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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 28 août 2020

Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

24 août

Dans les Titres en action:

 

  • Rio Tinto (61,83$US) va retirer trois millions d’euros de bonus à son patron, le Français Jean-Sébastien Jacques, à la suite du dynamitage par le géant minier d’un site qui fut habité par des Aborigènes il y a plus de 46 000 ans, destruction qui a suscité l’émoi en Australie. C’est pour agrandir une mine de minerai de fer que le groupe anglo-australien avait détruit à l’explosif le 24 mai la grotte de Juukan Gorge, en Australie occidentale, un des sites de peuplement les plus anciens du pays. M. Jacques, directeur général de Rio Tinto, va devoir renoncer à 2,7 millions de livres (3 millions d’euros) de bonus en raison de cet incident, a annoncé lundi le groupe à l’issue d’une enquête interne.
  • Le titre du géant japonais du jeu vidéo Nintendo (NTDOY, 68,10$US) a grimpé de 4,78% à 57 320 yens, son plus grand bond en une séance depuis le mois de mars. L’entreprise est considérée comme une valeur boursière sûre grâce à ses solides ventes de consoles et de jeux associés en raison de la pandémie qui contraint de nombreuses personnes dans le monde entier à privilégier les loisirs à domicile. Selon l’analyste Eiji Kinouchi de Daiwa Securities, ses performances de lundi seraient liées à sa popularité auprès des petits porteurs américains, en particulier dans le contexte des tensions sino-américaines, Nintendo n’étant pas lié de près ou de loin à la Chine.
  • Comme Google, Apple et Amazon avant lui, Facebook (FB, 271,39$US) a annoncé lundi un accord fiscal avec le gouvernement français qui règle des contentieux mais est loin de mettre fin au débat sur la taxation des mastodontes du numérique. Confirmant des informations de Capital.fr, Facebook a indiqué avoir scellé un accord sur un redressement de 106 millions d’euros d’impôt sur les sociétés pour sa filiale Facebook France sur la période 2009-2018. Pour l’année 2019, Facebook a précisé qu’il avait payé 8,46 millions d’euros d’impôt sur les sociétés, soit une hausse «de près de 50% par rapport à l’année dernière».

 

 

À surveiller

Tesla (TSLA, 2049,98$US): vers une batterie à 1 million de milles. La demande soutenue pour la berline électrique Model 3 de Tesla en Chine devrait permettre au groupe californien d’atteindre une cadence de 150 000 exemplaires écoulés pour la première année de la production de son usine de Shanghai, constate Daniel Ives, de Wedbush. Dans une note particulièrement enthousiaste, Ives dresse une liste d’arguments qui pourraient soutenir la thèse d’une action à 3500$US pour Tesla dans un horizon rapproché. Rappelons que son titre a presque quintuplé depuis avril.

 

BRP (DOO, 67,00$): la demande redécolle. Brian Morrison de TD Valeurs mobilières revoit ses prévisions à la hausse concernant BRP. L’analyste torontois ajuste son cours-cible de 56$ à 74$ l’action, anticipant un rebond de la demande pour ses véhicules récréatifs après un arrêt à peu près complet de la production plus tôt ce printemps. «Un survol des canaux de distribution et de la situation de ses concurrents indique que la demande du côté du détail demeure élevée dans tous les segments, ce qui selon nous a épuisé les stocks partout en Amérique du Nord, ce qui va accélérer le redémarrage», résume TD dans une note aux investisseurs.

 

Salesforce (CRM, 207,53$US): un trimestre meilleur que prévu. Les prévisions jugées prudentes pour le trimestre en cours devraient se traduire par une belle surprise pour les actionnaires de Salesforce, quand celle-ci publiera ses résultats financiers du second trimestre de 2021, demain, avance Keith Bachman, de BMO Marché des capitaux. Celui-ci ne change pas sa recommandation de surperformance, mais révise son cours cible à 210$US. «Nous pensons que l’impact économique négatif s’est surtout fait sentir entre la mi-mars et la fin avril (…), et il est difficile d’imaginer que le trimestre de juillet sera moins bon», explique l’analyste.

 

 

25 août

Dans les Titres en action:

 

  • Le plongeon de l’activité dans l’aviation commerciale provoqué par la pandémie de COVID-19 incite American Airlines (AAL, 12,88$US) à éliminer 19 000 postes en octobre, a annoncé mardi le transporteur aérien. Plus de 8100 agents de bord vont notamment perdre leur gagne-pain. Les mesures annoncées par l’entreprise s’ajoutent aux 23 500 employés qui ont quitté par l’entremise de départs volontaires, de retraites anticipées ou de congés de longue durée. En début d’année, American Airlines comptait environ 140 000 employés. 
  • Le numéro un mondial du luxe LVMH (MC, 400,60€) et le joaillier américain Tiffany (TIF, 127,03$US) ont repoussé de trois mois la date butoir pour boucler leur rapprochement, initialement fixée à fin août, a indiqué mardi à l’AFP une source proche du dossier. Le groupe de Bernard Arnault avait annoncé en novembre dernier qu’il allait racheter l’emblématique joaillier pour 16,2 milliards de dollars, une acquisition record dans le secteur du luxe. La crise sanitaire ayant rendu les procédures plus longues que prévu, notamment pour obtenir l’ensemble des autorisations nécessaires, la date butoir pour boucler l’opération, fixée à fin août, a été repoussée à fin novembre, une date « technique qui ne change rien » à l’accord lui-même, a précisé une source proche du dossier, le bouclage de l’accord pouvant également aboutir avant cette échéance.
  • La Banque Scotia (BNS.TO, 56,48$) a encaissé au troisième trimestre de l’exercice financier en cours des reculs de ses bénéfices comparativement à la période correspondante de 2019. Le bénéfice net a culbuté de 1,984 milliard $ à 1,304 milliard $, alors que le bénéfice net ajusté est passé de 2,455 milliards $ à 1,308 milliard $, une chute de 47 %. Au cours de la même période, le rendement des capitaux propres a reculé de 11,5 % il y a un an à 8,3 % au troisième trimestre de l’année en cours. 
  • Groupe financier BMO (BMO, 76,85$) a encaissé au troisième trimestre de l’exercice financier en cours des reculs de ses bénéfices comparativement à la période correspondante de 2019. Le bénéfice net a reculé de 1,557 milliard $ à 1,232 milliard $, alors que le bénéfice net ajusté est passé de 1,582 milliard $ à 1,259 milliard $. Quant au dividende de la banque basée à Toronto, il s’est élevé au plus récent troisième trimestre à 1,06 $, en hausse de 3 % par rapport à l’an dernier. BMO Groupe financier explique que les bénéfices nets ont été touchés par la hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances, lesquelles ont augmenté de 748 millions $ avant impôt. Le rendement des capitaux propres s’est situé à 9,4 %, comparativement à 13,2 % pour l’exercice précédent et, après ajustement, il s’est établi à 9,6 %, comparativement à 13,5 % l’an dernier.

 

 

À surveiller

Alimentation Couche-Tard (ATD, 45,05$): de retour en mode acquisition. Le géant du détail de Laval dévoile ses résultats du dernier trimestre en début de semaine prochaine. Les analystes s’attendent à un bénéfice par action oscillant entre 0,34$US et 0,44$US, en repli de 16% par rapport à la même période, l’an dernier. Évidemment, la COVID-19 a eu un effet important sur ses ventes de carburant et ses ventes d’aliments, mais Couche-Tard a réagi, en élargissant son service de livraison et en misant davantage sur son application mobile pour effectuer des transactions.

 

BMO (BMO, 76,85$): trimestre un peu moins difficile que prévu. Les six grandes banques canadiennes dévoileront leurs plus récents résultats trimestriels au cours de la prochaine semaine et plus d’un analyste craignait qu’on allait voir une des pires performances de leur histoire, en raison de l’effet de la COVID-19 sur le marché bancaire. Dans le cas de la BMO, les résultats s’avèrent légèrement plus positifs que prévu, avec un bénéfice par action de 1,85$, alors que le consensus parmi les analystes le situait autour de 1,73$.

 

Best Buy (BBY, 117,37$US): les ventes en ligne explosent. La chaîne de détail spécialisée dans l’électronique a publié les résultats pour son trimestre se terminant au 1er août et affiche une hausse des ventes comparables de 5,8%, alors que le consensus fixait cette hausse à 3,7%, selon la firme Refinitiv. Les revenus ont gagné 4% à 9,91 milliards $US, grâce à des ventes sur Internet qui ont triplé, pour un bénéfice par action de 1,65$US. Ça se compare avantageusement aux 0,89$US du même trimestre, un an plus tôt.

 

 

26 août

Dans les Titres en action:

 

  • Brookfield Asset Management (BAM, 44,37$) a nommé Mark Carney au poste de vice-président et chef de l’investissement en matière d’environnement, de société et de gouvernance (ESG). M. Carney est actuellement envoyé spécial des Nations Unies pour le climat. Brookfield a fait valoir que cet ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre apportera une multitude de connaissances à ce poste. À plus d’une reprise, M. Carney a lancé des appels visant à agir contre les changements climatiques. La firme torontoise a indiqué que sa nouvelle prise contribuera à la mise sur pied de fonds visant à combiner les enjeux sociaux et environnementaux tout en générant des rendements ajustés au risque. L’actif sous gestion de Brookfield est évalué à environ 550 milliards $ US.
  • L’action du leader chinois du commerce électronique Alibaba (9988, 280,40 HKD) atteignait mercredi de nouveaux sommets à Hong Kong, au lendemain de l’annonce de l’introduction en Bourse du géant du paiement en ligne Ant Group qui lui est affilié. Connu pour son système Alipay omniprésent en Chine, Ant Group a annoncé que ses actions seraient cotées à Hong Kong ainsi que sur une nouvelle plateforme créée en 2019 à Shanghai. Son entrée en Bourse pourrait être la plus importante de l’histoire et avoisiner les 30 milliards de dollars, ont rapporté mardi des médias.
  • La Banque Nationale du Canada (NA, 68,05$) a subi en un an un léger recul de son bénéfice net au troisième trimestre, puisqu’il est passé de 608 millions $ à 602 millions $. Le résultat dilué par action s’est établi à 1,66 $ au plus récent troisième trimestre; il était identique au trimestre correspondant de 2019. Entre-temps, au cours de la même période, le revenu total de la Banque Nationale est passé à 852 millions $, en baisse de 39 millions $, ou de 4 %. La direction de la banque dont le siège social est à Montréal explique que la croissance du résultat avant dotations aux pertes de crédit et charge d’impôts de la plupart des secteurs d’exploitation au troisième trimestre de 2020 a été contrebalancée par la hausse des dotations aux pertes de crédit en raison du ralentissement économique conséquence de la pandémie de COVID-19.
  • La Banque Royale du Canada (RY, 99,92$)déclare que son bénéfice net au troisième trimestre de l’exercice en cours s’est élevé à 3,2 milliards $, en baisse de 62 millions, ou 2 %, par rapport au trimestre correspondant de l’exercice 2019. Le bénéfice dilué par action s’est quant à lui chiffré à 2,20 $, soit une diminution de 1 % par rapport à il y a un an. La plus grande banque au pays explique qu’il y a eu recul de 18 % du bénéfice des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de même que des secteurs Gestion de patrimoine et Services aux investisseurs et de trésorerie, attribuable surtout à l’incidence de la baisse des taux d’intérêt.

 

 

À surveiller

Banque Royale (RY, 99,92 $): les marchés des capitaux sauvent la mise. La Banque Royale a publié des résultats sensiblement supérieurs à ce qu’anticipait le marché, avec un bénéfice par action de 2,23$, en baisse d’un pour cent par rapport à la même période, l’an dernier. Les analystes tablaient sur un BPA de 1,85$, en moyenne. Cela dit, le portrait n’est pas aussi joyeux que l’indique cette seule donnée: le secteur bancaire a baissé de 17% au Canada et de 25% aux États-Unis. Sa division des prêts a aussi peiné à générer des revenus, mais l’institution canadienne a su bâtir des réserves suffisantes pour passer à travers ce trimestre difficile.

 

Apple (AAPL, 499,30 $US): l’occasion de la décennie pour le prochain iPhone. Les ménages partout dans le monde ont réduit leurs dépenses cette année, mais ça ne devrait affecter que minimalement les ventes du prochain iPhone qu’Apple mettra en vente cet automne, croit Daniel Ives, analyste chez Wedbush. «Les 12 à 18 prochains mois représentent «l’occasion d’une décennie» pour Apple, alors qu’on estime que 350 des 950 millions d’iPhone actuellement en marché pourraient être remplacés par leurs propriétaires», écrit-il.

 

SNC-Lavalin (SNC, 23,84$): une nouvelle direction pour les infrastructures. SNC-Lavalin a accueilli hier Robert E. Alger, un dirigeant du secteur du transport américain, à titre de président Projets d’infrastructure. Son rôle sera de s’assurer que les projets en cours, qui se terminent en 2023, sont complétés dans les temps, puis de regarnir le carnet avec de nouveaux contrats dans le lucratif secteur du transport et des infrastructures. L’expertise de M. Alger, qui a passé les 40 dernières années au sein de l’entreprise The Lance Construction Corporation, plaît aux analystes.

 

 

27 août

Dans les Titres en action:

 

  • La Banque CIBC (CM, 102,06$) a subi au troisième trimestre de l’exercice financier en cours un recul de ses bénéfices comparativement aux trois mois correspondants de 2019. Lors de cette période d’un an, le résultat net est passé de 1,398 milliard $ à 1,172 milliard $, alors que le résultat net ajusté a reculé de 1,415 milliard $, ou 3,06$ par action, à 1,243 milliard $, ou 2,55$ par action. La banque explique que ses résultats du troisième trimestre ont été touchés par une augmentation de 70 millions $ au titre des provisions pour procédures judiciaires et par un montant de 26 millions $ au titre de l’amortissement d’immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. 
  • Le Groupe Banque TD (TD, 66,37$) a essuyé d’importants reculs de ses résultats nets entre le troisième trimestre de l’exercice financier 2019 et celui de cette année. Le bénéfice net a reculé de 31%; il est passé de 3,248 milliards $ à 2,248 milliards $, ou de 1,74$ à 1,21$ par action diluée. Le bénéfice net rajusté a atteint au troisième trimestre de cette année 2,327 milliards $, ou de 1,79$ par action, alors qu’il s’était élevé un an plus tôt à 3,338 milliards $, ou 1,25$ par action. Le recul du bénéfice net rajusté en un an a été de 30%.
  • Le fabricant québécois Bombardier Produits récréatifs (BRP) (DOO, 68,80$) rapporte une hausse de ses bénéfices pour le second trimestre de l’exercice financier 2020 par rapport au trimestre correspondant de 2019. L’entreprise basée à Valcourt, en Estrie, précise que le bénéfice net s’est chiffré à 126,1 millions $, en hausse de 32,8 millions $, ce qui a donné lieu à un bénéfice dilué par action de 1,43 $, en hausse de 0,47 $ par action. Cependant, les revenus ont totalisé 1,233 milliard $ au trimestre qui a pris fin le 31 juillet, soit une diminution de 226,2 millions $, ou de 15,5 %. BRP rappelle que la plupart de ses activités de fabrication de véhicules récréatifs motorisés et de produits marins ont été suspendues en avril et en mai à cause des mesures mises en place par les gouvernements du monde en réaction à la pandémie de COVID-19.

 

 

À surveiller

Banque Nationale (NA, 71,00$): une autre banque qui s’en tire mieux que prévu. Les résultats de la Banque Nationale pour le plus récent trimestre, le troisième de son exercice 2020, ont surpris la plupart des analystes. Son bénéfice par action s’est établi à 1,66$, alors que le consensus le voyait osciller autour des 1,32$. Ses activités canadiennes ont été au ralenti, mais les revenus générés aux États-Unis et à l’internationale ont contribué à ce résultat. À 77 millions $, ils sont en hausse de 33% par rapport au même trimestre de l’an dernier.

 

Facebook (FB, 303,91$US): nouvelle incursion dans le commerce en ligne. Le réseau social californien tente une nouvelle percée dans le commerce en ligne, toujours en quête d’une diversification de ses revenus au-delà de la publicité numérique. Cette fois-ci, Facebook introduit des «Boutiques» («Facebook Shops»), des pages destinées aux commerçants intéressés à vendre leurs produits dans l’application Facebook, ainsi que sur Instagram.

 

Thérapeutiques Knight (GUD, 6,32$): une percée à fort potentiel en Amérique latine. La société pharmaceutique montréalaise a finalement complété l’acquisition du Grupo Biotoscana, plus tôt ce mois-ci. Cette achat d’une valeur d’environ 360 millions de dollars s’est réalisée en deux temps, entre novembre 2019 et août 2020. La société pharmaceutique latino-américaine devrait aider Knight à hausser ses revenus de 191 millions $ en 2020, ce qui est énorme si on compare ce total avec les 17M$ en revenus que la société génère au Canada. Comme l’observe Douglas Miehm, analyste à RBC Marchés des capitaux, ça risque de transformer plutôt radicalement le visage de l’entreprise.

 

 

28 août

Dans les Titres en action:

 

  • La compagnie à bas coûts Norwegian Air Shuttle (NWC, 0,11€) a quasiment quadruplé ses pertes au premier semestre, conséquence de la pandémie de COVID-19 qui a paralysé le secteur du transport aérien, selon ses comptes publiés vendredi. Chute de 71% du nombre de passagers transportés, 8 000 salariés congédiés ou mis au chômage technique, 140 avions cloués au sol: comme ses concurrentes, Norwegian a durement souffert de la crise sanitaire qui l’a obligée à une «hibernation». « C’est la plus grosse crise dans l’histoire de l’aviation depuis la Seconde Guerre mondiale et cela nous a bien sûr également affectés », a déclaré le directeur général, Jacob Schram, lors d’une présentation.
  • Le géant des boissons gazeuses Coca-Cola (KO, 48,80$US) a fait part vendredi d’une vaste réorganisation de ses services incluant des suppressions de postes et va proposer à 4 000 salariés des départs volontaires.  La société souhaite créer de nouvelles unités opérationnelles plus localisées travaillant en concertation avec cinq équipes de marketing dédiées chacune à une catégorie de produits au niveau mondial, explique le groupe dans un communiqué. « Les changements dans notre modèle opérationnel font évoluer nos équipes de marketing pour générer plus de croissance et nous rapprocher de nos clients et consommateurs tout en donnant la priorité à un portefeuille de marques fortes et à un cadre d’innovation discipliné », a commenté le PDG James Quincey.
  • Le propriétaire de La Cage-Brasserie (SPS.A 3,03$) sportive a plongé dans le rouge au troisième trimestre, période au cours de laquelle les salles à manger de son réseau ont été fermées à compter de la fin mars. Groupe Sportscene a dévoilé jeudi une perte nette attribuable aux actionnaires de 7,1 millions $, ou 83 cents par action, pour la période de trois mois qui s’est terminée le 24 mai. À la même période l’an dernier, l’entreprise qui détient également les enseignes L’Avenue, surtout spécialisée dans le créneau des déjeuners, l’emblématique grilladerie montréalaise Moishes ainsi que P. F. Chang’s avait réalisé un profit de 1,1 million $, ou 13 cents par action. La perte nette est notamment attribuable à une charge de dépréciation d’environ 5,1 millions $ comptabilisée au cours du trimestre. De leur côté, les revenus ont décliné de 47%, à 16,7 millions $.

 

 

À surveiller

BRP (DOO: 71,44$): toujours le leader des sports motorisés. Le secteur des véhicules de loisir a profité des effets d’un confinement qui affecte encore aujourd’hui la façon dont les consommateurs dépensent pour se divertir et voyager. Ça explique la croissance annualisée de 42% des ventes de BRP en Amérique du Nord, pour son second trimestre conclu hier. Peut-être mieux encore: le fabricant de Valcourt calcule que 41% des acheteurs des trois derniers mois sont des nouveaux venus dans le créneau du sport motorisé.

 

CIBC (CM, 104,01$): une institution financière prudente. C’était au tour de la CIBC de dévoiler ses résultats trimestriels, hier, et la banque torontoise n’a pas déçu, avec un bénéfice par action ajusté de 2,79$. C’est loin au-dessus du consensus établi à 2,19$. La CIBC a affiché des revenus pas aussi élevés qu’anticipés, par contre, mais a resserré ses dépenses en conséquence, ce qui explique ce résultat somme toute positif. Si on avait à situer la CIBC par rapport aux autres institutions financières canadiennes, on pourrait dire qu’elle fait partie des plus prudentes. Ses provisions sont suffisantes pour absorber les effets de la COVID-19 sur le secteur des prêts personnels et commerciaux.

 

Gap (GPS, 17,38$US): les pantalons cargo ne sont pas de retour, mais… La chaîne de vêtements américaine Gap a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes pour le second trimestre, grâce essentiellement à des ventes plus élevées qu’espérées et une marge nette améliorée. Comme plusieurs autres détaillants, ses ventes en magasin ont chuté de 48%, mais ce recul a été comblé en partie par des ventes en ligne qui ont bondi de 95%. Parmi les différentes enseignes de la société, ce sont les marques Old Navy (-8%) et Athleta (+6%) qui s’en sont le mieux tiré.