Blogue.
Il y a de l’eau dans l’essence.
L’économie continue d’avancer, la crise est derrière nous, mais le marché de l’emploi demeure encore fragile. Les derniers chiffres ne trompent pas, encore que le Canda, globalement continue de faire bien mieux que les Etats-Unis. Le Québec, lui, vient de trébucher.
D’abord, les Etats-Unis. Le secteur privé s’est relativement bien tiré d’affaire, créant quelque 57 000 emplois en juin, mais les administrations publiques de tous niveaux en ont coulé 39 000. Bilan net : à peine 18 000 nouveaux jobs.
PLUS : La création d'emplois fait trébucher Wall Street
Les finances publiques de bien des villes et des états sont à la dérive et on ne sait même pas si le gouvernement américain lui-même pourra trouver des fonds pour fonctionner au-delà du 2 août. Dans ces circonstances, on coupe. Tant que les gestionnaires publics n’arriveront pas à réduire les dépenses et à augmenter les revenus, le bateau va continuer à s’enfoncer. Les citoyens ne sont pas plus avisés. Les taxes et impôts sont vus comme une invention du diable, chez nos voisins du sud…
Au Canada, le sommaire de l’emploi est nettement plus reluisant. Dix fois moins peuplé que les Etats-Unis, le pays a quand même créé plus d’emplois : 28 000, surtout des emplois à temps partiel, ce qui place quand même un bémol sur cette performance autrement remarquable.