Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine
lesaffaires.com|Publié le 03 Décembre 2021(Photo: 123RF)
Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
29 novembre
À surveiller
Calian Group (CGY, 55,89 $): un potentiel significatif de création de valeur. Bien que le titre a été quelque peu malmené à la suite de la divulgation de ses résultats trimestriels, cédant près de 6% durant les 2 séances qui ont suivi, Benoit Poirier, analyste chez Desjardins, qualifie tout de même ces résultats de décents et il croit que les perspectives pour 2022 sont encourageantes.
Green Impact Partners (GIP, 5,00 $): les perspectives à long terme demeurent intactes selon l’analyste de la Nationale. Depuis la mi-octobre, le cours de l’action de l’entreprise de technologies propres et de transition énergétique a perdu le tiers de sa valeur.
WELL Health Technologies (WELL, 5,97 $): une émission d’obligations convertibles intéressante à plusieurs égards. Le plus grand propriétaire et exploitant de cliniques de santé ambulatoires au Canada annonçait la semaine dernière une entente avec un syndicat financier pour l’émission d’environ 70M$ d’obligations convertibles.
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30 novembre
Dans les Titres en action:
- Le conseil du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a annoncé mardi avoir signé un accord avec une filiale de NextEra Energy (NEE, 88,32 $US) pour acquérir une participation de 50% dans un portefeuille de 13 actifs éoliens, solaires et de stockage d’énergie aux États-Unis pour 849 millions $ US. Le gestionnaire de fonds de pension s’est également engagé à acheter une participation d’au moins 25% dans le cadre d’un financement de portefeuille d’actions convertibles de 824 millions $ US annoncé par NextEra Energy en octobre. NextEra Energy détient et gère des projets d’énergie propre sous contrat. Le directeur général pour les énergies renouvelables du RREO, Chris Ireland, a souligné que l’investissement marquait le début de ce qui devrait être un partenariat à long terme avec l’entreprise. L’accord devrait être conclu plus tard cette année ou au début de 2022, sous réserve des conditions de clôture et des approbations réglementaires habituelles. Le gestionnaire de fonds de pension s’est engagé plus tôt cette année à ce que l’ensemble de son portefeuille soit carboneutre d’ici 2050.
- La Banque Scotia (BNS.TO, 81,43 $) rapporte qu’en un an, son bénéfice net du quatrième trimestre a augmenté, de 1,899 milliard $ ou 1,42 $ par action diluée en 2020, à 2,559 milliards $ ou 1,97 $ par action diluée cette année. Le bénéfice net ajusté a lui aussi progressé lors de la même période, de 1,938 milliard $, ou 1,45 $ par action diluée, à 2,716 milliards $, ou 2,10 $ par action diluée. La Banque Scotia signale que pour l’ensemble de l’exercice financier 2021, le bénéfice net s’est établi à 9,955 milliards $ ; il s’était élevé à 6,853 milliards $ en 2020. Le bénéfice dilué par action s’est fixé à 7,70 $, contre 5,30 $ à l’exercice précédent. Le bénéfice net ajusté est passé de 6,961 milliards $ en 2020 à 10,169 milliards $ pour l’exercice 2021 alors que le bénéfice dilué par action s’est fixé à 7,87 $, contre 5,36 $ à l’exercice précédent. Le président et chef de la direction de la Banque Scotia, Brian Porter, a observé que l’institution a dépassé ses objectifs financiers à moyen terme pour l’exercice 2021. À son avis, les investissements considérables dans les outils numériques placent la Banque Scotia dans une position favorable pour bâtir un avenir prometteur. Brian Porter s’attend à ce que tous les secteurs d’activité de la banque connaissent une forte croissance en 2022.
- Schneider Electric (SU.PA, 155 €), le géant français des équipements et solutions pour l’énergie, vise une hausse de sa croissance et de sa rentabilité dans sa feuille de route pour 2022/2024 publiée mardi, à l’occasion de sa journée investisseurs. Sur cette période, le groupe se fixe pour objectif une augmentation annuelle de son chiffre d’affaires organique comprise entre +5% et +8%. Sur le plus long terme, Schneider Electric souhaite atteindre «plus de 5% en moyenne» de croissance, a-t-il souligné dans un communiqué. Côté rentabilité, l’entreprise vise une «amélioration organique annuelle» de sa marge opérationnelle (BAIIA) ajustée comprise entre 0,3 et 0,7 point de pourcentage. En 2020, celle-ci avait atteint 15,6% du chiffre d’affaires, comme en 2019. À l’issue de son troisième trimestre 2021, le groupe a confirmé ses objectifs annuels, malgré des problèmes d’approvisionnement et la hausse des coûts de l’énergie. En excluant d’éventuelles perturbations liées à la pandémie, ses objectifs consistaient notamment en une croissance organique comprise entre +11% et +13% cette année.
- Volvo Cars (VOLCAR-B.ST, 71,30 $SEK) a souffert de l’effet des pénuries d’approvisionnement en semi-conducteurs au troisième trimestre, qui s’est traduit par une nette baisse de ses ventes et de ses bénéfices, a annoncé le constructeur automobile suédois mardi. Les ventes ont reculé de 17% en volume, à 149 900 véhicules vendus. Mais la baisse du chiffre d’affaires a été moindre (-7%) en raison des prix élevés de vente permis par une demande soutenue des consommateurs, explique Volvo. Le chiffre d’affaires a reculé à 60,8 milliards de couronnes (environ 5,9 milliards d’euros). Le bénéfice net a lui reculé de 31% à 2,3 milliards de couronnes. Dans le même temps, le nombre de voitures sorties des usines Volvo a baissé de 31% durant le trimestre, du fait des problèmes d’approvisionnement. Le recul des ventes a notamment été visible en Europe et en Chine, selon Volvo Cars, encore détenu en majorité par le chinois Geely malgré la cotation d’une partie du capital à la Bourse de Stockholm depuis quelques semaines. Sur neuf mois, Volvo Cars reste bien orienté, avec une hausse du chiffre d’affaires de 14%, à 202 milliards, et un fort rebond du bénéfice net. Ce dernier a atteint 11,9 milliards depuis le début de l’année, une multiplication par cinq depuis les neuf premiers mois de 2020 marqués par les plus gros effets économiques de la pandémie.
- La compagnie aérienne Easyjet (EZJ.L, 497,90 £) a réduit sa perte nette annuelle lors de l’exercice terminé fin septembre, saluant un bon départ pour la nouvelle année fiscale, mais disant qu’il est encore trop tôt pour estimer l’impact du variant Omicron. La perte nette de la compagnie est ressortie à 858 millions de livres contre près de 1,1 milliard un an plus tôt, d’après un communiqué publié mardi. Le chiffre d’affaires a été divisé par plus de deux à 1,46 milliard de livres, mais les coûts opérationnels et financiers ont été drastiquement réduits. Le transporteur «low cost» a encore souffert de la pandémie et des restrictions aux déplacements internationaux lors de l’exercice sous revue. Si la compagnie britannique observe «un affaiblissement des ventes pour le premier trimestre», à savoir la période courant d’octobre à décembre, «il est vraiment encourageant de voir que nous gardons de bons niveaux de nouvelles réservations pour le deuxième semestre». Mi-octobre, la compagnie avait prévenu qu’elle allait encore subir une forte perte, mais qu’elle observait une forte reprise du trafic depuis l’été. Une dirigeante de la compagnie avait toutefois déploré auparavant que le Royaume-Uni eût «raté le coche» de la saison des congés cet été, en maintenant notamment des quarantaines en hôtels obligatoires au retour de nombreux pays et imposant de coûteux tests au retour d’un voyage contrairement aux pays de l’Union européenne.
À surveiller
Dollarama (DOL, 56,41$): Halloween aura profité au détaillant. Le détaillant d’articles à bas prix Dollarama dévoilera ses résultats financiers du troisième trimestre de son exercice 2022 le 8 décembre et l’analyste Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, anticipe un bénéfice par action de 0,58$.
Uni-Sélect (UNS, 24,31$) : pas de recette secrète pour accélérer le redressement. Les analystes de Valeurs mobilières TD ont accueilli la direction du distributeur de pièces d’automobiles, de peintures et d’accessoires Uni-Sélect la semaine dernière et parlent d’une rencontre à l’impact «neutre».
Bombardier (BBD.B, 1,77$) : une rencontre «constructive» avec des dirigeants. Les analystes de RBC Marchés des capitaux ont rencontré le vice-président principal et chef de la direction financière Bart Demosky et le vice-président planification financière et relations avec les investisseurs Francis Richer de La Fleche.
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1er novembre
Dans les Titres en action:
- Le géant pétrolier américain ExxonMobil (XOM, 61,79 $US) mercredi a confirmé vouloir dépenser chaque année entre 20 et 25 milliards de dollars américains par an dans de nouveaux projets d’ici 2027. C’est moins que les 30 à 35 milliards que la compagnie avait prévu de débourser chaque année juste avant que la pandémie ne frappe l’économie mondiale et la demande en énergie. ExxonMobil qui sous la pression des actionnaires a accueilli cette année dans son conseil d’administration trois membres plus sensibles aux questions environnementales a aussi confirmé vouloir dépenser 15 G$ US sur les six prochaines années pour réduire les émissions de ses activités existantes et pour des projets moins polluants. C’est plus que les 3 milliards d’ici 2025 prévus en début d’année. Mais cela ne représente que 10% à 12,5% de ses investissements annuels. ExxonMobil, qui a dégagé 6,8 G$ US de bénéfices nets au 3e trimestre, assure pour sa part se concentrer sur les investissements à forte valeur ajoutée et affirme que plus de 90% de ses nouveaux projets dégageront une marge de 10% même si le baril s’échange à 35 $US. L’entreprise a aussi affirmé qu’elle allait bientôt parvenir à la réduction de 15% à 20% de «l’intensité des émissions de gaz à effet de serre» de ses activités d’exploitation des hydrocarbures par rapport à 2016. Cela ne signifie pas forcément que les émissions baissent, mais que le rapport entre ses émissions et l’énergie produite baisse. ExxonMobil prévoit de réduire les émissions de l’ensemble de ses activités d’environ 20% d’ici à 2030 par rapport à 2016.
- Le Bureau de la concurrence conteste l’acquisition de Terrapure Environmental par GFL Environmental (GFL.TO, 48 $). L’organisme de réglementation affirme que Terrapure était le plus proche concurrent de GFL pour les services de gestion des déchets industriels et de recyclage des huiles sur de nombreux marchés de l’Ouest canadien. Le Bureau de la concurrence estime que l’accord a probablement réduit sensiblement la concurrence dans la collecte et le traitement des déchets industriels sur l’île de Vancouver, dans l’intérieur de la Colombie-Britannique et dans le centre de l’Alberta. En outre, la transaction est susceptible de réduire la concurrence pour les services de recyclage des huiles dans huit régions de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de la Saskatchewan. Le Bureau de la concurrence a déposé une demande auprès du Tribunal de la concurrence pour obtenir une ordonnance judiciaire exigeant que GFL vende tout actif nécessaire pour remédier à la vraisemblable diminution de la concurrence attribuable à l’acquisition. GFL a annoncé en mars avoir conclu un accord pour racheter les activités de gestion des déchets solides et des solutions environnementales de Terrapure et de ses filiales pour environ 927 millions $. L’accord, qui excluait les activités de recyclage de batteries de Terrapure, a été conclu le 17 août.
- Le résultat net de la Banque Nationale (NA.TO, 99,27 $) a progressé au quatrième trimestre de l’exercice financier en cours et il en a été de même pour le résultat de l’ensemble de l’année. Comparativement à la période de trois mois correspondante de 2020, il est passé de 492 millions $, ou 1,36 $ par action diluée, à 776 millions $, ou 2,19 $ par action diluée. Le résultat net de la Banque Nationale pour l’exercice terminé le 31 octobre dernier s’est quant à lui élevé de 53% à 3,177 milliards $, ou 8,96 $ par action diluée, par rapport à 2,083 milliards $, ou 5,70 $ par action diluée pour l’exercice 2020. L’institution basée à Montréal explique que ces augmentations sont dues à l’amélioration des perspectives et des conditions de crédit comparativement à l’exercice 2020. Le résultat avant dotations aux pertes de crédit et charge d’impôts a atteint 4,074 milliards $ pour l’exercice terminé le 31 octobre dernier, en hausse de 20% par rapport à 2020, grâce à la croissance des revenus de tous les secteurs d’exploitation. Le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira, qualifie d’exceptionnels les résultats de l’exercice 2021. Il signale que la banque a généré une croissance organique supérieure et un rendement des capitaux propres parmi les meilleurs de l’industrie, tout en maintenant un niveau de capital solide et des provisions pour pertes de crédit prudentes. À son avis, la banque est en bonne position pour générer une croissance robuste dans tous ses secteurs d’activités. D’autre part, le conseil d’administration de la Banque Nationale déclare un dividende de 0,87 $ par action ordinaire pour le premier trimestre de l’exercice 2022, soit une hausse de 0,16 $ ou d’environ 23% par rapport au trimestre précédent.
- La Banque Royale du Canada (RY.TO, 126,30 $) déclare mercredi une amélioration de son bénéfice lors du quatrième trimestre de l’exercice financier en cours, qui s’est établi à 3,9 milliards $, en hausse de 646 millions $ ou de 20%, par rapport au trimestre correspondant de 2020. Le bénéfice dilué par action a également progressé de 20% pendant la même période, à 2,68 $. Pour l’ensemble de l’exercice financier 2021, le bénéfice net de la Banque Royale s’est élevé à 16,1 milliards $, en forte hausse de 4,6 milliards $, ou 40%, par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. L’institution rappelle que les résultats de l’exercice 2020 reflétaient le montant élevé des dotations liées aux prêts productifs de 2,6 milliards $ en raison des répercussions de la pandémie de COVID-19. Par rapport au quatrième trimestre de 2020, les hausses de rendement du plus récent trimestre ont été de 35% pour les Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de 20% pour les Services aux investisseurs et de trésorerie et de 10% pour les Marchés des Capitaux. Dave McKay, président et chef de la direction de la Banque Royale, soutient que la performance globale de 2021 reflète l’aptitude de l’institution à évoluer dans un contexte opérationnel complexe. Par ailleurs, le conseil d’administration de la Banque Royale déclare une augmentation du dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 0,12 $ par action, soit de 11%, pour le porter à 1,20 $ par action.
- Le fabricant québécois de véhicules récréatifs BRP (DOO.TO, 100,96 $) a subi un recul de son bénéfice net au trimestre qui a pris fin le 31 octobre dernier par rapport à la période correspondante de 2020: il est passé de 198,7 millions $, ou 2,22 $ par action diluée, à 127,7 millions $ ou 1,53 $ par action diluée. Pendant la même période, les revenus ont aussi fléchi, de 1,67 milliard $ à 1,59 milliard $. Dans un communiqué publié mercredi, la compagnie basée à Valcourt, en Estrie, impute cette baisse de revenus de 5,2% à la diminution précédemment attendue des livraisons de produits découlant essentiellement des perturbations de la chaîne d’approvisionnement. BRP affirme que cette situation a limité sa capacité à répondre à la demande des consommateurs et à reconstituer les stocks des concessionnaires, ce qui a ensuite limité la disponibilité des produits au sein du réseau. La diminution des revenus comprend aussi une fluctuation défavorable de 53 millions $ des taux de change. En revanche, pour la période de neuf mois qui a pris fin le 31 octobre dernier, le bénéfice net de BRP a augmenté de 486,3 millions $ pour se chiffrer à 585 millions $ comparativement à 98,7 millions $ pour la période de neuf mois close le 31 octobre de l’an dernier. Le président et chef de la direction de BRP, José Boisjoli, a observé que dans un contexte difficile, l’entreprise a continué d’enregistrer des ventes au détail supérieures à celles de l’industrie des sports motorisés, d’acquérir des parts de marché et d’afficher une rentabilité plus solide que prévu. José Boisjoli se dit convaincu que BRP réalisera ses prévisions pour l’exercice 2022.
À surveiller
Banque Scotia (BNS, 79,78 $): des inquiétudes à l’international. Elle était la première à divulguer ses résultats du 4e trimestre tôt hier matin, et ceux-ci ont semblé laisser les investisseurs sur leur appétit, car le cours de l’action a cédé 2 % durant la séance.
Vermilion Energy (VET, 12,76 $): une acquisition et le retour du dividende ravivent l’intérêt des investisseurs. L’entreprise pétrolière de Calgary vient d’acquérir Equinor Energy Ireland, ce qui lui permet de consolider un autre 36,5 % de la réserve de gaz naturel offshore Corrib.
MEG Energy Corp (MEG, 10,40 $): l’attention portée à la réduction de la dette réconforte l’analyste de Desjardins. Le cours de l’action de ce producteur de sables bitumineux du nord de l’Alberta qui s’était écroulé avec l’arrivée de la pandémie au printemps 2020 a décuplé depuis ce moment.
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02 décembre
Dans les Titres en action:
- Toyota (TM, 181,38 $US) a annoncé jeudi qu’il se tenait «prêt» à vendre 100% de véhicules «zéro émission» (électriques ou à hydrogène) à partir de 2035 en Europe de l’Ouest. Le premier constructeur mondial ne s’était pas joint à l’engagement de la COP26 de Glasgow: une trentaine de pays et quelques constructeurs automobiles (Ford, Mercedes, General Motors, Volvo) s’y engageaient à «travailler» pour faire en sorte que toutes les voitures neuves vendues soient zéro émission d’ici 2040, et d’ici 2035 sur les principaux marchés. Toyota a annoncé jeudi qu’il se tiendrait «prêt à réduire de 100% les émissions de CO2 de tous ses véhicules neufs d’ici à 2035 en Europe de l’Ouest», en conformité avec les propositions de la Commission européenne d’interdire les moteurs à combustion cette même année. Les ventes «zéro émission» monteront en puissance «sous réserve de la mise en place, d’ici là, d’infrastructures suffisantes de recharge électrique et de ravitaillement en hydrogène, ainsi que de l’augmentation nécessaire des capacités en énergies renouvelables», a précisé Matt Harrison, président du constructeur en Europe. Alors que la plupart des constructeurs ont déjà étoffé leur gamme électrique, le groupe espère démarrer la commercialisation du bZ4X, son premier VUS 100% électrique, à compter de mi-2022 dans le monde entier. En septembre, il a annoncé qu’il allait investir l’équivalent de plus de 11 milliards d’euros dans le développement de batteries d’ici 2030 pour véhicules électriques et hybrides. Il compte aussi lancer 15 modèles 100% électriques d’ici 2025.
- Le sidérurgiste russe Severstal (CHMF.ME, 1 564,40 $RUB), détenu par le milliardaire russe Alexeï Mordachov, a annoncé jeudi la vente de ses actifs dans le charbon à coke pour réduire son empreinte carbone, les groupes russes multipliant depuis peu les initiatives pour «nettoyer» leurs activités. Cette transaction semble permettre à Severstal de «nettoyer» ses propres actifs sur le papier tout en continuant à coopérer avec le groupe pour s’approvisionner en charbon. Dans un communiqué, Severstal a «annoncé avoir signé un accord contraignant avec le groupe Russkaya Energiya pour la vente de ses actifs dans le charbon à coke», nommés «Vorkutaugol» pour 15 milliards de roubles (1,8 milliard d’euros au taux actuel). Avec cette vente, Severstal veut «réduire notre empreinte carbone», tout en précisant qu’«à moyen terme, le charbon restera une partie intégrante de la production d’acier». Peu de choses sont connues sur le groupe devant racheter ces actifs, Russkaya Energiya. La vente devrait être conclue au premier trimestre 2022, après accord du service anti-monopole, précise Severstal. Severstal indique que Vorkutaugol, situé dans l’Arctique, compte pour 14% de ses émissions annuelles de gaz à effet de serre.
- Groupe Banque TD (TD.TO, 91,98 $) rapporte jeudi que son résultat net a reculé significativement en un an au quatrième trimestre, de 5,143 milliards $ à 3,781 milliards $, mais qu’au cours de la même période, le résultat net rajusté a progressé de 30%, de 2,97 milliards $ à la dernière période de trois mois de 2020 à 3,866 milliards $ cette année. L’institution financière ajoute que le résultat dilué par action comme présenté a été de 2,04 $ au plus récent trimestre par rapport à 2,80 $ au quatrième trimestre de 2020. Au cours de la même période, le résultat dilué par action rajusté a augmenté, de 1,60 $ à 2,09 $. Groupe Banque TD explique le recul de 26% en un an du résultat net par les effets de la vente de la participation de la Banque dans TD Ameritrade. Quant à l’ensemble de l’exercice 2021, le résultat net a atteint 14,298 milliards $, ou 7,72 $ par action diluée, comparativement à 11,895 milliards $, ou 6,43 $ par action diluée lors de l’exercice 2020. Au cours de la même période d’un an, le résultat net rajusté a atteint 14,649 milliards $, ou 7,91 $ par action rajustée diluée, comparativement à 9,968 milliards $, ou 5,36 $ par action rajustée diluée en 2020. Groupe Banque TD annonce une hausse du dividende de 0,10 $ par action ordinaire pour le trimestre clos le 31 janvier 2022, soit une hausse de 13%.
- La Banque CIBC (CM-PQ.TO, 24,51 $) rapporte un résultat net de 1,44 milliard $ au quatrième trimestre de l’exercice financier en cours, ou 3,07 $ par action diluée, en augmentation de 42% par rapport à la somme de 1,016 milliard $, ou 2,20 $ par action diluée du trimestre correspondant de l’exercice 2020. Le résultat net ajusté du trimestre qui a pris fin le 31 octobre dernier a quant à lui progressé de 23% au cours de la même période, de 1,28 milliard $ à 1,573 milliard $. La CIBC signale que les résultats du quatrième trimestre de 2021 ont notamment été touchés par une charge de 109 millions $ liée à la consolidation du portefeuille de prêts immobiliers. Pour l’ensemble de l’exercice clos le 31 octobre dernier, la Banque CIBC a présenté un résultat net de 6,4 milliards $ et un résultat net ajusté de 6,7 milliards $, par rapport à un résultat net comme présenté de 3,8 milliards $ et un résultat net ajusté de 4,4 milliards $ pour 2020. La Banque CIBC annonce par ailleurs une augmentation de son dividende trimestriel, le faisant passer de 1,46 $ à 1,61 $ par action ordinaire pour le trimestre qui prendra fin le 31 janvier prochain.
À surveiller
Banque Nationale (NA, 95,84$): l’analyste de Desjardins abandonne sa recommandation d’achat. Le titre de la banque québécoise n’échappe pas au recul qui fait rage sur les marchés boursiers présentement ayant perdu environ 8% de sa valeur depuis un peu plus d’une semaine.
Banque Royale (RY, 125,74 $): malgré des résultats décevants, le message de la direction demeure très positif. La plus grosse banque canadienne a divulgué pour son 4e trimestre des bénéfices par actions de 2,71$, alors que le consensus des analystes prévoyait 2,81$.
BRP (DOO, 98,72 $): des perspectives positives si les difficultés des chaînes d’approvisionnement s’estompent. Lorsque BRP avait divulgué ses résultats du trimestre précédent, le cours de l’action avait explosé, passant de 101 $ à 125 $ durant les 2 séances qui suivirent.
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03 décembre
Dans les Titres en action:
- La filiale française du cigarettier Philip Morris (PM, 88,21 $US) a été condamnée vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à payer 75 000 euros d’amende pour «publicité illégale» concernant son dispositif de tabac chauffé IQOS. Philip Morris France et Philip Morris Products devront aussi verser 50 000 euros de dommages et intérêts à deux associations de lutte contre le tabac qui les poursuivaient — le Comité National Contre Le Tabagisme (CNCT) et Demain sera non-fumeur (DNF) — en estimant que les deux sociétés enfreignaient la loi sur les produits du tabac en faisant la promotion des appareils IQOS. Ce petit boîtier électronique, commercialisé en France depuis 2017, fonctionne avec des recharges de tabac mélangé à de la glycérine. Sa technologie permet d’éviter la combustion du tabac. Philip Morris met en avant son produit comme étant «moins nocif» que les cigarettes classiques, car ne générant pas de goudrons, mais aucune étude indépendante n’a confirmé cette réduction du risque lié à son utilisation.
- BMO Groupe financier (BMO.TO, 134,81 $) a dégagé au quatrième trimestre de l’exercice financier en cours un bénéfice net de 2,159 milliards $, en hausse de 36% par rapport au bénéfice de 1,584 milliard $ rapporté lors de la même période de l’exercice 2020. Le bénéfice net ajusté a progressé d’une année à l’autre de 1,61 milliard $ à 2,226 milliards $. Quant au bénéfice par action comptable, il s’est élevé au plus récent trimestre à 3,23 $, en hausse de 36% par rapport à il y a un an, alors que le bénéfice par action ajusté s’est élevé de 38%, à 3,33 $. La banque croit que ces résultats reflètent une forte croissance de 10% des revenus par rapport à l’exercice précédent, à 6,573 milliards $, et l’incidence de la baisse des dotations à la provision pour pertes sur créances, en partie contrées par une augmentation des charges. BMO Marchés des capitaux a réalisé au quatrième trimestre de 2021 un bénéfice net comptable de 536 millions $, en hausse de 41% par rapport à l’an dernier. Le bénéfice net de BMO Gestion de patrimoine s’est chiffré à 369 millions $, en hausse de 15%, mais la division Services d’entreprise a essuyé une perte nette comptable, de 179 millions $. La comparaison des résultats de l’ensemble de l’exercice 2021 par rapport à ceux de l’an dernier a aussi été favorable à l’institution basée à Toronto. En un an, le bénéfice net a bondi de 52%, à 7,754 milliards $, et le bénéfice net ajusté s’est établi 8,651 milliards $, en hausse de 66%. Le bénéfice net par action comptable a progressé de 53%, à 11,58 $, alors que le bénéfice net par action ajusté s’est élevé cette année à 12,96 $, en hausse de 68% en un an. BMO Groupe financier annonce d’autre part un dividende de 1,33 $ par action ordinaire pour le premier trimestre de 2022, soit une hausse de 0,27 $, ou de 25%, par rapport au trimestre précédent et l’exercice précédent. Le dividende trimestriel de 1,33 $ par action ordinaire correspond à un dividende annuel de 5,32 $ par action ordinaire.
- Le géant des hydrocarbures Royal Dutch Shell (RDS-B, 43,77 $US) a annoncé son retrait d’un projet d’exploitation de champ pétrolier au large des îles Shetland en Écosse, dont il détenait 30%, une décision aussitôt saluée par des ONG environnementales. «Après un examen approfondi» du projet de Cambo, Shell a indiqué dans un communiqué jeudi soir avoir conclu «que l’intérêt économique en faveur d’un investissement dans ce projet n’était pas assez solide pour le moment». Le projet, qui attend le feu vert du gouvernement britannique, est devenu un cheval de bataille des ONG environnementales, qui réclament son abandon. Greenpeace avait organisé début octobre une manifestation à Londres qui s’était soldée par des arrestations de militants. Le champ pétrolier de Cambo contient l’équivalent de plus de 800 millions de barils de pétrole, dont 170 millions devraient être extraits dans la première phase du projet. Il est détenu à 70% par Siccar Point Energy, soutenu par la société de capital-investissement américaine Blackstone, et à 30% par Shell UK. La décision de Shell «devrait être le coup fatal pour Cambo», a salué Greenpeace dans un communiqué, jugeant que le gouvernement «est de plus en plus seul à soutenir le champ pétrolier». Oxfam a pour sa part salué une décision «positive», appelant le gouvernement britannique à mettre son «veto à la production de Cambo et d’autres gisements de pétrole au Royaume-Uni». S’il dit être «déçu» par la décision de Shell, le PDG de Siccar Point Energy Jonathan Roger assure que l’entreprise «continuera à s’engager avec le gouvernement britannique et les parties prenantes sur le développement futur de Cambo», précisant être en discussions avec ses partenaires pour «examiner les options». Shell se fixe un objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de moitié d’ici 2030 comparé à ses niveaux de 2016, sur ses sites ainsi que pour l’énergie qu’il achète ailleurs.
- SoftBank Group (9984.T, 5 559 $JPY) pourrait voir un pactole d’environ 80 milliards de dollars lui échapper si sa vente du champion britannique des microprocesseurs ARM à Nvidia échouait, un scénario de plus en plus probable après l’hostilité exprimée jeudi par le régulateur américain. Cette mégatransaction annoncée en septembre 2020 avait été chiffrée initialement à 40 milliards de dollars, et SoftBank Group devait en partie être rémunéré en actions Nvidia. Or la valeur du titre du champion américain des cartes graphiques s’est envolée depuis, doublant ainsi quasiment le prix que SoftBank Group pouvait percevoir théoriquement de la transaction, a rappelé vendredi Mio Kato, analyste de LightStream Research dans une note publiée sur la plateforme Smartkarma. Au départ le géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies espérait finaliser la vente d’ARM à Nvidia d’ici fin mars 2022, un calendrier intenable désormais au vu de la grande méfiance que ce projet inspire aux autorités réglementaires dans le monde entier. Avant les craintes formulées par l’autorité américaine de la concurrence (FTC), la Commission européenne et le gendarme britannique de la concurrence ont récemment ouvert des enquêtes approfondies sur cette opération. SoftBank Group misait beaucoup sur la vente d’ARM en 2022 pour se renflouer, alors qu’il vient d’accuser une perte nette équivalente à trois milliards d’euros sur le trimestre écoulé, victime de l’effondrement de la valeur de plusieurs de ses actifs en Chine et Corée du Sud notamment.
À surveiller
Dialogue Health Technologies (CARE, 7,82$): la mainmise de Sun Life se resserre. La compagnie d’assurance Sun Life a mis la main sur 6 millions d’actions de plus du fournisseur de soins virtuels Dialogue, ce qui en dit moins long sur cette dernière que sur la volonté de l’assureur montréalais de croire en cette technologie, estime Nick Agostino de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.
Cascades (CAS, 13,40 $): ne sortez pas tout de suite vos mouchoirs. Fort de ce qu’il a appris à la suite de la publication des résultats de Cascades un peu plus tôt en novembre, Zachary Evershed de la Financière Banque Nationale fait grimper son cours cible, mais évite de trop s’emballer.
Banque TD (TD, 96,50 $): de très bons résultats, mais… La Banque TD est parvenue à dépasser les attentes — très basses — de Darko Mihelic de RBC Marchés des capitaux lorsqu’elle a dévoilé ses résultats du quatrième trimestre de 2021.