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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 09 avril 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

5 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • L’action de Transat AT (TRZ, 4,53 $) plongeait de 18 % lundi matin, au premier jour de négociation après que le projet de fusion avec Air Canada a été abandonné en raison de la réticence de l’Europe à approuver l’accord. Le titre de Transat cédait 99 cents à 4,50 $ en matinée, après avoir retraité jusqu’à 4,25 $ plus tôt dans la séance. Les actions d’Air Canada prenaient quant à elle 62 cents, soit 2,3 %, à la Bourse de Toronto. La plus grande ligne aérienne du Canada a annoncé vendredi, alors que les marchés étaient fermés pour le congé du Vendredi saint, que son offre de 190 millions $ pour acquérir Transat avait été résiliée.
  • LG Electronics (066570.KS, 154 500 won), deuxième fabricant sud-coréen d’électroménagers après Samsung, a annoncé lundi qu’il fermait sa division des téléphones, déficitaire depuis de nombreuses années. Jadis considéré comme un pionnier du système d’exploitation Android, LG avait au début des années 2010 collaboré avec Google sur la série Nexus. Mais le groupe a eu toutes les difficultés du monde à faire décoller ses ventes, notamment parce qu’il est arrivé en retard sur le marché et qu’il a subi la concurrence féroce de rivaux chinois comme Huawei. Il a longtemps été classé parmi les dix premiers producteurs de téléphones intelligents au monde. Mais à en croire la société spécialisée Counterpoint, la dernière fois qu’il a eu une part de marché de 3% ou plus remonte au deuxième trimestre 2018. Cela fait 23 trimestres consécutifs, soit depuis 2015, que la division des téléphones de LG est dans le rouge, pour une perte totale cumulée de 5 000 milliards de won (3,8 milliards d’euros) à la fin de l’année dernière.
  • Paris et Bruxelles sont tombés d’accord sur le déblocage d’une nouvelle aide financière pour Air France (AF, 5,14 euros), qui devra en échange abandonner «un certain nombre de créneaux» à l’aéroport parisien d’Orly, a annoncé dimanche le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire. C’est l’épilogue de semaines de discussions intenses entre Paris et la Commission européenne, gardienne d’une concurrence équilibrée. L’État français, qui détient 14,3% d’Air France, est disposé à secourir de nouveau la compagnie, touchée comme tout le secteur aérien par la crise de la COVID-19 et qui a perdu 7,1 milliards d’euros en 2020. Mais M. Le Maire n’a pas précisé le montant de l’aide évoquée. Il «sera discuté avec Air France», un conseil d’administration est prévu lundi «qui doit valider le principe de cet accord». À la Commission européenne, un porte-parole soulignait dimanche à l’AFP que si un État membre compte «accorder plus de 250 millions d’euros d’aide à la recapitalisation» à une entreprise disposant d’une part de marché importante là où elle opère, alors il doit «proposer des mesures supplémentaires pour préserver une concurrence effective».

 

 

 

6 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • L’implosion du fonds américain Archegos va coûter plus de 4 milliards de francs suisses à la banque Credit Suisse (CS, 10,87 $US), qui a annoncé mardi le départ de deux membres de sa direction, et va réduire bonus et dividende. Le numéro deux du secteur bancaire helvétique, déjà secoué par la faillite de la société financière britannique Greensill, s’attend à une charge de 4,4 milliards de francs suisses (3,9 milliards d’euros), qui va grever ses résultats du premier trimestre. Elle s’attend ainsi à une perte avant impôts d’environ 900 millions de francs suisses au premier trimestre, a-t-elle chiffré dans un communiqué, annihilant les bonnes performances de début d’année dans sa banque d’investissement et de la gestion de fortune, en particulier dans la zone Asie-Pacifique. Dans un communiqué séparé, Credit Suisse a annoncé une réduction de son dividende ainsi que des bonus de ses dirigeants, sur lesquels les actionnaires doivent voter lors de la prochaine assemblée générale le 30 avril. La banque, sous pression, a aussi annoncé le départ de deux cadres dirigeants, Brian Chin, le directeur de la banque d’investissement, et Lara Warner, la directrice du risque et des questions de conformité, dès ce mardi 6 avril. Tous deux vont quitter la banque.
  • Le géant suédois du prêt-à-porter H&M (HM, 200,45 SEK) s’apprête à licencier en Espagne plus d’un millier d’employés qui se trouvaient déjà au chômage partiel en raison de la pandémie de COVID-19, a annoncé mardi le syndicat espagnol Commissions ouvrières. Le groupe «a informé aujourd’hui les représentants des salariés du lancement d’un plan de licenciements qui affectera, selon lui, plus de 1 000 personnes» et de la fermeture de 30 magasins, a expliqué le syndicat dans un communiqué. H&M a vu son bénéfice net annuel divisé par dix en 2020 sous l’effet de la pandémie et a décidé de fermer en 2021 350 de ses 5 000 magasins dans le monde, et d’en ouvrir 100. Malgré la baisse du chiffre d’affaires global, l’entreprise a vu ses ventes en ligne bondir en 2020 (+40% sur un an). Elles ont représenté près d’un tiers des ventes du groupe l’an dernier.
  • Le groupe français de jeux vidéo Atari (ATA, 0,93 euros), l’un des pionniers du secteur, a annoncé mardi une réorganisation d’ampleur avec un changement de direction générale et la création d’une division «blockchain», chargée de développer notamment sa propre cryptomonnaie. L’Américain Wade J. Rosen, actuel président du conseil d’administration d’Atari et actionnaire majoritaire, devient le nouveau directeur général. Il remplace le Français Frédéric Chesnais, en poste depuis 2013, qui sera en charge du développement de l’activité «Blockchain» et «Licences». Avec «les immenses possibilités offertes par les crypto-devises», l’objectif principal de la nouvelle division sera «la poursuite du développement» de l’Atari Token, la cryptomonnaie du groupe, et d’évaluer les opportunités sur le marché des «NFT», objets virtuels en vogue et, en théorie, non-piratable, a-t-il annoncé dans un communiqué. Atari étudie, «parmi plusieurs options», la possibilité de faire de cette division une «entité autonome en vue d’une possible scission au profit des actionnaires d’Atari au travers de la cotation de cette nouvelle entité», a-t-il ajouté.
  • Le japonais SoftBank Group (SFTBY, 45,18 $US) va acquérir 40% du capital d’AutoStore, entreprise norvégienne spécialisée dans des systèmes robotiques pour entrepôts, pour un montant de 2,8 milliards de dollars (2,15 milliards d’euros), ont annoncé les deux sociétés dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi. Fondé en 1996 et non coté en Bourse, AutoStore a actuellement une base installée de 20 000 robots auprès de 600 clients dans 35 pays, actifs dans divers secteurs comme le commerce en ligne, l’alimentaire, l’industrie ou la santé. AutoStore est notamment connu pour ses modules de stockage automatisé cubique, permettant de réduire significativement la surface nécessaire pour entreposer des produits. Sa technologie «permet à des entreprises du monde entier de disposer d’une logistique rapide et économique. Nous nous réjouissons de travailler avec AutoStore pour étendre vigoureusement ses marchés», a déclaré le PDG de SoftBank Group Masayoshi Son, cité dans le communiqué commun.

 

À surveiller

 

Telus (T, 25,15$): devancement des investissements. Telus a l’intention de devancer certains investissements. Robert Bek, de Marchés mondiaux CIBC, voit ce plan d’un bon œil et bonifie sa recommandation de «neutre» à «surperformance».

Héroux-Devtek (HRX, 16,97$): trop cher. Tim James, de Valeurs mobilières TD, a de bons mots pour le fabricant de train d’atterrissage, mais il trouve que le titre a pris suffisamment d’altitude. Il abaisse sa recommandation à «conserver».

Transat (TRZ, 4,73$): le plan de vol sans Air Canada. Même en tenant compte d’un «retour à la normale » du trafic aérien, le titre de Transat est trop cher maintenant qu’elle fait cavalier seul, juge Cameron Doerksen, de Financière Banque Nationale.

 

 

7 avril 

 

Dans les Titres en action:

 

  • La compagnie irlandaise Ryanair (RYAAY, 114 $US) a réduit sa prévision de perte pour son exercice 2020 décalé qui s’est achevé fin mars, mais également sa prévision de trafic pour l’année en cours à cause d’une campagne de vaccination en Europe «lente». Le transporteur à petits prix prévoit désormais une perte avant éléments exceptionnels de 800 à 850 millions d’euros, contre une prévision précédente de 850 à 950 millions. Il précise dans un communiqué qu’il a transporté 27,5 millions de voyageurs sur l’exercice achevé contre 149 millions un an plus tôt, à cause de la pandémie de coronavirus et des restrictions aux voyages. Le groupe assure avoir un bilan «solide» et des liquidités «importantes» à 3,15 milliards d’euros fin mars.
  • La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo (ROO, 286 pence) était en nette hausse mercredi à la Bourse de Londres pour la finalisation de son processus d’entrée en Bourse, le titre étant désormais ouvert aux petits investisseurs. L’action prenait 2,98% à 288,35 pence vers 8h40 GMT (4h40 au Québec) mais restait très en deçà de son prix de lancement à 390 pence. La semaine dernière, l’action s’était effondrée de 26% à l’issue de sa première séance de cotation, ce qui en fait, selon la presse financière, l’une des pires introductions boursières jamais vues à la Bourse de Londres.
  • Les deux plus grands groupes électroniques sud-coréens, Samsung Electronics (005930.KS, 85 600 won) et LG (066570.KS, 158 500 won), ont dit mercredi anticiper un bond de 40% de leur bénéfice opérationnel au premier trimestre, la demande mondiale se trouvant dopée par le télétravail induit par la pandémie. Samsung Electronics a dit prévoir une hausse de 44,2% de son bénéfice opérationnel entre janvier et mars, largement due à de bonnes ventes de téléphones et au lancement de sa nouvelle gamme, les Galaxy S21. Ce bénéfice devrait être de 9 300 milliards de won (8,3 milliards de dollars), a déclaré dans un communiqué le géant sud-coréen, premier fabricant mondial de puces mémoire. De son côté, LG Electronics, deuxième fabricant sud-coréen d’électroménagers après Samsung, prévoit une hausse de 39,2% de son bénéfice opérationnel sur la même période à 1 500 milliards de won.
  • Le géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell (RDS-B, 37,51 $US) a annoncé mercredi que la vague de froid au Texas, qui a perturbé ses activités dans la région, aurait un impact financier qui pourrait atteindre jusqu’à 200 millions de dollars au premier trimestre. Le groupe précise par ailleurs que les résultats de sa division d’exploration et production d’hydrocarbures au premier trimestre seront «positifs et reflèteront l’environnement actuel du prix des matières premières». Les cours pétroliers sont nettement remontés en début d’année comparativement à il y a un an, quand ils avaient pâti de la progression de la pandémie de coronavirus et de dissensions au sein de l’OPEP+. Dans son communiqué, Shell souligne que la vague de froid au Texas va notamment peser sur la production d’hydrocarbures à hauteur de 10 000 à 20 000 barils par jour d’équivalent pétrole.
  • Toshiba (6502.T, 4530 yen) a confirmé mercredi étudier une offre de rachat de la part de la société britannique de capital-investissement CVC Capital Partners, moins de trois semaines après un cuisant revers du conglomérat industriel japonais face à des actionnaires activistes. Un conseil d’administration est prévu mercredi pour discuter de cette offre, a précisé de son côté le directeur général du groupe, Nobuaki Kurumatani, cité par le quotidien économique japonais Nikkei. Selon ce journal, qui avait annoncé en premier la proposition de CVC dans la nuit de mardi à mercredi, la société de capital-investissement proposerait une prime de 30% par rapport au prix de l’action Toshiba mardi à la clôture de la Bourse de Tokyo, ce qui valoriserait le groupe à hauteur de 20,8 milliards de dollars (17,5 milliards d’euros). Le titre Toshiba a été submergé par des ordres d’achat d’investisseurs dès l’ouverture de la Bourse de Tokyo. Rapidement suspendu aux échanges, il a fini sur un bond de 18,27% à 4 530 yens, le maximum autorisé sur la séance.

 

 

À surveiller


BCE (BCE, 57,72$): cible abaissée de 6% avant le dévoilement du premier trimestre. Avant le dévoilement des résultats du premier trimestre le 29 avril, Vince Valentini de TD Valeurs mobilières, recommande toujours l’achat de BCE, mais il abaisse son cours cible de 66 à 62$.

AutoCanada (ACB, 33,38$): le plan du concessionnaire multi-marques offre du potentiel. Le plan de relance d’AutoCanada s’appuie sur quatre initiatives qui devraient rapporter chacune à leur rythme.

Toromont (TIH, 100,20$): l’équipementier devient un achat même au sommet. Même si le titre du distributeur de machinerie lourde touche un sommet, Michael Doumet, de Banque Scotia, émet une nouvelle recommandation d’achat et augmente son cours cible de 100 à 115$.

 

 

8 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • Dollarama (DOL, 56,24$) a indiqué jeudi que la famille Rossy, qui a fondé l’entreprise, vendait un total de 2,2 millions d’actions du détaillant à bas prix. La société privée Investissements GRI, contrôlée par la famille Rossy, ainsi que la Fondation Rossy et le chef de la direction Neil Rossy, ont convenu de vendre respectivement 618 369, 1 205 066, et 376 565 actions de Dollarama par voie de blocs cédés à une institution financière. Selon Dollarama, le produit de la vente par la Fondation Rossy sera utilisé pour financer des engagements existants envers divers organismes caritatifs, tandis que les ventes d’Investissements GRI et de Neil Rossy ont été réalisées à des fins de diversification financière. Après le règlement de ces opérations, Investissements GRI, la Fondation Rossy et Neil Rossy détiendront toujours un total de près de 13,1 millions d’actions de la société, soit une participation de 4,2 %. Comme le reste du marché boursier au début de la pandémie, le titre de Dollarama a plongé il y a environ un an. Il a cependant regagné du terrain depuis et se négocie ces derniers jours près de son sommet des 52 dernières semaines. Dollarama a affiché la semaine dernière un profit de 564,3 millions $, soit 1,81 $ par action, à partir de ventes de 4,03 milliards $ pour son plus récent exercice financier, en hausse par rapport à un profit de 564 millions $, ou 1,78 $ par action, pour l’exercice précédent.
  • Le producteur de cannabis Canopy Growth (WEED, 36,57$) a signé un accord pour acquérir Supreme Cannabis Company (FIRE, 0,40 $) dans le cadre d’une transaction évaluée à 435 millions $. L’acquisition ajoute les marques haut de gamme de Supreme Cannabis, 7Acres et 7Acres Craft Collective, ainsi que d’autres, à la gamme de produits de Canopy. L’accord s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Canopy visant à croître par acquisition, alors que le secteur du cannabis connaît une vague de consolidation. Canopy a annoncé la semaine dernière qu’elle avait acheté Ace Valley, un producteur torontois de produits de vapotage, de bonbons gélifiés et de préroulés. En vertu de l’entente, les actionnaires de Supreme Cannabis recevront 0,01165872 d’une action ordinaire de Canopy et 0,01 cent en espèces pour chaque action de Supreme Cannabis détenue. L’offre vaut 44 cents par action Supreme Cannabis. Les actions de Supreme Cannabis ont clôturé mercredi à 26,5 cents à la Bourse de Toronto, tandis que celles de Canopy ont clôturé à 37,74 $.
  • La Société nationale des chemins de fer français a passé commande au constructeur ferroviaire Alstom (ALO, 44,23 €), pour le compte des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie, des 12 premiers trains à hydrogène français, dont les premiers essais sont annoncés fin 2023.
  • À Londres, le croisiériste Carnival (CCL, 1711 £) a annoncé une perte de plusieurs milliards de dollars au premier trimestre et un très fort endettement à cause de la Covid-19, même s’il commence à entrevoir un redémarrage de son activité.
  • Le constructeur de voitures basé à Munich BMW (BMW, 87,66 €) a vendu au premier trimestre plus de voitures qu’avant la crise sanitaire, soit 636.600 voitures BMW, Mini et Rolls-Royce dans le monde de janvier à fin mars, ce qui représente 5% de plus qu’au premier trimestre 2019 et 33,5% de plus qu’au premier trimestre 2020.
  • Le géant nippon des supérettes de proximité Seven & i Holdings (3382, 4424 JPY) a annoncé jeudi des résultats supérieurs à ses prévisions pour son exercice 2020/21 achevé fin février, sans formuler à ce stade d’objectifs pour son nouvel exercice. Entre mars 2020 et fin février cette année, le groupe a réalisé un bénéfice net de 179,3 milliards de yens, meilleur que sa prévision de 144,5 milliards de yens annoncée en janvier, mais en recul de 17,8 % sur un an. Son bénéfice opérationnel s’est établi à 366,3 milliards de yens contre une prévision de 345 milliards de yens, ce qui représente toutefois une baisse de 13,7 % sur un an. Ses ventes de 5 766,7 milliards de yens, contre 5,718 milliards de yens attendus, ont elles aussi été en repli de 13,2 % sur un an. Seven & i Holdings a annoncé des dividendes au titre de l’exercice 2020/21 totalisant 98,5 yens par action, comme l’exercice précédent.
  • Le géant japonais du prêt-à-porter Fast Retailing (9983, 90 980 JPY), connu pour sa marque phare Uniqlo, a légèrement relevé jeudi ses objectifs 2020/21 de chiffre d’affaires et de bénéfice opérationnel grâce à une activité supérieure à ses attentes sur son premier semestre. Le groupe vise désormais un chiffre d’affaires de 2210 milliards de yens sur l’ensemble de son exercice annuel démarré le 1er septembre dernier, contre une prévision précédente de 2 200 milliards de yens. Cela reviendrait à une croissance de 10 % de ses ventes par rapport à l’exercice 2019/20. Fast Retailing a aussi relevé sa perspective de bénéfice opérationnel annuel à 255 milliards de yens, contre 245 milliards de yens jusqu’à présent. Cela signifierait un bond de 70,7 % par rapport à l’exercice précédent. En revanche, le groupe n’a pas modifié son objectif de bénéfice net 2020/21, toujours fixé à 165 milliards de yens (environ 1,3 milliard d’euros au cours actuel). Si le groupe atteignait cet objectif, cela marquerait un bond de 82,6 % par rapport à son exercice précédent, marqué par la crise sanitaire mondiale, et un retour à ses profits record réalisés avant la pandémie.

 

 

À surveiller

 

Cascades (CAS, 16,39$): des vents de face. Les vents de face soufflent plus fort que prévu, constate Frederic Tremblay, de Desjardins Marché des capitaux, après que l’entreprise de Kingsey Falls ait fait une mise à jour sur ses opérations.

Marché Goodfood (FOOD, 8,08$): les résultats. Les comparables pour les prochains trimestres seront difficiles tandis que la société a connu un sursaut des ventes durant la pandémie, admet Martin Landry, de Stifel GMP. L’analyste croit cependant que la valeur de l’action prend compte de ce défi.

Fiera (FSZ, 10,27$): les points saillants d’une rencontre. La direction de Fiera a rencontré virtuellement Scott Chan, de Canaccord, qui a souligné les points saillants de la conversation.

 

9 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • Corus Entertainment (CJR.B, 6,07$)a surpassé les attentes en dévoilant vendredi un bénéfice du deuxième trimestre près de deux fois plus important que celui réalisé lors de la même période l’an dernier. La société a souligné que ce résultat était attribuable à une reprise soutenue des revenus publicitaires pour la télévision, à de nouveaux abonnés à ses services payants de diffusion en continu et à la croissance de ses activités d’attribution de licences pour son contenu. Corus a réalisé un profit de 35,3 millions $, soit 17 cents par action, pour le trimestre clos le 28 février, en hausse par rapport à celui de 18,5 millions $, soit 9 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé près de 358,9 millions $, un chiffre d’affaires en baisse par rapport à celui de près de 376 millions $ du deuxième trimestre précédent. Sur une base ajustée, Corus a indiqué avoir gagné 18 cents par action au plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 12 cents par action un an plus tôt. Les analystes misaient en moyenne sur un profit ajusté de 12 cents pour le trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • Toujours aux prises avec l’impact de la pandémie, Groupe d’alimentation MTY (MTY, 52,64 $) a affiché vendredi un bénéfice de 13,4 millions $ pour son premier trimestre, en baisse par rapport à celui de 19,0 millions $ réalisé lors de la même période l’an dernier. Le franchiseur de restaurants a fait état d’un profit de 54 cents par action pour le trimestre clos le 28 février, en baisse par rapport à celui de 76 cents par action du même trimestre un an plus tôt. Ses revenus ont totalisé près de 119 millions $, alors qu’ils avaient été de 150,8 millions $ au premier trimestre précédent. La société montréalaise derrière plus de 80 marques telles que Thai Express, Tiki-Ming, Tutti Frutti, Ben & Florentine et Valentine a vu les ventes de son réseau plonger de 48 % sur un an, tandis que les ventes internationales ont diminué de 32 %. Cependant, les ventes du réseau de MTY aux États-Unis n’ont reculé que de 4 % au premier trimestre, en excluant l’impact des fluctuations du taux de change. Aux États-Unis, les ventes ont progressé pour un deuxième trimestre de suite. À la fin du premier trimestre, 321 des établissements du Groupe MTY étaient toujours temporairement fermés en raison de la pandémie. Ce nombre comprenait 195 restaurants aux États-Unis, 122 aux États-Unis et quatre sur le marché international.
  • Boeing (BA, 254,95 $US) a annoncé vendredi avoir demandé à 16 compagnies opérant des 737 MAX, dont le retour en vol a été autorisé après 22 mois d’immobilisation à la suite de deux accidents, de résoudre un «problème électrique potentiel» avant de refaire voler leurs appareils. «La recommandation est faite pour permettre la vérification de l’existence d’une prise de terre suffisante pour un composant du système d’alimentation électrique», explique l’avionneur américain dans un communiqué. Le nombre d’appareils concernés ou l’identité des clients n’a pas été précisé. Quelque 450 Boeing 737 MAX ont été livrés à 49 compagnies et loueurs depuis l’entrée en service de ce modèle. Boeing indique qu’il prévient ses clients des avions précisément concernés. «Nous leur fournirons des instructions sur les mesures correctives appropriées», ajoute-t-il, sans évoquer de délai.
  • Le numéro 2 mondial des poids lourds, Volvo Group (VOLV, 210 SEK), va commercialiser d’ici l’an prochain ses premiers camions à partir d’acier décarboné, a annoncé le constructeur suédois, en revendiquant une première mondiale pour réduire ses émissions de CO2. Volvo a signé un accord avec son compatriote, le sidérurgiste SSAB, qui met actuellement au point une technique permettant de produire de l’acier neuf sans charbon et sans énergies fossiles – en utilisant notamment de l’hydrogène «vert». Volvo Group «s’est engagé à respecter l’accord de Paris sur le climat et à décarboner les transports. Une partie de cette transformation consiste à commencer à remplacer les matériaux de nos véhicules par des alternatives non fossiles», a expliqué vendredi à l’AFP un porte-parole du groupe, Claes Eliasson. Le géant nordique prévoit de lancer dès cette année les premiers prototypes avec l’acier de SSAB, en utilisant de l’hydrogène, avant une production en série à «petite échelle» en 2022.

 

À surveiller

 

 

Quincaillerie Richelieu (RCH, 42,35$): la rénovation sourit au distributeur et à son titre. Le distributeur de quincaillerie architecturale a fait encore mieux que prévu au premier trimestre, profitant du boom de la rénovation des deux côtés de la frontière, mais aussi d’un bon contrôle des coûts, note Zachary Evershed, de la Financière Banque Nationale.
Stantec (STN, 55,45$): un achat stratégique en Australie pour l’ingénieur. Ça n’a pas l’envergure de l’acquisition milliardaire de Golder Associates par Groupe WSP Global, mais le petit achat de l’australienne Engenium par Stantec est tout aussi stratégique pour cet ingénieur-conseil.
Corus Entertainment (CJR.B, 5,85$): un trimestre pandémique satisfaisant, avant la reprise. Au deuxième trimestre, le radiodiffuseur a dépassé plusieurs des prévisions surtout grâce aux subventions salariales et à la dispense des droits de licence accordée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.