: la demande du côté du détail continue d’être forte et les commerçants doivent refaire le plein d’inventaire, la pandémie a attiré plein de nouveaux consommateurs dans le marché, la profitabilité de BRP est meilleure depuis qu’il a abandonné le marché des moteurs hors-bord et nous croyons que BRP a gagné des parts de marché ces derniers mois», énumère Cameron Doerksen de la Banque Nationale.

 

 

 

20 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Cineplex (CGX, 9,20 $) dit s’être entendu avec Universal pour raccourcir la période de sortie en salles exclusive des films du studio hollywoodien à aussi peu que 17 jours. Ce nouvel accord pluriannuel signifie que les films d’Universal Pictures et Focus Features seront désormais présentés dans les cinémas pendant trois weekends avant que le studio puisse choisir de les rendre disponibles à domicile sur les plateformes de location numériques. Cette décision survient alors que les cinémas font face à une pression intense de la part des studios pour raccourcir la fenêtre de sortie en salles de leurs films — une pression exacerbée par un important déclin de la fréquentation en pleine pandémie de COVID-19.
  • La société américaine Princess Cruises a annoncé vendredi qu’elle allait annuler toutes ses croisières jusqu’à avril 2021, et pour celles de plus de sept jours partant des États-Unis jusqu’à novembre 2021, afin de pouvoir respecter les consignes sanitaires. La décision a été prise suite aux nouvelles règles mises en place par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) des États-Unis, qui ont autorisé la reprise des croisières dans le pays sous de strictes conditions, explique l’entreprise dans un communiqué. Parmi les exigences du nouveau protocole figure l’obligation de faire des tests systématiques des passagers et des membres d’équipage. Sa maison mère, Carnival Corp (CCL, 18,10 $US), gère aussi les sociétés Aida, Carnival, Costa, Cunnard, Holland American Line, P&O Cruises et Seabourn. 
  • Boralex (BLX, 37,97 $) déboursera 121,5 millions de dollars (M$) pour aquérir la participation de la Caisse de Dépôt et placement du Québec dans trois parcs éoliens. Une enveloppe de 4 M$ supplémentaire sujettes à certaines conditions pourrait aussi  être remise afin de mettre le grapin sur 49% des parts de ces parcs éoliens. Cette entente, qui concerne des installations située en Gaspésie et dans les Appalaches devrait être entérinée en novembre. Elles ont un contrat d’approvisionnement avec Hydro-Québec qui s’échelonne jusqu’en 2032-2033.
  • L’éditeur Postmedia (PNC.A, 1,60 $) a prévenu ses employés syndiqués de Vancouver qu’il comptait réduire de 15% ses dépenses salariales dans cette ville par l’entremise d’un programme de départs volontaires ou de mises à pied. Le nombre d’employés de Postmedia qui pourraient être touchés n’a pas été précisé immédiatement. Il s’agit de la plus récente initiative de réduction de coûts pour le plus grand groupe de journaux au Canada. Postmedia détient aussi le « National Post », le « Toronto Sun », la « Montreal Gazette » et d’autres publications numériques et imprimées.

 

 

 

À surveiller

 

Apple (AAPL, 118,64$US): le nouvel iPhone touche la cible. Plusieurs analystes parlaient d’un trimestre important pour Apple cet automne, en raison d’un nombre élevé de clients qui possédaient un vieil iPhone prêt à être renouvelé. L’arrivée du iPhone 12 semblait donc cruciale pour la suite des choses. Après un rapide survol de la situation, la firme Wedbush semble convaincue que celui-ci fait plutôt bien partout où c’est important. En deux mots: les États-Unis et la Chine. 

 

Carebook Technologies (CRBK, 1,83$): une deuxième acquisition en deux semaines. La société montréalaise spécialisée dans les services de santé pour les travailleurs a annoncé hier avoir mis la main sur la société Novus Health, de Toronto, pour la somme de 15 millions $. Novus fournit des services de santé et de bien-être aux assureurs, au secteur bancaire et aux entreprises et génère des revenus récurrents de 4,5 millions $. Carebook devrait prendre pleinement possession de sa nouvelle acquisition en février prochain, mais déjà les analystes semblent satisfaits.

 

Imperial Oil (IMO, 22,59$): un retour de la croissance modéré en 2021. La pétrolière canadienne anticipe une hausse de sa production d’environ 5% l’an prochain, à un équivalent de 415 millions de baril par jour, ce qui représente une hausse moins élevée que ce qu’auraient aimé les analystes, qui tablaient sur une production avoisinant les 440 mb/j. Évidemment, l’incertitude quant à une relance de l’économie qui ferait hausser la demande en pétrole demeure très présente, au moins jusqu’au milieu de 2021, ce qui tempère les ardeurs dans le secteur.