À surveiller: Drone Delivery Canada, Bombardier, Palantir
lesaffaires.com|Publié le 29 septembre 2020Que faire avec Drone Delivery Canada, Bombardier et Palantir? Voici quelques recommandations d’analystes.
Que faire avec les titres de Drone Delivery Canada, de Bombardier et de Palantir? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Drone Delivery Canada (FLT, 0,61$): une percée prometteuse en Afrique
Les affaires tardent à décoller pour le service aéroporté de Vaughan, en Ontario, mais plusieurs ententes seraient sur le point d’être conclues à l’international au fil des prochains mois. D’ailleurs, hier soir après la fermeture des marchés, Drone Delivery Canada a annoncé avoir signé une lettre d’intention pour étudier le marché potentiel au Kenya, en partenariat avec Astral Aerial Solutions, une entreprise locale qui a été rendue possible grâce à la présence d’Air Canada dans le portrait. L’objectif est de convaincre les autorités d’un cadre juridique permettant de déployer leur technologie.
«Il faudra attendre de voir quelles ententes émergeront de ce partenariat, mais on voit l’annonce comme une preuve plutôt modeste du potentiel de cette plateforme logistique pour le dernier kilomètre, applicable dans une variété de secteurs commerciaux et gouvernementaux. Il semble y avoir plus d’intérêt depuis le début de l’éclosion de COVID-19», écrit Doug Tayor, analyste pour Canaccord Genuity.
L’institution est optimiste quant au titre de Drone Delivery Canada, qualifiant son titre d’achat spéculatif, et lui attribuant un cours cible de 1,60$.
Bombardier (BBD.B, 0,36$): l’entente avec Spirit remise en question
Bombardier (BBD.B, 0,36$): l’entente avec Spirit remise en question
L’acheteur anticipé pour les activités d’Aérostructure de Bombardier vient à peine de conclure une transaction de 400M $US quelques jours avant l’échéance fixée au 1er octobre. Cette situation pourrait affecter négativement la transaction anticipée avec Bombardier, puisque Spirit a jusqu’au 31 octobre pour remplir plusieurs conditions qui ne sont toujours pas réglées. Non seulement est-ce que Bombardier pourrait devoir trouver un nouvel acquéreur, mais le prix de vente de 500 millions $US risque d’être revu à la baisse, craint Konark Gupta, analyste pour la Banque Scotia.
«Même si Spirit compte compléter l’acquisition, le passif associé à cette division commence à se faire lourd et pourrait forcer une renégociation à la baisse. Notre lecture de la situation est plutôt négative pour Bombardier», écrit l’analyste.
L’institution canadienne revoit à la baisse ses prévisions pour Bombardier, et ajuste son cours cible en conséquence, de 0,56$ à 0,43$.
Palantir (PLTR): une entrée en Bourse de 22 milliards $US
Palantir (PLTR): une entrée en Bourse de 22 milliards $US
La société californienne spécialisée dans les données informatiques est probablement moins connue du grand public que son cofondateur Peter Thiel, qui est devenu milliardaire en ayant préalablement participé au lancement de PayPal et de Facebook. Mais demain, on soupçonne que bien des gens voudront en savoir plus sur Palantir, puisqu’elle fait son entrée officielle à la Bourse de New York mercredi matin.
Palantir a mis au point des outils d’analyse de données massives qui permettent d’accomplir plusieurs tâches variées, allant de l’optimisation des chaînes d’approvisionnement en entreprise à l’identification de criminels potentiels. La société est d’ailleurs critiquée par ses détracteurs pour son engagement auprès d’agences gouvernementales américaines responsables de l’immigration, tandis que Thiel s’est fait bien des ennemis en appuyant fermement Donald Trump dans sa campagne pour décrocher un deuxième mandat comme président des États-Unis.
Mais tout ça est une mise en contexte pour une inscription qui devrait être remarquée: les analystes anticipent une capitalisation de 22 milliards $US dès son arrivée sur le parquet, ce qui serait quelque chose, étant donné que Palantir n’est toujours pas près d’être profitable. Elle a déclaré une perte de 580$ millions $US en 2018, puis de 579 millions $US en 2019.