Bertrand Piccard nous avait dit, à C2 Mtl, que si c’était facile, d’autres l’auraient déjà fait (en référence au tour du monde qu’essaie de compléter l’avion solaire Solar Impulse 2).
Et ce n’est vraiment pas facile. La preuve : à peine un jour après être parvenu de décoller de Nanjing, en Chine, le copilote de l’appareil, André Borschberg, a été contraint d’atterrir lundi à Nagoya, au Japon alors qu’il était en vol pour la partie la plus téméraire de l’expédition, un trajet de 8 500 kilomètres jusqu’à Hawaï. En principe, il devait piloter l’avion pendant six jours et six nuits.
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Mais il n’a pas eu le choix, rapporte l’Agence France Presse. Les conditions météo s’étaient détériorées, avec pluie et givre, ce qui rendait impossible la poursuite de l’envolée.
Il lui faudra de nouveau attendre pour repartir. Bertrand Piccard attend lui aussi, qui doit prendre ensuite le relais après l’escale à Hawaï pour éventuellement rejoindre Phoenix, en Arizona, au terme d’un autre vol aussi éreintant que risqué.
Mais les deux ont bien l’intention de réussir l’exploit de ce tour du monde pour démontrer l’immense potentiel de l’énergie solaire dans le domaine du transport… en autant que leur pari réussisse. Ils ont déjà réussi à survoler la plus grande partie de l’Asie après avoir quitté Dubaï le 9 mars. Mais de toute évidence, non, il n’y en aura pas de facile.
