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À surveiller: Morneau Shepell, BRP et Lion

Stéphane Rolland|Publié le 18 mai 2021

À surveiller: Morneau Shepell, BRP et Lion

(Photo: Getty Images)

Que faire avec les titres de Morneau Shepell, BRP, et Lion? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Morneau Shepell (MSI, 30,88$): une bonne année

L’année s’annonce prospère pour la firme d’actuariat, anticipe Étienne Ricard, de BMO Marchés des capitaux.

L’analyste constate que la croissance interne accélère, que la dette est sur une tendance baissière et que les flux de trésorerie sont en progression.

La croissance interne a été de 7,1% au premier trimestre. Étienne Ricard souligne que les revenus récurrents technologiques sont en hausse de 15,6%.

La transition de certains clients vers la plateforme LifeWorks semble sur une bonne lancée, ajoute-t-il. L’analyste se dit satisfait du taux d’adoption et note que les revenus tirés par employés inscrits sont plus élevés sur LifeWorks.

Il note que la dette bancaire de la société a diminué à 2,5 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) au premier trimestre. La direction se dit à l’aise avec un ratio d’entre 2 et 3 fois. Il croit que le ratio pourrait reculer à 2 fois d’ici la fin de l’année, procurant une plus grande flexibilité pour le déploiement du capital.

Étienne Ricard pense que l’évaluation de l’action, à 12,7 fois le BAIIA, est modeste pour une entreprise qui devrait augmenter la part de ses revenus convertis en flux de trésorerie.

Il réitère sa recommandation «surperformance» et bonifie son cours cible de 38$ à 40$.

BRP (DOO, 98,23$): en prévision des résultats

BRP (DOO, 98,23$): en prévision des résultats

La tendance continue d’être favorable à l’industrie du véhicule récréatif, croit Cameron Doerksen, de Financière Banque Nationale.

Il note qu’en mars, les ventes de véhicules récréatifs ont augmenté de 91% par rapport à la même période l’an dernier, selon CDK Global. Pour sa part, Polaris, le plus important concurrent de BRP, a dévoilé que les ventes au détail de ses véhicules sont en hausse de 70%.

Les résultats du premier trimestre de 2022 de BRP sont attendus le 3 juin prochain. Cameron Doerksen anticipe un bénéfice par action de 1,32$, soit un peu moins que le consensus à 1,34$.

À la fin du quatrième trimestre, les stocks des concessionnaires étaient en baisse de 67% et l’analyste pense que le renflouement de cet inventaire contribuera aux ventes de la société.

Le titre s’échange à 13,7 fois les prévisions de bénéfice de l’exercice 2022, comparativement à une moyenne de 16,7 fois. Cela fait dire à l’analyste que le titre demeure attrayant.

Il renouvelle sa recommandation «surperformance» et son cours cible de 125$.

Lion Électrique (LEV, 16,58 US): résultats du premier trimestre

 

Lion Électrique (LEV, 16,58 US): résultats du premier trimestre

Avec ses résultats du premier trimestre, le constructeur de camions et d’autobus électriques confirme être sur une bonne lancée, estime Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux.

Il note que l’entreprise de Saint-Jérôme a livré 24 véhicules tandis que Benoit Poirer avait émis une prévision de 21. Il se dit aussi satisfait d’apprendre que la société a augmenté la taille de son équipe de 40% par rapport à 2020.

Il souligne que le carnet de commandes dépasse maintenant les 800 véhicules en date du 14 mai, soit près du double de la prévision de 415 émise par l’analyste.

La direction a également souligné que Metro Groupe de chaîne d’approvisionnement, Second Closet (dont Ikea est client), Sobeys et Heritage ont fait une première commande. «Ce sont des commandes très importantes, explique Benoit Poirier. C’est l’occasion pour les clients de se familiariser avec les véhicules avant de faire de plus grosses commandes.»

Desjardins Marché des capitaux maintient sa recommandation d’achat et son cours cible de 26 $US sur le titre coté à New York, ce qui équivaudrait à plus de 31$ à la Bourse de Toronto.

La veille, nous rapportions que Rupert Merer, de Financière Banque Nationale, entamait le suivi de la société.