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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 16 octobre 2020

Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

12 octobre – JOUR FÉRIÉ

 

 

13 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • La compagnie aérienne américaine Delta Air Lines (DAL, 32,64 $US) a enregistré au troisième trimestre une lourde perte de 5,3 milliards de dollars, mais a rempli ses caisses pour faire face à la crise de Covid-19 qui pénalise toujours fortement le trafic aérien mondial. Delta disposait fin septembre de 21,6 milliards de liquidités, contre 15,7 milliards fin juin. La compagnie a également réussi à diminuer un peu ses dépenses quotidiennes: elle a brûlé en moyenne 24 millions de dollars par jour sur le trimestre, contre 27 millions par jour au trimestre précédent.
  • Citigroup (C, 45,88 $US) a fait part mardi de résultats un peu meilleurs que prévu au troisième trimestre, la banque américaine ayant notamment mis de côté beaucoup moins d’argent pour faire face aux impayés de ses clients qu’au précédent trimestre. Le bénéfice net de la société a fondu de 34 % à 3,2 milliards de dollars, mais ajusté par action et hors élément exceptionnel, il s’élève à 1,40 dollar, soit bien mieux que les 92 cents attendus par les analystes.
  • BlackRock (BLK, 614,89 $US), le premier gestionnaire d’actifs au monde, a déjoué les pronostics les plus optimistes au troisième trimestre, annonçant de solides résultats qui montrent un fort redressement des marchés financiers alors que l’économie réelle reste affectée par la pandémie de coronavirus. Le groupe dirigé par l’ancien courtier Larry Fink gère désormais environ 7 810 milliards de dollars d’actifs, en hausse de plus de 12 % sur un an, selon un communiqué publié mardi. Le bénéfice par action ajusté, baromètre très suivi par les marchés, est ressorti à 9,22 dollars, supérieur au 7,77 dollars escomptés en moyenne par les analystes. 

 

 

À surveiller

 

CAE (CAE, 21,18$): ceci n’est pas une compagnie aérienne. Cri du cœur de RBC Marché des capitaux ce matin, qui trouve injuste la correction du titre de CAE qui reflète les inquiétudes des investisseurs liées au secteur de l’aviation commerciale. L’entreprise montréalaise n’est pourtant pas sur les premières lignes, et peut continuer d’offrir ses services à court et à long terme sans douter que les résultats seront au rendez-vous tôt ou tard, assure l’institution torontoise.

 

Lightspeed POS (LSPD, 48,75$): une arrivée remarquée à la Bourse de New York. Le fournisseur montréalais de services de paiements infonuagiques a récolté 290 millions $ avec un appel à l’épargne sur Wall Street, à la mi-septembre, une somme tout à fait acceptable qui devrait lui permettre de poursuivre sa croissance interne tout en prenant de l’expansion géographique, résume Paul Steep, de la Banque Scotia.

 

Québecor (QBR.B, 32,86$): Internet et le sans-fil à la rescousse. Québecor doit publier ses plus récents résultats trimestriels le 5 novembre prochain et déjà, les analystes se prononcent. Les attentes sont somme toute élevées, en raison de l’activité relativement diversifiée du groupe médiatique montréalais, qui peut miser sur sa filiale Vidéotron pour passer à travers non seulement la crise dans les médias, mais aussi la crise de COVID-19, observe Adam Shine, de la Banque Nationale Marchés financiers.

 

 

14 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • C’est l’impasse dans les négociations entre le Groupe Jean Coutu, filiale de Metro (MRU, 63,25$), et le syndicat qui représente les 680 travailleurs du centre de distribution de Varennes. Un lock−out y a été décrété par l’employeur, il y a trois semaines, au lendemain d’une grève de 24 heures déclenchée par le syndicat, le 23 septembre.
  • Restaurant Brands International (QSR, 78,98 $US) a indiqué mercredi s’attendre à afficher des revenus d’entre 1,32 milliard $ US et 1,34 milliard $ US pour son troisième trimestre. La société mère des restaurants Tim Hortons, Burger King et Popeyes a fait état de leur estimation initiale alors que 96 % de ses établissements étaient ouverts en septembre. Le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement devrait s’établir entre 555 millions $ US et 565 millions $ US. 
  • Les profits de la banque américaine Wells Fargo (WFC, 23,62 $US), pénalisés par la crise sanitaire et les taux d’intérêt bas, ont été divisés par deux au 3e trimestre par rapport à 2019, s’inscrivant sous les prévisions des analystes. Wells Fargo a enregistré un bénéfice net de 2 milliards de dollars contre 4,6 milliards un an plus tôt, mais a fait mieux que la perte de 2,4 milliards du 2e trimestre lorsque la pandémie de coronavirus a paralysé l’économie. 
  • Bank of America (BAC 24,95 $US) a fait part mercredi de résultats mitigés au troisième trimestre, avec un bénéfice meilleur que prévu mais avec un chiffre d’affaires décevant en raison notamment de bas taux d’intérêt. L’action de Bank of America reculait de 2,3 % dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse. Son bénéfice net a reculé de 16 % de juillet à septembre, à 4,9 milliards de dollars, détaille un communiqué.
  • Le géant suisse de l’alimentation Nestlé (NESN, 108,52 CHF) a finalisé le rachat de la société biopharmaceutique américaine Aimmune Therapeutics, a-t-il annoncé mercredi, une acquisition qui lui permet de se renforcer dans le secteur de la santé nutritionnelle. Ce rachat «marque une étape importante» pour les activités de santé nutritionnelles du groupe, a fait valoir Greg Behar, le directeur de Nestlé Health Science, dans le communiqué, estimant que le traitement phare d’Aimmune Therapeutics, appelé Palforiza, pourrait changer la donne dans la prise en charge des allergies.

 

 

 

À surveiller

 

Apple (AAPL, 121,10$US): un iPhone 12 coloré… mais c’est le vert qui prime. La présentation par Apple hier de quatre nouveaux iPhone à antenne 5G semble avoir satisfait pas mal toutes les attentes, sauf peut-être celles de gens qui espèrent toujours voir Cupertino sortir un lapin de son chapeau. Dans ce cas-ci, l’annonce sur scène par Verizon de l’activation d’un réseau 5G à la grandeur des États-Unis confirme le poids d’Apple dans le marché nord-américain du sans-fil. Et pourtant, ce n’est pas la nouvelle qui pourrait générer le bénéfice le plus immédiat pour les investisseurs, note Robert Muller, de RBC Marché des capitaux. 

 

Qualcomm (QCOM, 127,46$US): le fabricant remporte le gros lot de la 5G. Le lancement de quatre nouveaux iPhone équipés d’une antenne 5G par Apple cet automne est une excellente nouvelle pour Qualcomm, qui fournira ces antennes. L’équipementier californien a aussi convaincu le fabricant chinois Huawei d’adopter un modèle de licence pour ses propres téléphones 5G, ce qui le positionne en tête de ce créneau mondialement. Comme chaque téléphone 5G demande 50% plus de composants qu’un téléphone de génération précédente, c’est doublement attrayant pour Qualcomm, explique T. Michael Walklay, de Canaccord Genuity. 

 

Transat A.T. (TRZ, 4,83$): l’heure du rachat approche. La révision de l’offre d’achat par Air Canada fortement à la baisse, de 18$ à 5$ l’action pour une valeur totale de 190 millions $ payable au comptant ou en actions d’Air Canada, a fait bondir le titre de Transat de plus de 26% à Toronto hier, ce qui reflète l’optimisme des investisseurs qui croient désormais que la transaction aura bel et bien lieu. «La COVID-19 a généré beaucoup d’incertitude pour l’ensemble du secteur de l’aviation, ce qui nous fait douter qu’une éventuelle union d’Air Canada et de Transat pouvait même avoir lieu. On croit que la nouvelle entente va inciter Air Canada à obtenir les approbations nécessaires pour conclure la transaction.

 

 

15 octobre

 

Dans les Titres en action

 

 

  • Aphria (APHA, 6,36 $) a affiché jeudi une perte de 5,1 millions $ pour son plus récent trimestre, ce qui se comparait à un bénéfice de 16,4 millions $ pour la même période l’an dernier. Le producteur de cannabis a indiqué que sa perte par action pour le trimestre clos le 31 août s’était élevée à 2 cents, alors qu’il avait réalisé un profit de 7 cents par action un an plus tôt. Les revenus du premier trimestre d’Aphria ont totalisé 145,7 millions $, comparativement à un chiffre d’affaires de 126,1 millions $ au même trimestre l’an dernier. 
  • Barrick Gold (ABX, 36,68 $) a produit 1,16 million d’onces d’or et 103 millions de livres de cuivre au cours du troisième trimestre, a indiqué jeudi la minière dans ses résultats préliminaires. Les ventes préliminaires de la société établie à Toronto ont totalisé 1,25 million d’onces d’or et 116 millions de livres de cuivre. Le prix moyen du marché pour une once d’or s’est établi à 1909 $ US au troisième trimestre, tandis que celui du cuivre a atteint 2,96 $ US la livre.
  • La compagnie américaine United Airlines (UAL, 34,38$US), affectée par la chute du trafic aérien depuis le début de la pandémie, a vu son chiffre d’affaires plonger de 78% au troisième trimestre, juste avant une vague massive de licenciements. La société a mis au chômage technique plus de 13.000 employés au début du mois faute d’un accord sur un nouveau soutien au secteur aérien à Washington après l’arrêt de subventions destinées à aider à payer les salariés. 
  • Le producteur d’aluminium américain Alcoa (AA, 11,91$US) a réduit sa perte au troisième trimestre à la faveur d’un rebond des cours et d’une demande solide du secteur automobile après un trou d’air au moment du pic de la pandémie, mais il se montre prudent pour la suite. Pour la fin de l’année, le groupe anticipe un fléchissement de ses résultats dans l’alumine et l’aluminium par rapport au troisième trimestre en raison notamment de coûts énergétiques plus élevés.
  • L’association américaine des libraires ABA a lancé une campagne publicitaire contre Amazon (AMZN, 3 314$US), pour alerter sur le danger renforcé que représente pour eux le géant du commerce en ligne en cette période de pandémie. Cette campagne, la première du genre, a été déclenchée à l’occasion des journées «Prime», mardi et mercredi, deux jours lors desquels Amazon propose des offres commerciales attractives. Depuis le début de la pandémie, 35 librairies membres de l’ABA ont mis la clef sous la porte, a indiqué à l’AFP l’association, qui estime que 20% des librairies indépendantes sont menacées de fermeture. 
  • Morgan Stanley (MS, 50,83$US) a vu son bénéfice bondir de 26% au troisième trimestre malgré la crise économique qui frappe les États-Unis, la banque d’affaires américaine profitant de la bonne santé de ses activités de courtage sur les marchés financiers. L’établissement a gagné 2,6 milliards de dollars sur la période, détaille un communiqué jeudi. Son chiffre d’affaires a augmenté de 16% à 11,7 milliards de dollars. «Nous avons dégagé une performance trimestrielle solide dans la mesure où les marchés sont restés actifs pendant les mois d’été», a remarqué le PDG de la société, James Gorman, dans le communiqué.

 

 

 

À surveiller

 

Zoom Video Communications (ZM, 509,25$US): …et ce n’est qu’un début. La valeur du titre de Zoom a été multipliée par six depuis le début de l’année, ce qui pourrait contenter plus d’un investisseur, avec raison, mais la société californienne a présenté de nouveaux produits ces derniers jours qui stimulent un nouvel élan d’enthousiasme du côté des analystes. L’intégration à même sa plateforme de services infonuagiques populaires en cette période de télétravail, indique Alex Zukin, de RBC Marché des capitaux. 

 

Restaurant Brands International (QSR, TSX: 78,21$, NYSE: 59,46$US): une reprise au ralenti. La société regroupant les enseignes de restauration sur-le-pouce Burger King et Tim Hortons, entre autres, ne se tire pas aussi bien de la situation que sa rivale McDonald’s, mais a quand même de moins mauvaises nouvelles qu’on l’anticipait pour son troisième trimestre de 2020, dont les résultats définitifs seront publiés dans une dizaine de jours. Entre temps, sa direction a tout de même partagé des chiffres encourageants.

 

BCE (BCE, TSX: 56,15$ NYSE: 42,71$US): en attendant l’effet du iPhone 12. Bell dévoilera les résultats du troisième trimestre de son exercice 2020 le 5 novembre. Entre temps, les analystes ont revu à la hausse leurs prévisions, même si on s’attend à un recul du chiffre d’affaires et des bénéfices, le secteur des télécoms n’étant pas imperméable aux effets de la COVID-19. Ce trimestre comprend le mois de juillet, haute saison du déménagement, une période qui s’est avérée un peu plus occupée que prévu pour Bell du côté des branchements résidentiels. En revanche, les revenus générés du côté du sans-fil, exprimés sous la forme du montant moyen facturé par utilisateur, sont susceptibles d’être à la baisse. 

 

 

16 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • L’action du constructeur aéronautique Boeing (BA, 169,74 $US) montait à la Bourse de New York vendredi alors que le patron du régulateur européen de l’aviation a estimé que le 737 MAX, cloué au sol depuis plus d’un an et demi, pouvait a priori voler « en toute sécurité ». Le titre prenait environ 3 % à 11H00 après avoir grimpé de plus de 5 % en début de séance. Dans une interview à l’agence Bloomberg, Patrick Ky a indiqué être satisfait des changements apportés par Boeing à l’appareil, interdit de vol dans le monde entier depuis mars 2019 après deux accidents ayant fait 346 morts.
  • La compagnie aérienne British Airways (IAG, 95,46 £) déjà en grave difficulté à cause de la pandémie de coronavirus, a reçu une amende record de 20 millions de livres de la part des autorités britanniques à propos d’un vol d’informations personnelles de passagers en 2018. Les enquêteurs ont estimé que le transporteur aurait dû identifier la faille qui a permis l’attaque informatique et la subtilisation des données personnelles et financières de plus de 400 000 clients, explique l’ICO, l’agence britannique de protection des informations personnelles.
  • Le numéro un mondial du luxe LVMH (MC, 430,35 €) bondissait de près de 7% à la Bourse de Paris vendredi lors des premiers échanges, porté par la publication de ses résultats du troisième trimestre la veille. À 9H13, le titre grimpait de 6,79% à 430,35 euros. Le groupe a dépassé les attentes en limitant l’érosion de ses ventes générée par la pandémie de COVID-19 grâce à un bond de sa division Mode et Maroquinerie.  Le chiffre d’affaires n’est en recul que de 7% en données organiques, malgré le contexte économique, une performance, car l’année 2019 qui sert de comparaison avait été record pour le leader du luxe.

 

 

 

À surveiller

 

Magna International (MG, 69,53$, MGA, 52,70$US): dans la grande ligue grâce à Fisker. Le fabricant de composants d’automobiles ontarien Magna s’est entendu avec la société américaine Fisker afin de lui fournir la structure et la capacité d’assemblage nécessaire pour produire son premier VUS tout électrique. La production débutera à la fin 2022 et aura lieu dans les installations de Magna en Europe, pour commencer. Les volumes seront modestes, sous les 50 000 exemplaires d’ici 2023, mais témoignent de la polyvalence de Magna et de sa capacité à évoluer au diapason du secteur automobile, croit Mark Neville, de la Banque Scotia.

 

Loblaw (L, 69,45$): un pari à long terme dans la télémédecine. Le géant alimentaire canadien a lancé une application de santé connectée plus tôt cette semaine sous son enseigne Shoppers Drug Mart (Pharmaprix). PC Health mise sur un partenariat avec une start-up torontoise appelée League afin d’offrir des services de santé à distance, qui finit évidemment par rediriger ses utilisateurs vers des spécialistes de la santé, ou plus directement vers les rayons des pharmacies de la chaîne. Ses clients reçoivent des points dans le programme de fidélisation de Loblaw en prime. 

 

Shopify (SHOP, TSX: 1425,36$, NYSE: 1078,30$US): un marché de 30 milliards $US à exploiter. Le spécialiste de services de vente en ligne ottavien a récemment lancé un programme intégré de gestion et d’exécution des commandes pour ses marchands et leurs propres fournisseurs, un outil qui peut sembler marginal dans un contexte de vente en ligne, mais qui pourrait s’avérer un élément de différenciation très lucratif pour Shopify, et qui, à terme, représenterait une occasion de croissance de 30 milliards $US, selon Ygal Arounian, analyste chez Wedbush.