Le marché de l'emploi est toujours réfractaire aux jeunes

Publié le 09/05/2015 à 12:25

Le marché de l'emploi est toujours réfractaire aux jeunes

Publié le 09/05/2015 à 12:25

Le Québec a surpris en se démarquant du reste du Canada quant à la création d'emplois en avril. Il a gagné 12 000 emplois, mais la fiche paraît encore meilleure quand on départage les emplois à temps plein (gain de 39 000 ) et les emplois  temps partiel (perte de 27 000). Le marché du travail semble enfin être en train de se solidifier. 

Pour l'ensemble du pays, le portrait n'est pas aussi encourageant. Le bilan est globalement négatif pour avril : on enregisre un recul de 20 000 emplois. C'est la Colombie Britannique qui a le plus souffert (-29 000).

Mais un autre phomène, pas plus réjouissant, devrait également retenir l'attention.

Ça doit bien faire quatre ou cinq ans qu’on parle et écrit régulièrement sur le fait que le départ « massif » des baby-boomers à la retraite va créer de belles occasions pour les jeunes travailleurs.

Et pourtant, ils sont toujours nombreux à attendre, comme en font foi ces données de Statistique Canada. Le taux de chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans est exactement le double de la moyenne nationale : 13,6 % comparativement à 6,8 %. Et il a bondi après être redescendu à 13 % en mars.

Il faut bien comprendre ici que les jeunes en question sont ceux qui cherchent un emploi, pas ceux qui sont encore aux études. Et ils étaient 16 000 de plus à chercher en avril : leur nombre global s’est accrû de 3 000, tandis que 13 000 emplois ont été perdus.

Que se passe-t-il donc pour ce malaise persiste ? Pour que les ouvertures attendues ne se matérialisent pas ?

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