Pardon ? On serait passé en moins d’un an de 2,3 à 2,75 milliards $ Autrement dit, un gain de 450 millions ? Je vous dis, à moins d’une intervention divine…
Si c’est le cas, si vraiment c’est sur cette base que la transaction a été finalisée, la Caisse vient d’en passer une p’tite vite à Québecor. Ou bien, Pierre-Karl Péladeau tenait à ce point à récupérer la moitié de parts de la Caisse qu’il a accepté de lui verser une bonne prime. Quoi qu’il en soit, la Caisse est en train de se sortir d’une impasse dans laquelle elle n’aurait jamais dû s’aventurer, en tout cas, pas au prix qu’elle a payé.
Autre morale, en terminant : elle peut bien tenir un rôle plus actif dans l’économie québécoise. Mais il faut être prudent quand on gère l’argent des retraites. La Caisse devrait éviter de se prendre pour la cavalerie qui arrive pour transformer le champ de bataille. C’est excitant mais hautement risqué. À l’heure où le nouveau gouvernement lui suggère d’intervenir plus intensivement dans l’économie québécoise, il serait bon de le lui rappeler.