Lu sur le site web du quotidien Le Monde, lundi, cette nouvelle invraisemblable :
Le Conseil de Paris a présenté, lundi 28 mars, un nouveau règlement qui interdira, d'ici deux ans, le chauffage des terrasses parisiennes par des appareils fonctionnant au gaz. Ce règlement prohibe également des espaces bâchés par du plastique. Depuis 2008 et l'interdiction de fumer à l'intérieur des bars et des restaurants, Paris a en effet vu proliférer des chauffages sur ses terrasses.
Dans un souci environnemental, la mairie a décidé d'interdire ceux qui fonctionnent au gaz. Les chauffages électriques, au contraire, sont toujours autorisés, au grand dam des élus Europe Écologie-les Verts. Ceux-ci prônent d'étendre l'interdiction "à tous les équipements utilisant une source d'énergie non renouvelable" et proposent que soient plutôt distribuées des couvertures aux clients.
Des couvertures ! Alors que l’on rêve, au Québec de ces terrasses chauffées qui retardent ne serait-ce que de quelques jours l’enfermement de l’hiver… Mais voilà : le credo écologiste interdit que l’on s’amuse. Vous voulez siroter un verre dehors ? Allez hop, une couverture, ou allez pécher ailleurs.
Vous riez ? Pas trop vite, pas trop fort. Nous avons nos propres comiques. Prenez la mairie du plateau Mont-Royal, à Montréal. Sa dernière trouvaille ? Tracer une bande blanche sur la chaussée, près du trottoir, mais pas trop près : en fait, on demande aux automobilistes – sous peine de contravention– de stationner en retrait du trottoir, de manière à empiéter davantage sur la chaussée et ainsi rétrécir l’espace de manœuvre pour les véhicules qui circulent. Sur la Plateau, un automobiliste est déjà un automobiliste de trop.
Paris et Montréal, même combat ? Mêmes accrocs au bon sens ? Écologie, que de crimes on commet en ton nom !