Quel sera le rôle véritable de cette branche québécoise ?
De quelle autonomie jouira-t-elle ?
Que va-t-il se passer avec les régimes de retraite que gère Standard Life (et ils sont nombreux) ? Vont-ils simplement être reconduits, aux mêmes conditions ?
Va-t-on devoir discuter avec les employeurs qui avaient justement confié à la firme la gestion de leurs régimes ?
Pareil pour les assurances collectives : y aura-t-il des ajustements ? Sans compter les régimes individuels, secteur dans lequel la firme était très active.
Et comment s’ajusteront les conseillers avec lesquels elle transigeait ? Manuvie va-t-elle entretenir les mêmes relations ?
Autrement dit, la transition sera-t-elle harmonieuse ou rocailleuse ? Étant donné les enjeux, on imagine bien que la direction torontoise fera tout pour se faire bien accepter, elle et les services qu’il lui faudra offrir. La présence de la Caisse dans les parages devrait aider.
Mais quoi qu’il en soit, et on ne peut que le regretter, c’est un autre siège social d’importance qui disparaît du paysage montréalais.