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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 13 août 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

9 août

 

Dans les Titres en action:

  • La compagnie britanno-colombienne d’enchères Ritchie Bros (RBA, 74,30 $) a annoncé lundi l’acquisition pour 1,08 milliard $ US d’Euro Auctions, dans le cadre de sa stratégie d’expansion internationale. La société vancouvéroise, qui aide ses clients à acheter et à vendre des camions et de l’équipement lourd de seconde main, a l’intention de garder la bannière et les employés d’Euro Auctions. Ritchie Bros dit qu’Euro Auctions compte plus de 200 employés dans 14 pays, et qu’elle a mené l’an dernier 60 encans au Royaume-Uni, en Irlande du Nord, en Allemagne, en Espagne, aux Émirats arabes unis, en Australie et aux États-Unis. La compagnie dit que cette acquisition améliorera aussi ses options de vente en ligne et son système de gestion des inventaires, deux aspects de plus en plus cruciaux depuis le début de la pandémie. La PDG Ann Fandozzi a indiqué lors d’une conférence téléphonique que la transaction devrait générer des synergies qui permettront d’économiser 13 millions $ US. Vendredi, Ritchie a affiché un bénéfice en hausse de 15 % au deuxième trimestre, à 60,7 millions $ US.
  • La minière Barrick Gold (ABX, 25,81 $) a affiché lundi un bénéfice de 411 millions $US au deuxième trimestre, comparativement à 357 millions $US au même moment l’an dernier. La compagnie aurifère, qui compile ses chiffres en dollars américains, a précisé que cela correspond à un bénéfice net de 23 cents US par action, contre 20 cents US par action il y a un an. Ses revenus trimestriels ont glissé à 2,89 milliards $US, après avoir atteint 3,06 milliards $US l’année dernière. La compagnie a produit 1 041 000 onces d’or au dernier trimestre, soit un peu moins que les 1 101 000 onces produites au même trimestre l’an dernier. Le prix moyen obtenu a été de 1 820 $US l’once, contre 1 777 $US l’once il y a un an. Barrick dit avoir généré un bénéfice ajusté de 29 cents US par action, soit la même performance que l’an dernier. Les analystes attendaient en moyenne un profit ajusté de 26 cents US par action et des revenus trimestriels de 2,99 milliards $US, selon la firme Refinitiv.
  • Power Corporation du Canada (POW, 41,77 $) a déclaré que ses bénéfices du deuxième trimestre s’élevaient à 994 millions de dollars ou 1,47 $ par action, comparativement à 666 millions de dollars ou 99 cents par action l’an dernier. La société de portefeuille basée à Montréal affirme que le bénéfice net ajusté était de 1,02 milliard de dollars ou 1,51 $ par action pour le trimestre se terminant le 30 juin, comparativement à 533 millions de dollars ou 79 cents par action l’an dernier. Power Corporation indique que la valeur de l’actif net par action a augmenté de 12,3 % pour atteindre 51,60 $ au 30 juin, contre 45,94 $ à la fin mars. Great-West Lifeco Inc., dont Power Corporation détient 66,7 %, a réalisé un bénéfice net de 784 millions de dollars ou 84 cents par action, en baisse par rapport aux 863 millions de dollars ou 93 cents par action l’an dernier. Power Corporation détient le contrôle total de la Financière Power, par l’intermédiaire de laquelle elle détient des participations majoritaires dans Great-West Lifeco, IGM Financial et Wealthsimple Financial Corp., et une participation minoritaire dans GBL Investment Holding.
  • Le livreur allemand de repas à domicile Delivery Hero a acquis 5% du capital de la plateforme britannique Deliveroo (ROO, 340,13 £) qui s’envolait à la Bourse de Londres. Deliveroo a annoncé lundi dans un communiqué financier cette prise de participation qui s’élève précisément à 5,09%, sans en dire plus sur les intentions de son concurrent allemand. L’action se rapprochait de son prix d’introduction en Bourse fin mars qui était de 390£. Mais l’opération avait immédiatement tourné au fiasco avec un effondrement du cours dans les premières séances. Deliveroo, qui doit dévoiler mercredi ses résultats financiers complets pour le premier semestre, avait relevé ses prévisions de vente pour l’année après une bonne performance au deuxième trimestre. En revanche, sa rentabilité est toujours limitée par les lourds investissements nécessaires pour financer sa croissance.

 

À surveiller

Saputo (SAP, 36,56 $): les investisseurs patients seront récompensés, croit l’analyste de Desjardins. Les difficultés à court terme que rencontre l’industrie pourrait bien empêcher le titre du fromager québécois Saputo de s’apprécier rapidement au cours des prochains mois. Mais Chris Li, analyste chez Desjardins, demeure positif à plus long terme compte tenu de la capacité de la société à augmenter ses bénéfices.

Open Text (OTEX-NASDAQ, 52,62 $US): l’analyste de la CIBC prévoit de généreux retours de capital aux actionnaires. Les revenus et les bénéfices du 4e trimestre de l’année financière 2021 de l’entreprise canadienne spécialisée en gestion de documents numériques et d’échanges de données ont tous les deux excédé de 6% les attentes. Et tous les secteurs de l’entreprise ont contribué au succès, note Stephanie Price, analyste à la Banque CIBC.

Les vêtements de sports Gildan (GIL-NYSE, 36,49 $US): les analystes avaient sous-estimé la robustesse de la reprise. Le fabricant de vêtements de sports dont le siège social est à Montréal, mais qui compte plus de 40 000 employés à travers le monde, a surpassé les attentes des analystes financiers à son 2e trimestre autant du côté des ventes que des bénéfices.

 

10 août

 

Dans les Titres en action :

  • Toyota (TM, 179,45 $US) a revu à la hausse ses objectifs de vente en Europe pour l’année 2021 en dépit des crises de la COVID-19 et des semi-conducteurs, a indiqué mardi le directeur régional du constructeur. Toyota compte vendre 1,2 million de Toyota et Lexus sur l’année, alors qu’il prévoyait jusqu’ici d’en écouler 1,1 million. Le groupe japonais a vendu près de 600 000 véhicules sur les six premiers mois dans sa région «Europe» qui comprend aussi la Russie, la Turquie et des marchés d’Asie centrale. Le constructeur compte notamment sur le lancement de son mini-SUV Yaris Cross et de sa citadine Yaris, troisième voiture la plus vendue en Europe derrière la Volkswagen Golf et la Peugeot 208, pour doper ses ventes. Toyota est devenu en juin le cinquième constructeur de l’UE, dépassant le groupe BMW avec 6,3% de parts de marché, selon les chiffres de l’Association des constructeurs européens (ACEA). 
  • Hydro One (H, 30,76 $) a témoigné mardi d’un bénéfice de 238 millions $ et d’une hausse de ses revenus au deuxième trimestre. La compagnie d’électricité ontarienne a précisé que cela correspond à un profit de 40 cents par action pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin. Au même moment l’an dernier, Hydro One affichait un bénéfice de 1,1 milliard $ ou 1,84$ par action, dans la foulée d’un gain non récurrent de 867 millions $ engrangé quand un tribunal ontarien a invalidé une décision de la Commission de l’énergie de l’Ontario. Les revenus trimestriels sont passés de 1,67 milliard $ l’an dernier à 1,72 milliard $ cette année. Hydro One a annoncé un bénéfice ajusté de 40 cents par action, soit une performance comparable au bénéfice ajusté de 39 cents par action de l’année dernière. Les analystes interrogés par la firme Refinitiv anticipaient un bénéfice ajusté de 37 cents par action.
  • La minière Centerra Gold (CG, 9,01 $) a affiché mardi une perte de 851,7 millions $ US au deuxième trimestre, dans la foulée de la décision du Kirghizistan de prendre le contrôle de sa mine de Kumtor, en mai. La compagnie torontoise, qui compile ses résultats financiers en dollars américains, a précisé que cet événement lui a fait perdre 926,4 millions $ US. La perte pour le trimestre qui s’est terminé le 30 juin correspond à 2,87$ US par action, comparativement à un profit de 80,7 millions $ US ou 27 cents US par action au même moment l’an dernier. Exception faite de Kumtor, Centerra a généré un bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies de 49,9 millions $ US ou 17 cents US par action, contre une perte de 22,3 millions $ US ou 8 cents US par action l’an dernier. La compagnie a enclenché en mai un processus d’arbitrage contraignant à l’endroit du gouvernement kirghize, après que sa filiale Kumtor Gold ait fait l’objet d’amendes, d’ajustements fiscaux et d’une loi qui confiait son exploitation à des gestionnaires extérieurs. Centerra a ajouté que ses filiales à part entière qui détiennent et opèrent la mine de Kumtor se sont aussi placées à l’abri de leurs créanciers aux États-Unis, dans le but de protéger leurs intérêts.
  • La vigueur du secteur de la défense a permis à Héroux-Devtek (HRX, 18,32 $) d’atténuer la faiblesse des activités dans l’aviation civile au premier trimestre de son exercice 2022. Le fabricant de trains d’atterrissage a dévoilé mardi un bénéfice ajusté par action de 0,19$, comparativement à 0,09$ l’an dernier. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice de 0,15$ par action pour la période de trois mois terminée le 30 juin dernier, selon Refinitiv. Les ventes trimestrielles ont diminué de 1,7% pour s’établir à 126,2 millions $, par rapport à 128,3 millions $, il y a un an. La société de Longueuil affirme que la baisse des taux de change, en particulier celui du dollar américain, a eu une incidence négative de 9,5 millions $, ou 7,4%, comparativement au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Les ventes du secteur de la défense ont augmenté de 21,5%, contrastant avec la baisse des revenus de 19% dans le secteur civil, plombé par le ralentissement de l’industrie lié à la pandémie. 
  • Le fabricant américain de vaccins Moderna (MRNA, 478 $US) signera mardi un accord avec le gouvernement fédéral promettant de construire une usine de production d’ARNm au Canada. Ce protocole d’entente sera conclu ce matin entre le président-directeur général de Moderna, Stéphane Bancel, et le ministre fédéral de l’Innovation, François-Philippe Champagne, à Montréal. Il s’agit du deuxième accord majeur qu’Ottawa entérine dans les trois derniers mois afin que l’ARNm soit fabriqué au Canada. Un porte-parole du ministre a déclaré à La Presse Canadienne que Moderna et Ottawa négocient toujours les détails de la contribution du gouvernement fédéral à la nouvelle usine, ainsi que l’endroit où elle sera construite et l’échéancier. Il a déclaré qu’Ottawa avait attiré l’attention d’un certain nombre d’entreprises des sciences de la vie au printemps dernier, en promettant 2,2 milliards de dollars pour la recherche en biotechnologie et la production commerciale au cours des sept prochaines années. Environ la moitié de ce budget est un fonds ciblant directement les entreprises qui souhaitent étendre ou établir des chaînes de production au Canada.
  • Le géant japonais des pneumatiques Bridgestone (5108.T, 4 879 yen) a nettement relevé mardi ses prévisions pour son exercice calendaire 2021, à la faveur d’un rythme supérieur à ses attentes de la reprise dans son secteur et de ses mesures pour réduire ses coûts. Bridgestone vise désormais un bénéfice net de 325 milliards de yens (3,7 milliards de dollars canadiens) cette année, contre une précédente prévision à 261 milliards de yens et une perte nette de 23,3 milliards de yens en 2020. Il anticipe un bénéfice opérationnel ajusté de 360 milliards de yens, soit 100 milliards de plus que son objectif antérieur. Il a aussi révisé en hausse son objectif de chiffre d’affaires annuel, passé de 3 010 à 3 320 milliards de yens (37,7 milliards $), ce qui serait un bond de 18,3% sur un an à périmètre constant, car Bridgestone s’est récemment séparé de son importante société de matériaux de construction Firestone Building Products, vendue au groupe suisse LafargeHolcim. Il a revu mardi à la hausse son dividende total pour l’exercice en cours, fixé désormais à 170 yens par action contre une prévision initiale de 130 yens (et 110 yens par action versés au titre de l’exercice 2020).Sur son deuxième trimestre, le groupe a réalisé un bénéfice net de 63,4 milliards de yens (720 millions $), contre une perte de 47 milliards de yens un an plus tôt.
  • Le groupe hôtelier britannique InterContinental Hotels (IHG, 65,24 $US) a annoncé mardi un retour dans le vert au premier semestre grâce à l’amélioration de la fréquentation de ses établissements avec la réouverture des économies dans le monde. IHG, qui possède les enseignes InterContinental, Holiday Inn et Crowne Plaza, a dégagé un bénéfice net de 48 millions de dollars américains ($US) sur les six premiers mois de l’année contre une perte de 210 millions un an plus tôt, selon un communiqué. Le groupe profite depuis plusieurs mois de la réouverture de la quasi-totalité de ses hôtels, seul 1% d’entre eux étaient encore fermés à fin juin, et du rattrapage de la demande après une longue période de restriction sanitaire. Le groupe, qui totalise 884 000 chambres dans 5 994 hôtels, se dit bien placé pour retrouver des niveaux de ventes et de rentabilité supérieurs à ceux d’avant la crise sanitaire. Le titre était en baisse de près de 1% vers 10 heures à la Bourse de New York.

À surveiller

Exfo (EXFO, 6,07$US; EXF, 7,61$CA): une offre légèrement bonifiée. Le fabricant de logiciels de tests pour les réseaux filaires et sans fil Exfo a annoncé que le fondateur et actionnaire majoritaire de l’entreprise, Germain Lamonde, avait légèrement bonifié son offre pour privatiser l’entreprise. M. Lamonde offre dorénavant 6,25$US pour chacune des actions de l’entreprise qu’il ne possède pas déjà, alors que la précédente offre était à 6$US.

Lightspeed (LSPD, 92,68$US, LSPD, 116,57$CA): une émission d’actions dilutive pour les actionnaires. Le fabricant de plateformes de solutions de paiements Lightspeed Commerce a annoncé lundi une émission de 7,7 millions d’actions à un prix unitaire de 93$US, qui lui rapportera un montant brut d’un peu plus de 716 millions de dollars américains. Avant l’ouverture des marchés boursiers, la société avait annoncé une émission de 7 millions d’actions, avant de la relever quelques heures plus tard.

Power Corporation (POW, 41,83$): la société progresse en lion. Power Corporation a dévoilé des résultats généralement conformes aux prévisions au second trimestre grâce à la «solide performance» de Great-West Lifeco et IGM, dans lesquelles elle détient des participations majoritaires. Power Corporation indique que la valeur de l’actif net par action a augmenté de 12,3% pour atteindre 51,60$ au 30 juin, contre 45,94$ à la fin mars.

 

11 août

 

Dans les Titres en action:

  • Canada Goose Holdings (GOOS.TO, 47,47 $) a plus que doublé ses revenus lors du dernier trimestre, grâce à des ventes robustes au Canada et en Chine, même si la compagnie rapporte une perte nette plus élevée pendant cette période. Le fabricant de vêtements d’hiver haut de gamme a annoncé mercredi que ses revenus ont bondi de 126,1 % au Canada, en dépit de la fermeture de nombreux commerces de détail. Les revenus générés par ses ventes directes aux consommateurs ont explosé de 188,7 % en Chine. L’entreprise torontoise rapporte également une hausse de 80,8 % de ses revenus mondiaux de commerce électronique. La compagnie a encaissé une perte nette de 56,7 millions $, soit 51 cents par action, pour le trimestre qui a pris fin le 27 juin, comparativement à une perte de 50,1 millions $ ou 46 cents par action l’an dernier. Les revenus de Canada Goose au premier trimestre sont passés de 26,1 millions $ il y a un an à 56,3 millions $ cette année. Sur une base ajustée, la compagnie affiche une perte de 45 cents par action, contre 35 cents il y a un an. Les analystes sondés par la firme Refinitiv attendaient en moyenne une perte ajustée de 54 cents par action et des revenus de 49,7 millions $. L’action de Canada Goose chutait de plus de 14% à la Bourse de Toronto vers 11 heures.
  • La multinationale montréalaise CAE (CAE.TO, 39,12 $) a renoué avec la rentabilité au premier trimestre, après avoir épongé une perte au même moment l’an dernier, quand ses revenus ont bondi de 40%. L’entreprise a affiché mercredi un bénéfice net attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de 46,4 millions $, soit 16 cents par action, pour la période qui a pris fin le 30 juin, comparativement à une perte de 110,6 millions $ ou 42 cents par action il y a un an. Ses revenus trimestriels sont passés de 550,5 millions $ à 752,7 millions $. Pour le premier trimestre de 2022, le résultat net ajusté correspond à un bénéfice de 55,6 millions $, ou 19 cents par action, par rapport à une perte de 30,3 millions $, ou 11 cents par action, pour l’exercice précédent. Le secteur civil a généré des revenus de 432,9 millions $, contre 248 millions $ l’an dernier, tandis les revenus du secteur Défense ont grimpé à 288,2 millions $, comparativement à 280,2 millions $ il y a un an. Le secteur Santé a affiché des revenus en hausse à 31,6 millions $, contre 22,3 millions $ l’an dernier. Les analystes interrogés par la firme Refinitiv anticipaient en moyenne un bénéfice ajusté de 17 cents par action et des revenus de 765,4 millions $.
  • Groupe WSP Global (WSP.TO, 156,45$) a présenté des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, aidée par l’acquisition de la firme Golder, conclue en avril dernier. La firme de génie-conseil montréalaise a dévoilé un bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 342,6 millions $, en hausse de 24,1% par rapport à la même période l’an dernier. Le BAIIA est l’indicateur qui attire le plus l’attention des analystes qui suivent l’entreprise. Avant la publication des résultats, ils anticipaient un BAIIA de 324 millions $. L’entreprise a mentionné que la firme ontarienne de services-conseils spécialisée en environnement Golder, dont l’acquisition a été conclue en avril dernier, avait enregistré une croissance interne supérieure à 10%. Les revenus, pour leur part, sont en hausse de 16,1% à 2 milliards $, pour la période de trois mois clos le 26 juin dernier. Cette hausse est attribuable à une croissance découlant des acquisitions de 18,7% dans tous les secteurs, ainsi qu’à la croissance interne globale de 3,6%. Le bénéfice net ajusté s’établit à 147,3 millions $, ou 1,26 $ par action, une augmentation de 40,7 millions $ et de 0,26 $, respectivement. Le carnet de commandes atteint 9,6 milliards $, en hausse de 14,4%, ce qui correspond à 11,2 mois de revenus des activités ordinaires. En devises constantes, le carnet de commandes de la Société a affiché une croissance interne de 1,1% par rapport au 31 décembre 2020. La direction a profité des résultats pour bonifier ses prévisions financières pour 2021. Elle anticipe que le BAIIA ajusté se situera entre 1 275 millions $ et 1 325 millions $. Elle anticipait précédemment qu’il se situerait entre 1 220 millions $ et 1 290 millions $.
  • Le groupe Metro (MRU.TO, 61,84$) annonce un recul de ses bénéfices nets au troisième trimestre de l’exercice 2021, dans un contexte où le chiffre d’affaires de ses magasins d’alimentation a fléchi par rapport à 2019 alors que celui des pharmacies a augmenté. Lors de la période ayant pris fin le 3 juillet dernier, Metro a réalisé un bénéfice net de 252,4 millions $ et un bénéfice net ajusté de 261,2 millions $, en baisses respectives de 4,2 % et de 4,1 % par rapport au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Pendant la même période, le bénéfice net dilué par action a baissé de 1 % à 1,03 $ alors que le bénéfice net dilué par action a reculé de 1,9 % à 1,06 $. Quant au chiffre d’affaires, il est passé de 5,835 milliards $ à 5,719 milliards $, en baisse de 2 %. Le chiffre d’affaires des magasins d’alimentation comparables a été en baisse de 3,6 % alors que celui des pharmacies comparables a bondi de 7,6 %, grâce surtout à une hausse de 9,3 % pour les médicaments d’ordonnance. Le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, est satisfait des résultats du troisième trimestre considérant que les chiffres d’affaires et les bénéfices ont été exceptionnellement élevés l’an dernier au plus fort de la pandémie du coronavirus. Metro prévoit qu’à court terme, avec la diminution progressive des restrictions liées à la COVID−19, le chiffre d’affaires alimentaire continuera de diminuer par rapport au niveau exceptionnellement élevé de 2020, mais qu’il se comparera favorablement au niveau pré−pandémie. Du côté de la pharmacie, l’assouplissement des restrictions devrait avoir un impact positif sur certaines catégories de la section commerciale qui ont été affectées négativement par la pandémie, comme les sections beauté et cosmétiques ainsi que les produits du rhume et de la grippe.
  • Le groupe américain de sécurité informatique NortonLifeLock (NLOK, 26,08$US) a annoncé mercredi avoir trouvé un accord afin de racheter son concurrent tchèque Avast (AVST.L, 584£) pour plus de 8 milliards de dollars américains, en vue de créer un géant de l’antivirus grand public. NortonLifeLock explique dans un communiqué que l’opération valorise Avast entre 8,1 et 8,6 milliards $US selon les modalités financières qui seront retenues par les actionnaires du tchèque. Le nouvel ensemble totalisera plus de 500 millions d’utilisateurs dans le monde. Les deux groupes sont parvenus à s’entendre sur une fusion après avoir évoqué être en discussions avancées en juillet. Leur rapprochement devrait engendrer 280 millions $US de synergies de coûts par an. Les actionnaires d’Avast détiendront entre 14% et 26% du nouvel ensemble. Le nouveau groupe sera basé à la fois à Prague en République tchèque et à Tempe en Arizona. Il sera coté sur le Nasdaq aux États-Unis. Son chiffre d’affaires annuel atteindra environ 3,5 milliards $US pour un bénéfice opérationnel courant de 1,8 milliard de dollars américains, avec près de 4 000 salariés. Les deux groupes estiment possible d’avoir une croissance des ventes à deux chiffres sur le long terme.

 

À surveiller

Héroux-Devtek (HRX, 18,35$): encore capable de générer de la croissance rentable. Le fabricant de trains d’atterrissage et de produis aérospatiaux Héroux-Devtek a publié ses résultats trimestriels du premier trimestre de son exercice 2022 et l’analyste Benoît Poirier, de Desjardins, estime que l’entreprise a encore une fois démontré qu’elle était en mesure de générer une croissance rentable dans un contexte de reprise économique post-pandémie.

Nuvei (NVEI, 117,98$CA): une hausse des cibles de croissance à moyen terme qui plaît. La société montréalaise de solutions de paiements Nuvei a fait état de résultats financiers supérieurs aux prévisions du consensus des analystes et de Richard Tse, de la Banque Nationale.

WSP (WSP, 151,02$): l’acquisition de Golder continue de rapporter des dividendes. Au deuxième trimestre, l’entreprise de services d’ingénierie WSP a fait état d’un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (BAIIA) ajusté 6% plus élevé que le consensus des analystes et 4% plus élevé que les attentes de Mark Neville, de la Banque Scotia.

 

12 août

 

Dans les Titres en action:

  • Fiera Capital (FSZ.TO, 11,07 $) a augmenté la taille de ses actifs sous gestion de 4,2% sur une période de trois mois, pour atteindre 179,5 milliards $ à la fin du deuxième trimestre, le 30 juin dernier. Au deuxième trimestre, le gestionnaire d’actif montréalais a dévoilé, jeudi, un bénéfice ajusté par action de 0,36$, par rapport à 0,38$ à la même période l’an dernier. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 0,30$, selon Refinitiv. La taille de l’actif sous gestion a progressé grâce à l’ajout de 25,9 milliards $ en nouveaux mandats, mais a été compensée en partie par la vente d’actifs et la perte de certains clients. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires de la société atteint 13,3 millions $, comparativement à une perte de 14,7 millions $ à la même période l’an dernier. Les revenus, pour leur part, sont demeurés stables, avec une légère hausse de 0,3% à 167,4 millions $.
  • L’équipementier sportif allemand Adidas (ADS.DE, 312 €)  a annoncé jeudi avoir conclu un accord de vente pour 2,1 milliards d’euros de sa filiale à problème Reebok à la société américaine Authentic Brands Group. La somme sera payée en grande partie en liquide et la transaction devrait être bouclée au premier trimestre 2022, après l’approbation des autorités compétentes, a précisé le groupe allemand dans un communiqué.
  • Brookfield Asset Management (BAM-A.TO, 68,94 $) a engrangé un profit lors du plus récent trimestre, après avoir épongé une perte au même moment l’an dernier. L’entreprise, qui compile ses livres en dollars américains, a affiché un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 816 millions $ US ou 49 cents US par action. Au même moment l’an dernier elle rapportait une perte de 656 millions $ US ou 43 cents US par action. Ses revenus trimestriels sont passés de 12,8 milliards $ US il y a un an à 18,3 milliards $ US. Les fonds provenant de l’exploitation ont totalisé 1,6 milliard $ US ou 1,01 $ US par action, contre 1,2 milliard $ US ou 73 cents US par action l’an dernier. Le bénéfice distribuable a grimpé à 1,2 milliard $ US, par rapport à 1,1 milliard $ US il y a un an.
  • Canadian Tire (CTC-A.TO, 201,93 $) a déclaré un bénéfice attribuable aux actionnaires de 223,6 millions $ au cours de son dernier trimestre comparativement à une perte il y a un an et des revenus qui ont augmenté de plus de 20 %. Le détaillant a annoncé que le bénéfice s’élevait à 3,64 $ par action diluée pour le trimestre qui s’est terminé le 3 juillet. Le résultat se compare à une perte attribuable aux actionnaires de 20 millions $ ou 33 cents par action lors du même trimestre l’an dernier. Les revenus du trimestre ont totalisé 3,92 milliards $ par rapport à 3,16 milliards de dollars il y a un an. Sur une base normalisée, Canadian Tire affirme avoir gagné 3,72 $ par action pour le trimestre, comparativement à une perte de 25 cents par action lors du trimestre correspondant l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,88 $ par action et à des revenus 3,85 milliards $, selon le site d’information financière Refinitiv.
  • Cineplex (CGX.TO, 12,26 $) a enregistré une perte de 103,7 millions $ au deuxième trimestre, car l’entreprise de divertissement a pu ouvrir davantage de cinémas alors que les provinces commençaient à assouplir leurs mesures sanitaires et les restrictions quant à la capacité des salles. Le président-directeur général, Ellis Jacob, a déclaré qu’en date du 17 juillet, tous les théâtres et lieux de divertissement de la société étaient ouverts. Cineplex a indiqué que la perte s’élevait à 1,64 $ par action diluée pour le trimestre qui s’est terminé le 30 juin, par rapport à une perte de 98,9 millions $ ou 1,56 $ par action diluée il y a un an. Les revenus se sont élevés à 64,9 millions $, par rapport à 22 millions $ au même trimestre l’an dernier. L’augmentation globale est survenue alors que les revenus de billetterie ont totalisé 12,5 millions $ au cours du trimestre, comparativement à un montant famélique il y a un an, lorsque la société n’avait ouvert que six cinémas en Alberta en juin 2020. Les revenus des services de restauration ont grimpé à près de 13,3 millions $, par rapport à près de 3,3 millions $ il y a un an. Pendant ce temps, les revenus du secteur des médias ont atteint 9,4 millions $, par rapport à 8,1 millions $ au même trimestre de l’année dernière, tandis que les revenus du secteur divertissement ont augmenté à 22,2 millions $, par rapport à 3,7 millions de dollars. Les autres revenus ont augmenté à 7,6 millions $ par rapport à 7,1 millions de $ il y a un an.
  • Southwest Airlines (LUV, 51,84 $US) a indiqué qu’elle s’attendait à une baisse de ses revenus au cours du troisième trimestre, faisant part d’un ralentissement des réservations ces derniers jours en raison du variant Delta. La compagnie aérienne américaine, dont l’activité est axée sur le marché intérieur, a déclaré que ses perspectives de revenus pour le troisième trimestre s’étaient «détériorées d’environ trois à quatre points» par rapport à celles qu’elle avait publiées le mois dernier. «La société a récemment connu une décélération des réservations et une augmentation des annulations de voyages prévus en août, qui seraient dues à la récente augmentation des cas de COVID-19 associés au variant Delta», a déclaré Southwest. Southwest estime désormais que ses revenus pour le mois d’août seront en baisse de 15 à 20% par rapport à la même période de 2019. Il estimait auparavant une baisse de 12 à 17%.

 

À surveiller

CAE (CAE, 38,50 $): l’analyste de la Banque Nationale demeure optimiste et hausse son cours cible. Bien que les investisseurs ont reçu avec une certaine froideur les résultats trimestriels du leader dans le domaine des technologies de simulation, le cour de l’action cédant 3% à la suite de la divulgation, Cameron Doerksen, analyste à la Banque Nationale, hausse néanmoins son cours cible de 43$ à 45$.

Metro (MRU, 62,93 $): des investisseurs hésitants devant les résultats. À cause de coûts non-récurrents, les bénéfices de l’entreprise de distribution alimentaire et pharmaceutique de Montréal ont raté quelque peu les cibles, et une certaine nervosité semble s’être emparé des investisseurs. Le cours de l’action a perdu près de 2% durant la séance qui a suivi l’annonce des résultats, mais à un certain moment la baisse du cours de l’action était 3 fois plus grande.

Cascades (CAS, 14,73 $): la période est difficile, mais il faut néanmoins détenir le titre, dit l’analyste de la BMO. L’entreprise québécoise qui offre des solutions durables en matière d’emballage, d’hygiène et de récupération a connu un 2e trimestre difficile, mais Mark Wilde, analyste chez BMO Marchés des capitaux, croit que le titre offre une valeur à laquelle on peut difficilement résister et que les investisseurs devraient le détenir.

 

13 août

 

Dans les Titres en action:

  • Le géant russe de l’aluminium Rusal (0486.HK, 5 700 $HKD) a annoncé un bénéfice net ajusté de 679 millions de dollars américains au premier semestre, après les pertes du premier semestre 2020, le groupe craignant néanmoins de nouvelles restrictions liées au variant Delta. Le chiffre d’affaires du groupe coté à Hong Kong a pour sa part augmenté de 36% au premier trimestre sur un an à 5,5 milliards de dollars, tandis que l’BAIIDA ajusté a été multiplié par six sur un an à 1,3 milliard de dollars. Rusal ajoute que le variant Delta et les possibles «fermetures» qui en découlent sont «un risque considérable» qui entraînerait «une baisse de la demande et une chute des prix des matières premières, dont l’aluminium». De fait, le conseil d’administration de Rusal a recommandé aux actionnaires de la société de ne pas approuver le paiement de dividendes au premier semestre 2021. En mai, le groupe a annoncé une restructuration de ses actifs les plus «sales» dans une société à part, afin de devenir moins polluant et de répondre ainsi aux exigences occidentales. La nouvelle société sera consacrée au marché russe, aux exigences environnementales inexistantes.
  • Les actionnaires d’Exfo (EXF.TO, 7,78 $) ont approuvé vendredi l’offre d’achat de son fondateur Germain Lamonde en vue de privatiser l’entreprise de Québec, malgré les tentatives de séduction d’un concurrent dont l’offre monétaire était supérieure.  L’offre de l’homme d’affaires, à 6,25 $ US par action avec droit de vote subalterne, a été approuvée par 90,99% des actionnaires à droit de vote subalternes de la société, excluant les titres détenus par le fondateur et par Philippe Morin, le président−directeur général, selon un rapport préliminaire présenté lors de l’assemblée extraordinaire. En incluant les droits de vote subalternes et les actions à droit de votes multiples, 99,65% des voix exprimées sont en faveur de la transaction.  La transaction est sujette à l’approbation des autorités réglementaires.  La proposition de M. Lamonde obtient ainsi un fort appui en dépit d’une offre à 8 $ US par action de la part du concurrent Viavi et de la recommandation de la société de conseil aux actionnaires Glass Lewis de voter contre la proposition du fondateur. Fondée en 1985, Exfo fabrique des équipements de test, de surveillance et d’analyse pour l’industrie des communications.
  • Alors que Lion Électrique (LEV, 14,58 $US) accélère sa cadence de production, le fabricant de camions et d’autobus électriques a décidé de se «surapprovisionner» afin de protéger sa production contre la perturbation de la chaîne d’approvisionnement. Au deuxième trimestre, l’entreprise de Saint−Jérôme a presque triplé ses livraisons à 61 véhicules, comparativement à 22 à la même période l’an dernier. Les revenus, pour leur part, atteignent 16,7 millions $ US, en hausse de 10,6 millions $ US, comparativement à 6,1 millions $ US il y a un an. L’entreprise en démarrage demeure déficitaire avec une perte nette de 178,5 millions $ US, contre une perte nette de 1,3 million $ US à la même période l’an dernier.
  • La banque Credit Suisse (CS, 10,43 $US), secouée par la faillite de Greensill et l’implosion du fonds Archegos, va proposer la nomination de deux nouveaux administrateurs pour reprendre en main la gestion des risques, a-t-elle annoncé vendredi. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la politique de son nouveau président, António Horta-Osório, arrivé fin avril aux commandes d’un Credit Suisse en pleine tourmente. Il avait d’emblée dit vouloir remettre la gestion des risques au cœur de la culture de la banque. L’institution financière va convoquer le 1er octobre une assemblée générale extraordinaire durant laquelle elle proposera les noms d’Axel Lehmann, un ancien cadre dirigeant de sa concurrente suisse UBS, et de Juan Colombas, membre du conseil d’administration de la banque néerlandaise ING et ancien chef de la gestion des risques (2011-2020) chez Lloys quand M. Horta-Osório dirigeait la banque britannique. M. Lehmann doit se voir confier la fonction de président du comité de gestion des risques, a indiqué la banque dans un communiqué, reprenant le flambeau de Richard Meddings qui assume ce poste par intérim, en plus de sa fonction de président du comité d’audit, depuis le départ abrupt de son prédécesseur. Compte tenu des «circonstances exceptionnelles persistantes dues à la pandémie de COVID-19», l’assemblée générale extraordinaire se tiendra sans la présence des actionnaires, a précisé la banque. Comme durant l’assemblée générale annuelle, ils pourront voter par procuration par le biais d’un représentant indépendant.
  • Disney (DIS, 179,29 $US) a séduit au-delà des attentes d’avril à juin, aussi bien du côté des plateformes de diffusion en continu que dans les parcs d’attractions, et le variant Delta du Covid ne devrait pas affecter dramatiquement ses activités cet été. Disney+ compte désormais 116 millions d’abonnés, bien au-delà des attentes du marché, d’après le communiqué de résultats du groupe américain publié jeudi. Le service de diffusion en continu a gagné plus de 12 millions de souscriptions supplémentaires depuis fin mars, malgré l’augmentation de son prix mensuel de base à 8 dollars $US en avril. Les analystes escomptaient seulement entre 113 et 114 millions d’adhérents. Le chiffre est suivi de près, pour voir si le service continue de croître malgré la sortie progressive de la pandémie, qui a largement contribué à son succès depuis son lancement fin 2019. Mais à Wall Street, le titre de Disney s’appréciait de plus de 5% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse. Car le Royaume enchanté a ravi les investisseurs avec des résultats supérieurs à leurs attentes : 17 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 923 millions de profits d’avril à juin, au lieu de la perte nette de 4,7 milliards de dollars à la même période l’année dernière, quand la crise sanitaire heurtait de plein fouet ses parcs d’attraction et croisières. Au troisième trimestre de son exercice décalé, sa division «parcs, expériences et produits dérivés» est enfin revenue dans le vert, pour la première fois depuis le début de la pandémie, notamment grâce à la réouverture des magasins Disney et la levée partielle des restrictions dans les parcs d’attractions en Floride et en Californie. Même s’ils fonctionnent toujours avec des capacités limitées, l’activité a engrangé 4,3 milliards de dollars de revenus, contre 1,1 milliard il y a un an. À cause du variant Delta, Disney a dû réimposer fin juillet le masque à ses visiteurs dans les endroits fermés de ses parcs d’attractions. Et Bob Chapek a mentionné lors de la conférence téléphonique pour les analystes que les réservations de groupe étaient plus facilement annulées.
  • La société britannique Vectura (VEC.L, 163,20 £), spécialisée dans les inhalateurs médicaux, a accepté l’offre de rachat à 1,1 milliard de livres du géant américain du tabac Philip Morris (PM, 100,50 $US), malgré les interrogations au sein du monde de la santé. Vectura a annoncé, dans un communiqué jeudi en fin de journée, que son conseil d’administration recommandait à l’unanimité aux actionnaires de répondre favorablement à la proposition de Philip Morris. Le groupe américain offre 165 pence pour chaque action de Vectura, valorisant cette dernière à 1,1 milliard de livres. Il avait relevé son prix après avoir proposé 150 pence début juillet. Philip Morris remporte la mise face au fonds d’investissement américain Carlyle, dont l’offre était moins élevée, à 155 pence. Elle n’a en revanche pas répondu aux inquiétudes d’associations et professionnels de santé au Royaume-Uni, alors même que ses inhalateurs sont notamment destinés à soigner les maladies liées au tabagisme. Jeudi, avant l’annonce de Vectura, les dirigeants de l’association Asthma UK, de lutte contre l’asthme, et de British Lung Foundation contre les maladies du poumon, avaient estimé que l’offre de Philip Morris était «inacceptable». L’opération a été condamnée en outre par des associations de santé américaines comme American Lung Association et American Thoracic Society. Ces associations demandent au gouvernement d’interdire la transaction, rejoignant une demande similaire du parti travailliste d’opposition au Royaume-Uni. 

 

À surveiller

Savaria (SIS, 20,88$): retour de la croissance interne, mais les coûts augmentent. Nick Agostino de Valeurs mobilières Banque Laurentienne est si satisfait des résultats du deuxième trimestre du fabricant d’équipements pour les personnes à mobilité réduite qu’il hausse sa cible de 22 à 24$

AutoCanada (ACQ, 52,17$): un analyste trop prudent se ravise. Après avoir résisté longtemps par prudence, Maxim Sytchev de la Financière Banque Nationale rejoint ses collègues et recommande à nouveau l’achat du groupe de concessionnaires automobiles.

Fiera Capital (FSZ, 11,10$): le dernier remaniement commence à rapporter. Jaeme Gloyn de la Financière Banque Nationale perçoit dans les résultats deuxième trimestre des indices que le dernier remaniement interne commence à rapporter.