Les prix du pétrole ont progressé mercredi, portés par la dégringolade des stocks de brut américains.
Les prix du pétrole ont progressé mercredi, portés par la dégringolade des stocks de brut américains.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s’est établi 60,49 dollars à Londres, en hausse de 1,6 % ou 98 cents par rapport à la clôture de mardi.
À New York, le baril américain de WTI pour la même échéance a terminé à 55,78 dollars, 1,5 % ou 85 cents de plus que la veille.
Les cours de l’or noir, qui affichaient une hausse de près de 3 % à la mi-séance, ont toutefois effacé une partie de leurs gains.
Selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA), les stocks de brut aux États-Unis ont plongé de 10 millions de barils lors de la semaine achevée le 23 août, tandis que les analystes interrogés par l’agence Bloomberg s’attendaient à un recul de 2,8 millions de barils.
Les stocks d’essence et de produits distillés ont tous deux reculé de 2,1 millions de barils, dépassant les prévisions des analystes.
Pour Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, ces chiffres de l’EIA « confirment » la baisse de 11,1 millions de barils annoncée mardi par l’American Petroleum Institute (API), organisation représentant le secteur du pétrole américain.
Cette dernière avait déjà « donné un coup de pouce aux prix du baril », comme l’a relevé Carlo Alberto de Casa, analyste chez ActivTrades, plus tôt mercredi.
« Les cours du pétrole ont aussi été soutenus par le fait que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont produit à des niveaux nettement inférieurs aux plafonds sur lesquels ils s’étaient mis d’accord en juillet », a relevé Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.
Selon un rapport du Comité de suivi de l’accord de l’OPEP (JMMC), publié mardi, les pays de l’OPEP et leurs alliés ont réduit en juillet leur production de près de 60 % de plus que prévu.
Ces baisses ont pour but de remédier à la faiblesse générale des prix du pétrole, et s’inscrivent dans un contexte économique incertain, le conflit commercial sino-américain pesant sur la croissance mondiale.