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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 13 novembre 2020

Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

9 novembre

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le géant de la technologie Apple (AAPL, 116,67$US) a suspendu lundi toute activité commerciale avec Pegatron, un important sous-traitant taïwanais de sa production d’iPhone, en raison de violations du droit du travail d’étudiants et de tentatives de les dissimuler, a rapporté l’agence de presse Bloomberg. «Pegatron a dissimulé à tort des étudiants ouvriers dans leur programme et falsifié des documents pour masquer des violations de notre Code de conduite», y compris en produisant de fausses autorisations de travail de nuit ou d’heures supplémentaires, selon Bloomberg citant un communiqué d’Apple.
  • Air Canada (AC, 20,13$) a annoncé lundi une perte de 685 millions de dollars canadiens au troisième trimestre après avoir été forcée d’annuler la plupart de ses vols en raison de la pandémie de coronavirus. Le chiffre d’affaires s’est établi à 757 millions de dollars, contre plus de 5,5 milliards de dollars à la même période en 2019, soit une chute de 86 %, a indiqué Air Canada, dans un communiqué. Au troisième trimestre 2019, la première compagnie aérienne du pays avait dégagé un bénéfice net de 636 millions de dollars.
  • L’action de Pfizer (PFE 39,51 $ US) s’envolait lundi à la Bourse de New York, après l’annonce d’un vaccin « efficace à 90 % » contre la Covid-19, tirant à la hausse les autres valeurs pharmaceutiques. Vers 11h30, le titre Pfizer était en hausse de plus de 8 %, après avoir atteint les 17 % un peu plus tôt dans les échanges électroniques. Pfizer et BioNTech ont annoncé lundi matin que le vaccin qu’ils ont développé contre le Covid-19 est « efficace à 90 % », après la première analyse intermédiaire de leur essai de « phase 3″, la dernière avant une demande d’homologation.
  • La première banque allemande Deutsche Bank (DBK, 9,00€), en pleine restructuration, a annoncé lundi la vente de sa filiale informatique Postbank Systems au géant indien des services informatiques Tata Consultancy Services (TCS). Le groupe bancaire allemand va transférer à TCS 1 500 salariés employés par Postbank Systems, l’entreprise qui sert jusqu’à présent la clientèle de détail de sa filiale intégrée Postbank, détaille un communiqué. Le prix de la transaction n’a pas été divulgué.

 

 

 

À surveiller

 

Aphria (APHA, 7,16$): une acquisition payante aux États-Unis. Le fabricant de produits du cannabis canadien a procédé en milieu de semaine dernière à l’acquisition de la brasserie américaine SweetWater, pour environ 300 millions $US. La transaction lui donne non seulement accès à un solide réseau de distribution dans des commerces, des bars et des restaurants aux États-Unis, mais l’entreprise pourra également vendre au Canada certains produits de sa nouvelle filiale. Les bénéfices de cette union semblent très attrayants, selon Matt Bottomley, de Canaccord Genuity. 

 

Hydro One (H, 29,65$): le vent dans les voiles. Le producteur d’électricité ontarien a publié des résultats intéressants pour son troisième trimestre, avec un bénéfice par action ajusté à 0,47$. La météo est clémente et les tarifs ont été revus à la hausse, ce qui contribue à ses bons résultats. Ça augure bien pour la suite, remarque Elias Foscolos, de Valeurs mobilières IA.

 

Telus (T, 23,32$): un trimestre conforme aux attentes. Les résultats du troisième trimestre de l’exercice 2020 de Telus se sont avérés conformes à ce qu’anticipaient les analystes notamment grâce aux revenus générés du côté du sans-fil. Résultat: le bénéfice par action ajusté est de 0,28$, légèrement sous les 0,31$ calculés par le marché. Pour les trois prochains mois, la direction du fournisseur de services de télécommunications ne prévoit que très peu de croissance, s’il y en a.

 

 

10 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le spécialiste québécois des simulateurs de vol et de la formation CAE (CAE, 29,53$) a affiché une perte nette au deuxième trimestre en raison d’une charge de restructuration non récurrente. L’entreprise a dévoilé mardi une perte nette attribuable aux actionnaires de 5,2 millions $, ou deux cents par action, alors qu’elle avait engrangé des profits de 73,8 millions $, ou 28 cents par action, au deuxième trimestre l’an dernier. 
  • L’avionneur brésilien Embraer (EMBR3, 7,16 BRL) a annoncé mardi une perte nette de 121,2 millions de dollars au 3e trimestre, en raison de l’impact de la crise mondiale du coronavirus sur le transport aérien. Les pertes du trimestre de juillet à septembre du groupe sont moindres que celles du 2e trimestre, qui s’étaient élevées à 315,3 millions de dollars, mais plus lourdes que celles du même trimestre de 2019, de 77,2 millions de dollars.
  • La Banque de Montréal (BMO, 84,89 4) a annoncé lundi des changements à son équipe de direction, lesquels prévoient notamment l’embauche d’un nouveau directeur financier. Tayfun Tuzun se joindra le 16 novembre à l’équipe de la Banque de Montréal, et deviendra son directeur financier au début de l’année prochaine. M. Tuzun rejoindra d’abord l’institution financière en tant que directeur financier adjoint, mais sera promu après une brève période de transition. 
  • L’équipementier sportif allemand Adidas (ADS, 282,10€), redevenu bénéficiaire au troisième trimestre grâce à la réouverture de la plupart de ses magasins, a entretenu le flou mardi sur l’avenir de sa filiale américaine en difficulté Reebok. Après avoir déclaré début août qu’il voyait « la lumière au bout du tunnel », Adidas a — comme il s’y attendait — dégagé un bénéfice net de juillet à septembre, à 546 millions d’euros, contre une perte de 295 millions au deuxième trimestre, lourdement grevé par la crise sanitaire. 
  • La planète jeux vidéo attendait l’événement depuis des mois: Microsoft (MSFT, 218,39 $US) met en vente mardi sa nouvelle console Xbox Series, deux jours avant le lancement de la PlayStation 5 de Sony, marquant le passage à une nouvelle génération de machines. Sur les marchés, la nouvelle était accueillie froidement, le titre de Microsoft flanchait de 1,55%. Les deux consoles, disponibles chacune en deux versions à des prix différents, se disputeront notamment les cœurs et les portefeuilles des joueurs pendant la saison des fêtes de fin d’année, traditionnellement lucrative pour le secteur du jeu.

 

 

 

À surveiller

 

BioNTech (BNTX, 104,80$US): un vaccin très près du but. La société allemande qui collabore avec Pfizer sur le développement d’un des vaccins les plus prometteurs à l’heure actuelle a vu son titre s’envoler à la Bourse de New York, hier, mais ça pourrait se prolonger si les essais cliniques se montrent aussi concluants qu’annoncé. Les prochaines semaines seront cruciales pour BioNTech, qui devrait demander des autorités américaines un droit de distribution d’urgence avant la fin de l’année, en vue d’une production accélérée de 50 millions de doses avant Noël et de 1,3 milliard de doses l’an prochain.

 

Cineplex (CGX, 7,05$): les effets du vaccin se font déjà sentir. Le titre de Cineplex a bondi de 31% hier à Toronto, comme celui de bien d’autres sociétés dont les activités sont paralysées par la Covid-19. Les investisseurs ont espoir qu’un vaccin tôt en 2021 relancera plusieurs secteurs, dont celui du divertissement en salle et du cinéma. Cela ne signifie pas que le gestionnaire de salles est sorti du bois: nous attendons toujours les résultats de son troisième trimestre, que les analystes ne voient pas d’un bon œil.

 

Canopy Growth (WEED, 31,95$): encore un peu de patience. Les ventes de Canopy au second trimestre se sont avérées plus grandes que prévu et l’entreprise a trouvé le moyen d’accroître sa part de marché, ce qui encourage les analystes. Reste à voir si le fabricant de produits du cannabis peut soutenir la cadence de façon durable, ce dont plus d’un observateur semble douter.

 

 

 

11 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Aimia (AIM, 3,81$) a affiché mercredi une perte pour son troisième trimestre, alors qu’elle avait réalisé un profit pour la même période l’an dernier. La société a fait état d’une perte de 10,8 millions $, soit 15 cents par action, pour son plus récent trimestre clos le 30 septembre. En comparaison, elle avait réalisé un bénéfice de 16,9 millions $, ou 11 cents par action, pour le même trimestre il y a un an. Aimia a traversé une période de transformation depuis qu’elle a vendu son programme phare de fidélisation Aéroplan à Air Canada.
  • Toujours aux prises avec l’impact de la pandémie de COVID−19, le transporteur régional Chorus Aviation (CHR, 3,54$) a affiché des résultats du troisième trimestre inférieur aux attentes. La société établie à Halifax a fait état d’un profit de 20,5 millions $, soit 13 cents par action, un résultat en baisse de 15,4% par rapport à celui de 24,2 millions $, ou 15 cents par action, de la même période l’an dernier. Après ajustements, le profit a plongé de 62,6% à 10,9 millions $, soit 7 cents par action, comparativement à un bénéfice ajusté de 29,1 millions $, ou 18 cents par action, au troisième trimestre de 2019. 
  • Le groupe industriel britannique Rolls-Royce (RR, 98,42 £) a annoncé mercredi vouloir créer 6 000 emplois sur cinq ans grâce un projet de 16 mini-centrales nucléaires qui doit encore recevoir le soutien du gouvernement. Rolls-Royce, connu pour fabriquer des moteurs, porte ce projet au travers d’un consortium rassemblant plusieurs autres entreprises, selon un communiqué. L’ambition est de construire ces centrales à modèle réduit dans les 20 prochaines années, chacune d’une puissance de 440 MW, soit assez d’électricité pour alimenter une ville de 450 000 foyers pour 60 ans.
  • CGI (GIB, 89,64 $) a déclaré que son bénéfice du quatrième trimestre avait chuté de plus de 20 % par rapport à il y a un an en raison de frais de restructuration. La firme spécialisée dans les technologies de l’information et de services-conseils affirme avoir gagné 251,9 millions $ ou 96 cents par action diluée pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à un bénéfice de 324,1 millions $ ou 1,19 $ par action diluée il y a un an. CGI indique que la baisse était principalement attribuable à un coût de restructuration ponctuel de 84,3 millions $ au cours du dernier trimestre.
  • Le conglomérat industriel japonais Toshiba (6502, 2751 JPY) a déclaré mercredi qu’il allait cesser de construire de nouvelles centrales à charbon, tout en honorant ses commandes actuelles dans le secteur, et privilégier ses activités dans les énergies renouvelables. «Nous avons encore des projets en cours, mais nous avons décidé de nous retirer de la construction de nouvelles centrales à charbon», a déclaré à l’AFP une porte-parole de Toshiba, confirmant des informations du quotidien économique Nikkei.

 

 

 

À surveiller

 

CAE (CAE, 30,02$): un revirement spectaculaire cette semaine. CAE a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, ce qui a contribué à faire bondir son titre de près de 8%, hier. Ça s’ajoute à une hausse survenue la veille causée par l’enthousiasme des investisseurs face à la découverte d’un vaccin contre la COVID-19. CAE se réveille ce matin avec une valeur bonifiée de plus de 27%.

 

Lyft (LYFT, 36,05$US): une reprise à pas de tortue. Le titre de Lyft a bondi de 25% ces derniers jours en raison d’un vote favorable à son modèle d’affaires en Californie, la semaine dernière, et non pas pour les résultats de son troisième trimestre, qui semblent prometteurs, mais qui sont encore loin du but. Ses revenus ont chuté de 48% sur un an, et son bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA) prend la forme d’une perte de 240 millions $US. Malgré tout, Lyft continue de prédire sa rentabilité au quatrième trimestre de l’exercice 2021.

 

Osisko (OR, 14,68$): un trimestre supérieur aux attentes. La société minière montréalaise a généré un bénéfice par action ajusté de 0,11$ au dernier trimestre, alors que le marché anticipait un bénéfice de 0,07$, mais ça ne suffit pas à relancer le titre, qui cédait 3% à la fermeture, hier soir. N’empêche: les analystes voient d’un bon œil ces résultats, ainsi que les plans d’Osisko d’essaimer sa division Développement Osisko, qui aura la responsabilité du projet Cariboo Gold, entre autres.

 

 

12 novembre

 

Dans les Titres en action

 

 

  • Disney (DIS, 135,52$US) est tombé dans le rouge au quatrième trimestre de son exercice fiscal, enregistrant une perte nette de 710 millions de dollars due à la pandémie de Covid-19 qui a entraîné une fermeture de ses parcs d’attractions notamment. Le groupe californien voit néanmoins le nombre d’abonnés à son service de streaming, Disney+, continuer de croître de façon exponentielle, ce qui faisait bondir l’action de plus de 5% dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance.
  • Power Corporation (POW, 2,64$) du Canada a affiché un profit net attribuable aux actionnaires en hausse de plus de 40 % pour son troisième trimestre, par rapport à l’an dernier.  La société de portefeuille montréalaise a réalisé un bénéfice de 505 millions $, ou 75 cents par action, pour son trimestre clos le 30 septembre. En comparaison, elle avait fait état l’an dernier d’un profit de 359 millions $, ou 84 cents par actions — avant la restructuration de février qui a modifié sa structure d’actionnariat. 
  • La Financière Manuvie (MFC, 20,65$) s’est félicitée jeudi d’avoir passé des années à se concentrer sur des stratégies d’atténuation des risques et des offres numériques, ce qui lui a permis de tirer son épingle du jeu dans plusieurs marchés malgré la pandémie de COVID-19. Le chef de la direction de l’assureur, Roy Gori, a souligné jeudi que 84 % des réclamations d’assurance au Canada avaient été soumises électroniquement au plus récent trimestre, une proportion en hausse par rapport à celle de 67 % d’avant la pandémie, qui a forcé plusieurs personnes au télétravail.
  • Les Compagnies Loblaw (L, 67,71 $) ont haussé leur dividende jeudi, en dévoilant un profit et des revenus supérieurs aux attentes pour leur troisième trimestre, et en hausse par rapport à l’an dernier. L’exploitant de chaînes de supermarchés et de pharmacies versera désormais un dividende trimestriel de 33,5 cents par action, comparativement à celui de 31,5 cents par action allongé précédemment. Loblaw, qui exploite les épiceries Provigo et les pharmacies Pharmaprix au Québec, a affiché un profit attribuable aux actionnaires ordinaires de 342 millions $, ou 96 cents par action, pour le trimestre clos le 3 octobre.
  • L’exploitant de la mine de fer du lac Bloom, sur la Côte-Nord, a décidé d’aller de l’avant avec une deuxième phase, ce qui devrait créer, à terme, environ 375 emplois. Champion Iron Limited (CIA, 3,78 $) a annoncé jeudi que sa filiale Minerai de fer Québec avait été en mesure d’apporter des amendements à sa facilité de crédit, qui passera à 400 millions $ US. Le calendrier entourant l’expansion est estimé à 18 mois. La compagnie avait racheté le site du lac Bloom à la suite d’une liquidation supervisée par les tribunaux afin de permettre à Cliffs Natural Resources de quitter la région. 
  • Shell Canada (RDSA, 13,08€) permet à ses clients soucieux des effets du carbone de faire leur part pour l’environnement lorsqu’ils font le plein à l’une de ses 1400 stations-service à travers le Canada. La branche canadienne de Royal Dutch Shell lance son programme de conduite carboneutre, jeudi, permettant aux clients de l’aider à acheter des crédits carbone pour compenser les émissions de dioxyde de carbone provenant de la production, du raffinage et de la combustion des combustibles fossiles.
  • Cascades (CAS, 15,10$) rapporte jeudi que son bénéfice d’exploitation du troisième trimestre a dégringolé de 32 % en un an: il est passé de 108 millions $ en 2019 à 73 millions $ lors du troisième trimestre de l’année en cours. Pendant la même période d’un an, le bénéfice d’exploitation du troisième trimestre avant amortissement (BEAA) a reculé de 181 millions $ à 154 millions $, un déclin de 15 %. Les ventes ont quant à elles progressé de 1 %, de 1,264 milliard $ à 1,275 milliard $.

 

 

À surveiller

 

Boralex (BLX, 38,58$): des contrats prometteurs à l’horizon. Boralex a récemment soumis trois projets en réponse à des appels d’offres de l’État de New York pour une capacité de 140 mégawatts et prévoit participer à un autre appel d’offres pour un projet de 500 mégawatts en France. Vu son taux de succès généralement assez élevé dans ces deux marchés, les chances que le producteur d’énergie verte en sorte avec de nouveaux contrats en poche semblent plutôt bonnes, estime RBC Marché des capitaux.

 

CGI (GIB, 92,88$): un retour vers la croissance attendu. CGI a terminé son année fiscale sur une note positive, malgré des résultats trimestriels qui ont raté la cible de peu, et les investisseurs l’ont remarqué: son titre a pris plus de 8% depuis trois jours à la Bourse de Toronto. Ce n’est probablement pas terminé, si on se fie aux promesses faites par sa direction, qui ne regarde plus en arrière: l’entreprise a l’œil ouvert pour des occasions d’acquisitions, mais elle s’attend également à ce que la demande interne stimule la croissance de ses revenus dans les mois à venir. 

 

Nuvei (NVEI, 54,52$): c’est bien parti pour la techno montréalaise. Tout le monde attendait avec impatience les premiers résultats trimestriels publiés par Nuvei maintenant que la société est inscrite au TSX. Les attentes semblent avoir été comblées. La croissance de ses revenus sur un an est de 32% et la marge de son BAIIA ajusté est de 44%, ce qui est très sain pour ce secteur. En prime, ce rythme de croissance devrait être soutenu pour le prochain trimestre également, anticipe la Banque Scotia.

 

 

13 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Cineplex (CGX, 6,64$) a vu ses ventes diminuer de plus de 85 % cet été, par rapport à la même période l’an dernier, alors que la pandémie a fait chuter l’achalandage dans ses cinémas de 91 %. La chaîne de cinémas établie à Toronto a mis fin à son troisième trimestre avec une perte nette de 121,2 millions $, ou 1,91 $ par action, alors qu’elle avait engrangé un profit de 13,4 millions $, ou 21 cents par action, l’an dernier. La société a réalisé des revenus de 61 millions $ au cours de la période close le 30 septembre, par rapport à ceux de 418,4 millions $ du même trimestre de 2019.
  • Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé vendredi avoir signé un accord avec le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 37,78$US) pour l’achat de vaccins contre le nouveau coronavirus, qui pourraient être délivrés dès début 2021. « Nous avons signé un accord avec Pfizer pour recevoir huit millions de doses de vaccins pour quatre millions de citoyens israéliens », ont indiqué les services de M. Netanyahu dans un communiqué, précisant que le vaccin nécessite deux doses. 
  • Twitter (TWTR, 43,03$US) a épinglé 300 000 tweets liés à l’élection présidentielle américaine et jugés potentiellement trompeurs, en deux semaines, soit 0,2% de l’ensemble des messages postés sur le réseau à ce sujet, selon un post de blog publié jeudi. Ces avertissements ont été émis entre le 27 octobre et le 11 novembre, soit une semaine avant et une semaine après l’élection américaine du 3 novembre, remportée par Joe Biden face à Donald Trump. Sur ces 300 000 tweets signalés, 456 ont été interdits de partage, commentaire ou mention like (j’aime), a précisé la responsable juridique et politique de Twitter, Vijaya Gadde, dans un message publié ce message.
  • La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (GS, 217,63$US) a promu jeudi 60 cadres au rang très convoité d’associés, une promotion plus petite que les précédentes et qui reste majoritairement blanche et masculine. Parmi les nouvelles recrues figurent 27% de femmes, ce qui permet de faire monter à 18% le pourcentage de femmes au sein de cette catégorie généralement considérée comme l’élite de la firme. La nouvelle promotion compte par ailleurs 17% de salariés asiatiques, 5% de salariés hispaniques ou latinos et 7% de salariés noirs, précise Goldman Sachs dans un communiqué en soulignant travailler à l’augmentation de la diversité en ses rangs.

 

 

 

À surveiller

 

Cascades (CAS, 13,54$): apparemment, le papier hygiénique est un article saisonnier. Cascades a publié un bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA) ajusté de 162 millions $ pour le troisième trimestre de son exercice, un peu en-dessous des attentes des analystes (167M$). C’est aussi un résultat légèrement inférieur à celui du trimestre précédent (186M$) et à peine plus élevé que le même trimestre l’an dernier (161M$). Évidemment, la demande effrénée pour du papier hygiénique provoquée par la pandémie au printemps et durant l’été déforme un peu le portrait, en plus du fait que cette demande, normalement, varie selon les saisons, si on se fie aux propos de Benoit Laprade, de la Banque Scotia, qui voit ces résultats d’un bon œil, dans le contexte.

 

Groupe Pages jaunes (Y, 12,36$): l’encaisse continue de s’empiler. Le groupe montréalais a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes pour son troisième trimestre de l’exercice 2020. Ses revenus ont été de 80,3 millions $, en baisse de 18% sur un an. Le déclin du côté de l’imprimé a été de 20%, et du côté du numérique, il a été de 18%, pour un BAIIA ajusté en baisse de 28% à 27,3M$. Malgré tout, les Pages jaunes ont mieux fait que ce que prévoyaient les observateurs, arrivant à ajouter 31,3M$ à leur flux de trésorerie. 

 

Power Corporation (POW, 28,05$): un peu plus de transparence qui fait du bien. Power Corporation a publié des résultats légèrement sous les attentes pour son troisième trimestre. Le bénéfice par action ajusté est de 0,65$, alors que le marché tablait sur 0,71$, mais en réduisant les effets de certaines charges comptables, il aurait été de 0,81$. Power a revu sa structure corporative et réévalué sa participation dans certaines sociétés, dont Wealthsimple, ce qui affecte les résultats, note Doug Young, de Valeurs mobilières Desjardins.