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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 06 mai 2022

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

02 mai

Dans les Titres en action:

Cargojet affiche une perte au 1er trimestre

Cargojet (CJT.TO, 153,79$) a affiché lundi une perte pour son plus récent trimestre, même si ses revenus ont grimpé de près de 50% par rapport à la même période l’an dernier. Le transporteur de Mississauga, en Ontario, a perdu 56,4 millions de dollars (M$), ou 3,26 $ par action, pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à un profit de 89,4 M$, ou 5,24 $ par action, un an plus tôt.

En excluant une dépréciation sur bons de souscription, Cargojet a réalisé un profit de 30,4 M$ à son plus récent trimestre, par rapport à un profit de 7,5 M$ un an plus tôt. Les résultats non ajustés de l’an dernier comprenaient un gain de valeur sur bons de souscription. Les revenus ont totalisé 233,6 M$ au premier trimestre, comparativement à ceux de 160,3 M$ de la même période l’an dernier.

La société a précisé que la croissance des revenus témoignait d’une solide contribution de son segment de transport nolisé tout compris, qui a profité d’une robuste demande pour le transport aérien de marchandises. Cargojet fournit des services de transport de marchandises dans toutes les grandes villes nord-américaines avec sa flotte de 33 avions.

 

À surveiller

BCE (BCE, 68,30 $): de bons résultats pour le 1er trimestre selon l’analyste de la CIBC. Bien que le cours de l’action de la société canadienne de télécommunications se soit dégonflé de plus de 7% depuis une semaine et demie, Stephanie Price, analyste chez CIBC Marchés des capitaux, prévoit que celle-ci divulguera le 5 mai de solides résultats, principalement dans le secteur du sans-fil.

TFI International (TFII, 103,34 $): de bons résultats, malgré un contexte difficile. L’entreprise de Montréal qui possède la plus importante flotte de camion au Canada a divulgué de bons résultats à son 1er trimestre, mais le titre n’a pas pu résister vendredi à la pire journée de l’année en Bourse et a cédé plus de 3%.

Celestica (CLS-NYSE, 11,23 $US): des résultats meilleurs que prévu au 1er trimestre. L’entreprise de services manufacturiers en électronique a divulgué pour 1er trimestre des résultats où l’on note que les revenus ont surpassé les prévisions de la direction.

 

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03 mai

Dans les Titres en action:

Nutrien engrange un profit de 1,4 milliard $ US et revoit ses prévisions à la hausse

Nutrien (NTR, 105,08$US) a affiché mardi un bénéfice record de 1,4 milliard de dollars US (G$US) pour son premier trimestre, la guerre en Ukraine ayant fait grimper les prix des matières premières et soulevé certaines inquiétudes entourant la sécurité alimentaire mondiale. Le géant de l’engrais établi à Saskatoon a engrangé un profit de 2,49 $US par action au cours du trimestre clos le 31 mars, ce qui était plus de 10 fois plus élevé que celui de 22 cents US par action de la même période l’an dernier.

Les ventes de Nutrien ont totalisé 7,6 G$US au plus récent trimestre, par rapport à celles de 4,7 G$US du premier trimestre de 2021. En outre, l’entreprise a révisé à la hausse ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice 2022, de 50%. Elle s’attend désormais à réaliser un profit d’entre 16,20 $US et 18,70 $US par action cette année, alors que ses prévisions précédentes visaient un bénéfice d’entre 10,20 $US et 11,80 $US par action.

Tout au long de l’exercice 2022, Nutrien s’attend à produire entre 14,5 et 15,1 millions de tonnes de potasse. Elle avait déjà indiqué avoir l’intention d’accroître sa capacité de production de potasse de près d’un million de tonnes pour l’aider à répondre à la demande mondiale. Nutrien a souligné que la Russie et la Biélorussie étaient responsables d’environ 40% de la production mondiale et des exportations de potasse. Les sanctions financières imposées à la Russie et à la Biélorussie en raison de la guerre en Ukraine font en sorte que les exportations de potasse de la région ont diminué d’environ 20% au cours du premier trimestre de 2022, par rapport à la même période en 2021.

 

Molson Coors enregistre sa plus forte croissance de ventes en une décennie

Le brasseur Molson Coors (TPX-B.TO, 70$)  a affiché mardi un profit du premier trimestre en hausse grâce à la plus forte croissance trimestrielle de ses ventes en plus d’une décennie. La société établie à Montréal et au Colorado a indiqué que son profit avait atteint 151,5 millions de dollars US (M$US), soit 70 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 mars, en hausse par rapport à celui de 84,1 M$US, ou 39 cents US par action, de la même période un an plus tôt.

Le bénéfice net sous-jacent, qui exclut les éléments non récurrents, s’est chiffré à 63,8 M$US, soit 29 cents US par action, ce qui se comparait à un profit sous-jacent de 1,6 M$US, ou 1 cent US par action, au même trimestre un an plus tôt. Les revenus du premier trimestre ont atteint 2,2 milliards de dollars US (G$US), en hausse de près de 17% par rapport à ceux de 1,9 G$US du premier trimestre de l’an dernier, ce que l’entreprise a attribué à la forte croissance à l’extérieur de l’Amérique du Nord et à une réduction des restrictions visant les lieux de consommation en Europe.

Les ventes nettes pour les Amériques ont augmenté de 8,5% grâce à une hausse des prix de vente nets et à la gamme de produits offerts, même si les volumes liés aux marques ont décliné de 4,5% au Canada et de 4,3% aux États-Unis. Les ventes nettes dans les autres marchés mondiaux ont grimpé de 84,2% alors que les volumes liés aux marques étaient en hausse de près de 20%.

Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que Molson Coors affiche des revenus de 2,1 G$US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

Thomson Reuters affiche un profit de 1 G$US

Thomson Reuters (TRO, 100,20 $US) a affiché mardi un bénéfice de 1 milliard de dollars américains pour son premier trimestre, alors que ses revenus ont progressé de 6% par rapport à la même période l’an dernier. La société a précisé que son bénéfice par action avait atteint 2,06 $US pour le trimestre clos le 31 mars, ce qui se comparait à un bénéfice de 5,04 G$US, ou 10,13 $US par action, un an plus tôt.

Les résultats de l’an dernier avaient été gonflés par la vente de Refinitiv au London Stock Exchange Group, qui exploite notamment la Bourse de Londres. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,67 G$US, comparativement à 1,58 G$US un an plus tôt.

Sur une base ajustée, qui exclut les changements dans la valeur de l’investissement de l’entreprise dans le London Stock Exchange Group, le gain de la vente de Refinitiv et d’autres ajustements, Thomson Reuters a indiqué avoir dégagé un profit par action de 66 ¢ US, en hausse par rapport à celui de 58 ¢ US du même trimestre en 2021. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 61 ¢ US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Dans ses perspectives, Thomson Reuters a haussé sa prévision de croissance des revenus à environ 5,5% pour 2022, alors que ses prévisions précédentes visaient une croissance de 5,0%. 

 

Restaurant Brands International affiche un profit

Restaurant Brands International (QSR, 56,54 $US) a affiché mardi un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 183 millions de dollars américains pour son premier trimestre, en hausse par rapport à celui de 179 M$ US de la même période un an plus tôt. Le propriétaire des enseignes Tim Hortons, Burger King, Popeyes et Firehouse Subs a précisé que son profit par action avait atteint 59 cents US pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à celui de 58 cents US de la même période l’an dernier. 

Les revenus de RBI ont totalisé 1,45 G$ US, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 1,26 G$ US un an plus tôt. Les ventes des cafés Tim Hortons ouverts depuis au moins un an ont grimpé de 8,4%, tandis que celles des restaurants Burger King ont progressé de 10,3%. Les ventes comparables de Popeyes ont diminué de 3,0% et celles de Firehouse ont avancé de 4,2%. 

Sur une base ajustée, Restaurant Brands a indiqué avoir réalisé un profit de 64 cents US par action au plus récent trimestre, par rapport à un bénéfice de 55 cents US par action au premier trimestre de l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté par action de 61 cents US et à des revenus de 1,39 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

Le chiffre d’affaires de Pfizer bondit au T1

Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 48,19 $US) a enregistré un chiffre d’affaires de 25,7 milliards de dollars américains au premier trimestre, en hausse de 77% sur un an, en grande partie grâce aux ventes de son vaccin contre la COVID-19. L’entreprise a par ailleurs maintenu sa prévision d’écouler pour 22 G$ US de sa pilule anti-COVID, le Paxlovid, sur l’ensemble de l’année, selon ses résultats financiers publiés mardi. 

Pfizer a en revanche revu à la baisse son estimation de bénéfice annuel, principalement en raison d’un changement dans ses normes comptables. Le régulateur boursier américain impose en effet aux groupes pharmaceutiques d’inclure certaines dépenses, notamment pour des acquisitions dans la recherche et le développement, dans leurs projections financières.

Pfizer table désormais sur un bénéfice par action annuel compris entre 6,25 et 6,45 $ US, contre une fourchette de 6,35 à 6,55 $ US précédemment. Les prévisions pour le chiffre d’affaires annuel sont en revanche toujours comprises entre 98 et 102 G$ US. Le vaccin Cominarty contre la COVID-19 devrait représenter des ventes de 32 G$ US.

De janvier à mars, le bénéfice net du groupe a atteint 7,9 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice est de 1,62 $ US, au-dessus des prévisions du marché.

Au sujet de l’invasion russe de l’Ukraine, le groupe a rappelé qu’il avait maintenu ses livraisons humanitaires de médicaments en Russie, mais que tous les profits de ses filiales dans le pays servaient à financer l’aide humanitaire pour le peuple ukrainien. Pfizer a également indiqué ne plus initier d’essais cliniques en Russie, ne plus recruter de nouveaux patients pour les essais cliniques en cours et suspendre les futurs investissements dans des partenaires locaux destinés à la construction d’usines. 

 

Volkswagen choisit les puces Qualcomm pour la conduite autonome

Le groupe Volkswagen (VOW3.DE, 149,32 €) a annoncé mardi avoir choisi les puces du géant américain des semi-conducteurs Qualcomm (QCOM, 144,45 $US) pour équiper dès le «milieu de la décennie» ses futures voitures autonomes pour lesquelles il développe en interne le logiciel. Cariad, l’unité du développement informatique du groupe, va s’appuyer sur les puces de Qualcomm baptisés «Snapdragon Ride».

Celles-ci deviendront «un élément crucial» pour «intégrer des fonctionnalités compétitives de conduite autonome chez toutes les marques du groupe», selon un communiqué. Il sera notamment utilisé dans le futur modèle Trinity, prévu pour 2026, a précisé le patron du groupe, Herbert Diess, sur LinkedIn. Le contrat, signé jusqu’en 2031, représente un volume de commande de près d’un milliard d’euros, selon le quotidien Handelsblatt.

Cariad prévoit de mettre au point d’ici «le milieu de la décennie» la conduite autonome dite de «niveau 4″, un degré d’autonomie ne nécessitant pas d’intervention humaine dans certaines conditions et situations spécifiques. Actuellement, les voitures autonomes les plus avancées atteignent à peine le «niveau 3″: le véhicule peut assurer la conduite sans intervention humaine dans certaines situations précises et le conducteur peut détourner son attention, mais doit être en capacité d’intervenir à tout moment si le système le lui demande.

 

Scandale «cum-ex»: perquisitions chez la filiale allemande de Morgan Stanley

La justice allemande a mené mardi des perquisitions au sein de la filiale allemande de la banque américaine Morgan Stanley (MS, 83 $US) dans le cadre de la tentaculaire affaire de fraude fiscale dite «cum-ex», portant sur plusieurs milliards d’euros.

«Depuis ce matin, le parquet de Cologne exécute des mandats de perquisition contre une banque à Francfort-sur-le-Main (…) en lien avec les transactions cum-ex», a indiqué le parquet de Cologne dans un communiqué, sans mentionner le nom de l’établissement. La banque Morgan Stanley a de son côté confirmé que ses locaux étaient visés et déclaré que l’enquête portait sur une «activité historique», disant «coopérer avec les autorités», rapporte l’agence Bloomberg.

Des domiciles privés de deux suspects ont également été perquisitionnés. Les policiers sur place cherchent des éléments de communication «pertinents», comme des courriels et d’autres correspondances écrites.

Le montage «cum-ex» consiste à acheter et revendre des actions autour du jour de versement du dividende, si vite que l’administration fiscale n’identifie plus le véritable propriétaire. La manipulation, qui nécessite l’entente de plusieurs investisseurs, permet de revendiquer plusieurs fois le même crédit d’impôt sur les bénéfices attachés au dividende.

La justice a déjà prononcé des condamnations contre d’autres acteurs de l’affaire. L’avocat allemand Hanno Berger comparait lui depuis début avril pour son rôle d’architecte dans cette gigantesque fraude fiscale. Celle-ci a lésé le fisc allemand pour un total de 5,5 milliards d’euros, selon une estimation du ministère allemand des Finances.

 

Logitech réduit ses objectifs face à la guerre en Ukraine

Le groupe suisse d’accessoires informatiques Logitech (LOGI, 63,69 $US) réduit ses objectifs pour son exercice 2022-2023 lors de la publication mardi de ses résultats annuels afin de tenir compte de la guerre en Ukraine après une nette décélération de ses ventes au dernier trimestre. Le groupe qui publie ses résultats sur une base décalée a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 4% malgré une base de comparaison très élevée pour l’ensemble de son exercice 2021-2022 (clos au 31 mars), à près de 5,5 milliards de dollars américains, indique-t-il dans un communiqué.

Son bénéfice net pour l’exercice s’est en revanche contracté de 31% à 644 M$ US tandis que son bénéfice opérationnel, sur lequel il cale ses objectifs financiers, a reculé de 29%, à 904 M$ US. L’an passé, le groupe basé avait signé un exercice record face à l’explosion de la demande pour les accessoires informatiques lors des confinements, entre le travail et l’école à domicile et la demande pour les jeux vidéo. Ses ventes avaient bondi de 76%. 

Mais les ventes du groupe qui fabrique notamment des claviers, souris, webcams et accessoires de jeux vidéo ont connu une baisse au dernier trimestre de l’exercice, chutant de 20% entre janvier et fin mars, à 1,23 G$ US. Ce chiffre dépasse néanmoins légèrement les prévisions des analystes interrogés par l’agence suisse AWP qui l’attendaient en moyenne à 1,20 G$ US.

Pour l’exercice 2022-2023, le groupe a revu à la baisse ses objectifs de ventes, visant une croissance de l’ordre de 2 à 4%, contre une croissance moyenne à un chiffre attendue auparavant, soit plutôt aux environs de 5%. Ses objectifs ont été abaissés pour refléter le manque à gagner en Ukraine et en Russie dans «un environnement incertain dans lequel la guerre en Ukraine continue sans signes de résolution à court terme», a expliqué le groupe dans le communiqué. 

Logitech a également abaissé son objectif de bénéfice opérationnel entre 875 et 925 M$ US, contre 900 à 950 M$ US attendus auparavant.

À surveiller

Boeing (BA, 148,84$US) : Bank of America abaisse son cours cible sur un an. La direction de Boeing a la réputation de reconnaître qu’elle affronte des problèmes et d’agir pour corriger la situation longtemps après qu’ils soient devenus évidents aux yeux de tous, selon l’analyste Ronald J. Epstein, de Bank of America.

Uni-Sélect (UNS, 30,18$) : stabilité des marges bénéficiaires en attendant des acquisitions. Le fabricant de pièces et de peintures pour véhicules Uni-Sélect dévoilera ses résultats financiers du premier trimestre de son exercice 2022 le 5 mai et l’analyste Nauman Satti, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, note que les chiffres de l’entreprise montrent une certaine stabilité des marges bénéficiaires et une diminution de son endettement, ce qui ouvre la porte à des initiatives de fusions & acquisitions.

Alimentation Couche-Tard (ATD, 58,11$) : deux acquisitions potentielles sous la loupe. L’entreprise d’investissement activiste Elliot Investment Management a amorcé des discussions avec le conseil d’administration de la pétrolière Suncor pour lui suggérer des manières de créer de la valeur pour ses actionnaires, incluant la vente de ses activités de détaillant sous la bannière Petro-Canada.

 

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04 mai

 

Dans les Titres en action:

Barrick Gold voit son profit diminuer au 1er trimestre, mais hausse son dividende

Barrick Gold (GOLD, 22,54 $US) a affiché mercredi un bénéfice du premier trimestre de 438 millions de dollars US ($US), en baisse par rapport à celui de 538 millions $ US de la même période un an plus tôt.

La société aurifère a en outre annoncé qu’elle augmenterait son dividende trimestriel pour le porter à 20 cents US par action, ce qui comprend son paiement de base de 10 cents US, auquel s’ajoute une autre tranche de 10 cents US pour une partie liée à la performance.

Barrick Gold a précisé que son profit par action s’était établi à 25 cents US pour le trimestre clos le 31 mars, ce qui se comparait à un bénéfice de 30 cents US pour la même période l’an dernier.

Les revenus trimestriels ont totalisé 2,85 milliards $US, ce qui représentait une baisse par rapport à ceux de 2,96 milliards $US pour les trois premiers mois de 2021.

La production aurifère du plus récent trimestre a atteint 990 000 onces, en baisse par rapport à celle de 1,1 million de la même période l’an dernier, tandis que celle de cuivre a totalisé 101 millions de livres, en hausse comparativement à celle de 93 millions de livres du premier trimestre de 2021.

Sur une base ajustée, Barrick a indiqué avoir réalisé un profit par action de 26 cents US, en baisse par rapport à celui de 29 cents US enregistré un an plus tôt.

 

Le profit d’Aliments Maple Leaf a diminué au 1er trimestre

Aliments Maple Leaf (MFI.TO, 27,83 $)a affiché mercredi un bénéfice du premier trimestre en baisse par rapport à l’an dernier, même si ses ventes ont grimpé de 7% dans un contexte marqué par la COVID-19, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la hausse des coûts. La société a notamment été confrontée à l’impact du variant Omicron, qui a entraîné de hauts niveaux d’absentéisme, ainsi qu’à l’inflation et aux problèmes de la chaîne d’approvisionnement, a souligné le chef de la direction, Michael McCain. 

Maple Leaf a réalisé un bénéfice de 13,7 millions $, ou 11 cents par action, pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à celui de 47,7 millions $, ou 39 cents par action, lors de la même période l’an dernier. Les ventes ont totalisé 1,13 milliard $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 1,05 milliard $ du premier trimestre de l’an dernier. 

Les ventes du secteur des protéines animales ont grimpé à 1,09 milliard $ au cours du trimestre, comparativement à 1,01 milliard $ un an plus tôt, tandis que celles du segment des protéines végétales ont grimpé à 44,9 millions $, par rapport à 42,6 millions $ l’an dernier. Sur une base ajustée, Maple Leaf a indiqué que son bénéfice par action avait atteint 3 cents, un résultat en baisse par rapport au profit ajusté de 27 cents par action du premier trimestre l’an dernier. 

 

Loblaw: progression en alimentation et en pharmacie

Le géant canadien de l’alimentation et de la pharmacie, Les Compagnies Loblaw limitée (L.TO, 113, 04 $), a amélioré ses résultats financiers du premier trimestre lors du présent exercice financier par rapport à la période correspondante de 2021. Le bénéfice a augmenté de près de 40% par rapport à il y a un an.

Le détaillant qui possède notamment les bannières Provigo, Maxi et Pharmaprix versera désormais un dividende trimestriel de 40,5 cents par action, contre 36,5 cents par action il y a un an. Le bénéfice disponible pour les actionnaires ordinaires s’est élevé à 437 millions $, ou 1,30 $ par action diluée pour la période de 12 semaines ayant pris fin le 26 mars, contre 313 millions $ ou 0,90 $ par action diluée un an plus tôt.

Les revenus pour le trimestre ont totalisé 12,26 milliards $ comparativement à 11,87 milliards $ au même trimestre l’an dernier. Les ventes des magasins comparables dans le secteur de l’alimentation ont augmenté de 2,1% alors que celles des magasins comparables du secteur des pharmacies au détail ont progressé de 5,2%.

Sur une base ajustée, Loblaw affirme avoir gagné 1,36 $ par action diluée, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,13 $ par action diluée il y a un an. Le détaillant estime qu’il a enregistré un trimestre solide dans un contexte de vente au détail marqué par une diminution des restrictions liées à la COVID-19 et des pressions inflationnistes persistantes.

 

Ferrari démarre l’année avec des recettes «record»

Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari (RACE.MI, 194,10 €) a affiché des recettes «record» et une croissance à deux chiffres des livraisons au premier trimestre, confirmant ainsi sa bonne tenue de route amorcée en 2021. La prestigieuse marque au cheval cabré a livré au total 3 251 bolides dans le monde sur les trois premiers mois de l’année, en hausse de 17,3%, selon un communiqué publié mercredi.

Parallèlement, Ferrari a vu son chiffre d’affaires progresser également de 17,3%, à 1,18 milliard d’euros. Les ventes ont été tirées par la Ferrari Roma, un coupé 2+, et la SF90 Stradale, la première sportive hybride rechargeable.

Le bénéfice net a grimpé de 16% à 239 millions d’euros. Quant aux commandes, elles sont restées «très fortes», et le carnet «couvre une grande partie de l’année 2023».

Le fabricant avait annoncé en mars suspendre sa production à destination du marché russe où il vend moins d’une centaine de voitures par an, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par Moscou. Ferrari ne possède pas d’usine en Russie et tous les véhicules vendus sur ce marché sont produits sur les sites italiens de Maranello et Modène.

L’Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté le principal marché de Ferrari au premier trimestre, avec 1 743 véhicules livrés, en hausse de 19%. Les livraisons ont grimpé de 47% en région Chine-Hong Kong-Taïwan. Gros bémol, elles ont baissé de 13% sur le continent américain.

Les revenus du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont augmenté de 18% à 1,01 milliard d’euros sur le trimestre. Les recettes liées à la commandite et à la marque ont progressé de 17% à 109 millions d’euros, grâce à de meilleurs résultats obtenus en Formule 1.

 

Bosch revoit ses objectifs, perturbés par la hausse des prix

Le premier équipementier automobile mondial Bosch (BOSCHLTD.NS, 14 166, 15 $INR) a revu à la baisse mercredi ses objectifs annuels en raison de la hausse des prix qui met les marges sous pression. La marge d’exploitation doit désormais se situer entre 3 et 4%, contre 4% en 2021.

«La pression sur notre résultat augmente considérablement en raison des prix de l’énergie, des matières premières et de la logistique», a détaillé le directeur financier Markus Forschner. «Cela concerne tout le secteur» des équipementiers automobiles, a ajouté le PDG Stefan Hartung lors d’une conférence de presse.

Les prix de l’acier, par exemple, ont déjà «triplé depuis 2020» avec une «poussée supplémentaire» en raison de la guerre en Ukraine, a relevé le directeur financier. La prévision de croissance en 2022 du marché automobile mondial, de 9% à 88 millions d’unités, sur laquelle tablait Bosch, «ne sera pas atteignable» notamment en raison de la flambée de coronavirus en Chine et de la pénurie de semi-conducteurs qui persiste.

Par ailleurs, la «conjoncture exceptionnelle» qu’ont connue les ventes de produits domestiques (outils, électroménager, etc.) pendant la pandémie de COVID-19 «est finie». Pour profiter du développement de l’hydrogène, l’équipementier investit «500 millions d’euros d’ici la fin de la décennie» pour se lancer sur le marché des machines de production de cette source d’énergie alternative zéro carbone.

Bosch fournira la composante centrale des machines appelées «électrolyseurs» qui permettent de transformer de l’eau en hydrogène (H2) et oxygène, sous apport d’électricité. Le marché des composants pour ces électrolyseurs devrait atteindre 14 milliards d’euros d’ici 2030, prévoit l’équipementier.

Bosch se limitera aux composants et ne prévoit pas de produire des centrales productrices d’hydrogène dans leur intégralité.

 

À surveiller

Power Corporation du Canada (POW, 36,66 $): Desjardins réduit quelque peu son cours cible. Bien que la société financière canadienne ne divulguera ses résultats du 1er trimestre que le 11 mai, Doug Young, analyste chez Desjardins, abaisse son cours cible de 49,00 $ à 47,00 $, et ce, afin de tenir compte qu’il ait déjà réduit son cours cible pour la société d’assurance Great West, et que le consensus des analystes indique un cours cible plus faible pour la société IG Gestion de patrimoine.

Cargojet (CJT, 151,44 $): de bons résultats, mais l’analyste de la BMO abaisse son cours cible. La compagnie aérienne spécialisée dans les vols réguliers cargo, basée à Mississauga, Ontario, a divulgué pour son 1er trimestre des résultats qui ont excédé les attentes du consensus des analystes alors qu’elle continuait de profiter des conditions de marché tendues.

MEG Energy (MEG, 20,42 $): maintenant prête à racheter ses actions. Une production record au 1er trimestre 2022 et des flux de trésorerie supérieurs aux attentes font en sorte que le producteur de sables bitumineux de Calgary est maintenant en position pour lancer son programme de rachat d’actions.

 

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05 mai

 

Dans les Titres en action:

SNC Lavalin voit son profit reculer au 1er trimestre, malgré une hausse des revenus

Le Groupe SNC-Lavalin (SNC-TO, 25,62$) a affiché jeudi un bénéfice du premier trimestre en baisse par rapport à celui réalisé lors de la même période l’an dernier, même si ses revenus ont progressé pendant les trois premiers mois de l’année. La société montréalaise a précisé que son bénéfice des activités poursuivies attribuable aux actionnaires avait atteint 24,8 millions de dollars (M$), soit 14 cents par action, pour le trimestre clos le 31 mars.

En comparaison, elle avait réalisé un profit de 67,7 M$, ou 39 cents par action, lors de la même période un an plus tôt. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,89 milliard de dollars (G$) au plus récent trimestre, alors qu’ils avaient été de 1,82 G$ l’an dernier.

Les revenus des services professionnels et de la gestion de projet ont grimpé à 1,87 G$, par rapport à 1,80 G$ l’an dernier, tandis que ceux des activités de capital ont reculé à 16,4 M$, par rapport à 21,7 M$ un an plus tôt. Sur une base ajustée, SNC-Lavalin a indiqué que ses activités de services professionnels et de gestion de projet ont réalisé un profit de 39,4 M$, soit 22 cents par action, en baisse par rapport à celui de 83,4 M$, ou 48 cents par action, de la même période l’an dernier.

 

Cameco affiche des revenus en hausse de 37 %

Cameco (CCO.TO, 31,27 $) a affiché jeudi un bénéfice du premier trimestre de 40 millions de dollars, ce qui se comparait à une perte de 5 M$ pour la même période l’an dernier. Ses revenus ont progressé de 37% par rapport à l’an dernier, soutenus par la hausse des prix.  Le producteur d’uranium a précisé que son bénéfice par action s’était chiffré à 10 cents pour le trimestre clos 31 mars, comparativement à une perte de 1 cent pour la même période un an plus tôt. 

Les revenus ont totalisé 398 M$, en hausse par rapport aux 290 M$ des trois premiers mois de 2021. Le prix réalisé moyen du segment de l’uranium a grimpé de 34% par rapport à l’an dernier, tandis que celui du segment des services de carburant a avancé de 8% sur la même période. 

Sur une base ajustée, Cameco a affiché un bénéfice de 4 cents par action au plus récent trimestre, comparativement à une perte de 7 cents par action lors du premier trimestre précédent.  Dans une mise à jour de ses perspectives, Cameco a indiqué s’attendre à ce que ses revenus consolidés s’établissent entre 1,73 G$ et 1,88 G$ pour l’exercice, alors que ses prévisions précédentes ciblaient des revenus d’entre 1,50 G$ et 1,65 G$. 

 

Bombardier enregistre une hausse du carnet de commandes au T1

Le carnet de commandes de Bombardier (BBD-B.TO, 1.24 $) était en hausse de 11%, passant de 12,2 milliards de dollars américains à 13,5 milliards. Bombardier, qui fête cette année ses 80 ans d’existence, a livré 21 avions d’affaires au cours du trimestre, soit 5 avions de moins par rapport à la même période il y a un an. 

Cette baisse s’explique selon son PDG Eric Martel par les «ajustements» au passage du nouveau Challenger 3500, une modernisation du biréacteur Challenger 350. L’avionneur basé à Montréal a précisé dans un communiqué être en «bonne voie» pour atteindre ses objectifs annuels, après avoir annoncé en février qu’il prévoyait de livrer 120 appareils pour l’année 2022.

Au premier trimestre clos le 31 mars, le groupe a vu son chiffre d’affaires reculer de 7%, à 1,2 G$ US contre 1,3 G$ US il y a un an, selon un communiqué du groupe. Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements et hors éléments exceptionnels (RAIIA ajusté) a pour sa part augmenté de 36% par rapport à l’année précédente pour atteindre 167 millions de dollars.

Bombardier est devenu exclusivement un constructeur de jets d’affaires après avoir finalisé début 2021 la cession de sa division transport à Alstom, transaction qui lui a permis de réduire son endettement. La semaine dernière, Alstom a annoncé avoir déposé une demande d’arbitrage devant la Chambre de commerce internationale, accusant Bombardier de «manquement à certaines dispositions contractuelles» de l’accord de vente.

«Il s’agit d’un arbitrage confidentiel comme le prévoit la convention de vente… puisque la situation est confidentielle, nous ne sommes pas en mesure de commenter le dossier», a déclaré Eric Martel. «Il n’est pas rare dans une transaction d’une telle envergure qu’un tel processus soit déclenché», a-t-il ajouté.

 

Canadian Natural Resources affiche un profit en hausse

Canadian Natural Resources (CNQ.TO, 81,85 $) a affiché jeudi un bénéfice du premier trimestre plus de deux fois plus important que celui de la même période l’an dernier, grâce à la hausse des prix du pétrole et du gaz naturel.  La société a engrangé un bénéfice de 3,1 milliards $, ou 2,63 $ par action, pour le trimestre clos le 31 mars. En comparaison, son profit s’était élevé à 1,38 milliard $, soit 1,16 $ par action, lors de la même période en 2021. 

Les ventes des produits ont totalisé 12,13 milliards $ au plus récent trimestre, comparativement à 7,02 milliards $ l’an dernier. La production quotidienne, avant redevances, a atteint en moyenne l’équivalent de 1 280 180 barils de pétrole au plus récent trimestre, comparativement à celle de 1 245 703 barils du même trimestre l’an dernier. 

Le bénéfice net ajusté tiré des activités s’est chiffré à 2,86 $ par action, alors qu’il avait été de 1,03 $ par action au cours des trois premiers mois de 2021. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,54 $ par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

Produits forestiers Résolu rebondit au 1er trimestre

La hausse du prix du bois a profité à Produits forestiers Résolu (RFP.TO, 19,10 $) au premier trimestre de 2022, alors que l’entreprise a dégagé un bénéfice d’exploitation de 235 millions de dollars. L’entreprise dont le siège social est à Montréal a donc rebondi après avoir essuyé une perte d’exploitation de 101 M$ pour le quatrième trimestre de l’année dernière.

Dans ses résultats financiers provisoires de l’exercice clos le 31 mars dernier, publiés jeudi, la société explique que ce revirement de situation reflète l’augmentation des prix de vente dans tous ses secteurs d’activité et l’incidence favorable de la mise à l’arrêt pour une période indéterminée des activités de fabrication de pâte et papier à l’usine de Calhoun, au Tennessee. Résolu a enregistré un bénéfice net de 210 M$ au cours du trimestre, soit 2,68 $ par action, après dilution. Pour la période correspondante l’an dernier, l’entreprise avait obtenu un bénéfice net de 87 M$, soit 1,06 $ par action, après dilution.

Les ventes du trimestre ont atteint 945 M$, en hausse de 72 M$ par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Le secteur Produits du bois, le plus important pour l’entreprise, a notamment dégagé un bénéfice d’exploitation de 219 M$ pour le trimestre, en hausse de 137 M$ par rapport au trimestre précédent.

Le prix de vente moyen a été porté à 1022 $ par millier de pieds mesure de planche (pmp) , en hausse de 410 $ par millier de pmp, soit 67%, par rapport au trimestre précédent. L’entreprise a réussi à augmenter sa production pour le secteur Produits du bois de près de 50 millions de pmp au cours du trimestre, mais ses volumes expédiés ont reculé de 86 millions de pmp en raison du manque de disponibilité de wagons et de camions.

Résolu a aussi dégagé un bénéfice d’exploitation dans les secteurs de la pâte commerciale (22 M$) et du papier (25 M$), mais a essuyé une perte d’exploitation dans celui du papier tissu (9 M$). Par ailleurs, l’entreprise se targue d’avoir réussi à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 34% par rapport aux niveaux de 2015.

 

BCE: bénéfices en hausse au 1er trimestre

BCE (BCE.TO, 69,41 $) a réalisé au premier trimestre de l’exercice financier en cours un bénéfice net de 934 millions de dollars, une amélioration de 36% par rapport à celui de 687 M$ du trimestre correspondant de l’exercice 2021. Le géant montréalais des télécommunications rapporte que son bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s’est élevé à 877 M$, ou 0,96 $ par action ordinaire, en hausse de 35,2% pendant la même période. 

Quant aux produits d’exploitation, ils ont progressé de 2,5%, de 5 706 G$ à 5,85 G$. L’entreprise fait remarquer que ses résultats financiers du secteur Services sans fil ont été excellents, avec une croissance interne trimestrielle des produits tirés des services de 8,7%, la meilleure en 11 ans. Quant aux produits d’exploitation tirés de Bell Média, ils ont augmenté de 15,7% pour s’établir à 825 M$.

Le président et chef de la direction de BCE et de Bell Canada, Mirko Bibic, affirme que les résultats du premier trimestre de Bell démontrent que l’accélération de l’expansion du réseau de fibre optique et les améliorations apportées à l’expérience client offrent toujours une valeur accrue à la clientèle. Le conseil d’administration de BCE a déclaré un dividende trimestriel de 0,92 $ par action ordinaire, payable le 15 juillet prochain.

 

BMW vend moins, mais profite de l’appétit pour les voitures de luxe

Le bénéfice d’exploitation du constructeur automobile allemand BMW (BMW.DE, 79,93 €) a progressé au premier trimestre de 12%, malgré une baisse de 6% du nombre de voitures vendues, soulignant la capacité du secteur automobile à profiter de prix élevés, surtout pour le haut de gamme. Le résultat EBIT atteint 3,4 milliards d’euros pour 597 000 voitures livrées sur les trois premiers mois de l’année, marqués par la guerre en Ukraine qui aggrave les difficultés d’approvisionnement, selon un communiqué du groupe jeudi.

Les ventes reculent par rapport à la même période de l’an dernier, mais dans un contexte d’offre limitée, «les prix augmentent et les rabais baissent», a observé dans un rapport lundi l’expert automobile allemand Ferdinand Dudenhöffer.  Le bénéfice net de BMW a lui bondi de 260% à 10,2 milliards d’euros en raison d’un effet comptable lié à la réorganisation des activités en Chine.

BMW, «conforté par la forte demande», a confirmé ses prévisions annuelles d’une marge d’exploitation entre 7% et 9% et de ventes automobiles «au niveau» de 2021 malgré la «situation très volatile» liée notamment au conflit en Ukraine.

 

Le bénéfice trimestriel de Shell dopé par la flambée des cours des hydrocarbures

Le géant pétrolier britannique Shell (SHEL.L, 2 303,50 £) a publié jeudi un bénéfice net part du groupe en hausse de 26% au premier trimestre, à 7,1 milliards de dollars américains, grâce à la flambée des cours des hydrocarbures. Son chiffre d’affaires a lui augmenté de 51% au premier trimestre, grimpant à 84,2 G$ US.

Le résultat pâtit cependant d’une charge après-impôts de 3,9 G$ US liée au retrait progressif des activités de pétrole et gaz en Russie, bien moins élevée cependant que celle passée par son rival BP. Ce dernier a enregistré une perte nette historique de 20,4 G$ US au premier trimestre, même si, hors cette charge liée à la sortie d’une part de près de 20% dans le géant pétrolier russe Rosneft à la suite de l’invasion russe en Ukraine, il a encaissé un bénéfice trimestriel record depuis la crise financière.  

L’entreprise a mis en avant un programme de rachat d’actions de 8,5 milliards de dollars et la réduction de la dette à 48,5 milliards de dollars, contre 52,6 milliards fin 2021. Début avril, Shell avait prévenu que son retrait d’activités en Russie, dans la foulée de l’invasion russe de l’Ukraine, allait entraîner 4 à 5 G$ US de dépréciations et charges dans ses résultats du premier trimestre.

Un mois plus tôt, le groupe avait expliqué qu’il allait graduellement arrêter tous les achats au comptant sur le marché de pétrole brut russe et fermer ses stations-service, ainsi que ses activités de carburants pour l’aviation et lubrifiants en Russie.

 

Société Générale sauve son premier trimestre malgré sa présence en Russie

Société Générale (GLE.PA, 23,42 €) a annoncé jeudi un bénéfice net de janvier à mars en légère hausse, au terme d’un premier trimestre chahuté par le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie, où la banque officie, mais dont elle va se désengager. Le résultat du groupe s’établit à 842 millions d’euros sur les trois premiers mois de l’année, soit une progression de 3,4% sur un an, pour un produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur, de 7,28 milliards d’euros (+16,6%).

Banque de détail en France, à l’international, services financiers aux entreprises ou encore assurances: tous les métiers affichent une croissance de leur PNB. La guerre en Ukraine se fait cependant sentir dans les résultats de la banque française qui encore au début de l’année était la plus présente, et de loin, en Russie via sa filiale Rosbank.

Le coût du risque a par exemple doublé «en raison principalement des conséquences de la crise en Ukraine sur les expositions russes, soit 561 millions d’euros», contre 276 millions d’euros premier trimestre 2021, précise le groupe dans son communiqué. La banque au logo rouge et noir a annoncé le 11 avril, à l’orée du deuxième trimestre, la fin de ses activités en Russie via la cession de la totalité de sa participation dans sa filiale de banque de détail Rosbank, cédée au fonds d’investissement Interros Capital, le précédent actionnaire.

L’impact négatif de cette cession, de l’ordre de 3,1 milliards d’euros, n’apparaîtra dans le compte de résultat qu’au moment de sa réalisation, espérée «dans les toutes prochaines semaines» par Société Générale.

 

À surveiller

Lion Électrique (LEV, 6,21 $): les livraisons sont au rendez-vous. Desjardins affirme être satisfaite de la cadence des livraisons effectuées par Lion Électrique au cours de son premier trimestre de 2022, et ce malgré les problèmes généralisés des chaînes d’approvisionnement.

Restaurant Brands International (QSR, 55,16 $ US): la prochaine phase du plan «Retour aux sources». La dernière «journée des investisseurs» de Tim Hortons Canada aura permis d’en apprendre plus sur le plan «Retour aux sources» sur lequel Restaurant Brands International s’appuie pour faire croître la bannière.

IAMGOLD (IAG-N, 2,79 $ US): une (autre) présidente par intérim. Malgré des résultats meilleurs qu’anticipés au premier trimestre, une augmentation aiguë des coûts du projet Côté Gold et l’arrivée d’une (autre) présidente à la tête de IAMGOLD risquent de porter ombrage au titre.

 

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06 mai

 

Dans les Titres en action:

Enbridge affiche un profit de 1,93G$ pour le 1er trimestre

Enbridge (ENB.TO,58,37$) a affiché vendredi un bénéfice du premier trimestre en hausse, la demande pour l’énergie, ainsi que les prix, ayant poursuivi leur croissance.

L’exploitant de pipelines a fait état d’un profit attribuable aux actionnaires ordinaires de 1,927 milliard de dollars (G$) pour son plus récent trimestre, ce qui se comparait à un profit de 1 900 G$ pour la même période un an plus tôt.

Le bénéfice par action s’est chiffré à 95 cents pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à celui de 94 cents pour les trois premiers mois de 2021.

La société de Calgary a précisé que ses liquidités tirées des activités d’exploitation avaient atteint 2,94 G$ au dernier trimestre, alors qu’elles avaient été de 2,56 G$ lors de la même période l’an dernier.

Sur une base ajustée, Enbridge dit avoir gagné 84 cents par action au plus récent trimestre, alors que son profit ajusté avait été de 81 cents par action un an plus tôt.

Selon le président et chef de la direction d’Enbridge, Al Monaco, la demande croissante pour l’énergie et le sous-financement dans la nouvelle offre accentue les pénuries d’énergie et fait grimper les prix.

 

Telus affiche un profit et des revenus en hausse

Telus (T.TO, 31,94 $) a affiché vendredi un bénéfice du premier trimestre en hausse par rapport à l’an dernier, alors que ses revenus ont grimpé de plus de 6%. Le groupe de télécommunications a aussi haussé de 7,1% son dividende trimestriel, qui est passé de 31,62 cents par action à 33,86 cents par action. 

Le bénéfice net attribuable aux actionnaires de Telus s’est chiffré à 385 millions $, soit 28 cents par action, pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à un profit de 331 millions $, ou 25 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus d’exploitation et autres revenus ont grimpé à 4,28 milliards $, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 4,02 milliards $ lors des trois premiers mois de 2021. 

La société a indiqué avoir accueilli 148 000 nouveaux clients au cours du trimestre, incluant 46 000 pour ses services de téléphonie mobile, 30 000 pour ses services internet et 26 000 pour ses services de sécurité. Sur une base ajustée, Telus a réalisé un profit par action de 30 cents au plus récent trimestre, alors que celui-ci avait été de 27 cents lors du premier trimestre de l’an dernier. 

 

Dorel et les chaînes d’approvisionnement

Les Industries Dorel (DII-B.TO, 7,31 $) voyaient leur action chuter d’environ 6% en Bourse, vendredi, le fabricant de meubles et de produits pour enfants devant toujours composer avec une chaîne d’approvisionnement chaotique, ce qui s’est traduit par une perte au premier trimestre. La situation logistique et économique est demeurée tout aussi défavorable au cours des trois premiers mois de l’année, a expliqué le président et chef de la direction, Martin Schwartz, dans un communiqué.

«Les difficultés liées aux chaînes d’approvisionnement, l’inflation élevée et ses répercussions sur les prix de vente des produits et sur nos consommateurs, ainsi que l’incertitude en Europe, comptent parmi les facteurs qui ont contribué au recul des bénéfices trimestriels», a-t-il affirmé. La perte nette liée aux activités poursuivies de la société montréalaise a doublé à 27,2 millions $ US, comparativement à 12,8 millions $ US à la même période l’an dernier. Les revenus, pour leur part, ont diminué de 2,4% à 428 millions $ US.

Les activités de produits pour enfants ont affiché une progression des revenus de 3,2% à 216,6 millions $ US. La perte d’exploitation s’est établie à 12,5 millions $ US, comparativement à 7,6 millions $ US à la même période l’an dernier. Pour la division Dorel Maison, les ventes ont décliné de 7,5% à 211,5 millions $ US. Le bénéfice d’exploitation a reculé, passant de 14,8 millions $ US à 5,5 millions $ US.

 

À surveiller

Shopify (SHOP, 420,02$US): elle rate la cible pour la deuxième fois de son histoire. En dévoilant des revenus inférieurs de 3% à ce qu’avaient prévu les analystes, Shopify n’a jamais autant raté la cible depuis son premier appel public à l’épargne, souligne Paul Treiber de RBC Marchés des capitaux.

Sleep Country (ZZZ, 27,22$): ses investisseurs peuvent dormir paisiblement. La société a dévoilé des résultats solides sur toute la ligne, largement supérieurs à ceux qu’avait prévus Vishal Sheedhar de la Financière Banque Nationale, notamment à cause de la croissance de ses marges brutes «significatives».

Bombardier (BBD.B, 1,32$): la société surprend agréablement. Bombardier a surpris Kornak Gupta en dévoilant des résultats trimestriels «solides» grâce au travail de la direction et un marché du jet d’affaires en ébullition, qui voit là une belle occasion de mettre la main sur ce titre.