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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 11 juin 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

7 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • La compagnie biopharmaceutique Moderna (MRNA, 206,07 $US) confirme lundi le dépôt d’une demande d’autorisation auprès de Santé Canada pour l’usage de son vaccin contre la COVID-19 chez les adolescents. L’entreprise basée aux États-Unis avait fait part d’une telle intention lors de la dernière semaine de mai. La demande est basée sur une étude menée chez les adolescents âgés de 12 à moins de 18 ans aux États-Unis. Moderna a aussi soumis une demande d’autorisation de mise sur le marché conditionnelle en Europe et déposera une demande d’autorisation d’utilisation d’urgence auprès de la Food and Drugs Administration (FDA) américaine. Le mois dernier, les États-Unis et le Canada ont autorisé l’usage du vaccin Pfizer/BioNTech pour les jeunes âgés de 12 ans et plus.   
  • Les distributeurs Carrefour (CA, 17,40 €) et Tesco (TSCO, 224,50 £) mettront un terme, à la fin de l’année, à leur alliance portant notamment sur les achats en commun de produits pour leurs marques propres, partenariat qui avait été limité par l’Autorité de la concurrence. Les deux entreprises «ont décidé de ne pas prolonger leur alliance aux achats au-delà du cadre opérationnel de trois ans convenu en 2018, et l’alliance prendra officiellement fin le 31 décembre 2021», annonce un communiqué de Carrefour lundi. Elles ont décidé de poursuivre leur recherche de sources d’approvisionnement «de manière indépendante» et privilégieront «leurs propres opportunités, en s’appuyant sur l’expérience acquise et les progrès réalisés au cours de la période de mise en œuvre de l’alliance». En décembre 2020, l’Autorité avait demandé aux deux distributeurs de s’engager sur plusieurs restrictions permettant de répondre «pleinement et efficacement» à «des préoccupations de concurrence», devant notamment exclure de leur accord l’achat de produits agricoles acquis principalement auprès des producteurs français et européens. Le gendarme de la concurrence redoutait que les accords conclus entre les groupes pour leurs marques distributeurs ne diminuent pas la concurrence entre eux, en amenant à «homogénéiser» ces produits.
  • Le géant automobile japonais Toyota (TM, 182,41 $US) s’est excusé et a trouvé un accord à l’amiable avec la famille d’un employé qui s’était suicidé en 2017 après avoir été victime de harcèlement moral, a appris lundi l’AFP auprès de l’entreprise. Le suicide de cet ingénieur de 28 ans était la conséquence de troubles psychologiques résultant d’un harcèlement par son supérieur direct, avait déterminé en 2019 un organisme régional du ministère du Travail. Toyota a conclu en avril un accord à l’amiable avec la famille, a déclaré à l’AFP un porte-parole du groupe. Le montant de la compensation versée n’a pas été dévoilé. Le jeune employé, dont le nom n’a pas été rendu public, travaillait pour Toyota depuis un an et demi lorsqu’il avait mis fin à ses jours en octobre 2017. Son supérieur lui aurait notamment dit qu’il «ferait mieux de mourir», selon les médias japonais. Ce cadre a été «sanctionné», a indiqué Toyota, sans donner toutefois plus de précisions.

 

À surveiller

 

Stingray (RAY.A, 6,91$): de la douce musique aux oreilles d’un analyste. Affectée par la pandémie, Stingray a présenté le 3 juin dernier des résultats qui ont légèrement raté la cible des analystes. Robert Beck, de Marchés des capitaux CIBC, ne lui en tient pas rigueur, et demeure convaincu que ses services de diffusion et de musique commerciale seront à nouveau des vecteurs de croissance pour le fournisseur. Reste à savoir quand.

Baytex (BTE, 2,08$): une question de dettes. Baytex a démontré qu’elle gérait bien ses activités, mais son endettement élevé repousse les investisseurs institutionnels, souligne Greg Pardy, de RBC Marchés des capitaux, qui a rencontré les membres de la haute direction. La société a un plan de réduction de la dette, mais l’analyste veut attendre avant de se montrer plus optimiste.

Aritzia (ATZ, 28,89 $): des occasions de croissance. Le détaillant Aritzia est une belle histoire de croissance avec des perspectives à long terme attrayantes, croit Stephen MacLeod, de BMO Marchés des capitaux.

 

 

8 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Renault (RNO, 34,38€) a été mis en examen mardi en France dans le scandale de fraude aux contrôles antipollution dit « dieselgate », relançant ce dossier dans le pays après des années de procédure qui devraient aussi rattraper Peugeot-Citroën, Volkswagen et Fiat-Chrysler. Le constructeur est accusé d’avoir installé un logiciel sur ses voitures diesel pour tromper les contrôles antipollution. Les moteurs concernés sont tous ceux de la génération Euro 5 (2009-2011) et Euro 6B (2013-2017). Fin 2016, le service de la Répression des fraudes avait mis en lumière dans un rapport des écarts allant jusqu’à 377 % entre les performances de certains modèles Renault au moment de leur homologation en laboratoire et lors de leur utilisation en conditions réelles. S’appuyant sur le témoignage d’un ex-salarié, les enquêteurs estimaient que certaines pratiques auraient débuté en 1990. Une source judiciaire a confirmé mardi à l’AFP que, « dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 12 janvier 2017, la société Renault SAS a été mise en examen ce jour du chef de tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal ».
  • D-Box (DBO, 0,12 $) a dévoilé que son bénéfice avant intérêt, impôts et amortissements (BAIIA) ajusté est passé en territoire négatif lors de la publication de ses résultats pour son trimestre terminé le 31 mars 2021. À 7000 $ au quatrième trimestre de 2020, elle affiche maintenant des pertes d’exploitation de 1,6 million de dollars (M$) en 2021. L’entreprise de Longueuil a laissé savoir qu’elle a obtenu 5,75 M$ grâce à la clôture d’un financement par actions, ce qui amène à 9,1 M$ sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. Sa trésorerie était plutôt à 4,1 M$ à la même période en 2020. La Bourse de Toronto soulignait en grande pompe la nouvelle, son titre bondissant de plus de 8% mardi matin. La pandémie a pesé sur ses revenus, qui sont passés de 6,6 M$ en 2020 à 2,9 millions de dollars en 2021. Ses pertes nettes ont quant à elle baissé à 2,5 millions de dollars. 
  • Sprott Capital Partners LP et Stifel GMP se sont entendu avec la Corporation Minière Monarch (GBAR, 0,83 $) afin de réaliser un placement privé par « prise ferme » de 6 millions de dollars canadiens (M$), pour 7,5 M unités de la société minière dont la valeur est fixée à 0,80 $. Si elle le souhaite, les deux sociétés pourront augmenter ce placement jusqu’à 15% d’ici à 48 heures avant la date de clôture, qui devrait se tenir vers le 29 juin 2021. Chaque unité contient une action ordinaire et un demi-bon de souscription d’action ordinaire, qui leur permettra d’acquérir une action ordinaire pour 1,05 $ dans les 24 mois suivant la date d’émission. L’opération, sujette à l’approbation conditionnelle de la Bourse de Toronto, permettra à la Corporation Minière Monarch de bonifier son fonds de roulement.

 

À surveiller

 

Lightspeed (LSPY, 87,21 $US): des acquisitions complémentaires. Les emplettes californiennes de Lightspeed, dont elle a fait l’annonce le 7 juin 2021, devraient réellement bonifier son offre de service, contrairement à ses précédentes acquisitions, estime Paul Steep, de Banque Scotia.

Spin Master (TOY, 40,55 $): un film payant. Les parents doivent appréhender le moment où ils devront subir le prochain film de la Pat’ Patrouille, mais les actionnaires du propriétaire de la franchise et fabricant de jouets ont de bonnes raisons de partager l’enthousiasme des jeunes adeptes de la série.

CAE (CAE, 37,52$): des vents favorables. Fadi Chamoun, de BMO Marchés des capitaux, identifie plusieurs avenues de croissance à l’horizon après une rencontre avec Nick Leontidis, Président de groupe, Solutions de formation pour l’aviation civile.

 

9 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Les résultats financiers du détaillant québécois Dollarama (DOL, 54,27 $) font état de plusieurs améliorations au premier trimestre de l’exercice 2022 comparativement à celui de l’exercice précédent. Les ventes de Dollarama ont augmenté de 13% à 954,2 millions $, une performance que la compagnie attribue à la croissance du nombre total de magasins au cours de mai 2020 au mois dernier, qui est passé de 1 301 à 1 368, de même qu’à l’augmentation des ventes des magasins comparables découlant de la hausse des ventes d’articles saisonniers. Les ventes des magasins comparables ont augmenté de 5,8%. Au quatrième trimestre terminé le 31 janvier dernier, les ventes avaient totalisé 1,10 milliard $. Le résultat d’exploitation a augmenté de 18,1% au trimestre qui a pris fin le 2 mai dernier et s’est chiffré à 176,8 millions $. Le résultat net dilué par action ordinaire a augmenté de 32,1%, à 0,37$, alors qu’il était de 0,28$ l’an dernier. Dollarama rapporte que les coûts directs supplémentaires liés à la COVID-19 ont augmenté en un an; ils sont passés de 15 millions $ à 18,3 millions $. De plus, les diverses mesures mises en place par les gouvernements provinciaux pendant la pandémie de COVID-19 devraient continuer d’avoir une incidence sur les résultats de Dollarama au deuxième trimestre de l’exercice 2022 qui prendra fin 1er août prochain.
  • Boeing (BA, 252,76 $US) a demandé au gouvernement américain à renégocier le prix du contrat de deux exemplaires de l’avion présidentiel Air Force One et a prévenu qu’il aurait probablement un an de retard sur la livraison, a indiqué mardi une responsable du département de la Défense. Le constructeur s’est engagé en 2018 à fournir pour fin 2024 deux avions 747-8 prêts à transporter le locataire de la Maison-Blanche pour 3,9 milliards de dollars. Mais un de ses sous-traitants a fait faillite et la pandémie a affecté la production, ce qui avait déjà conduit Boeing à passer dans ses comptes une charge de 318 millions de dollars au premier trimestre. Le groupe a déjà prévenu qu’il aurait probablement douze mois de retard sur le calendrier initial, a indiqué lors d’une audition parlementaire Darlene Costello, ministre adjointe en charge des acquisitions, des technologies et de la logistique de l’armée de l’Air américaine.
  • L’ancien patron de Volkswagen (VWAGY, 36,74 $US) Martin Winterkorn, à la tête du géant de l’automobile jusqu’à la révélation du «dieselgate», a été mis en accusation à Berlin pour faux témoignage devant une commission d’enquête parlementaire sur ce scandale de moteurs truqués, a indiqué mercredi la justice allemande. L’ancien directeur est accusé d’avoir «sciemment menti» aux députés sur le moment à partir duquel il a eu connaissance de la présence dans les moteurs des voitures VW de logiciels illicites, selon un communiqué du parquet. Dans le principal volet pénal du dieselgate, M. Winterkorn, et d’autres anciens responsables du groupe aux 12 marques, doit être jugé à partir de septembre dans un procès-fleuve pour «fraude en bande organisée». Le parquet de Berlin reproche à M. Winterkorn d’avoir su «dès mai 2015» que les voitures étaient capables de déjouer les tests antipollution. Il a cependant expliqué au parlement n’en avoir eu connaissance qu’en septembre 2015, peu avant l’éclatement du scandale. Volkswagen a alors reconnu avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel d’un logiciel capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu’à 40 fois les normes autorisées.
  • Le géant pétrolier Shell (RDS-B, 37,50 $US) a promis mercredi d’accélérer sa stratégie climatique en réduisant davantage ses émissions carbone, à la suite d’une décision de justice défavorable aux Pays-Bas, sans toutefois dévoiler de mesures concrètes ni de calendrier précis. Ce verdict, dont le groupe prévoit faire appel, «ne signifie pas un changement, mais plutôt une accélération de notre stratégie», écrit le directeur général, Ben van Beurden, dans un texte publié sur le site internet du groupe anglo-néerlandais. «Désormais, nous allons chercher les moyens de réduire davantage encore nos émissions d’une manière réfléchie et rentable», complète le dirigeant. Il précise que «cela signifiera probablement de prendre des mesures ambitieuses, mais dosées dans les années à venir», sans donner de détails. Fin mai, le tribunal de La Haye, saisi par des ONG, avait ordonné à Shell plus d’efforts pour abaisser ses «énormes» émissions de CO2, en lui demandant de les réduire de 45% en net d’ici fin 2030 par rapport à 2019.
  • Le conseil d’administration de Danone (DANOY, 14,49 $US) s’est «compromis» avec les fonds activistes, a affirmé mercredi l’ex-PDG du groupe Emmanuel Faber, pour qui ce conseil n’est «pas en état aujourd’hui d’assurer la défense» de ce fleuron français. «Quand on s’est allié de cette façon, et compromis de cette façon, malheureusement je pense que ce conseil n’est pas en état aujourd’hui d’assurer la défense et la souveraineté de Danone», a-t-il déclaré lors d’une audition par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Sollicité par l’AFP, le groupe Danone n’a pas réagi. Au terme d’une fronde d’actionnaires combinée à des divisions internes, M. Faber a été évincé à la mi-mars de la tête du groupe agroalimentaire. Des fonds d’investissement reprochaient au groupe des performances insuffisantes, notamment en termes de rentabilité, ce que M. Faber a encore contesté mercredi, évoquant un «faux sujet». Il a été remplacé à la présidence du conseil d’administration par Gilles Schnepp. Antoine de Saint-Affrique a été récemment nommé directeur général. Il prendra ses fonctions le 15 septembre.

 

À surveiller

 

Dollarama (DOL, 54,27$): un autre trimestre pandémique résilient. Le détaillant rapporte une hausse de 13% des revenus, de 5,8% des ventes par magasins comparables, de 18% du bénéfice d’exploitation et de 32% du bénéfice par action, au premier trimestre de 2021.

Enbridge (ENB, 47,74$): la vente de l’intérêt dans Énergir pourrait aller au rachat d’actions. Robert Kwan de RBC Marchés des capitaux salue la vente de l’intérêt de 38,9% dans Noverco, qui chapeaute le distributeur québécois de gaz naturel Énergir, pour 1,1 milliard de dollars comptant à la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Doman Building Materials (DBM, 9,05$): l’achat de Hixson Lumber triple les revenus aux États-Unis. En plein boom pour la construction résidentielle et pour le prix du bois, Doman triple ses revenus américains avec l’achat de la texane Hixson Lumber Sales qui lui aussi ouvre le marché du centre des États-Unis en forte croissance.

 

 

10 juin

 

Dans les Titres en action:

 

  • Les actionnaires de Supreme Cannabis (FIRE, 0,36 $) ont voté pour la vente de la société à Canopy Growth (WEED, 31$), une transaction de 435 millions $. Supreme a précisé que 81,05 % des votes étaient favorables à la prise de contrôle. Pour qu’elle soit approuvée, la transaction devait être appuyée par au moins les deux tiers des votes. En vertu de l’accord, les actionnaires de Supreme recevront 0,01165872 action ordinaire de Canopy et 0,01 cent en espèces pour chaque action de Supreme détenue. Lorsque Canopy a annoncé en avril s’être entendue pour faire l’acquisition de Supreme, elle avait déjà le soutien des conseils d’administration des deux sociétés, mais devait aussi obtenir l’approbation des actionnaires et des autorités réglementaires. L’entente unira les marques Canopy de Smiths Falls, en Ontario, incluant Tweed, Tokyo Smoke, Quatreau et Doja, aux gammes de produits 7Acres, Sugarleaf et Hi-way de Supreme.
  • Le voyagiste Transat A.T. (TRZ, 5,69$) a creusé sa perte nette ajustée au second trimestre de l’exercice financier en cours par rapport à la période correspondante de l’exercice 2020. Elle est passée de 38,8 millions $ à près de 103,3 millions $. Les revenus de l’entreprise basée à Montréal ont dégringolé pendant la pandémie de la COVID-19, passant d’un second trimestre à l’autre de 571,3 millions $ à un peu plus de 7,5 millions $. Les opérations aériennes, qui ont été suspendues le 29 janvier dernier, doivent reprendre partiellement le 30 juillet prochain. Transat A.T. a conclu il y a quelques semaines un accord avec le gouvernement du Canada permettant d’emprunter des liquidités supplémentaires maximales de 700 millions $, dont 310 millions $ pourront être utilisés pour le remboursement des clients. Les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s’établissaient au 30 avril dernier à 560,4 millions $.  
  • Le transporteur aérien canadien Flair Airlines, qui est basé à Edmonton, met en service ce jeudi le premier de ses 13 nouveaux avions Boeing (BA, 248,06 $US) 737 MAX 8, d’une capacité de 186 passagers. Le vol inaugural quittera Edmonton à 17h30, et arrivera à Toronto à 23h20, heures locales. Flair Airlines se présente comme étant un transporteur à très bas prix qui offre des voyages aériens vers 19 destinations au Canada. Le président et chef de la direction, Stephen Jones, estime que l’ajout des nouveaux avions 737-8 fournit à la compagnie la capacité d’étendre son service et de connaître une croissance rapide. Flair affirme que les nouveaux appareils lui permettent d’offrir le coût par siège au kilomètre le plus bas de toutes les compagnies aériennes canadiennes. Flair a commencé à prendre livraison des 13 nouveaux appareils le mois dernier et les livraisons se poursuivront tout au long de l’année. D’ici le milieu de 2022, le transporteur devrait disposer d’une flotte de 16 appareils.
  • Le conglomérat industriel et technologique japonais Toshiba (TOSYY, 21,81 $US) a manœuvré et sollicité le gouvernement pour empêcher le vote de résolutions proposées par des actionnaires activistes lors de sa dernière assemblée générale ordinaire (AGO) en 2020, a conclu une enquête indépendante publiée jeudi. Ce rapport de près de 140 pages rédigé par trois cabinets d’avocats conclut que Toshiba avait «conçu un plan» pour empêcher certains actionnaires d’exercer leurs droits de proposer des résolutions et de voter lors de cette AGO. L’assemblée générale ordinaire du 31 juillet 2020, lors de laquelle deux résolutions d’actionnaires activistes ont été rejetées, n’a par conséquent «pas été conduite équitablement», selon ce rapport mis en ligne par Toshiba, qui n’a pas souhaité le commenter dans l’immédiat. Très inquiète des propositions de certains de ses actionnaires activistes de nommer de nouveaux directeurs externes, Toshiba a œuvré «de concert» avec le ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (Meti) pour arriver à ses fins, toujours selon cette enquête.
  • Facebook (FB, 330,25 $US) a confirmé mercredi travailler sur une montre connectée qui pourrait un jour être reliée à des lunettes de réalité augmentée en cours de conception par le géant des réseaux sociaux. Facebook Reality Labs cherche des moyens de rendre ces lunettes plus utiles, a dit dans un tweet Andrew Bosworth, un responsable de cette unité, en réponse à une information de The Verge selon laquelle Facebook veut dévoiler une montre connectée l’an prochain. Selon le site spécialisé, la montre sera équipée de caméras et s’intègrera avec des applications de Facebook comme Instagram, son réseau centré sur l’image. Facebook avait rendu public son projet de lancer cette année des lunettes connectées à des smartphones dans le cadre d’une alliance avec le géant de l’optique EssilorLuxottica.

 

À surveiller

 

Saputo (SAP, 36,59$): de nouveau attrayant après un recul de 14%. À la suite du récent déclin de 14% du titre de Saputo, Peter Sklar de BMO Marchés des capitaux, juge que le transformateur laitier est de nouveau attrayant.

Great-West (GWO, 36,76$): l’assureur de l’empire Power fournit ses objectifs de 3 à 5 ans pour la première fois. La journée des investisseurs visait à mettre au jour la stratégie de la division de produits de retraite Empower, mais l’assureur-vie a aussi dévoilé des objectifs financiers pour les 3 à 5 prochaines années. Il s’agit d’une «première majeure», soutient Meny Grauman de Banque Scotia.

Jamieson Wellness (JWEL, 35,25$): plus de vaccins, moins de vitamines. Peter Sklar de BMO Marchés des capitaux prévoit que la demande pandémique pour les vitamines et les suppléments est appelée à ralentir maintenant que la vaccination augmente.

 

 

11 juin

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le japonais Toyota (TM, 180,18 $US), redevenu le premier constructeur automobile mondial l’an dernier, a annoncé vendredi qu’il comptait désormais atteindre la neutralité carbone dans sa production d’ici 2035, contre 2050 jusqu’à présent. «Toyota va relever une série de défis pour rendre ses usines neutres en carbone d’ici 2035», a déclaré Masamichi Okada, responsable de la production du groupe, lors d’une présentation en ligne. «Nous cherchons à réaliser des usines vertes. La neutralité carbone nous donne l’opportunité de fondamentalement repenser la production», a ajouté M. Okada. Cela va passer, par exemple, par l’optimisation des procédés de peinture, l’un des postes les plus gourmands en énergie dans l’industrie automobile, tout en développant l’utilisation de techniques alternatives comme les films adhésifs. Toyota est un pionnier des véhicules hybrides et des véhicules roulant à l’hydrogène, mais passe aussi désormais à la vitesse supérieure dans les voitures électriques à batteries.
  • Netflix (NFLX, 487,27 $US) a lancé jeudi une première boutique en ligne pour vendre des produits dérivés liés aux séries de la très populaire plateforme de streaming. Ses étagères virtuelles comportent, pour commencer, des T-shirts et sweats estampillés Yasuke et Eden, deux séries animées. Elle proposera aussi bientôt des vêtements et objets de décoration inspirés par le gentleman cambrioleur Lupin, conçus en collaboration avec le Musée du Louvre, d’après un communiqué du groupe californien. Cinq mois après être devenu un des grands succès de 2021, «Lupin» revient vendredi sur les écrans, au grand soulagement des fans inquiets du sort de leur héros. «Netflix.shop va proposer des produits en éditions limitées exclusives, soigneusement sélectionnées, de façon régulière», a indiqué le vice-président Josh Simon. Le site de vente sera étendu dans d’autres pays que les États-Unis dans les mois qui viennent, a-t-il précisé.
  • Le développeur américain de jeux vidéo Electronic Arts (EA, 145,66 $US)) a reconnu jeudi que des pirates informatiques avaient dérobé le code source de certains titres de son catalogue tout en assurant que la cyberattaque n’aurait pas de conséquence pour les joueurs. EA, à l’origine des séries «Battlefield», «Medal of Honor» et «Les Sims», a confirmé avoir été victime d’un piratage après la publication d’un article de Vice Media affirmant que plusieurs codes sources, dont celui du célèbre jeu de football FIFA 21 et du moteur Engine, grâce auquel tournent plusieurs titres d’EA, avaient été volés. Un code source est un texte écrit dans un langage de programmation contenant des instructions pour l’exécution d’un programme informatique. «Aucune donnée de joueur n’a été subtilisée et nous n’avons aucune raison de croire qu’il y ait le moindre risque pour la protection de la vie privée des joueurs», a tenu à rassurer ce porte-parole. «Suite à cet incident, nous avons déjà amélioré notre sécurité et nous ne nous attendons pas à ce qu’il y ait d’impact sur nos jeux ou notre activité commerciale.» EA a précisé «collaborer activement avec les forces de l’ordre et d’autres experts dans le cadre de cette enquête criminelle en cours».

 

 

À surveiller

 

Alithya (ALYA, 3,27$) : optimisme prudent pour un titre qui semble bien évalué. Le fournisseur de services de transformation numérique Alithya a réduit sa perte nette au quatrième trimestre de son exercice 2021, terminé le 31 mars.

Transcontinental (TCL.A, 25,73$): amélioration des marges dans l’impression. L’imprimeur et éditeur Transcontinental a dévoilé des résultats financiers supérieurs aux prévisions de l’analyste Drew McReynolds, de RBC Marchés des capitaux, pour son deuxième trimestre terminé le 25 avril.

Transat AT (TRZ, 5,75$) : abandon de l’activité hôtelière, les discussions avec PKP continuent. Le deuxième trimestre de l’exercice 2022 a été très difficile pour Transat AT en raison de la suspension des activités dans le transport aérien, mais l’entreprise a quand même trouvé le moyen de dévoiler des résultats financiers supérieurs aux prévisions de l’analyste Konark Gupta, de la Banque Scotia.