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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 06 novembre 2020

Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

2 novembre

Dans les Titres en action:

 

 

  • Yamana Gold (YRI, 7,41 $) a conclu une entente pour faire l’acquisition du projet Wasamac de Corporation aurifère Monarques. Selon le plan d’arrangement, Monarques réalisera d’abord une opération de scission à ses actionnaires, par l’intermédiaire d’une société nouvellement constituée qui détiendra ses autres propriétés minières et certains autres actifs et passifs de l’entreprise. À la suite de la scission, chaque action ordinaire en circulation de Monarques sera échangée contre 19,2 cents en espèces, 0,0376 d’une action de Yamana et 0,20 d’une action de la nouvelle société.
  • La compagnie aérienne irlandaise Ryanair (RYA, 12,48€) est tombée en territoire négatif au premier semestre de son exercice décalé achevé fin septembre, à cause de l’effondrement du trafic aérien, conséquence de la pandémie de COVID-19. La perte part du groupe atteint 197 millions d’euros contre un bénéfice de 1,15 milliard d’euros un an plus tôt. Le chiffre d’affaires, de son côté, a plongé de 78% à 1,18 milliard d’euros «à cause de la chute de 80% du trafic», écrit la compagnie à bas prix lundi dans un communiqué.

 

 

À surveiller

 

ExxonMobil (XOM, 32,62$US): pas de plan B pour la pétrolière américaine. L’industrie pétrolière est en plein changement et tandis que la plupart des producteurs mettent en place des projets de diversification afin de diversifier leurs opérations, ExxonMobil s’entête. Résultat: le marché est sceptique et continuera de l’être, selon la Banque Scotia. «La conférence téléphonique suivant les résultats du troisième trimestre aura un impact négatif sur le prix de l’action d’Exxon», écrit l’analyste Paul Y. Cheng.

 

Gildan (GIL, 27,60$): un trimestre plus solide que prévu. Le fabricant de vêtements montréalais a affiché un bénéfice par action de 0,30$ au plus récent trimestre de son exercice, alors que le marché prévoyait plutôt 0,09$. Le secteur rebondit finalement de la crise des derniers mois et Gildan semble bien posté pour gagner des parts de marché dans chacun des trois créneaux où l’entreprise se spécialise. Gildan n’est pas encore tout à fait sorti du bois, mais s’en approche, observe Valeurs mobilières TD.

 

SNC-Lavalin (SNC, 18,64$): une charge inattendue qui pèse lourd sur le bilan. SNC-Lavalin continue son recentrage autour de ses services d’ingénierie mais son passé l’a un peu rattrapé lors de l’annonce de ses résultats du troisième trimestre: une charge de 58 millions $ suite à une décision d’arbitrage défavorable pour l’entreprise montréalaise dans un litige suivant un projet réalisé il y a quelques années a fait chuter le titre de presque 15% à la fin de la semaine dernière.

 

 

3 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Thomson Reuters (TRI, 108,54$) a affiché mardi un profit pour son troisième trimestre, comparativement à une perte pour la même période l’an dernier, alors que ses revenus se sont améliorés. La société torontoise de services d’information et d’affaires a engrangé un profit net de 241 millions $ US, soit 48 cents US par action, pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à une perte de 44 millions $ US, ou 9 cents US par action, pour la même période l’an dernier.
  • Bausch Health (BHC, 21,47$) a affiché mardi un bénéfice de 71 millions US pour son troisième trimestre, en baisse par rapport à une perte de 49 millions $ US pour la même période l’an dernier, même si ses revenus ont été minés par la pandémie. La société pharmaceutique établie à Laval a précisé que son bénéfice par action avait atteint 20 cents US pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à une perte de 14 cents US pour le troisième trimestre de l’an dernier.
  • Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba (BABA, 288,88$US) chutait mardi à Wall Street après l’annonce du report de l’introduction à la Bourse de Shanghai du spécialiste du paiement en ligne Ant Group, fondé comme lui par le milliardaire Jack Ma. Son titre perdait plus de 7 % vers 10H30 sur le New York Stock Exchange, où Alibaba s’échange depuis 2014. Ant Group, qui s’apprêtait à réaliser cette semaine la plus grosse entrée en Bourse de l’histoire, en étant cotée sur les places de Shanghai et de Hong Kong, a été créé par M. Ma dans le giron d’Alibaba, mais en est séparé depuis quelques années. 
  • Microsoft (MSFT, 202,33$US) a annoncé mardi un investissement et un «partenariat stratégique» avec la licorne indonésienne de commerce électronique Bukalapak, suivant les traces de Google et Facebook qui ont aussi récemment investi dans le pays d’Asie du Sud-Est. «Pour enclencher la collaboration entre les deux sociétés, Bukalapak adoptera Microsoft Azure comme plateforme cloud de référence et Microsoft effectuera un investissement stratégique dans Bukalapak», précisent-ils dans un communiqué commun sans indiquer de montant. 
  • Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari (RACE, 183,18$US) a vu son bénéfice net progresser d’un petit 1% au troisième trimestre, à 171 millions d’euros, un chiffre supérieur aux attentes, et vise désormais la partie haute de ses prévisions pour 2020. Selon le fournisseur d’informations économiques Factset Estimates, les analystes tablaient sur 147 millions d’euros. Son chiffre d’affaires a lui diminué de 3% à 888 millions d’euros, un chiffre en revanche un tout petit peu moins bien qu’anticipé (895 millions), a précisé Ferrari mardi dans un communiqué.
  • Les ventes de fermeture du détaillant de vêtements Le Château (CTU.V, 0,01$) sont en cours, avec des aubaines de 20 à 40% dans les 121 magasins et en ligne. Les 900 employés de la chaîne québécoise à travers le pays continueront d’aider les clients pendant la liquidation dans les magasins qui resteront ouverts comme le permettent les directives provinciales et régionales liées à la COVID−19. Gordon Brothers Canada et Merchant Retail Solutions ont été retenus pour effectuer la liquidation de l’entreprise de 60 ans qui met fin à ses activités après avoir obtenu la protection contre les créanciers le mois dernier.

 

 

À surveiller

 

Guru (GURU, 8,55$): une boisson énergisante à plus d’un titre. Le seul fournisseur des boissons énergétiques à base de plantes, Guru de Montréal, a réussi son pari d’entrer à la Bourse de Toronto du bon pied. Son prix de lancement de 5,45$ a rapidement été éclipsé et ce matin, il est à 8,55$, ce qui est déjà pas mal, mais ce n’est pas terminé, estime l’analyste Martin Landry de Stifel Nicolaus Canada, dont l’équipe de Montréal a entièrement piloté l’entrée en Bourse.

 

Air Canada (AC, 14,98$): un titre à basse altitude. Air Canada dévoilera ses résultats du troisième trimestre de l’exercice 2020 le 9 novembre prochain, et comme le secteur de l’aviation n’a pas réellement redécollé durant cette période, les analystes ont un œil sur les réserves monétaires du transporteur canadien et sur l’aide que pourraient apporter les autorités, afin de voir comment l’entreprise s’en tirera. «Les attentes des investisseurs demeurent très peu élevées et on ne voit pas ce trimestre y changer quoi que ce soit», écrit Konark Gupta, de la Banque Scotia. 

 

PayPal (PYPL, 187,76$US): du positif à l’horizon malgré un marché plus difficile. Le titre de PayPal a connu sa part de problèmes ces derniers mois, mais sa valeur est tout de même 75% au-dessus de ce qu’elle était au début de l’année. Le spécialiste américain du paiement en ligne tente actuellement de diversifier son modèle d’affaires, ce qui n’est pas simple vu la concurrence qui s’installe dans le marché des transactions numériques, tant en ligne qu’en magasin.

 

 

4 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • L’opérateur télécom américain T-Mobile (TMUS, 115,68$US) va payer 200 millions de dollars au gouvernement américain pour mettre fin à une enquête de l’agence de régulation des télécoms, la FCC, l’accusant d’avoir abusé d’un programme de subventions pour les ménages pauvres. Cette pénalité financière est la plus importante jamais infligée par l’organisme pour solder des poursuites, a souligné la FCC dans un communiqué mercredi. L’enquête concernait au départ Sprint, qui a fusionné avec T-Mobile en avril.
  • Les plateformes de réservation de voitures avec chauffeur (VTC) Uber (UBER, 40,96 $US) et Lyft (LYFT, 29,67 $US) s’envolaient à la Bourse de New York mercredi après un référendum clé en Californie préservant leur modèle économique.  L’action d’Uber bondissait de 14% tandis que celle de Lyft gagnait 13% peu après l’ouverture de la séance, dans un marché où les titres du secteur technologique, désormais considéré comme une source sûre de revenus, montaient considérablement. 
  • Le constructeur automobile allemand BMW (BMW, 62,96€) a maintenu mercredi sa prévision d’une forte détérioration de ses résultats annuels et prévenu que la nouvelle vague de restrictions liées à la COVID-19 pourrait avoir un impact « sévère » après un bon troisième trimestre. «De nouveaux confinements peuvent avoir un impact sévère sur nos opérations au quatrième trimestre et début 2021», a averti le patron, Oliver Zipse, lors d’une conférence de presse téléphonique.
  • Le groupe français Alstom (ALO, 37,54 €)a remporté l’appel d’offre pour la troisième ligne de métro à Toulouse, a annoncé mercredi Tisséo, la société des transports en commun de l’agglomération toulousaine. Pour ce marché de 713 millions d’euros hors taxe, Alstom, dont les actionnaires ont appuyé l’acquisition de Bombardier Transport, a été préféré à trois autres candidats: l’allemand Siemens, choisi pour les deux premières lignes, le groupe italo-japonais Ansaldo-Hitachi et l’Espagnol CAF associé au français Thalès.
  • Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors (7211, 206 JPY) a annoncé mercredi une perte nette pire qu’attendue au deuxième trimestre 2020/21 mais a cependant maintenu inchangées ses prévisions sur l’ensemble de l’exercice, également dans le rouge. Le groupe, qui avait annoncé en juillet un plan de restructuration et d’économies, a subi une perte nette trimestrielle de 33,7 milliards de yens, cinq fois supérieure à celle enregistrée un an plus tôt. Il a aussi accusé entre juillet et fin septembre une perte opérationnelle de 29,3 milliards de yens, contre un petit bénéfice opérationnel de 6,3 milliards de yens sur la même période un an auparavant.

 

 

À surveiller

 

Saputo (SAP, 32,45$): le fromager qui rebondit. Les six derniers mois ont été catastrophiques pour les entreprises du secteur alimentaire, mais les signes d’une reprise lente mais tout de même bien réelle pointent pour 2021, ce qui rassure les analystes suivant de près les grands groupes du secteur, dont Saputo. «On verra les résultats de Saputo pour son second trimestre de l’exercice 2021 le 5 novembre. Le consensus est varié, le marché provoyant un bénéfice par action allant de 0,39$ à 0,48$. Nous croyons que cette variation reflète les incertitudes relatives à l’effet de la COVID-19 et la volatilité sans précédent du prix des fromages aux États-Unis», écrit Chris Li, de Valeurs mobilières Desjardins. 

 

Metro (MRU, 62,93$): les épiciers s’en tirent vraiment mieux que bien d’autres. Metro dévoilera les états financiers de son plus récent trimestre à la mi-novembre, mais déjà, les analystes prévoient des résultats supérieurs à ce qu’ils ont été à la même période l’an dernier. Du côté de la Banque Nationale, on anticipe un bénéfice par action de 0,78$, sensiblement la même chose que le reste du marché (0,79$), mais substantiellement plus élevé que le bénéfice par action publié pour la même période, l’an dernier (0,68$).

 

Intact Financial (IFC, 138,95$): au moins, la météo a été clémente. Il s’est passé bien des choses ces derniers mois, mais la météo elle, a été plus clémente qu’on aurait pu l’anticiper, ce qui se traduit par un troisième trimestre avantageux pour l’assureur torontois. Les réclamations étant moins élevées, Intact est bien postée pour traverser un orage d’un tout autre genre au cours du trimestre à venir: la crise provoquée par la pandémie.

 

 

5 novembre

 

Dans les Titres en action

 

 

  • Uber (UBER, 41,96$US) a remporté une victoire politique mardi avec l’approbation de son référendum californien sur le statut des chauffeurs, mais la pandémie continue de grever son activité principale: le groupe a enregistré une perte nette de 1,1 milliard de dollars au troisième trimestre. Le leader mondial de la réservation de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) a aussi vu son chiffre d’affaires diminuer de 18% à 3,1 milliards de dollars, mais les recettes générées par sa branche de livraison, qui comprend Uber Eats, ont bondi de 125% en un an.
  • Canadian Natural Resources (CNQ, 22,14$)a affiché jeudi un bénéfice du troisième trimestre de 408 millions $, en baisse par rapport à celui de près de 1,03 milliard $ réalisé à la même période l’an dernier. La société a indiqué que son profit par action s’était établi à 35 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, en baisse par rapport à celui de 87 cents engrangés il y a un an. Cependant, ce résultat montrait une amélioration par rapport à la perte de 310 millions $, ou 26 cents par action, affichée pour le deuxième trimestre de l’exercice en cours, ce qui est attribuable à une réduction des coûts d’exploitation et à une hausse des prix des matières premières. 
  • Canada Goose Holdings (GOOS, 42,47$) a affiché jeudi un bénéfice supérieur aux attentes pour son plus récent trimestre, même si ses ventes ont diminué par rapport à l’an dernier en raison de la pandémie. Le fabricant de parkas de luxe a réalisé un profit de 10,4 millions $, ou 9 cents par action, pour le trimestre clos le 27 septembre, comparativement à un profit de 60,6 millions $, ou 55 cents par action, pour la même période l’an dernier.  Les revenus ont diminué à 194,8 millions $, alors qu’ils avaient été de 294,0 millions $ au même trimestre il y a un an. 
  • De plus faibles coûts d’acquisition et des offres de services en ligne ont permis à la Financière Sun Life (SLF, 56,89 $) de livrer un profit net en hausse de 10% pour son troisième trimestre. L’assureur torontois a expliqué s’être emparé d’une participation dans la société d’investissement Crescent Capital Group pour 338 millions $ et avoir retiré l’élément présentiel de certaines ventes à l’étranger, ce qui lui a permis de faire grimper son bénéfice net à 750 millions $, ou 1,28 $ par action.
  • BCE (BCE, 54,39$) a déclaré jeudi une diminution de son bénéfice au troisième trimestre comparativement à il y a un an, ses revenus ayant également légèrement reculé en raison de l’impact de la pandémie sur ses activités. La société mère de Bell Canada dit avoir réalisé un bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de 692 millions $ ou 77 cents par action, contre 867 millions $ ou 96 cents par action un an plus tôt. Les revenus d’exploitation ont totalisé 5,79 milliards $, en baisse de 2,6 % par rapport à 5,94 milliards $ il y a un an.
  • Canadian Tire (CTC.A 147,73 $) a augmenté son dividende et déclaré une hausse de son bénéfice et de ses revenus au troisième trimestre comparativement à il y a un an. Le détaillant dit qu’il versera un dividende trimestriel de 1 175 $ par action, comparativement à 1,137 5 $ par action l’an dernier. L’augmentation du paiement aux actionnaires est survenue alors que Canadian Tire a déclaré un bénéfice attribuable aux actionnaires de 296,3 millions $ ou 4,84 $ par action diluée, contre 197,2 millions $ ou 3,20 $ par action diluée il y a un an. Les revenus ont totalisé 3,99 milliards $, contre 3,64 milliards $. 
  • Produits forestiers Résolu (RFP, 6,38 $) rapporte un bénéfice net de 57 millions $ au troisième trimestre qui a pris fin le 30 septembre dernier, soit 0,66 $ par action, après dilution. Lors de la période correspondante de l’exercice 2019, la compagnie basée à Montréal avait plutôt essuyé une perte nette de 43 millions $, ou de 0,47 $ par action. Les ventes du troisième trimestre de 2020 ont atteint 730 millions $, en hausse de 25 millions $ par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. 
  • Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo (7974, 57 910 JPY) a vu ses résultats et ventes flamber au cours de son premier semestre 2020/21, profitant à plein des nouveaux modes de vie casaniers à cause de la pandémie, et a nettement relevé ses prévisions annuelles. Nintendo, comme l’industrie du jeu vidéo dans son ensemble, bénéficie fortement depuis le printemps des mesures obligeant les gens à rester chez eux dans de nombreux pays pour ralentir la propagation du coronavirus. Entre avril et fin septembre, ses ventes totales ont ainsi bondi de 73,3 % sur un an, à 769,5 milliards de yens, selon des résultats publiés jeudi. 
  • Aphria (APHA, 6,52 $) a annoncé mercredi qu’elle ferait l’acquisition du brasseur artisanal SweetWater Brewing Company dans le cadre d’un accord de 300 millions $ US. Le producteur de cannabis établi à Leamington, en Ontario, a indiqué que le brasseur d’Atlanta, en Géorgie, l’aiderait à se développer aux États-Unis et à accéder plus rapidement au marché en cas de légalisation fédérale. SweetWater deviendra une filiale en propriété exclusive d’Aphria grâce à l’entente et recevra 250 millions $ en espèces et environ 50 millions $ en actions d’Aphria à la clôture.

 

 

À surveiller

 

Canadian Tire (CTC, 147,73$): un trimestre stimulé par les ventes au détail. Le détaillant canadien a surpris les analystes avec un bénéfice par action ajusté de 4,93$ au dernier trimestre, loin au-dessus des prévisions qui oscillaient autour de 3,72$. Cette performance a été réalisée grâce à des ventes au détail solides du côté de l’enseigne principale du groupe, et aussi grâce à de bons résultats des services financiers qui n’ont pas eu à composer avec autant de défauts de paiement qu’à la normale.

 

Québecor (QBR.A, 31,33$): Internet compense tout le reste. Québecor a publié ses résultats du troisième trimestre de 2020 et les analystes semblent satisfaits. Le déclin de ses médias s’est avéré un peu moins prononcé que prévu et les revenus provenant des abonnements du côté du sans-fil sont en ligne avec ce qu’ils anticipaient. Ce qui n’avait pas été prévu, c’est une hausse aussi importante des clients qui accèdent à Internet via le réseau de Vidéotron: l’entreprise montréalais a ajouté un peu plus de 20 000 nouveaux abonnés, contre 17 000 au même trimestre de 2019. Les observateurs tablaient sur 12 000 nouveaux venus.

 

Stingray (RAY.A, 5,86$): les opérations commerciales livrent la marchandise. Les résultats du second trimestre de l’exercice 2021 de Stingray semblent correspondre avec les prévisions. Le fournisseur de services musicaux et numériques a généré des revenus de 64 millions $, en baisse de 16% par rapport à l’an dernier, pour un bénéfice avant intérêts, impôt et amortissements de 31 millions $, une hausse de 13% sur un an. Alors que les activités du côté de la radio peinent à reprendre de l’élan, les services de musique commerciale, de publicité et de vidéo par abonnement ont contribué à améliorer les marges malgré des revenus en baisse.

 

 

6 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Industries Dorel (DII.B, 15,69$) a renoué avec la rentabilité au troisième trimestre, mais le fabricant de produits pour enfants, de vélos et de meubles anticipe des répercussions sur ses ventes d’ici la fin de l’année en raison de la deuxième vague d’infections à la COVID-19. L’entreprise montréalaise, qui souhaite se retirer de la Bourse de Toronto à la suite d’un accord de privatisation annoncé plus tôt cette semaine, a dévoilé vendredi un bénéfice net de 26,2 millions $ US, ou 80 cents US par action, alors qu’elle avait perdu 4,3 millions $ US, ou 13 cents US par action, au troisième trimestre l’an dernier.
  • Le groupe canadien Enbridge (ENB, 36,68$), premier opérateur d’oléoducs et de gazoducs d’Amérique du Nord, a annoncé vendredi une hausse de 4% de son bénéfice net au troisième trimestre, un résultat un peu moindre qu’attendu par les analystes. Pour la période des trois mois terminée le 30 septembre, le groupe basé à Calgary, dans l’Ouest canadien, a dégagé un bénéfice net de 990 millions de dollars canadiens, en hausse par rapport aux 949 millions de dollars enregistrés il y a un an.
  • Le géant américain des supermarchés Walmart (WMT, 145,30$US) a annoncé vendredi son intention de céder ses activités en Argentine à la société latino-américaine Grupo de Narváez et prévoit en conséquence d’inscrire une charge de 1 milliard de dollars dans ses comptes. Walmart était présent dans le pays depuis 1995 et y gère plus de 90 magasins et y compte 9 000 employés, détaille un communiqué.
  • L’éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts (EA, 118,14$US), qui produit notamment les populaires jeux de foot FIFA ou de simulation les Sims, a fait mieux que prévu cet été, mais ses perspectives pour la saison des fêtes ont déçu les marchés. EA a enregistré un chiffre d’affaires de 1,15 milliard de dollars au deuxième trimestre de son exercice décalé, en baisse de 14% par rapport à la même période l’an passé, d’après un communiqué publié jeudi. Les analystes misaient sur moins d’un milliard.

 

 

À surveiller

 

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 45,69$): une entrée en Asie à peu de frais. L’acquisition de près de 400 commerces de l’enseigne Circle K à Hong Kong et Macao est le fruit de plusieurs années d’attente pour la multinationale lavalloise, qui a bien pris son temps et qui semble avoir trouvé le bon prix pour amorcer son incursion en sol asiatique. Non seulement est-ce que ces commerces sont bien situés, mais la chaîne possède déjà des marques privées qui font très bien auprès de sa clientèle, ce qui accroît le potentiel de croissance pour Couche-Tard.

 

Bell Canada (BCE, 53,23$): Bell doit continuer d’investir dans son réseau. Les résultats du troisième trimestre de Bell concordent avec ce que prévoyaient les analystes, qui demeurent relativement neutres malgré l’ajout d’un peu plus de nouveaux clients (88 000) que prévu (75 000) et un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) un peu supérieur aux attentes. Plus que les revenus, ce sont surtout les dépenses de Bell qui intéressent les observateurs, indique Jeff Fan, de la Banque Scotia. 

 

Stingray (RAY.A, 5,89$): la croissance interne s’accélère. Le fournisseur de services musicaux et numériques montréalais voit son évaluation bonifiée par la Banque Royale, ce matin, suite à la publication de résultats trimestriels conformes aux attentes, mais où on dénote une certaine amélioration des revenus générés par le service de musique commerciale et de diffusion.