Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine
lesaffaires.com|Publié le 12 novembre 2021(Photo: Getty Images)
Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
8 novembre
Dans les Titres en action:
- Aurora Cannabis (ACB, 9,06$) a annoncé lundi avoir signé un accord en vertu duquel il obtiendra une participation importante dans Growery B.V., une société établie aux Pays-Bas qui détient une licence pour participer à l’expérience de la chaîne d’approvisionnement contrôlée en cannabis du pays. La taille de l’investissement n’a pas immédiatement été divulguée. Le gouvernement néerlandais a recours à l’expérience de la chaîne d’approvisionnement contrôlée en cannabis pour observer comment le cannabis peut être fourni légalement aux cafés et quels seraient les effets d’un tel système. Aurora a expliqué que l’accord était structuré de telle sorte qu’elle avait l’intention d’investir une somme négligeable. Une portion de cette somme est payable à l’avance tandis que le reste dépend de l’atteint de certains objectifs par Growery. Aurora fournira en outre un prêt garanti à Growery pour construire une installation, financer ses premières activités et fournir une aide technique et opérationnelle par l’entremise de son centre de recherche des Pays-Bas pour le cannabis médical. Le chef de la direction d’Aurora, Miguel Martin, a souligné que les Pays-Bas devraient devenir le plus grand marché de cannabis récréatif réglementé à l’échelle nationale à l’extérieur du Canada.
- La Financière Sun Life (SLF, 57,10 US$) a annoncé lundi une hausse de son dividende, après qu’un organisme de réglementation fédéral a levé la semaine dernière une suspension temporaire qu’il avait imposée aux institutions financières au début de la pandémie de COVID-19. L’assureur a annoncé le versement d’un dividende supplémentaire de 11 cents par action, qui viendra s’ajouter au dividende trimestriel de 55 cents par action annoncé le 3 novembre. En regroupant les deux dividendes, les actionnaires de la Sun Life recevront un dividende total de 66 cents par action, ce qui représente une hausse de 20% par rapport au paiement trimestriel précédent. La société a indiqué qu’elle restait engagée à offrir un ratio cible de distribution des dividendes de 40% à 50% dans le cadre de ses objectifs financiers à moyen terme.
- Le fabricant de trains d’atterrissage Héroux-Devtek (HRX.TO, 19,10 $) vient de conclure le prolongement d’un important contrat avec Boeing (BA, 223,73 $US). L’entreprise de Longueuil a annoncé, lundi, que le contrat de fabrication des trains d’atterrissage des programmes Boeing 777 et Boeing 777x est prolongé pour une période de six ans. Le contrat avait été signé pour une première fois en 2013. Les termes financiers de l’entente n’ont pas été dévoilés. L’an dernier, Héroux-Devtek avait conclu une autre entente avec Boeing par l’entremise de sa filiale espagnole CESA, acquise en 2018. L’entente confiait à CESA la fabrication des composantes d’actionnement, le système qui déclenche la descente des trains d’atterrissage, et la livraison des pièces de rechange pour les programmes 787, 777, 777x, 767 et 747. Lors de la publication des derniers résultats en août, M. Brassard avait affirmé qu’il faudrait attendre encore deux en avant un retour à la normale du trafic aérien. Il affirmait également que Boeing produisait environ deux appareils 777 par mois. «Éventuellement, ça pourrait passer à 2,5 et monter graduellement à 4.» À l’ouverture de la Bourse de Toronto, l’action gagnait 0,08 $, ou 0,42%, à 19,25 $.
- BMO Groupe financier (BMO.TO, 137,69 $) annonce lundi la conclusion de la vente annoncée au printemps dernier de ses activités de gestion d’actifs en Europe, au Moyen−Orient et en Afrique à Ameriprise Financial pour 1,09 milliard $. L’institution basée à Toronto avait annoncé le 12 avril que la transaction devrait être conclue d’ici la fin de l’année. Cette transaction s’inscrit dans le cadre des objectifs de BMO d’optimiser l’efficacité et à concentrer le capital et les investissements dans les secteurs comme celui de la gestion de patrimoine en Amérique du Nord. Au cours du plus récent trimestre qui s’est terminé le 30 juillet dernier, BMO Groupe financier a affiché un bénéfice de près de 2,28 milliards $, ou 3,41 $ par action diluée, comparativement à un bénéfice de 1,23 milliard $, ou 1,81 $ par action diluée un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 7,56 milliards $, par rapport à 7,19 milliards $.
- Le constructeur ferroviaire Alstom (ALO.PA, 31,51 €) a conclu lundi un contrat de 876 millions d’euros, financé par le gouvernement français, pour la fourniture de 55 rames de métro au Caire, en Égypte. Le contrat avait été annoncé le 13 juin lors d’une visite au Caire du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, lequel s’était alors engagé sur 3,8 milliards d’euros de projets en Égypte. Il prévoit la fourniture par Alstom de 55 rames de métro pour la ligne 1 du métro du Caire, ainsi que la maintenance pendant huit ans. La ligne empruntée par 2,5 millions de voyageurs chaque jour est exploitée avec des rames datant des années 1980, et «les améliorations visées par ce contrat font partie de la stratégie du gouvernement égyptien pour augmenter et améliorer la capacité des transports publics, ainsi que l’expérience des passagers», a indiqué Alstom dans un communiqué. Les rames de type Metropolis seront conçues et fabriquées en France, sur le site de Valenciennes Petite-Forêt. Neuf autres projets étaient inclus dans l’accord intergouvernemental signé par Bruno Le Maire en juin dans les domaines des transports, de l’énergie ou encore du traitement de l’eau. Début mai, Le Caire avait déjà annoncé l’acquisition de 30 avions de combat Rafale, de missiles et d’autres équipements auprès de Paris pour un montant de près de 4 milliards d’euros, en s’endettant sur une dizaine d’années à l’aide d’un mécanisme de prêts en grande partie garantis par la France.
- Le groupe suisse Alcon (ALC, 85,61 $US), spécialisé dans l’ophtalmologie, va débourser 475 millions de dollars américains (410 millions d’euros) pour s’emparer de l’américain Ivantis, afin de se renforcer dans la chirurgie du glaucome, a-t-il annoncé lundi. Des versements supplémentaires pourraient être requis en fonction de certaines étapes réglementaires et commerciales, précise le groupe suisse dans un communiqué. Il espère finaliser la transaction, sujette à approbation réglementaire, durant le premier trimestre 2022. Ce rachat va lui permettre d’élargir son portefeuille dans la chirurgie du glaucome. Ivantis fabrique une micro-endoprothèse, appelé Hydrus, qui permet de réduire la pression intraoculaire chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert en lien avec la chirurgie de la cataracte. Selon une étude clinique intitulée Horizon, 65% des patients opérés avec cette micro-endoprothèse n’ont plus besoin de médicaments dans les cinq années suivant la pose de cet implant, souligne Alcon, ancienne filiale du géant pharmaceutique Novartis. À peu près «de la taille d’un cil», selon le groupe suisse, cette micro-endoprothèse a été approuvée par l’agence américaine des médicaments en 2018 et a depuis été autorisée au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, à Singapour et en Allemagne.
- Le géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies SoftBank Group (6 161,00 $JPY) a annoncé lundi une perte nette de 397,9 milliards de yens (3 milliards d’euros) sur son deuxième trimestre 2021/22, causée par l’effondrement de la valeur de certains de ses investissements. Il s’agit de la première perte nette trimestrielle du groupe depuis début 2020, au moment de la brève chute des marchés financiers mondiaux provoquée par la pandémie. Sur le trimestre écoulé (juillet-septembre), SoftBank a été plombé par la déconfiture en Bourse de certains de ses gros investissements, comme le géant sud-coréen du commerce en ligne Coupang et le champion chinois des VTC Didi Chuxing. Au total ses pertes sur investissements ont été abyssales sur la période: 1 658,3 milliards de yens, soit 12,6 milliards d’euros, surtout du fait de son fonds Vision Fund 1, selon un communiqué. Une telle débâcle avait été anticipée par certains analystes ces derniers mois, sur fond notamment du nouveau tour de vis réglementaire mené par Pékin cet été dans le secteur chinois de la tech, auquel SoftBank Group est très exposé. Il est aussi le premier actionnaire d’Alibaba, dont le titre a fondu récemment. Comme à son habitude, SoftBank n’a pas livré de prévisions de résultats pour l’ensemble de son exercice annuel qui s’achèvera le 31 mars prochain, rappelant la difficulté de faire des projections du fait «de nombreuses incertitudes».
À surveiller
Saputo (SAP, 31,60 $): il faudra patienter un autre 6 à 8 mois. Les investisseurs semblent bien conscients que les résultats plus faibles du 2e trimestre de l’année financière 2022 du producteur laitier québécois sont en grande partie causés par des facteurs hors de son contrôle. Si bien que le cours de l’action a bondi de plus de 6% durant la séance de vendredi malgré ces résultats.
Québecor (QBR.B, 30,54 $): un titre bon marché comparativement à ses pairs. Depuis le mois de mars, le cours de l’action de l’entreprise de télécommunications québécoise a perdu environ 14%, ce qui confère au titre une évaluation peu dispendieuse comparativement à ses concurrents.
BCE (BCE, 63,27 $): il est trop tôt pour recommander une surpondération du titre. Jerome Dubreuil, analyse chez Desjardins, juge qu’il est trop tôt pour recommander aux investisseurs de le surpondérer compte tenu de perspectives un peu plus faibles à moyen terme en ce qui a trait à sa capacité de générer des flux de trésorerie libres et l’absence d’éléments catalyseurs à court terme.
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9 novembre
Dans les Titres en action:
- Freshii (FRII.TO, 2,25$) a affiché mardi une perte nette de 749 000 $ pour son plus récent trimestre, alors que les ventes de ses restaurants ont continué à progresser. La société torontoise a précisé que sa perte atteignait 2 cents par action pour le trimestre clos le 26 septembre, ce qui se comparait à une perte nette attribuable aux actionnaires de 130 000 $, ou zéro cent par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus de Freshii ont totalisé 5,8 millions $ au cours du troisième trimestre, alors qu’ils avaient été de 4,8 millions $ un an plus tôt. Les ventes des établissements ouverts depuis au moins un an ont progressé de 10,6% par rapport au troisième trimestre de 2020.
- Le constructeur automobile japonais Nissan (NSANY, 10,82 $US)a triplé mardi sa prévision de bénéfice net 2021-22, escomptant désormais 180 milliards de yens (1,4 milliard d’euros), grâce à de nouveaux modèles et une forte demande, malgré les pénuries mondiales pesant sur sa production. Nissan reviendrait ainsi dans le vert après deux exercices profondément dans le rouge. En mai, Nissan avait annoncé la cession de sa part de quelque 1,5% du capital de l’allemand Daimler pour 1,15 milliard d’euros. Mais l’allié du français Renault a aussi rehaussé sa prévision de bénéfice opérationnel annuel, passée de 150 à 180 milliards de yens. Nissan révise à la baisse sa prévision de chiffre d’affaires 2021-22, revue à 8 800 milliards de yens (67,2 milliards d’euros) contre un objectif précédent de 9,750 milliards de yens. Il a aussi réduit son objectif de ventes annuelles en volume, à 3,8 millions d’unités contre un objectif précédent de 4,4 millions d’unités. Sur son deuxième trimestre (juillet-septembre), Nissan a généré un bénéfice net de 54,11 milliards de yens (413,4 millions d’euros), contre une perte nette de 44,4 milliards de yens un an plus tôt à la même période. Son bénéfice opérationnel trimestriel s’est établi à 63,5 milliards de yens, contre une petite perte opérationnelle de 4,8 milliards de yens un an auparavant. Ses ventes trimestrielles ont légèrement progressé (+1% sur un an) à 1 938,75 milliards de yens (14,8 milliards d’euros).
- Le conglomérat japonais Toshiba (TOSBF, 44,35 $US)envisage de se scinder en trois entités indépendantes, pour que celles-ci puissent plus facilement exécuter leurs propres stratégies de croissance et ainsi renforcer leurs valeurs de marché respectives, selon le quotidien économique Nikkei. Les trois entreprises indépendantes seraient spécialisées respectivement dans les systèmes d’infrastructures, les appareils électroniques et le stockage de données (puces-mémoires) et pourraient toutes être introduites en bourse vers 2023, a rapporté lundi le Nikkei, sans citer de sources. «Nous travaillons sur un plan stratégique à moyen terme pour améliorer notre valeur d’entreprise et séparer nos activités est l’une des options possibles, mais rien n’est décidé à ce stade», a déclaré mardi un porte-parole de Toshiba à l’AFP. Le groupe nippon doit dévoiler vendredi sa nouvelle feuille de route stratégique, en parallèle de la publication de ses résultats trimestriels. Scinder l’entreprise pourrait effectivement permettre d’accroître la valeur de marché de chacune de ses grandes activités, a estimé Hideki Yasuda, analyste du Ace Research Institute interrogé mardi par l’AFP.
- Le chimiste allemand Bayer (BAYN.DE, 5.79 €) a renoué avec les bénéfices au troisième trimestre, et relevé ses prévisions annuelles, grâce à de meilleures performances de sa branche agrochimie, malgré la poursuite des procédures judiciaires américaines contre le glyphosate. Le groupe a fait état mardi dans un communiqué d’un bénéfice net de 85 millions d’euros entre juillet et septembre, après une perte de 2,7 milliards au deuxième trimestre. Il a fait toutefois moins bien que les estimations des analystes de Factset, qui prévoyaient un bénéfice net de 353 millions d’euros. Son résultat d’exploitation (BAII) s’élève à 530 millions d’euros, contre une perte de 9,4 milliards l’an dernier. Bayer a par ailleurs revu à la hausse ses prévisions de chiffre d’affaires annuel, tablant désormais sur une augmentation de 7% contre 6% en août, après avoir enregistré une hausse de 14,3% au troisième trimestre. La branche santé, locomotive du groupe, a vu son chiffre d’affaires grimper de 7,1%, à 4,5 milliards d’euros. Elle enregistre néanmoins une baisse de 31,2% de son bénéfice opérationnel, en raison de «hausse des dépenses en recherche et développement» et du coût du lancement de plusieurs médicaments. La division agrochimie connaît également une forte hausse de son chiffre d’affaires (+25,8%), et réduit ses pertes opérationnelles, à 200 millions, contre 10,6 milliards l’an dernier.
À surveiller
Canada Goose (GOOS, 60,14$): hausse du cours cible, mais baisse de la recommandation. Le fabricant de vêtements Canada Goose a dévoilé de bons résultats financiers au second trimestre terminé le 26 septembre et a relevé ses prévisions pour son exercice 2022 en ce début de haute saison pour les ventes de vêtements d’hiver.
McAfee (MCFE, 25,50 $US): aucune offre d’achat concurrente n’est prévue. L’entreprise de logiciels antivirus McAfee annonce qu’elle a accepté une offre publique d’achat d’un groupe d’investisseurs dirigé par Advent International Corporation, Permira Advisers LLC, Crosspoint Capital Partners, l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada, GIC Private Limited et une filiale en propriété exclusive de l’Abu Dhabi Investment Authority.
Marché Goodfood (FOOD, 7,31$): l’analyste de la Banque Nationale abaisse son cours cible. L’entreprise de repas prêts-à-cuisiner Marché Goodfood dévoilera ses résultats financiers du 4e trimestre et de l’exercice 2021 le 17 novembre et l’analyste Ryan Li, de la Financière Banque Nationale, anticipe un retour à la normale pour l’entreprise, dont les services ont été très sollicités depuis le début de la pandémie.
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10 novembre
Dans les Titres en action:
- Canadian Natural Resources (CNQ, 42,38 $US) a annoncé mercredi avoir conclu un accord pour acquérir l’explorateur pétrolier et gazier Storm Resources au prix de 6,28 $ par action, ce qui fixe la valeur de l’entreprise de Calgary à 960 millions $. Le prix d’achat représente le plus haut niveau jamais atteint par l’action de Storm, ainsi qu’une prime de 10% par rapport à son cours moyen pondéré en fonction du volume sur 10 jours à la Bourse de Toronto, à la clôture des marchés mardi. L’entente donnera à Canadian Natural accès à la production et à l’infrastructure existantes de Storm dans la région de Montney, au nord−est de la Colombie−Britannique, où elle exerce déjà des activités. Canadian Natural affirme que la production actuelle de Storm dans la région est d’environ 136 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel et de 5600 barils par jour de liquides du gaz naturel. Dans le cadre de la proposition d’entente, Canadian Natural assumera la dette totale de Storm, qui s’élève à environ 186 millions $. L’accord devrait être finalisé en décembre. En août 2020, Canadian Natural a fait l’acquisition d’un autre producteur de Montney, Painted Pony Energy, pour 469 millions $.
- La Financière CI (CIX.TO, 29,90$) a annoncé mercredi avoir signé un accord pour faire l’acquisition de Gofen and Glossberg, une société américaine de gestion de patrimoine et d’investissement pour clients fortunés. Les conditions financières de l’accord n’étaient pas immédiatement disponibles. CI a expliqué que Gofen and Glossberg, fondée en 1932 et établie à Chicago, contribuerait à l’accroissement de sa présence dans le Midwest américain. Les actifs de CI dans ses activités de gestion de patrimoine aux États-Unis devraient atteindre environ 121 milliards $ CAN à la clôture de la transaction et d’autres transactions récemment annoncées. La société affirme que son actif total à l’échelle mondiale devrait pour sa part atteindre environ 344 milliards $ CAN. La transaction devrait être conclue plus tard ce trimestre, sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires et d’autres conditions de clôture habituelles.
- La firme de services-conseils en technologie de l’information CGI (GIB-A.TO, 114,77 $) rapporte qu’elle a réalisé un bénéfice net de 345,9 millions $ au quatrième trimestre de l’exercice en cours, comparativement à 251,9 millions $ au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Le bénéfice par action après dilution s’est élevé 1,39 $, en hausse de 44,8% par rapport au même trimestre l’année dernière. Les revenus de 3,01 milliards $ ont constitué une hausse de 2,8% par rapport au même trimestre de l’exercice 2020. Pour ce qui est de l’ensemble de l’exercice financier, CGI a encaissé un bénéfice net de 1,37 milliard $ et un bénéfice par action après dilution de 5,41 $, en hausse de 28,8% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent. Les revenus se sont élevés à 12,13 milliards $. Le président et chef de la direction de CGI, George Schindler, se réjouit que la compagnie ait terminé l’exercice financier 2021 en position de force, affichant une accélération de la croissance de ses revenus ainsi qu’un carnet de commandes et un bilan financier solide. Les nouveaux contrats signés au cours du seul quatrième trimestre de l’exercice financier 2021 se sont chiffrés à 2,92 milliards $. M. Schindler ajoute que pour l’année à venir, l’entreprise basée à Montréal va accélérer ses investissements dans pour élargir ses services et sa présence mondiale afin de soutenir la transformation numérique des clients.
- L’équipementier sportif allemand Adidas (ADDYY, 171,68 $US), en forme au troisième trimestre, a abaissé mercredi sa prévision de marge brute annuelle en raison des coûts importants liés aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, appelées à l’handicaper jusqu’au printemps 2022. En raison de coûts de fret supplémentaires sur fond de pénuries de conteneurs dans les ports, en Chine notamment, la marge brute devrait atteindre sur l’année une fourchette entre 50,5 et 51%, contre 52% visés auparavant, a détaillé Adidas. Ces coûts supplémentaires, de 50 millions d’euros entre juillet et septembre, devraient atteindre 200 millions d’euros sur l’année, a expliqué le directeur financier, Harm Ohlmeyer, lors d’une conférence téléphonique. Lors du troisième trimestre, le bénéfice net hors impact positif de la vente de la filiale Reebok a reculé de 10% à 479 millions d’euros. Mais l’objectif annuel entre 1,4 à 1,5 milliard d’euros a été maintenu, en visant plutôt le bas de la fourchette. En août, l’équipementier a annoncé avoir cédé pour 2,1 milliards d’euros sa filiale Reebok, qui cumulait les problèmes depuis des années, à la société américaine Authentic Brands Group (ABG). Le chiffre d’affaires entre juillet et septembre pour la marque aux trois bandes a atteint au final 5,7 milliards d’euros, en hausse de 3% sur un an. Sans les soucis dans la chaîne d’approvisionnement, la croissance aurait été de 14%, affirme Adidas. Une progression annuelle proche de 20% pour l’année 2021 est toujours visée.
- Le géant chinois de l’internet Tencent (0700.HK, 493 600 $HKD) a annoncé mercredi un chiffre d’affaires en progression de seulement 3% au troisième trimestre par rapport au précédent, un ralentissement sur fond de restrictions réglementaires sur les jeux vidéo et le secteur technologique. Ses ventes se sont élevées à 142,4 milliards de yuans (19,2 milliards d’euros) sur la période juillet-septembre, avec une hausse de 13% sur un an, moindre qu’attendu: selon l’agence Bloomberg, il s’agit du rythme de progression le plus lent depuis l’entrée en Bourse du groupe en 2004 à Hong Kong. Les autorités imposent depuis la fin de l’été une limite hebdomadaire drastique de trois heures de jeux vidéo en ligne aux moins de 18 ans, afin de limiter la dépendance chez les plus jeunes. Une mesure qui a notamment touché Tencent, le poids lourd du secteur, et son populaire jeu en ligne multijoueurs «Honor of Kings», qui compte plus de 100 millions d’utilisateurs actifs quotidiens. La nouvelle réglementation a en tout cas eu un effet sensible: selon Tencent, les mineurs ne représentaient en septembre que 0,7% du temps de jeu sur ses plateformes en Chine — contre 6,4% un an auparavant.
- La firme d’ingénieurs WSP Global (WSP.TO, 172,53 $) a affiché mardi un bénéfice en hausse de 33% pour son troisième trimestre, alors que ses revenus ont progressé de 20% par rapport à la même période l’an dernier. La société montréalaise a attribué ces résultats à la croissance interne de tous ses segments et aux résultats favorables découlant de ses récentes acquisitions. WSP a réalisé un profit attribuable aux actionnaires de 139,0 millions $, soit 1,18 $ par action, pour le trimestre clos le 25 septembre, ce qui se comparait à un bénéfice de 104,3 millions $, ou 92 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus nets, qui excluent les coûts des sous-consultants et les coûts directs, se sont établis à 2,03 milliards $ au plus récent trimestre, alors qu’ils avaient été de 1,69 milliard $ au troisième trimestre de 2020. En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de WSP a atteint 179,9 millions $, ou 1,53 $ par action, au plus récent trimestre, alors qu’il avait été de 131,7 millions $, ou 1,16 $ par action, un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 1,41 $ et à des revenus de 2,05 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. WSP versera le 15 janvier un dividende de 37,5 cents par action aux actionnaires inscrits en date du 31 décembre.
À surveiller
Rogers (RCI.B, 60,90$): la cour a tranché et les perspectives à court terme sont maintenant favorables. La saga au sein du conseil d’administration du groupe de télécommunications est maintenant terminée à la suite du jugement de la Cour suprême de la Colombie-Britannique qui a tranché en faveur du président du conseil Edward Rogers. Joe Natale demeure néanmoins directeur et président de la société.
Open Text (OTEX-NASDAQ, 52,22 $US): une acquisition sur mesure, selon l’analyste de la Banque Nationale. Le spécialiste de la gestion de documents numériques et d’échanges de données de Waterloo annonçait lundi l’acquisition de Zix Corporation, une société de Dallas qui fournit des services de cryptage et de prévention de la perte de données des e-mails.
Stella-Jones (SJ, 42,37 $): Le titre perd plus de 7% à la suite de la divulgation de résultats plus faibles qu’espérés. Le spécialiste de produits industriels en bois traité sous pression annonçait hier avoir réalisé à son 3e trimestre des bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 69 millions $, bien en deçà du consensus des analystes qui prévoyait 81 millions $.
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11 novembre
Dans les Titres en action:
- Le premier sidérurgiste mondial ArcelorMittal (MT, 32,66 $US) a réalisé au troisième trimestre 2021 son bénéfice « le plus élevé depuis 2008 » et affirme vouloir mettre à profit la reprise pour poursuivre la décarbonation de l’acier. Au troisième trimestre, le groupe a réalisé un bénéfice net de 4,6 milliards de $US, après une perte de 261 milliard de $US au troisième trimestre 2020 marqué par les conséquences de l’arrêt des hauts fourneaux durant la crise sanitaire. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires d’Arcelor Mittal a fait un bond de 52% à 20,2 milliards de $US contre 13,26 de juillet à septembre 2020. Par rapport au deuxième trimestre 2021, la hausse est de 4,5%. Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires total du groupe gonfle ainsi à 55,7 milliards de $US contre 39,08 milliards l’an passé (+42%). Et le résultat net de 10,9 milliards de $US sur neuf mois se compare à une perte de 1,9 milliards de $US enregistrée sur la même période de l’année de la pandémie de Covid-19. À la Bourse de Paris, le titre ArcelorMittal a terminé en hausse de 3,73% jeudi à 28,37 euros.
- Brookfield Asset Management (BAM, 59,08 $US) a affiché jeudi un bénéfice du troisième trimestre plus de quatre fois plus important que celui de la même période l’an dernier, grâce à la croissance soutenue et à la performance de ses investissements dans l’ensemble de ses activités. Le gestionnaire de fonds a réalisé un profit attribuable aux actionnaires ordinaires de 797 millions $ US, ou 47 cents US par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. En comparaison, il avait engrangé un profit de 172 millions $ US, ou 10 cents US par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 19,25 milliards $ US, par rapport à 16,25 milliards $ US un an plus tôt. Les fonds tirés des activités ont totalisé 1,41 milliard $ US, soit 85 cents US par action, pour le plus récent trimestre, un chiffre en hausse par rapport à celui de 1,04 milliard $ US, ou 65 cents par action, de la même période en 2020. Les bénéfices distribuables ont grimpé à 1,24 milliard $ US, alors qu’ils avaient été de 890 millions $ US un an plus tôt.
- Cineplex (CGX.TO, 14,84) a affiché jeudi une perte de 33,6 millions $ pour son plus récent trimestre, alors que les auditoires dans ses salles de cinéma ont grandi et que tous ses établissements étaient de nouveau opérationnels. La chaîne de cinémas a précisé que sa perte par action s’était chiffrée à 53 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à une perte de 121,2 millions $, ou 1,91 $ par action, un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 250,4 millions $, par rapport à ceux de 61,0 millions $ du troisième trimestre de l’an dernier. Cineplex a accueilli 8,3 millions de cinéphiles au plus récent trimestre, comparativement à 1,6 million il y a un an. Toutes les salles de cinéma de Cineplex sont rouvertes depuis le 17 juillet. Les revenus du box-office se sont chiffrés à 94,1 millions $ pour le trimestre, comparativement à 14,5 millions $ un an plus tôt, tandis que les revenus des services alimentaires se sont chiffrés à presque 80 millions $, par rapport à 15,5 millions $ l’an dernier. Cineplex a fait état de 14,1 millions $ en revenus médiatiques, contre 12,8 millions $ l’an dernier. Ses revenus de jeux d’arcade et autres divertissements ont grimpé à 53,3 millions $, par rapport à 13,2 millions $ un an plus tôt. Les autres revenus se sont chiffrés à 8,9 millions $, après avoir été de presque 5,0 millions $ un an plus tôt.
- CAE (CAE.TO, 38,31 $) a renoué avec les profits à son plus récent trimestre, après avoir réalisé une perte lors de la même période l’an dernier, le spécialiste des simulateurs de vols ayant fait état jeudi d’une hausse de 16% de ses revenus. La société montréalaise a affiché un bénéfice attribuable aux actionnaires de 14,0 millions $, ou 4 cents par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. Cela se comparait à une perte de 5,2 millions $, ou 2 cents par action, pour le même trimestre un an plus tôt. Les revenus du deuxième trimestre ont totalisé 814,9 millions $ en hausse par rapport à ceux de 704,7 millions $ de l’an dernier. En excluant les éléments non récurrents, CAE a réalisé un bénéfice ajusté de 17 cents par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 13 cents par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 20 cents par action et à des revenus de 899,7 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. CAE a annoncé le mois dernier s’être entendue pour racheter la division d’exploitation aérienne AirCentre de Sabre pour la somme de 392,5 millions $ US. Ces activités comprennent des logiciels utilisés par les compagnies aériennes pour aider à la gestion des équipages et des vols, ainsi qu’à l’optimisation de l’utilisation des avions et de la gestion des aéroports.
- Canadian Tire (CTC-A.TO, 178,72 $)a annoncé jeudi une hausse de son dividende, alors que le détaillant affichait un profit du troisième trimestre en baisse par rapport à la même période l’an dernier. La société établie à Toronto versera désormais un dividende trimestriel de 1,30 $ par action, par rapport à 1 175 $ par action précédemment. Canadian Tire a affiché un profit attribuable aux actionnaires ordinaires de 243,7 millions $, soit 3,97 $ par action, pour le trimestre clos le 2 octobre, en baisse par rapport à celui de 296,3 millions $, ou 4,84 $ par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 3,91 milliards $, comparativement à un chiffre d’affaires de 3,99 milliards $ au troisième trimestre de 2020. Sur une base normalisée, Canadian Tire a réalisé un bénéfice de 4,20 $ par action au plus récent trimestre, contre un bénéfice ajusté de 4,93 $ par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à un profit ajusté de 4,30 $ par action et à des revenus de 3,97 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Outre les magasins Canadian Tire, l’entreprise détient les enseignes L’Équipeur, Sports Experts, Atmosphère et SportChek, notamment. Elle est aussi propriétaire de la marque de vêtements d’extérieur Helly Hansen.
- Cascades (CAS.TO, 14,60 $)a dégagé au troisième trimestre de l’exercice financier en cours un bénéfice d’exploitation de 73 millions $, supérieur de 35% au bénéfice de 54 millions $ réalisé au trimestre correspondant de 2020. Pendant la même période, la compagnie a toutefois subi un recul de son bénéfice net qui est passé de 49 millions $ à 32 millions $. Le bénéfice net par action ordinaire a baissé de 0,51 $ à 0,32 $. Le bénéfice d’exploitation ajusté a reculé de 31%, de 64 millions $ à 44 millions $. Les ventes du géant québécois du papier ont légèrement progressé en un an, de 1,014 milliard $ à 1,030 milliard $. La compagnie attribue cette augmentation à l’amélioration des prix et la composition des produits dans les secteurs de l’emballage. Elle ajoute que les bénéfices ont été partiellement compensés par un taux de change moins favorable entre le dollar canadien et le dollar américain. Le président et chef de la direction de Cascades, Mario Plourde, explique que la performance au troisième trimestre reflète la nature dynamique de l’environnement macroéconomique nord−américain et l’impact annoncé sur la production du secteur Carton−caisse en lien aux problèmes du système de traitement des effluents d’eau à l’usine de Niagara Falls. M. Plourde ajoute qu’au troisième trimestre, pour l’ensemble de ses activités, Cascades a continué à subir des pressions inflationnistes sur les coûts des intrants, principalement les matières premières ainsi que la main−d’œuvre, le transport et l’énergie.
- Le fondateur et directeur général de Tesla (TSLA, 1 067,95 $US), Elon Musk, a vendu lundi pour environ 5 milliards de dollars américains d’actions du constructeur de véhicules électriques, après avoir annoncé ce week-end qu’il envisageait de se séparer de 10% de ses titres. Selon les documents déposés mercredi auprès du régulateur américain des marchés, la SEC, l’homme le plus riche du monde a cédé environ 4,5 millions d’actions cette semaine. Un premier bloc d’une valeur de 1,1 G$US avait été vendu lundi, afin de répondre à des obligations fiscales découlant de l’exercice de stock-options, mais cette cession avait été lancée selon un plan déjà préparé et mis sur pied en septembre ont précisé ces documents. Samedi, le quinquagénaire avait effectué un sondage, depuis son compte Twitter, pour savoir s’il devait ou non se séparer de 10% de ses actions Tesla. Quelque 57,9% des 3,5 millions de votants avaient répondu favorablement. Elon Musk est suivi par 62 millions de personnes sur Twitter. Il était difficile de dire mercredi si la cession d’un bloc supplémentaire de 3,6 millions d’actions d’une valeur de 4 milliards d’actions Tesla, mentionné dans les documents de mardi et mercredi, avait aussi été prévue avant ce sondage depuis Twitter. Lundi, à l’ouverture de Wall Street, le titre avait dégringolé, lâchant jusqu’à 7,2% alors que le marché craignait que le bouillant patron ne s’exécute et déséquilibre, à lui seul, l’offre et la demande d’actions du constructeur. Les actions vendues lundi par Elon Musk l’ont donc été à un prix sensiblement moins élevé que s’il les avait cédées avant son tweet, mais le document révèle également que le facétieux homme d’affaires avait enclenché la vente dès le 14 septembre et ne s’est donc pas déterminé en fonction du sondage.
- Le géant japonais du pneu Bridgestone (BRDCY, 21,60 $US) a laissé jeudi inchangées ses prévisions de résultats annuels, alors qu’il fait face à divers vents contraires, notamment la hausse des coûts de matières premières comme le pétrole et le caoutchouc. Son activité est par ailleurs ralentie dans certains segments (pneus de première monte, pour les véhicules neufs) par la pénurie de semi-conducteurs, qui perturbe la production automobile mondiale. Son activité en Asie est également toujours pénalisée par la pandémie. D’un autre côté, Bridgestone profite notamment de la baisse du yen par rapport au dollar et à l’euro. Il compte aussi poursuivre ses efforts pour améliorer ses prix de vente et optimiser ses coûts afin de «minimiser» les facteurs défavorables et ainsi atteindre ses objectifs annuels. Bridgestone, qui avait relevé en août ses prévisions 2021, vise un bénéfice net annuel de 325 milliards de yens (2,5 milliards d’euros), contre une petite perte nette en 2020. Il anticipe un bénéfice opérationnel annuel de 360 milliards de yens, pour un chiffre d’affaires de 3,320 milliards de yens (25,4 milliards d’euros au cours actuel). Il a aussi maintenu jeudi son projet de verser un dividende total de 170 yens par action au titre de l’exercice en cours (contre 110 yens pour 2020). Au troisième trimestre, Bridgestone a réalisé un bénéfice net de 70,5 milliards de yens (près de 540 millions d’euros), contre une mini-perte de 2,1 milliards de yens un an plus tôt. Son bénéfice opérationnel ajusté sur la période s’est établi à 101,7 milliards de yens (+53,6% sur un an) et son chiffre d’affaires a atteint 833 milliards de yens (6,4 milliards d’euros), en hausse de 12,4% sur un an.
- Le géant industriel Siemens (ENR.DE, 24,58 €) a vu son bénéfice net annuel progresser de 59% à 6,7 milliards d’euros, et son bénéfice d’exploitation de 17% à 8,8 milliards d’euros, selon des résultats préliminaires publiés jeudi. L’industrie mondiale est plombée depuis plusieurs mois par des problèmes de goulots d’étranglement et de pénuries, liés à la pandémie qui a bouleversé les chaînes d’approvisionnement. Ces circonstances ont pesé sur les résultats du quatrième trimestre. Siemens a ainsi vu son bénéfice net chuter de 29% entre juillet et septembre, atteignant 1,3 milliard d’euros. Le résultat opérationnel (BAIIA) s’est quant à lui inscrit en baisse de 14% à 2,3 milliards d’euros sur la période, a indiqué le groupe allemand. Ces handicaps «se réduiront au cours de l’année 2022», prévoit l’entreprise qui s’attend pour l’exercice 2021-2022 à «une croissance à un chiffre» de son chiffre d’affaires. Siemens connaissant une forte hausse (+26%) de son chiffre d’affaires, à 19,07 milliards d’euros. La branche «digital industries», qui compte notamment l’activité logicielle du groupe, porte toujours cette croissance des revenus, étant moins touchée par ces pénuries. Cette division a connu un chiffre d’affaires en hausse de 31%, à 5,2 milliards d’euros. Tout comme les activités liées à l’automatisation industrielle («smart infrastructure»), qui voient leur chiffre d’affaires augmenter de 11%, malgré un résultat opérationnel (BAIIA) en baisse de 14%. La branche «mobilité», conservée par Siemens, est quant à elle en forte croissance (+33%) au quatrième trimestre, grâce à des commandes dans le ferroviaire en Europe.
- Le premier producteur mondial de diamants bruts, le russe Alrosa (ALRS.ME, 133,21 $RUB), a vu son bénéfice net multiplié par trois au troisième trimestre sur un an, signe d’une bonne reprise après un effondrement en 2020 provoqué par la pandémie de la COVID-19. Entre juillet et septembre, le groupe basé en Iakoutie, en Sibérie orientale, a enregistré un bénéfice net de 25 milliards de roubles (306 millions d’euros au taux actuel), contre 7,6 milliards sur la même période un an plus tôt. Sur les neuf premiers mois de 2021, Alrosa a engrangé un bénéfice net de 79,2 milliards de roubles, soit un résultat multiplié par 7,3 sur un an. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires a lui augmenté de 55% sur un an pour atteindre 76,9 milliards de roubles. Dans un communiqué, Alexeï Philippovski, directeur financier du groupe, a expliqué que les producteurs ont eu recours au début du troisième trimestre à des diamants fraîchement sortis des mines, après avoir écoulé le stock accumulé en 2019/2020. «Dans les années à venir, la production globale de diamants restera entre 20 et 25% en dessous de ses niveaux prépandémie», a-t-il poursuivi. Il a ajouté que les prix des diamants bruts et polis avaient augmenté respectivement de 12% et 9% par rapport à début 2019, du fait d’une demande forte, notamment en Chine et aux États-Unis, et d’une offre limitée. En 2020, Alrosa avait vu son bénéfice net divisé par deux, sous l’impact de la pandémie et de la chute du rouble.
À surveiller
CGI (GIB.A, 109,79$): de bons résultats, mais la direction s’inquiète du marché du travail et de l’inflation. La société de services-conseils en technologies de l’information a connu à son 4e trimestre une croissance de ses revenus de 6,4% en devise constante, soit son meilleur résultat des 8 derniers trimestres, note Richard Tse, analyste à la Banque Nationale.
Nuvei (NVEI-NASDAQ, 108,75$US): confiant que la croissance va se poursuivre, l’analyste de Scotia Capital hausse son cours cible. La société de traitement des paiements électroniques basée à Montréal a réalisé une solide croissance de ses affaires au 3e trimestre, note Paul Steep, analyste chez Scotia Capital.
Intact Corporation financière (IFC, 169,87$): malgré les pertes liées aux catastrophes, les résultats sont bons. La société d’assurance dont le siège social est à Toronto mais dont la majorité de ses opérations est au Québec a réalisé un bénéfice net de 2,87 $ par action, nettement supérieurs à la prévision du consensus des analystes qui tablait sur 1,75 $ par action.
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12 novembre
Dans les Titres en action:
- Le fabricant québécois de produits aérospatiaux et de trains d’atterrissage Héroux-Devtek (HRX.TO, 18,68 $) rapporte vendredi une hausse en un an de son résultat net du troisième trimestre, qui est passé de 3,838 millions $ lors de l’exercice financier 2020 à 7,51 millions $ cette année. Pendant la même période, le résultat net ajusté de l’entreprise basée à Longueuil a progressé de 6,118 millions $ à 7,51 millions $ alors que le bénéfice par action de base et dilué a augmenté de 0,11 $ à 0,21 $. Pour le deuxième trimestre de l’exercice 2022, Héroux-Devtek rapporte des ventes de 131,3 millions $ comparativement à 137,1 millions $ un an plus tôt. Le président et chef de la direction de Héroux-Devtek, Martin Brassard, estime qu’à chaque trimestre depuis 18 mois, le fabricant est parvenu à compenser les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la cadence de production dans le secteur civil, grâce à une croissance solide et constante dans le secteur de la défense. M. Brassard annonce que pour le deuxième semestre de l’exercice 2022, la compagnie recherchera de nouvelles occasions d’affaires et de croissance au moyen d’acquisitions ou en renforçant ses relations avec les fabricants d’équipement d’origine. Héroux-Devtek a prolongé son contrat avec Boeing pour les programmes 777 et 777X jusqu’en 2030 et a été choisi par Lockheed Martin pour sa prochaine génération d’avions pour la défense aérienne.
- Cogeco Communications (CCA.TO, 106,23 $) a fait état, jeudi, après la fermeture des marchés, d’un bénéfice de 96,2 millions $, ou 2,05 $ par action, en hausse par rapport à un résultat de 90,8 millions $, ou 1,90 $ par action un an plus tôt. Le BAIIA ajusté s’est établi à 290,6 millions $, une baisse de 1,3% par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent en raison notamment de la dépréciation du dollar américain et de l’intensification des activités de marketing et de publicité au sein des secteurs des services à large bande. Ses revenus ont augmenté de 4,5%, pour atteindre 632,7 millions $. Ainsi, les recettes tirées des services à large bande canadiens ont augmenté de 10,1%. Les revenus des services à large bande américains ont augmenté de 5,8%. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation ont augmenté de 10,5%, pour atteindre 281,5 millions $. Concernant l’acquisition par Atlantic Broadband, le 1er septembre, des systèmes de câblodistribution de WideOpenWest en Ohio pour un prix d’achat de 1,125 milliard $ US, M. Jetté a dit «avoir hâte de rendre compte des activités d’intégration au prochain trimestre». Pour tenir compte de l’incidence de cette acquisition, Cogeco Communications revoit à la hausse ses projections financières pour l’exercice 2022. La société prévoit que la croissance des revenus se situera entre 15% et 17%, et celle du BAIIA ajusté, entre 14% et 16%. Les acquisitions d’immobilisations corporelles devraient se chiffrer entre 815 millions $ et 845 millions $. Par ailleurs, un dividende déterminé trimestriel de 0,705 $ a été déclaré, comparativement à 0,64 $ pour l’exercice précédent.
- Le géant pharmaceutique AstraZeneca (AZN, 62,92 $US) a déclaré une perte nette de 1,65 milliard de dollars américains au troisième trimestre contre un bénéfice de 651 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a en revanche bondi de 50% à 9,9 milliards $US, notamment grâce à la fusion avec Alexion, dont les recettes sont comptabilisées à partir de fin juillet. Les revenus comprennent sur les neufs mois depuis le début de l’année 2,2 G$US de ventes de vaccin contre la COVID-19, dont 736 M$US en Europe, correspondant à 580 millions de doses vendues dans le monde. Contrairement à ses rivaux, AstraZeneca s’est engagé à vendre son vaccin à prix coûtant. Les coûts des ventes ont triplé sur un an, les coûts de recherche doublés et le groupe suédo-britannique a payé 350 M$US d’impôts contre un crédit d’impôt l’an dernier. Le groupe avait indiqué il y a un mois avoir obtenu des résultats positifs dans les essais cliniques de phase 3 sur son médicament AZD7442, cocktail d’anticorps contre la COVID-19.
- Le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson (JNJ, 163,06 $US) a annoncé vendredi qu’il allait séparer ses produits d’hygiène et médicaments sans ordonnance du reste de ses opérations pour donner naissance à deux entreprises cotées en Bourse. Le titre de J&J grimpait de plus de 3,5% à Wall Street dans les échanges électroniques après cette annonce et avant l’ouverture de la place new-yorkaise. La branche «Santé des consommateurs» commercialise des produits grand public comme les pansements Band-Aid, les crèmes pour la peau Neutrogena, de la poudre de talc pour bébés ou le Tylenol, un médicament utilisé comme antidouleur. Elle a généré un chiffre d’affaires de 3,7 milliards de dollars américains au troisième trimestre, soit près de 16% des recettes totales de J&J. Les autres activités du groupe, à savoir la production et la vente d’équipements médicaux, de médicaments sur ordonnance et de vaccins, notamment le sérum unidose contre le Covid-19, formeront la deuxième entreprise. Ces divisions ont généré près de 20 G$US de revenus de juillet à septembre. J&J envisage d’achever la séparation d’ici 18 à 24 mois. L’annonce de la scission de J&J intervient quelques jours seulement après celle d’un autre géant américain, le conglomérat General Electric, qui a lui prévu de séparer ses activités en trois entreprises distinctes.
À surveiller
Xebec Absorption (XBC, 3,24 $): l’entreprise doit encore faire ses preuves. Bien qu’elle ait suivi le tracé de sa nouvelle stratégie, les résultats trimestriels du fournisseur de solutions d’énergie propre destinées aux gaz renouvelables Xebec sont freinés par ses projets existants, constate Rupert Merer de la Financière Banque Nationale.
Chorus Aviation (CHR, 4,24 $): ses activités de location décollent. Chorus Aviation compte bien investir massivement dans le secteur de la location d’avion en 2022, car la direction estime pouvoir profiter d’un pivot dans l’industrie, a-t-elle laissé entendre lors du dévoilement de ses résultats trimestriels le 10 novembre 2021.
Walt Disney (DIS, 174,45 $): des résultats décevants. Le pire de la crise semblant être bientôt derrière elle, Disney devrait reprendre du galon au cours de la deuxième moitié de l’exercice 2022, mais les commentaires concernant les deux prochains trimestres, et les résultats de ce dernier son de bien mauvais augure selon Jessica Reif Ehrlich de Bank of America Securities.