Tourisme : un été satisfaisant, malgré la pluie et le temps frais

Offert par Les Affaires


Édition du 15 Août 2015

Tourisme : un été satisfaisant, malgré la pluie et le temps frais

Offert par Les Affaires


Édition du 15 Août 2015

(Photo: Bloomberg)

Quel été ! Après avoir été arrosés trop souvent alors qu'on espérait du soleil, nous voici inondés avant le temps par le déluge habituel d'annonces sur le retour à l'école (qui ont commencé remarquablement tôt, cette année).

Et pourtant, même si les bilans officiels restent à venir, la saison touristique, elle, n'aura pas été vilaine, loin de là.

À Montréal, par exemple, le festival Juste pour rire n'aura jamais vendu autant de billets (plus de 250 000). Les hôteliers, eux, ont largement profité d'Osheaga, devenu un des événements les plus profitables de l'été.

On n'était pas en reste à Québec, où le Festival d'été a fracassé ses records d'assistance (les Rolling Stones aidant), ce qu'étaient également en voie d'accomplir les Fêtes de la Nouvelle-France, aux dernières nouvelles.

En ajoutant un deuxième week-end de compétitions, le Grand Prix de Trois-Rivières a attiré plus de monde. Et on pourrait continuer sur cette lancée et faire le tour du Québec pour se rendre compte que bien des festivités ont été hautement courues et appréciées, malgré des conditions météo souvent déplaisantes.

Les festivals n'ont pas été les seuls à contribuer: l'addition de nouvelles activités ou de nouveaux équipements a aussi aidé. Par exemple, le bateau tout neuf maintenant affecté à la liaison Matane-Baie-Comeau, le F.-A. Gauthier, vient renouveler l'expérience de cette traversée de quelque 60 kilomètres et constitue à lui seul une attraction touristique. Il est carrément impressionnant, ultramoderne, des voyageurs font de longs détours pour se rendre sur place et monter à bord, tandis que le traversier qu'il vient remplacer, le valeureux Camille Marcoux, a pratiquement l'air d'une grosse barque en comparaison.

On pourrait citer d'autres cas où l'offre s'est embellie, mais de toute évidence, la cause principale de cette affluence demeure le dollar canadien... ou ce qu'il en reste.

Il a précisément choisi le mois de juillet pour chuter à des niveaux jamais vus depuis la crise de 2009. Sa valeur a rétréci comme une peau de chagrin: en un an, elle est passée de 0,94 à 0,75 dollar américain ! La dégringolade frôle 20%. Avec un pouvoir d'achat durement touché, pas étonnant que bien des Canadiens aient choisi de demeurer à l'intérieur des frontières. Il suffisait de regarder les plaques des voitures circulant sur les routes du Québec pour constater le phénomène.

En même temps, les étrangers sont venus en plus grand nombre, à commencer par les Américains, attirés par les aubaines créées par la force relative de leur dollar.

On avait observé la tendance dès ce printemps: en mai, 2,3 millions de visiteurs internationaux ont voyagé au Canada, une augmentation de 6,5% par rapport à la même période l'an dernier. Tout indique que la vague s'est poursuivie durant les mois d'été.

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