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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 08 octobre 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

04 octobre

 

Dans les Titres en action:

  • La Financière Sun Life (SLF, 52,84 $US) a signé une entente pour faire l’acquisition de DentaQuest, un fournisseur d’assurance de soins dentaires américain, pour un montant d’environ 3,1 milliards $.  La Sun Life a précisé lundi que DentaQuest ferait partie intégrante de ses activités aux États-Unis, qui offrent des avantages au titre des régimes d’assurance que les employeurs offrent à leurs employés. L’acquisition de DentaQuest permettra à la Sun Life de plus que doubler la taille de son secteur des avantages sociaux aux États-Unis au chapitre des revenus. DentaQuest compte plus de 33 millions de membres dans 36 États américains, ainsi que 2400 employés. Selon le président et chef de la direction de la Sun Life, Kevin Strain, l’acquisition de DentaQuest s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’assureur consistant à se concentrer sur l’assurance et les garanties collectives aux États-Unis. La transaction, qui est assujettie à certaines approbations réglementaires et aux conditions de clôture habituelles, devrait être conclue dans la première moitié de l’an prochain. 
  • Magna International (MG.TO, 97,59 $) a renoncé à son accord d’achat de la société technologique suédoise Veoneer après que Qualcomm a présenté une offre supérieure à la sienne. La société ontarienne de pièces automobiles a indiqué avoir renoncé à une période de contrepartie de quatre jours pour faire une contre-proposition. L’offre présentée par Qualcomm a été jugée supérieure à celle de Magna par Veoneer. Magna avait annoncé en juillet avoir conclu un accord pour acheter Veoneer pour 31,25 $US par action, pour une valeur totale de 3,8 milliards $US. Cependant, Qualcomm a présenté une offre de 37 $ US par action, pour une valeur totale d’environ 4,5 milliards $US. Le chef de la direction de Magna, Swamy Kotagiri, a expliqué que la décision de la société témoignait de son approche disciplinée dans l’évaluation lorsqu’elle prépare des acquisitions stratégiques. Dans le cadre de la résiliation de l’accord de fusion avec Magna, Veoneer lui versera une indemnité de rupture de 110 millions $US. 
  • Les ventes du constructeur automobile Ford (FORD, 2,27 $US) ont baissé de 27% sur l’ensemble du troisième trimestre, la production du groupe ayant été limitée par le manque de semi-conducteurs. La situation s’améliore, assure toutefois le groupe lundi dans un communiqué mettant en avant le fait que ses ventes n’ont reculé que de 18% en septembre par rapport à l’année précédente. Le repli des ventes du constructeur reste plus important que l’ensemble du secteur. Selon les analystes du cabinet spécialisé Edmunds, les ventes de nouvelles voitures et pick-up devraient baisser au total de 13% aux États-Unis au troisième trimestre. La situation est contrastée en fonction des constructeurs : les ventes se sont effondrées de 33% chez General Motors tandis qu’elles ont progressé de 1,4% chez Toyota, qui a pris en conséquence pour le deuxième trimestre de suite la place de groupe automobile vendant le plus de véhicules aux États-Unis.

 

À surveiller

BRP (DOO, 118,16 $): Des leviers de croissance pour plusieurs années à venir. Une visite à l’usine de Valcourt de BRP, suivie d’une période de questions avec son directeur financier, Sébastien Martel, ont certainement enthousiasmé Benoit Poirier, analyste chez Desjardins, car en s’appuyant sur ses estimations faites à la suite de la révision du plan stratégique, il croit que le titre pourrait valoir 166 $.

Winnebago Industries (WGO, NYSE, 79,54$US): L’analyste de la BMO hausse ses prévisions de bénéfices et son cours cible. Les investisseurs semblent reconnaître que la demande des particuliers pour les véhicules récréatifs est forte et que Winnebago est bien placée pour en profiter, car le titre est passé de 67 $US à 78 $US la semaine dernière, et ce malgré que l’ensemble des marchés boursiers connaissaient des moments difficiles.

AG Growth International (AGI) (AFN, 28,15 $): Les ventes vont s’accélérer et les marges se normaliser, prévoit l’analyste de Desjardins. L’entreprise de Winnipeg spécialisée dans la planification, l’ingénierie et la production de solutions globales et de systèmes appliqués aux semences, aux engrais, aux céréales, aux aliments pour animaux et aux aliments n’a pas présentement le succès qu’elle mériterait auprès des investisseurs, croit David Newman, analyste chez Desjardins.-

 

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05 octobre

 

À surveiller

Vêtements de sport Gildan (GIL, 37,10$US) : la réouverture de l’économie américaine fera du bien. Le fabricant Les Vêtements de sport Gildan dévoilera ses résultats financiers du troisième trimestre le 4 novembre et l’analyste Brian Morrison, de la Banque TD, prévoit une amélioration considérable du bénéfice par action de l’entreprise.

CGI (CGI, 106,97$ : l’achat d’Array augmente la présence dans le secteur gouvernemental américain. CGI a annoncé lundi l’acquisition de Array Holding Company un fournisseur de services numériques qui optimise la performance de la mission du département de la Défense des États-Unis et d’autres organisations gouvernementales.

Air Canada (AC, 24,16$) : un analyste abaisse sa recommandation et son cours cible sur un an. L’analyste Walter Spraklin, de Banque Royale marchés des capitaux, est moins optimiste envers Air Canada, dans un contexte où la pandémie mondiale de COVID-19 continue d’affecter l’industrie du transport aérien.

 

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06 octobre

 

Dans les Titres en action:

  • Baylis Medical a annoncé mercredi avoir signé une entente qui la verra vendre ses activités de cardiologie à Boston Scientific (BSX, 42,23 $US) pour 1,75 milliard $US. La société américaine est un concepteur d’appareils médicaux utilisés en cardiologie. La transaction, qui devrait être conclue au premier trimestre de l’an prochain, est assujettie aux conditions de clôture habituelles. Baylis Medical Technologies, une société affiliée de Baylis Medical établie à Mississauga, ne fait pas partie de la transaction et restera une entité distincte. Selon l’entreprise, Baylis Mediacal Technologies continuera son développement et sa production d’appareils médicaux pour les secteurs de la radiologie et de la neurochirurgie. Baylis Medical Technologies continuera aussi d’offrir des services de contrats de fabrication pour d’autres entreprises d’appareils médicaux.
  • Les groupes américains General Motors (GM, 53,84 $US) et General Electric (GE, 102,88 $US)prévoient de travailler ensemble pour améliorer leur approvisionnement respectif en matériaux clés pour la production des véhicules électriques comme des équipements d’énergies renouvelables. Les deux géants industriels veulent dans un premier temps créer une chaîne d’approvisionnement commune basée en Amérique du Nord et en Europe pour la fabrication d’alliages métalliques et d’aimants à partir de terres rares, détaille un communiqué mercredi. Les «terres rares», un nom désignant plusieurs métaux exploités sous forme de minerais, sont devenues indispensables à la fabrication des moteurs de voitures électriques comme de turbines éoliennes. Elles sont aujourd’hui largement extraites du sol et raffinées en Chine ; les États-Unis comme l’Union européenne cherchent actuellement à diversifier les sources d’approvisionnement pour éviter de se retrouver à la merci de Pékin sur ce terrain. Les deux entreprises vont aussi évaluer la possibilité de travailler ensemble sur le développement de nouvelles technologies et de nouveaux processus pour les secteurs automobile et énergétique.
  • Le géant britannique des supermarchés Tesco (TSCO.L, 269 £) a vu son bénéfice net bondir de 68% au premier semestre, tirant son épingle du jeu dans un secteur frappé par les problèmes de chaînes logistiques, causés notamment par une sévère pénurie de chauffeurs routiers. Le numéro un du secteur au Royaume-Uni a dégagé un profit net de 781 millions de livres (918 millions d’euros) au cours des six mois achevés fin août, tiré par des ventes qui restent élevées depuis le début de la pandémie. Tesco totalise en effet plus du quart des parts de marché, loin devant ses concurrents Sainsbury’s (15%), Asda (14,3%) et Morrisons (9,8%), selon des chiffres du cabinet Kantar arrêtés au 5 septembre. Les revenus du groupe ont augmenté de 6,3% à 30,4 milliards de livres. Fort de ces bons résultats, Tesco a annoncé un programme de rachats d’actions dont «la première tranche de 500 millions de livres interviendra avant octobre 2022». Tesco s’attend à ce que la hausse de ses ventes liée à la pandémie diminue avec le temps. Mais l’heure est à l’optimisme et le groupe a revu ses ambitions à la hausse, visant un bénéfice opérationnel ajusté «entre 2,5 et 2,6 milliards de livres sur l’année».

 

À surveiller

Financière Sun Life (SLF, 67,88 $): une acquisition bien reçue par les investisseurs. Dimanche soir, l’assureur canadien annonçait l’acquisition de DentaQuest, la 2e plus importante société au chapitre de l’assurance dentaire aux États-Unis.

Saputo (SAP, 32,87 $): les vents de face ne diminuent pas. Le producteur laitier québécois ne divulguera ses résultats du 2e trimestre de son année financière 2022 que le 4 novembre, mais les perspectives ne semblent pas très encourageantes, car le titre a reculé d’environ 10 % au cours du dernier mois.

Bombardier (BBD.B, 2,10 $): la tendance positive va se poursuivre soutient l’analyste de la Banque Nationale. Les plus récentes données de Federal Aviation Administration américaine et de l’Association européenne de l’aviation d’affaires indiquent que les activités d’avions d’affaires en août 2021 étaient respectivement à la hausse de 40,7 % et de 24,1 % comparativement à l’année précédente.

 

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07 octobre

À surveiller

Cascades (CAS, 15,45 $): et si le fabricant vendait des bâtiments pour racheter encore plus d’actions. Zachary Evershed, de la Financière Banque Nationale, évalue l’actif immobilier du fabricant de papier-tissu et de carton-caisse après avoir consulté divers registres immobiliers et avoir estimé la superficie à l’aide d’images satellitaires.

Québecor (QBR.B, 30,61 $): l’environnement sans-fil promotionnel tempère les attentes. Vince Valentini de TD Valeurs mobilières abaisse ses prévisions pour le troisième trimestre après avoir pris note de l’environnement plus promotionnel pour le service sans-fil lors la rentrée scolaire.

Constellation Software (CSU, 2090,95 $): ses 628 acquisitions depuis 2005 n’ont pas d’égales. Le fournisseur mondial de logiciels spécialisés est passé maître dans l’art des acquisitions et il est réputé pour le rendement composé «sans égal» qu’il en tire.

 

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08 octobre

Dans les Titres en action:

  • Groupe MTY (MTY.TO, 69,10 $)a affiché des bénéfices et revenus en hausse tandis que le franchiseur affirme que les ventes sont en croissance dans plusieurs de ses enseignes. Au troisième trimestre (terminé le 31 août), la société montréalaise a dévoilé un bénéfice net attribuable aux propriétaires en hausse de 1,4 million $, ou 6,12%, à 24,3 millions $. Les revenus, pour leur part, progressent de 13%, à 1 milliard $. Le chiffre d’affaires avance de 29% au Canada, de 5% aux États−Unis et de 7% à l’international. Les ventes en ligne ont représenté 16% des revenus totaux au Canada, comparativement à 15% à la même période l’an dernier. Aux États−Unis, ce seuil est de 21%, comparativement à 25%. Eric Lefebvre, chef de la direction de MTY, s’est dit satisfait des résultats soulignant que la société affiche une croissance, même si elle a perdu 19 300 jours d’activités en raison de la fermeture de certains établissements. En date du 8 octobre, 139 établissements sont toujours fermés. Les flux de trésorerie sont en croissance de 21% à 46,6 millions $, ce qui a permis à la société de rembourser l’équivalent de 35,2 millions $ de sa dette à long terme.
  • Renault (RNO.PA, 31,03 €)a signé un important contrat d’approvisionnement en nickel pour ses voitures électriques avec le plus grand producteur européen, le Finlandais Terrafame, a annoncé vendredi le constructeur. Cet approvisionnement devrait garantir une production annuelle de batteries de l’ordre de 15 gigawattheures (GWh), soit 65% des besoins de la future usine de batteries électriques de Douai (Nord), ou jusqu’à 300 000 véhicules électriques par an, a indiqué Renault. Terrafame affirme engendrer une empreinte carbone inférieure de 60% à la moyenne du secteur du sulfate de nickel. Sa technique de biolixiviation, un procédé d’extraction de métaux par l’action de bactéries, utiliserait 90% d’énergie de moins que la moyenne. Par ailleurs, cette coopération directe entre un constructeur automobile et un acteur de la métallurgie «modifie en profondeur la chaîne de valeur de la batterie», souligne Renault, qui vise 90% de ventes électriques et hybrides d’ici 2030. Le constructeur garantit ainsi l’approvisionnement en nickel de son partenaire AESC Envision à Douai, mais aussi de la start-up grenobloise de batteries électriques Verkor, dont il est actionnaire. Renault a déjà signé début août un contrat d’approvisionnement en lithium, la composante principale des batteries électriques, avec l’Allemand Vulcan Energy. Avec 6 000 à 17 000 tonnes par an, ce contrat permettrait d’équiper environ 300 000 voitures également. Renault souhaite aussi garder la main sur la deuxième vie de ces matériaux: le groupe a rejoint en mars le consortium de Veolia et Solvay, qui a construit une usine pilote à Dieuze (Moselle) pour perfectionner le recyclage des métaux utilisés dans les cellules de batteries, comme le nickel, le lithium ou le cobalt. Patrie de Terrafame, la Finlande est le seul pays de l’Union européenne dont les sols contiennent de façon prouvée les principaux minéraux nécessaires à la fabrication des batteries, dont le cobalt, le lithium et le nickel. Le pays nordique entend devenir un acteur majeur de cette industrie lucrative et en pleine croissance.
  • Le géant sud-coréen Samsung Electronics (005930.KS, 71 500 $KRW) prévoit un bond de 27,9% sur un an de son bénéfice d’exploitation au troisième trimestre 2021 malgré la pandémie et les difficultés d’approvisionnement, selon des documents remis vendredi aux autorités. Selon ces documents, le premier fabricant mondial de smartphones s’attend à réaliser un bénéfice d’exploitation de l’ordre de 15 800 milliards de wons (11,47 milliards d’euros). Pour le trimestre de juillet à septembre, dont les résultats définitifs seront annoncés ultérieurement, Samsung Electronics estime avoir réalisé un chiffre d’affaires record de 73 000 milliards de won (52 milliards d’euros), en hausse de 9% sur un an, a indiqué à l’AFP une porte-parole du groupe. Samsung Electronics est l’entité principale du gigantesque empire familial Samsung Group, qui pèse un cinquième du produit intérieur brut sud-coréen. La pandémie de la COVID-19 a paradoxalement eu des effets favorables pour l’industrie électronique grâce au boom de la demande de matériel informatique pour télétravailler, de téléviseurs et d’électroménager. L’économie mondiale fait actuellement face à des dysfonctionnements de la chaîne d’approvisionnement, qui se traduisent par une offre insuffisante de transport maritime et par des pénuries de matières premières et de semiconducteurs. Cependant, notent les analystes, ces problèmes sont atténués pour Samsung grâce à la faiblesse du won par rapport au dollar américains, qui permet au groupe sud-coréen de continuer à réaliser de confortables marges, notamment dans le secteur des smartphones. Les analystes s’attendent toutefois à ce que les prix des semiconducteurs commencent bientôt à reculer, ce qui aurait des effets négatifs pour Samsung.

 

À surveiller

SNC-Lavalin (SNC, 32,71$): comme un vent de changement. Après un appel téléphonique avec la haute direction de SNC-Lavalin, Benoît Poirier de Valeurs mobilières Desjardins demeure un fervent amateur du titre du groupe d’ingénierie et de construction.

Quincaillerie Richelieu (RCH, 44,24$): l’élan devrait se poursuivre à court terme. Quincaillerie Richelieu a encore une fois profité de la folie de la rénovation des consommateurs en Amérique du Nord au cours de son troisième trimestre.

PepsiCo (PEP, 154,96 $): des prévisions pétillantes. Bryan D. Spillane de Bank of America Securities est ressorti satisfait d’un appel avec le vice-président et chef de la direction financière de PepsiCo, Hugh Johnston.