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À surveiller: US Bancorp, Empire Company et La Baie d’Hudson

Jean Gagnon|Publié le 16 septembre 2019

Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement.

Que faire avec les titres de US Bancorp, Empire Company et Baie d’Hudson ? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.

US Bancorp (USB, 56,08 $ US) : un leader de l’industrie

À la suite de la journée des investisseurs, Gerard Cassidy, analyste chez RBC Marchés des capitaux, conclut que la banque dont le siège social est au Minnesota demeurera au cours des prochaines années très rentable, bien diversifiée et continuera d’être un leader de l’industrie bancaire américaine.

La direction en a profité pour mettre à jour ses prévisions à long terme, ainsi que celles du troisième trimestre 2019. Elle abaisse d’abord ses prévisions de croissance à long terme qui passe de la fourchette de 6,0 % à 8,0 % établie en 2016 à 5,0 % à 7,0 %, note l’analyste.

Mais elle abaisse également ses prévisions de croissance des dépenses qui passent de la fourchette 3,0 % à 5,0 % à celle de 2,0 % à 4,0 %.

La direction hausse néanmoins son objectif de rendement sur le capital de la fourchette 13,5 % à 16,5 % à celle de 14,5 % à 17,5 %.

La direction a fait part d’un environnement difficile en ce qui concerne les taux d’intérêt, mais elle dit s’attendre toujours à une croissance à un chiffre dans la partie moyenne de la fourchette pour ses revenus d’honoraires.

La recommandation de l’analyste de la RBC est « sur-performance » et son cours cible est de 61 $ US. Sa recommandation repose entre autres sur le fait que US Bancorp a réalisé pour ses actionnaires au cours des 10 à 20 dernières années un des meilleurs taux de rendement annuel composés de l’industrie des banques commerciales américaines.

De plus, l’analyste constate que US Bancorp gère avec soin le capital de ses actionnaires. Année après année, elle leur retourne de 60 % à 80 % de ses bénéfices par voie de dividendes ou de rachats d’actions.

Empire Company (EMP.A, 36,01 $) : les marges brutes s’améliorent

Empire Company (EMP.A, 36,01 $) : les marges brutes s’améliorent

Bien que Sobeys n’ait pas augmenté ses parts de marché comme l’analyste chez BMO Capital Markets, Peter Sklar, l’avait prévu, elle a néanmoins amélioré ses marges brutes, ce qui lui a permis de compenser la diminution du tonnage d’épicerie de l’ensemble de l’industrie.

L’analyste attribue une recommandation de « sur-performance » au titre, et son cours cible est de 42 $.

Dans un rapport précédent, l’analyste de la BMO estimait que Sobeys avait de bonnes chances d’augmenter ses parts de marché après que ses principaux concurrents, Loblaw, Metro et Walmart Canada, eurent tous signalé des baisses du tonnage et de l’achalandage dans leurs magasins.

Mais ce ne fut pas le cas. Les ventes des magasins comparables ont augmenté de 2,4 %, alors que l’analyste avait prévu une croissance de 4 %. Cette hausse, qui exclut la gazoline, était accompagnée d’une inflation de 3 %, ce qui dénote une diminution de tonnage de 0,6 %.

Toutefois, après une hausse de ses marges brutes de 70 points de base à son quatrième trimestre 2019, Sobeys a fait encore mieux à son premier trimestre de son année financière 2020 avec une hausse de 120 points de base.

Empire a réalisé des bénéfices par action ajustés de 0,49 $ à son premier trimestre, ce qui est relativement conforme à la prévision du consensus des analystes qui tablait sur 0,48 $.

Des prix plus élevés dus à une température inclémente affectant les récoltes et limitant l’offre sont probablement la cause de la diminution du tonnage pour l’ensemble de l’industrie, note la direction d’Empire. L’analyste croit que cette tendance se maintiendra et continuera d’affecter les épiciers canadiens au cours du prochain trimestre.

La Baie d’Hudson (HBC, 10,11 $) : résultats insatisfaisants

La Baie d’Hudson (HBC, 10,11 $) : résultats insatisfaisants

La direction de la chaine de détaillants indique qu’elle n’est pas satisfaite des résultats de son deuxième trimestre, et avec raison, selon Patricia Baker, analyste chez Scotia Capital.

Bien que le deuxième trimestre ne soit généralement pas une bonne période pour la Baie d’Hudson, les résultats ont été encore plus mauvais que prévu. Les marges brutes se sont affaissées de 527 points de base à 34 %, souligne l’analyste.

Cette chute des marges est attribuable à un nombre inférieur de magasins, aux inventaires, et à un environnement de marché hyper promotionnel, note l’analyste.

Les dépenses générales et d’administration ont diminué de 34 millions de dollars pour se situer à 679 millions compte tenu des économies attribuables au plus petit nombre de magasins et à des dépenses en personnel moins élevées. Le taux de dépenses a diminué de 165 points de base 36,7 %, note l’analyste.

Les revenus ont totalisé 1,85 milliard, soit une baisse de 0,5 % comparativement au trimestre correspondant de l’année précédente. Pour sa part, Saks montre une croissance de 0,6 %, soit un neuvième trimestre consécutif de croissance des ventes des magasins comparables.

Du côté positif, l’analyste de la Scotia note que les ventes numériques ont augmenté de 19 % et que le détaillant a simplifié de façon intéressante ses opérations en maintenant uniquement trois marques.

Les priorités de la direction sont maintenant de mettre l’emphase sur des investissements axés vers la croissance, d’améliorer l’expérience client à travers ses canaux de distribution, et de diminuer les coûts et la complexité de ses opérations.

La recommandation de l’analyste est « Performance égale au secteur » et son cours cible est de 11 $.