Surprise, le gaz naturel québécois est en voie de s'affirmer


Édition du 11 Avril 2015

Surprise, le gaz naturel québécois est en voie de s'affirmer


Édition du 11 Avril 2015

Il y a de nombreux projets en cours au Québec. L'ennui, c'est qu'on entend seulement parler de ceux qui dérapent ou qui font l'objet de contestation. Les autres, qui progressent normalement, ne font pas l'actualité. «Pas de nouvelles, bonnes nouvelles», dit l'adage. Ils échappent donc au radar de l'opinion publique.

Prenez le cas des hydrocarbures, que maudit une partie du mouvement étudiant qui en a fait une des causes alimentant sa «grève sociale».

Si on ne s'arrêtait qu'aux dernières nouvelles, on pourrait croire que leur mise en valeur, ou leur inclusion dans quelque projet que ce soit au Québec, est dans l'impasse.

Le moratoire sur l'exploitation des gaz de schiste dans les basses-terres du Saint-Laurent est toujours en vigueur. De plus, TransCanada a baissé pavillon devant l'amicale des bélugas et renonce à construire un terminal pétrolier au Québec (en fait, le projet de pipeline Énergie Est au complet vient d'être mis temporairement sur la glace). Et le contentieux demeure entre Pétrolia et la Ville de Gaspé à propos du puits de pétrole Haldimand 4, que les dirigeants municipaux prétendent être trop près des maisons.

Bref, au Québec, ça ne pétarade pas fort pour les hydrocarbures, pas vrai ?

Pas vrai ! Et nous avons eu droit à une belle illustration du contraire lors du plus récent sommet sur l'énergie organisé par la division Événements du Groupe Les Affaires.

Saviez-vous qu'il existe quatre projets de transport de gaz naturel liquéfié (GNL) pour desservir des clientèles québécoises qui ne sont pas rattachées au réseau de Gaz Métro ? Des représentants de deux de ces projets, ceux de Tugliq et de Stolt LNGaz, sont montés sur scène le 31 mars pour expliquer ce qu'ils entendent mettre en oeuvre. Les deux autres projets concernent la société norvégienne Höegh LNG ainsi que le consortium américano-québécois LNG Québec et son projet Énergie Saguenay.

Tous ont les mérites de leurs ambitions, mais celui de Tugliq a ceci de particulier qu'il repose sur la mise en valeur d'un gaz naturel authentiquement québécois que pourrait bientôt exploiter... Pétrolia. Cette entreprise attire davantage l'attention sur ses visées pétrolières depuis quelques mois, mais pourrait devenir le point de départ d'une industrie gazière pure laine.

Attention ! Il ne s'agit pas ici de gaz de schiste. La fracturation hydraulique n'est pas au programme, et les projets se trouvent à des dizaines de kilomètres des zones habitées. Où ça ? Au coeur de la Gaspésie, à mi-chemin entre Gaspé et Murdochville.

C'est là, dans le secteur de Bourque, que Pétrolia avance dans l'exploitation d'une nappe de gaz qui promet d'être considérable. Les premiers puits exploratoires ont déjà permis de relever la présence d'au moins 1 000 milliards de pieds cubes (TCF) de gaz, et le travail n'est pas terminé. Pour référence, cette quantité représente cinq fois l'ensemble de la consommation totale de gaz au Québec.

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