Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine
lesaffaires.com|Publié le 21 août 2020Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.
Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
17 août
Dans les Titres en action:
- La compagnie aérienne irlandaise Ryanair (RYAAY, 74,95$US) a annoncé lundi une réduction de 20% du nombre de ses vols en septembre et octobre, évoquant une baisse des réservations en raison d’un regain de cas de nouveau coronavirus en Europe. Ryanair, qui avait prévu jusqu’à présent de tourner à 70% de ses capacités en septembre, explique dans un communiqué n’avoir d’autre choix que de revoir en baisse le nombre de vols prévus, notamment vers la France et l’Espagne, deux pays visés par la quarantaine imposée par le gouvernement britannique. La compagnie explique que ces réductions passeront surtout par une baisse des fréquences de vols plutôt que par des arrêts de desserte.
- Le géant britannique des spiritueux Diageo (DEO, 138,59$US) a annoncé lundi le rachat pour jusqu’à 610 millions de dollars de la marque de gin Aviation American Gin en partie détenue par l’acteur hollywoodien Ryan Reynolds. L’accord prévoit un paiement de 335 millions de dollars et un autre de 275 millions de dollars qui dépendra des performance d’Aviation American Gin sur une période de dix ans. Diageo explique dans un communiqué avoir trouvé un accord avec l’actionnaire majoritaire Davos Brands ainsi qu’avec Ryan Reynolds, qui détenait une part minoritaire et conserve une participation dans cette marque de gin.
- Groupe TMX (X, 136,50$) a nommé John McKenzie au poste de chef de la direction, une nomination qui entre en vigueur immédiatement. M. McKenzie était déjà chef de la direction par intérim du groupe, qui possède notamment la Bourse de Toronto, depuis le départ à la retraite de Lou Eccleston, en janvier 2020. Il a passé 20 ans dans des postes de direction au sein du Groupe TMX, y compris celui de chef des finances. M. Eccleston a démissionné en janvier à la suite d’allégations contre lui liées à un comportement antérieur à son passage dans l’entreprise. «Business Insider» a rapporté en novembre que M. Eccleston avait été accusé de comportement inapproprié impliquant des employées alors qu’il était cadre supérieur chez Bloomberg, à New York.
- Le géant industriel japonais Hitachi (HTHIY, 66,03$US) a annoncé lundi être prêt à relancer son projet de centrale nucléaire au Pays de Galles, qu’il avait gelé début 2019, l’estimant alors trop difficile à financer. «Depuis que nous avons pris la décision difficile de suspendre les activités, nous avons continué à discuter avec le gouvernement britannique, et d’autres, sur les conditions permettant un potentiel redémarrage pour Wylfa Newydd», a déclaré un porte-parole de Horizon Nuclear Power, filiale britannique du groupe nippon.
À surveiller
Fiera Capital (FSZ, 11,14$): baisse des coûts et de l’endettement. Si le gestionnaire de portefeuille montréalais continue sur la bonne voie, son action pourrait recommencer à s’échanger à prime par rapport à ses comparables, croit Gary Ho, de Desjardins Marché des capitaux. Au deuxième trimestre, Fiera a dévoilé un bénéfice par action ajusté de 0,36$, supérieur au 0,30$ prévu par Gary Ho.
BRP (DOO, 63,25$): une occasion d’achat. Martin Landry, de Stifel, suggère aux investisseurs d’acheter le titre du fabricant de véhicules récréatifs avant la publication des résultats du 27 août. L’analyste énumère trois raisons pour justifier ce conseil. En premier lieu, il croit que le marché révisera ses prévisions. Il note que les prévisions pour BRP anticipent beaucoup plus de dommages aux résultats que les prévisions pour Polaris. Il croit qu’il y aura un rajustement favorable à BRP.
Cineplex (CGX, 8,69$): attendre un meilleur point d’entrée. Drew McReynolds, de RBC Marchés des capitaux, reconnaît que la pente est escarpée, mais il croit que des jours meilleurs sont à l’horizon. Si l’analyste croit que la chaîne de cinéma a suffisamment de liquidités pour le moment, l’incertitude quant aux revenus en salle l’incite à rester sur les lignes de côté. Il préfère attendre un point d’entrée plus attrayant, que ce soit par rapport au prix ou à l’évolution de la situation.
18 août
Dans les Titres en action:
- L’enseigne américaine de bricolage et d’aménagement de la maison Home Depot (HD, 284,53$US) a fait bien mieux qu’attendu au deuxième trimestre, beaucoup d’Américains étant plus souvent à leur domicile depuis le Grand confinement et ayant des revenus en hausse grâce aux aides du gouvernement fédéral. Les ventes du groupe entre mai et juillet — son deuxième trimestre décalé — ont augmenté de 23,4 % par rapport à la même période l’an passé, à 38 milliards de dollars. C’est bien mieux que les 34,5 milliards attendus par les marchés.
- La Suède a rejeté mardi la demande de garantie de crédit formulée par la compagnie à bas coûts Norwegian Air Shuttle (NAS, 1306NOK), en difficulté financière, dans le cadre d’un programme de sauvetage des compagnies aériennes, durement touchées par le Covid-19. L’institut suédois de la dette (Riksgälden) considère « qu’au 31 décembre 2019, il y avait un risque très élevé que Norwegian ne soit pas en mesure de remplir ses engagements financiers et qu’à ce moment-là, la compagnie ne soit pas jugée capable de gérer un endettement supplémentaire ».
- Le géant américain des supermarchés Walmart (WMT, 135,60$US) a profité de la forte demande pour les produits qu’il distribue depuis le début de la pandémie, aussi bien en ligne que dans ses magasins, pour dégager des résultats dépassant les attentes. De mai à juillet, le bénéfice net du groupe s’est envolé de 80% pour atteindre 6,5 milliards de dollars, détaille un communiqué publié mardi. Ajusté par action et hors élément exceptionnel, le bénéfice s’est établi à 1,56 dollar, soit bien plus que le 1,26 dollar anticipé par les analystes. Le chiffre d’affaires de Walmart a de son côté progressé de 6% à 138 milliards de dollars, dépassant là aussi les 135,6 milliards prévus.
- Nestlé Health Science, filiale du géant de l’alimentation dédiée à la santé et à la nutrition médicale (NESN, 109,06 CHF), va acquérir la société américaine IM HealthScience, spécialisée dans les produits diététiques, a-t-elle annoncé mardi sans dévoiler les détails financiers de la transaction. « Les produits IMH offrent des solutions éprouvées et fiables pour la gestion diététique de problèmes digestifs spécifiques ainsi que (…) pour la régulation du sommeil », a déclaré le directeur de Nestlé Health Science Greg Behar, cité dans le communiqué. Basée en Floride, IM Healthscience fabrique des compléments alimentaires pour des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable et de la dyspepsie fonctionnelle.
À surveiller
TFI International (TFII, 57,29$): en route vers d’autres acquisitions. L’analyste Cameron Doerksen, de la Banque Nationale, redémarre la couverture du titre du transporteur TFI International à la suite d’une émission de 4,4 millions d’actions à un prix de 43,25$US. Si toutes les options de sur attribution sont exercées, l’analyste estime que l’entreprise recevra un montant net de 280 millions de dollars canadiens.
Groupe TMX (X, 136,09$): la fin de l’intérim pour le «nouveau» PDG. Le conseil d’administration de Groupe TMX a nommé John McKenzie PDG de l’entreprise, lui qui occupait le poste par intérim depuis le départ de Lou Eccleston en janvier dernier. Cette nomination est bien accueillie par Phil Hardie, analyste chez Banque Scotia. «Cette décision servira le groupe TMX pour plusieurs raisons. M. McKenzie a joué un rôle clé dans la transformation de l’entreprise au cours des cinq dernières années.
Estée Lauder (EL, 213,24$US): hausse de cours cible… sous la valeur actuelle du titre. L’entreprise de produits de beauté Estée Lauder publiera ses résultats financiers du 4e trimestre et de l’exercice 2020 ce jeudi. L’analyste Nik Modi, de RBC Marchés des capitaux, anticipe une perte nette par action de 0,05$ pour la période, alors qu’il attendait auparavant un bénéfice par action de 0,06$. Les attentes de M. Modi sont malgré tout supérieures au consensus des analystes, qui prévoit une perte par action de 0,15$.
19 août
Dans les Titres en action:
- BlackBerry (BB, 6,27$) a décidé de s’associer à une entreprise en démarrage texane afin de lancer une version compatible 5G d’un téléphone intelligent au cours de la première moitié de 2021 dans les marchés nord−américain et européen. L’entreprise canadienne avait quitté le secteur du matériel informatique il y a plusieurs années, mais permettait à des partenaires d’utiliser la marque BlackBerry. Le nouveau partenaire de BlackBerry est OnwarMobility, établie à Austin, au Texas. Elle sous−traitera la fabrication à la filiale de Foxconn — une société de Taiwan — mieux connue comme le principal fabricant des iPhones d’Apple.
- Le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson (JNJ, 150,33$US) a annoncé mercredi qu’il allait racheter la société spécialisée dans les maladies auto-immunes Momenta (MNTA, 52,02$US) pour 6,5 milliards de dollars en espèces. Cette opération permet au laboratoire de compléter son portefeuille de traitements sur ce secteur de maladies dues à un dérèglement du système immunitaire qui se met à attaquer l’organisme qu’il doit normalement protéger. L’opération prévoit l’acquisition d’ici la fin de l’année de Momenta, basé à Cambridge dans le Massachusetts, au prix de 52,50 dollars par action, soit 79% de plus que le prix de clôture de mardi.
- Le géant minier anglo-australien BHP (BHP, 55,78$US) a annoncé mardi une baisse de 4% de son bénéfice net sur l’ensemble de son exercice budgétaire clos en juin, et signalé sa volonté de s’éloigner du marché du charbon thermique très polluant. Le groupe a enregistré un bénéfice net annuel d’un peu moins de 8 milliards de dollars, contre 8,3 milliards l’année d’avant. Pour le directeur général, Mike Henry, qui a récemment pris ses fonctions, «l’année a été marquée par les défis» liés aux manifestations au Chili -le plus grand producteur de cuivre du monde- mais aussi à l’épidémie de coronavirus. M. Henry a aussi prédit que la route serait ardue à l’avenir.
À surveiller
GFL Environmental (GFL, 25,53$): réaction à Spruce Point. Sans faire allusion au rapport critique de Spruce Point, Rupert Merer, de Financière Banque Nationale, réitère sa confiance dans le titre du spécialiste de la gestion de déchet. Ben Axler, de Spruce Point, a publié un rapport critique de 107 pages au sujet de GFL. Le titre avait perdu jusqu’à 12% de sa valeur lors de la séance de mardi pour terminer en baisse de 9%.
Produits forestiers Résolu (RFP, 3,70 $ US): la folie du bois. La hausse du prix du bois d’œuvre amène Paul Quinn, de RBC Marchés des capitaux, à bonifier sa recommandation à «surperformance». Les prix du bois d’œuvre atteignent un record en raison de la «demande insatiable» liée au changement des habitudes des consommateurs qui font davantage de rénovation durant la pandémie.
Walmart (WMT, 133,83 $US): une baisse de la cadence. Le consommateur américain semble perdre de son élan en juillet et Scot Ciccarelli, de RBC Marchés des capitaux, aura cette tendance à l’œil. Au premier coup d’œil, les résultats du deuxième trimestre sont «impressionnants», commente l’analyste. Il note que les ventes comparables sont en hausse de 9,3% grâce à une augmentation de 97% des ventes en ligne.
20 août
Dans les Titres en action:
- Lyft (LYFT, 27,23$US) a annoncé jeudi suspendre son populaire service de courses avec chauffeur à partir de 23H59 en Californie, après la décision d’un tribunal ordonnant de requalifier les conducteurs en employés dans cet État du sud-ouest du pays. La cour californienne, en application d’une loi en vigueur depuis janvier, avait laissé jusqu’à vendredi aux deux leaders de la réservation de voitures avec chauffeur (VTC) pour se mettre en règle. Uber et Lyft ont fait appel, mais cette dernière est passée à l’action sans attendre une possible extension du délai.
- Le groupe de cosmétiques américain Estée Lauder (EL, 212,50$US) a annoncé jeudi la suppression de 1 500 à 2 000 postes ainsi que d’autres mesures d’économies après un trimestre marqué par une forte baisse de la fréquentation de ses magasins pendant la pandémie de coronavirus. La société a présenté dans un communiqué un plan devant s’étaler sur deux ans et destiné à « faire face aux changements dramatiques dans le paysage de la distribution et le comportement des consommateurs après la COVID-19».
- Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba (9988, 255HKD) a multiplié par plus de deux son bénéfice net à 6,7 milliards de dollars (47,6 milliards de yuans) au premier trimestre de son exercice décalé, profitant notamment d’importantes plus-values boursières. Parallèlement, les ventes du groupe basé à Hangzhou (est) ont bondi de 34% à 21,8 milliards de dollars (153,8 milliards de yuans) sur le trimestre (avril-juin), très au-dessus du consensus des analystes sondés par Bloomberg, un signe que son activité reste peu touchée par l’épidémie de coronavirus.
À surveiller
Lowe’s (LOW, 158,28$US): le vent de dos devrait se poursuivre. Le détaillant américain Lowe’s, propriétaire des établissements Rona au Canada, devrait continuer de profiter des changements de comportement des consommateurs observés depuis le début de la pandémie de COVID-19. L’analyste Scot Ciccarelli, de RBC Marchés des capitaux, soutient que les attentes étaient élevées envers le détaillant, tout en étant d’avis que les investisseurs n’apprécient pas la croissance des ventes de 35% aux États-Unis, et tous les bénéfices qui viennent avec, à leur juste valeur.
Couche-Tard (ATD.B, 45,41$): l’entreprise pourrait doubler ses bénéfices d’ici trois ou quatre ans. Les données du détaillant Alimentation Couche-Tard montrent une croissance des ventes dans les dépanneurs et des marges bénéficiaires supérieures à la moyenne du côté de la vente de carburant, chiffres qui sont plombés par le fort déclin des ventes à la pompe aux États-Unis en raison d’une résurgence de cas de COVID-19. L’Analyste Chris Li, de Desjardins, reste positif envers le titre de Couche-Tard, estimant que la société possède la capacité de doubler ses bénéfices d’ici trois ou quatre ans grâce à sa croissance organique, à une bonne discipline du côté des prix de l’essence et de fusions et acquisitions.
Dollarama (DOL, 51,33$): une bonne performance prévue grâce aux ventes d’articles saisonniers. Le détaillant Dollarama dévoilera ses résultats du second trimestre le 2 septembre avant l’ouverture des marchés et l’analyste Vishal Shreedar, de la Banque Nationale, anticipe un bénéfice par action de 0,44$, alors que le consensus des analystes est de 0,41$. «Nous prévoyons une hausse des ventes de magasins comparables (ouverts depuis plus d’un an) de 5,5%, elle qui était de 4,7% l’an dernier et de 0,7% au premier trimestre», note-t-il.
21 août
Dans les Titres en action:
- Panasonic (PCRFY, 8,97$US) confirme un important investissement aux États-Unis. Le titre du conglomérat électronique nippon a terminé la séance en hausse de 0,86% à 948,1 yens. Le groupe a confirmé jeudi qu’il avait l’intention d’investir pour augmenter la capacité de production de batteries électriques pour les véhicules Tesla de son usine dans le Nevada, opérée avec le fabricant américain de voitures électriques. Panasonic s’est toutefois refusé à commenter les chiffres du quotidien économique Nikkei, lequel évoquait un investissement de plus de 100 millions de dollars.
- Le Danemark se joint à un accord à l’échelle de l’UE avec le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca (AZN, 56,49$US) pour sécuriser son approvisionnement en vaccins contre la COVID-19, a annoncé vendredi le gouvernement. Mi-juin, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et l’Italie ont négocié un accord avec AstraZeneca au nom de l’Union européenne, garantissant la fourniture de 300 millions de doses d’un éventuel vaccin contre le nouveau coronavirus. «Si le vaccin s’avère efficace et sûr, le Danemark recevra assez de doses pour que 2,4 millions de Danois puissent être vaccinés», a déclaré le ministre de la Santé Magnus Heunicke au cours d’une conférence de presse.
- Mark Zuckerberg, le patron de Facebook (FB, 269,01$US), a été interrogé cette semaine par l’agence fédérale de protection des consommateurs, qui enquête sur d’éventuels abus de position dominante par les géants des technologies, d’après le site Politico. Le groupe californien n’a pas confirmé l’information, mais fait savoir que des responsables du réseau social prennent régulièrement part à des auditions de la Federal Trade Commission (FTC), qui partage avec le ministère de la Justice le rôle d’autorité de la concurrence. «Nous sommes engagés à coopérer avec l’enquête de la FTC et à répondre aux questions qu’elle pourrait avoir», a déclaré un porte-parole de Facebook.
À surveiller
BRP (DOO, 65,56$): la popularité des activités de plein air améliore les perspectives. À la remorque de ses collègues, Brian Morrison, de TD Valeurs mobilières, croit à son tour que la demande inespérée pour les véhicules de plein air malgré la récession incitera le fabricant à relever ses orientations pour 2021 en plus de dépasser les prévisions au deuxième trimestre, attendu le 27 août. Les véhicules récréatifs bénéficient d’une réallocation inattendue des dépenses discrétionnaires des consommateurs qui en ont les moyens, dit-il, après avoir pris le pouls du marché au cours de l’été.
Québecor (QBR.B, 33,14$): les bons et moins bons aspects du retour à la normale pour le sans-fil. Vince Valentini, de TD Valeurs mobilières, profite de rencontres organisées avec le chef de la direction financière Hughes Simard pour faire le point sur Québecor. Les affaires de l’entreprise reprennent leur cours avec la réouverture des points de vente Vidéotron au Québec.
Target (TGT, 152,24$ US): sa stratégie omni-canal rapporte. Les résultats vigoureux du détaillant de Minneapolis ont surpris Robert Ohmes, de Bank of America Securities, qui y voit une raison de plus de croire que sa stratégie omni-canal fonctionne. Les ventes par magasins comparables ont explosé de 24% et les ventes en ligne de 195%. Les ventes des trois services de livraison le même jour (Drive-up, Shipt et in-store pick-up) ont bondi de 270%. L’ajout d’articles frais, réfrigérés et surgelés à l’offre de ces trois services dans 1500 magasins devrait soutenir la croissance, croit l’analyste.